Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 32, 33, 34, ..., 41, 42, 43   >   >>

[RP] Orphelinat Sainte Clothilde

--Elouan.



[Et le nuage s’envole…]


Adopté…. Elle était adoptée et elle ne lui avait rien dit… Elle avait trouvé des parents et elle ne lui avait rien dit !
Trahis. Il n’y avait pas d’autre mot pour décrire ce que ressentait le garçonnet à ce moment là. Les paroles de sa princesse avaient eu sur lui l’effet d’une douche froide, si bien qu’il se releva d’un bon, les yeux grand ouvert de surprise et regarda Marine.


-Mais… mais…

Le reste de ses paroles parvinrent difficilement aux oreilles du garçon qui ne cessait de ressasser ce qu’il avait entendu. Adoptée… C’était tout un monde qui s’écroulait devant lui. Ce petit monde qu’il s’était construit en arrivant ici, leur monde rien qu’a eux.
C’est vrai qu’il voulait toujours ce qu’il y avait de mieux pour sa princesse, mais il avait espéré… qu’elle lui en parlerait au moins avant…


-Rodrielle… Nan ! Nan elle m’a pas adopté, personne ne m’a adopté et j’veux pas qu’on m’adopte !
S’écria le petit garçon, les yeux brillant de nouveau par la fièvre.

-Mais toi tu m’a rien dit . T’as été adopté et tu m’a rien dit ! et si tes nouveaux parents s’en vont, tu partiras avec eux. Moi j’croyais que… que… Pfff j’suis trop bête tiens !

Difficile de parler, de s’exprimer quand on a l’impression de voir tout un rêve s’écrouler. Le nuage venait de disparaitre soudainement et la chute…. Douloureuse…

-T’sais quoi ! J’aurais jamais du v’nir ici ! J’aurais du m’sauver avant !

Le gamin s’essuya les yeux de rage et haussa les épaules. Il avait besoin d’air, besoin de sortir, besoin de réfléchir, besoin de courir aussi.
Il faisait chaud dans cette grange, il avait besoin de respirer.


-J’vais faire un tour… T’peux rester là si tu veux…


Et sans attendre d’avantage, Elouan descendit l’échelle rapidement et se mit à courir à l’extérieur, tête baissé pour ne pas qu’on voit ses larmes de rage et de tristesses.
Le rève était trop beau… tout simplement…



Marineblanche
[ Ecurie puis infirmerie ]

Elouan est parti...Son prince est parti...Quelque chose se brisa en elle, le nuage disparut et la chute était brutale. Elle aurait voulu le retenir mais elle n'avait pas pu...Et elle l'avait regardé partir sans savoir quoi faire. Le retenir de force? Lui courrir après? Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle avait tout gaché. Elle aurait tant voulu lui expliquer le pourquoi du comment mais elle n'avait pas pu.
Si Les mots peuvent être plus blessants que les coups, decevoir quelqu'un était plus blessant que les mots...Elle s'en voulait. Son coeur se ressera et elle se mit à pleurer, seule. Qu'est-ce qu'elle avait pu être bête...Elle n'aurait jamais dû survivre, jamais. Marine Blanche avait fais du mal à celui qu'elle aimait. Peut-être que tout n'était pas perdu? Peut-être qu'elle pourrait courir et le retrouver? Mais où était-il? Le connaissant, il avait dû partir loin...
La rouquine avait trop mal, elle ramena ses jambes vers son cou et elle se mit à pleurer de plus belle, son coeur saignait. Jamais, elle n'avait ressenti ça, jamais et c'était douloureux, très douloureux. Tout ça, c'était de sa faute et uniquement à elle .


- Elouan... Reviens...

