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[RP] Orphelinat Sainte Clothilde

Amarante.
Les enfants sortis, elle regarda Guillaume qui s'endormait tout doucement ses petits doigts potelés tenant les siens avant de prendre la médaille que lui avait laissé sa mère. Ses yeux se voilèrent un instant à se souvenir ... Garrett parti en cuisine cherchait quelque chose de frais et elle berçait l'enfant en chantonnant un petit air, lui caressant doucement la joue ... Elle releva son visage quand elle entendit revenir Garrett avec un plateau ...

Quelque chose de frais... Voyons voir... Euh il y a de l'eau, de l'eau et... du lait.

Il est si mignon ! Quand il dort... Quand il est réveillé aussi mais... Moins quand il me tire les cheveux à vrai dire...


Elle sourit à cette remarque. C'était vrai que ce n'était pas agréable, mais les enfants de cet âge découvrait le monde qui les entourait ... Elle grimaça au grand choix de boisson qui s'offrait à elle ...

Oui il est mignon ... Je l'ai vu naitre vous savez ... Drôle d'expérience pour une élève infirmière ...

...

Bon bin puisque le choix est grand, je prendrais une choppe de lait s'il vous plait Garrett ...


Laissant le jeune homme la servir, elle savourait la tranquillité de la pièce qui fut très vite interrompu par les cris d'Ambre ...

VITE VITE ! ABIGAIL ELLE SAIT FAIT DU MAL !! VITE I FAUT AIDER ELLE !!!!

Les cris déchirants la firent sursauter et elle regarda Garrett en se levant, tout en essayant de ne pas réveiller le petit. Elle alla vers la porte du réfectoire où elle vit Ambre aider à marcher tant bien que mal la petite Abigail ... Il ne manquait plus que ça tient !! Et comble de tout, voilà qu'on frappait la porte d'entrer ... Elle comprenait pourquoi Rodrielle avait besoin d'aide ...

Garrett, s'il vous plait prenez Guillaume et allez le mettre dans son couffin qui se trouve à l'infirmerie, je vous y rejoins tout de suite ...

Elle fourra l'enfant dans les bras du blond, en y allant tout doucement, elle déposa un petit baiser sur son front puis elle alla voir les deux fillettes ...

Mais que c'est-il passé ?!! Ambre, vas à l'infirmerie avec elle, j'arrive ! Je vais voir qui a frappé à la porte ... Tu prépares une bassine d'eau et des linges propres en attendant ... Je compte sur toi ma chérie !!

Dans le couloir menant au bureau de Rodrielle, elle trouva deux personnes attendant devant la porte ... Un homme et une jeune fille. Elle s'approcha en leur souriant ...

Demat à vous ! Je suis Amarante, directrice adjointe ! Que puis-je pour vous ?

Bin vi quoi ! Rodrielle n'étant pas pour le moment, autant servir a quelque chose et être directrice adjointe c'était pas mal ... Et puis Rodrielle lui avait demandé de l'