Silence.
Il ne reviendra pas. Du moins pas tout de suite.
Et s'il ne revenait pas? Et s'il ne voulait plus la voir? Une boule dans la gorge s'installa et elle pleura encore. Qu'est-ce qu'elle devait faire? Prévenir Rodrielle? Elle allait s'inquièter...Puis peut-être Elouan allait lui en vouloir encore bien plus si elle le faisait? Il avait vécu dans la rue donc il saurait se débrouiller...Oui mais... Mais quoi? Elle en avait aucune idée mais c'était justement ce mais qui l'obligeait à faire quelque chose. Marine Blanche avait peur qu'on la tappe à cause de la bêtise qu'elle venait de faire sauf que là, elle l'avait mérité.
Elle cessa de pleurer, son regard se vida de toute émotion, elle descendit de l'échelle puis elle sortit de l'écurie pour prendre la direction des couloirs sans prêter attention à tout ce qu'il se passait autour, elle se contentait de marcher...Revoyant Elouan rentre rage et tristesse...Il était parti...

Doucement, elle poussa la porte de l'infirmerie pour se faufiler à l'intérieur. En d'autres circonstances, elle aurait reconnu Elicas. En d'autres circonstances, elle lui aurait sauté au cou et elle se serait inquietée de son étât mais là, elle ne ressentait rien d'autres que de la tristesse, un grand vide et une immense culpabilité. Son regard bleu restait dans le vague. Machinalement, elle dit " bonjour " aux personnes présentes.


- Rodrielle...?
Rodrielle
[Infirmerie - une de plus !]


Faisant les cent pas dans la petite infirmerie, Guillaume contre elle, Rodrielle regardait Rose prodiguer ses soins tout en continuant de scruter Elicas. Celui-ci ne semblait pas trop mal supporter les soins, malgré les blessures qu’il portait, et la Corleone appréciait ce courage et cette force. Elle admirait les soldats ; après tout, ils faisaient le même « métier » qu’elle d’une certaine manière… Seulement l’un était plus légal que l’autre… Un fin sourire s’afficha sur son visage à cette idée. Il faudrait qu’elle le connaisse un peu plus, ce brun.

La porte s’ouvrit alors une nouvelle fois pour laisser apparaître une petite tête rousse. Lorsque Marine-B. l’appela d’un air inquiété, les sourcils de la Tatouée se froncèrent ; ce n’était pas dans les habitudes de la jeune femme d’être si inquiète et si triste… Il y avait un problème. Rodrielle s’approcha donc de la petite et s’accroupit devant elle et posa une main sur son épaule alors que l’autre tenait fermement Guillaume contre elle.

Marine Blanche, que se passe-t-il ? Il y a un souci ?

Que rien ne soit arrivé à l’un de ses enfants ! Celui qui ferait du mal à ne serait-ce qu’un cheveu de l’un d’eux rencontrerait la colère d’une Corleone !

_________________
Marineblanche
La main qui se posa sur son épaule fit revenir la gamine à la réalité, dure réalité. Elle se mordit les lèvres car elle ne savait pas quoi dire. Enfin si elle le savait mais elle ne savait pas comment le dire. Son esprit cherchèrent des mots, des phrases pour expliquer. Elle avait peur qu'il arrive quelque chose à Elouan. Et si elle avait tord de le dire à Rodrielle? Est-ce que Rodrielle la gronderait ? Est-ce qu'elle gronderait Elouan? Comment allait-elle réagir? 'fin pas bien en tout cas ! La petite rouquine appréhendait un peu la réaction de cette femme mais il fallait que Marine fasse quelque chose, surtout qu'elle lui parle.
La rouquine baissa la tête, les yeux rivés au sol comme un enfant qu'on a attrapé à faire une bêtise. Oui, elle avait fais une grosse bêtise. Marine Blanche se mordit encore une fois les lèvres en luttant contre les larmes qui ne demandaient qu'à sortir. Elle prit une très grand inspiration avant de se lancer.


- Elouan...

Sa voix se brisa un peu.
Qu'est-ce que c'était dur de dire ça. Son regard bleu se posa sur le bébé qui dormait. L'avait de la chance, lui. Il ne connait pas encore les malheurs des enfants. 'fin en même temps, elle se demanda si c'était l'enfant de Rodrielle. Bon là n'est pas l'sujet donc toujours en posture d'enfant pris en faute, la rouquine lâcha la phrase.


- Elouan est...parti...
Ninoua
Johan semblait s'être assoupi. Les derniers événements n'avaient sans doute pas été de tout repos, et de repos, il en avait grandement besoin pour se rétablir.
La seconde infirmière de fortune s'occupait du soldat blessé. Ninoua observa sans mot dire sa façon de procéder qu'elle ne connaissait pas. La femme semblait pouvoir lire dans le sang. La brune avait entendu parler de pratiques étranges et de personnes touchées par la grâce divine capable de soulager les maux de façon innée. Alors elle ne dit mot, l'essentiel pour elle étant que le blessé guérisse. Et quand elle parla de préparer une infusion, Ninoua se proposa


Je peux m'occuper de vous porter de l'eau frémissante, si vous voulez.

Il devait bien y avoir une cuisine dans cet orphelinat. La montagnarde voulu demander son chemin à la directrice mais une fillette à la mine accablée entra dans l'infirmerie et la devança. Elle s'appelait Marine-Blanche et venait annoncer le départ d'un certain Elouan. Devinant que la minute était grave, la brune se tint à distance, prête à toute éventualité.
La raison de sa venue était endormie dans les bras de la Dame Rodrielle, visiblement à l'aise dans ses nouveaux murs. Brave Guillaume.

_________________
Ambre.
[En cuisine]

Ambre avait enfin terminé son gouter. Elle s'essuya enfin sa bouche d'un revers de la main et sourit aux deux adultes, repue. Malgré tout, Amarante semblait s'impatienter... La blondinette la regarda et l'écouta. Rodrielle était à l'infirmerie avec du monde apparemment, et le temps commençait à devenir longuet. D'ailleurs, la petite blondinette elle même, après juste quelques petites minutes, commençait également à perdre patience. Et oui, c'est une enfant !

"On ira quand j'aurais vu Rodrielle, mais comme je ne veux pas la déranger à l'infirmerie, on va attendre un peu ici. Et j'aimerais donner à manger à Guillaume aussi. Il doit avoir très faim le pauvre ...

C'est d'accord jeunes filles ? On attend que Rodrielle revienne ici ?"


Et si elle vient pas de suite, hein ?
Quoi qu'on fait dit m'dame ? Tu veux pas j'aille la chercher un peu ?


Et oui, la petite était toujours prête à aider, surtout lorsqu'il s'agissait de courir dans les couloirs de l'orphelinat.
_________________
Amarante.
[Cuisine - Réfectoire]

Un regard circulaire à l'assembler très silencieuse pour le coup ... Elle tenait toujours sa corne de lait et se demandait si tout ce passait bien à l'infirmerie ... Bon elle savait que Ninoua allait gérer la chose, mais elle posait des questions ...

Et si elle vient pas de suite, hein ?
Quoi qu'on fait dit m'dame ? Tu veux pas j'aille la chercher un peu ?


La voix lointaine d'Ambre fit son chemin entre ses oreilles et elle regarda la petite qui lui faisait face ...

Et bien je crois qu'on va y aller toutes les deux. Ca fait déjà un petit moment qu'ils sont là-dedans, ils doivent avoir fini je pense ...

Embarquant sa corne avec elle, elle tendit sa main libre à Ambre pour se diriger vers la porte. Elle regarda ceux qui étaient encore dans la pièce ...

On va voir ce qu'il se passe à l'infirmerie, j'ai besoin de voir Rodrielle ... On revient ...



[devant l'infirmerie]

Passant la porte, elles se dirigèrent dans le couloir pour arriver devant la porte de l'infirmerie où Marine était là, l'air penaude. Elle avait déjà rencontré la petite dans son atelier. Elle regarda Rodrielle qui tenait un Guillaume endormit entre ses bras ...

Et bien que ce passe-t-il ? Je viens voir si tu as besoin d'aide ...

Un petit regard dans la pièce où tout avait l'air calme ... Elle sourit à Ninoua et à la jeune femme qu'elle ne connaissait pas ...

Demat Ninoua ! Je me doute de la raison de votre visite ici ... Pauvre petit ... Et son père ?
_________________

Créations de bannières ici
Rodrielle
[Quand le temps joue les yoyos]


Toujours accroupie devant Marine Blanche, Rodrielle attendait que la petite lui réponde. Mais plus celle-ci tentait de lui répondre et plus son air s'aggravait, et conséquemment l'inquiétude de Rodrielle également. Que s'était-il passé ? Il devait y avoir eu un accident, ou quelque chose de pire ! Mais lorsque Rodrielle allait insister pour que la petite lui réponde, Marine B. lui répondit...

Elouan est quoi ?

Voilà, c'était pire que tout. Elouan, son chouchou, son protégé, l'enfant qu'elle considérait comme son fils était parti. Que s'était-il donc encore passé ?! La Corleone laissait beaucoup de liberté au jeune enfant, connaissant comment il fonctionnait (pour avoir été quasiment pareil à son âge), mais pour le coup c'était trop. Il faudrait qu'elle ressert un peu les rennes avec lui... Enfin, si elle le retrouvait.

Marine Blanche, dis-moi ce qu'il s'est passé ? Par où est-il parti ?

Puis la porte s'ouvrit une nouvelle fois sur Amarante et Ambre. Mince, elle avait oublié... Trop de choses l'avaient chamboulé en si peu de temps. Alors Rodrielle se redressa et poussa un léger soupire.

Amy, je te présente Rose, une nouvelle infirmière qui, comme Ninoua, nous sauve la vie. Et Elouan vient de s'enfuir apparemment... Je ne sais pas ce que je peux faire.

Et l'angoisse la prenant -pour ne pas dire l'énervement- Rodrielle commença à faire les cent pas dans l'infirmerie (heureusement grande), en berçant énergiquement Guillaume. Il allait falloir improviser une nouvelle fois.

_________________
Amarante.
Amy, je te présente Rose, une nouvelle infirmière qui, comme Ninoua, nous sauve la vie. Et Elouan vient de s'enfuir apparemment... Je ne sais pas ce que je peux faire.

Et bien et bien, il s'en passait des choses dans cet orphelinat ... Et voilà une Rodrielle qui se mit à faire les cent pas dans ce qu'il restait de place dans la pièce ... Elle regarda les deux infirmières et haussa ses fins sourcils ... Ce n'était certainement pas elle qui allait partir à la recherche d'Elouan enceinte comme elle était ...

Demat Rose et ravi de vous connaitre ...

Regardant de nouveau Rodrielle, elle tendit la main vers elle ...

Bon pour commencer tu arrêtes de faire les cent pas comme ça ... Tu vas finir par rendre malade ce pauvre enfant à le secouer comme ça, alors t'es gentille tu me le donne, j'ai du lait pour lui et tu files chercher Elouan avant qu'il n'aille trop loin et que tu ne le retrouves plus ... J'irais bien mais bon ... Tu comprends ...

Poussant un soupir, insistant avec sa main pour prendre Guillaume ...

Tes deux patients sont entre de bonnes mains, tu peux y aller, ses jeunes femmes sont meilleures que moi pour donner des soins ... Je resterais ici ne t'en fais pas ... Je peux quand même leur apporter à boire ou à manger s'ils en ont envie ... Et aider ces jeunes femmes à trouver ce qu'elles cherchent ...

Elle fit un sourire aux jeunes femmes et se tourna vers les fillettes ...

Ambre tu vas rester ici avec moi quant à Marine ... Je ne sais pas, tu veux aller avec Rodrielle ???
_________________

Créations de bannières ici
Marineblanche
Marine Blanche voyait bien que Rodrielle était inquiète mais quand elle annonça la nouvelle, la gamine ne pût s'empêcher de baisser la tête.Elle s'en voulait énormèment de ce qu'elle avait dis. Mais pourquoi ne lui avait-elle pas dis plutôt? Rien de tout cela ne serait arrivé. Elouan lui en voulait et il avait raison. Quand Rodrielle demanda ce qu'il s'était passé, la gamine n'eût qu'une seule envie, celle de s'enfuir ! Loin, très loin. Mais en voyant la directrice aussi nerveuse, la petite se mordit légèrement les lèvres, elle n'allait pas lui faire ça quand même. Sûr que là Rodrielle péterait un plomb pour de bon.

C'est alors qu'Amarante fît son apparition, la petite esperait que la femme ne dise pas à Rodrielle qu'elle avait pris une robe sur le compte de l'Orphelinat. C'est que c'était pas le moment là. 'fin quoique, elle s'en fichait un peu, Elouan avait disparu et elle était inquiète pour lui, surtout qu'il était malade...Mais ça, elle ne le dirait pas à la directrice car elle avait promis de rien dire.


- Bé c'est de ma faute s'il est parti...

Elle avait trop honte de raconter à Rodrielle ce qu'il s'était passé donc elle ne continua pas, sans doute plus tard quand elle sera plus à l'aise mais pas maintenant, elle se mordait les lèvres violemments, ne sachant pas quoi faire.

-Il est parti de l'écurie et après...Ze ne sais pas...

En plus, que c'était de sa faute, elle n'arrivait pas à renseigner Rodrielle, elle s'en voulait comme jamais elle s'en était voulu puis elle posa son regard vers Amarante.

-Ze veux aller avec Rodrielle... C'est ma...Faute...
Ambre.
Aussitôt dit aussitôt fait ! A la demande d'Amarante, la blondinette sauta de son fauteuil et alla lui donner la main. Puis, marchant un peu vite jusqu'à l'infirmerie, elle laissa faire la dame adulte et regarda tout le monde qui se trouvait dans l'infirmerie. Eh beh ! Y avait plein de malades ! Mais, lorsque Rodrielle présenta les infirmières, la blondinette jugea qu'elle devait elle aussi se présenter aux nouvelles têtes, malades ou pas.

Bouzour ! M'appelle Ambre moi !

Un sourire à chaque personne présente (et ne se doutant pas une seconde que l'une d'elle la connaissait que trop), la petite écouta ensuite Amarante et Rodrielle qui semblait un peu perturbée. Cette dernière lui demanda de rester à l'infirmerie avec elle alors que la directrice et Marine allait chercher Elouan.

D'accord ! Mais on fait quoi ? Parce que ze sais pas trop soigner les zens moi. Suis petite encore
_________________
Atalie
[Entrée de l'orphelinat]

Il faisait chaud, beaucoup trop chaud. Atalie n'aimait pas la chaleur. Atalie n'aimait pas grand chose à vrai dire. Taciturne et renfrognée, elle se contentait souvent de rester dans son coin, seule et heureuse de l'être. Elle n'avait pas précisément ce qu'on pouvait appeler un sale caractère, non, elle était timide surtout, et avait pris l'habitude de se débrouiller seule. Mais voilà, elle avait épuisé son petit pécule la gamine, pour venir jusqu'ici. Finalement. Elle regarda un instant l'allure de la bâtisse où elle espérait qu'on l'accueille avant d'approcher plus. Elle n'en pensa rien d'abord. Elle attendait toujours de voir avant de penser parce que, du haut de ses douze ans, elle avait appris la prudence et la méfiance.
Elle ne savait pas trop ce qu'elle attendait de cet endroit. Un lit et un peu de pain pour commencer, si on n'était pas trop rebuté par son apparence. Trop de poussière sur les chemins. Qu'importe, elle reprendrait son chemin sinon, vers ailleurs.

Atalie s'approcha de la porte du domaine et héla celui qui semblait en être le garde. Le bonhomme la dépassait de quelques bonnes têtes, mais dans la nécessité, la jeune fille ne se laissait pas intimider :


Le bonjour Messire... On m'a dit que c'était un orphelinat ici... Qu'on pourrait s'occuper de moi... Je peux entrer s'il vous plaît ?

Elle aurait bien aimé passer les formalités... Mais elle ne savait pas s'imposer. Elle voulait la paix, toujours. Alors elle patientait, et elle se taisait. Son estomac grogna. Presque deux jours qu'elle n'avait rien mangé de solide. Ses cheveux étaient un peu poisseux... Et sa chemise était passée du blanc au marron poussiéreux de la terre. La jeune fille se dandinait d'un pied sur l'autre, histoire de reposer ses jambes à tour de rôle. Elle avait fait de la route mine de rien, et son estomac continuait de la torturer. L'attente était longue...
Garrett
[Bon ben, la clé anglaise a filé donc : à l'entrée tout seul !]

Le professeur ramassait ses dernière feuilles, celles ci avaient été emportées par le vent donc il s'amusait à courir après sans arrêt ! A le regarder, cela devait être amusant.

Une jeune fille frêle s'approcha de la grille, il devina à son allure qu'elle était nouvelle. Il vint à sa rencontre et lui adressa un sourire amical.

Bonjour damoiselle ! L'Orphelinat est bien ici, bienvenue ! Entrez je vais vous conduire à notre directrice : Dame Rodrielle.

Il ouvrit la grille afin de laisser entrer la jeune fille.

Avant cela, voudriez-vous manger et boire quelque chose ? Les discutions interminables avec la directrice pour présenter l'Orphelinat peuvent attendre un peu...
Au fait comment vous appellez-vous ?


Le blondinet borgne se demandait où la directrice pouvait bien être, elle courait tellement partout que généralement, on ne la trouvait pas c'était elle qui nous tombait dessus par hasard !
_________________

Personne ne va t'empêcher de sourire !
Atalie
Elle n'attendit pas longtemps à vrai dire la gamine. C'est un bel homme blond qui lui ouvrit et elle écarquilla un instant les yeux, surprise. Malgré elle, Atalie se sentit rougir. C'était le premier homme qui lui adressait la parole et qui ne ressemblait pas à un de ces rustauds de paysans depuis longtemps. Elle baissa la tête, entra à son invite et attendit qu'il ait fini de parler pour relever un peu les yeux. Elle lui répondit d'une voix douce :

Je m'appelle Atalie, Messire... Et vous ?

Le teint de la jeune fille vira à l'écarlate. On ne demandait pas son nom à un adulte aussi bien habillé que celui-là, ça frôlait l'impertinence ! Le problème, c'est qu'elle ne connaissait pas bien les limites Atalie. S'ajoutant à sa honte, son estomac lança un cri une nouvelle fois et elle baisse la tête en ajoutant d'une petite voix :

Veuillez m'excuser... Je... Ca fait longtemps que je n'ai rien mangé... Je veux bien vous suivre...

Elle aurait bien demandé une bassine d'eau aussi, pour se débarbouiller un peu... Mais elle n'osait pas. Elle n'aimait pas réclamer, elle préférait se servir de ce qu'elle avait sous la main. Aussi elle se résigna à attendre de passer les formalités et de voir si on la laisserait errer ici. Elle était déjà soulagée d'avoir franchi l'entrée, même si sa maladresse atteignait les sommets...
Garrett
Le professeur sourit, amusé de voir la demoiselle virer au rose : il avait une feuille collée à sa chausse ? Il vérifia mais non... Elles étaient toutes dans sa main, bon ben peut être que ce n'était pas grand chose alors !

Oh excusez-moi oui j'ai omis de me présenter...

Il s'inclina légèrement pour donner son nom, vieille habitude !

Professeur Garrett S. Floright, enchanté ! Si vous devenez pensionnaire ici, c'est moi qui donnerai les cours. La matière varie selon les élèves qui viennent en cours parce qu'étant donné que rien n'est obligatoire, je ne vous cache pas que très peu de pensionnaire viennent... Enfin bref

Il parlait tout en marchant et décida d'en profiter pour lui faire brièvement visiter l'endroit.

Par là vous avez une salle d'eau, ce couloir débouche sur les écuries et là le premier étage. Et nous voilà dans la cuisine !


[La cuisine]

Le blondinet borgne invita la jeune fille à s'asseoir et lui servit un grand verre d'eau bien fraiche avec euh ben ce qu'il y avait pour le goûter des petits : du pain. Estimant que ce n'était pas très nourrissant tout ça, il prépara une grosse salade en vitesse.

Bon appétit, si vous voulez je peux vous préparer la salle d'eau... ? Et si on a de la chance, on tombera sur la directrice !
_________________

Personne ne va t'empêcher de sourire !
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 32, 33, 34, ..., 41, 42, 43   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)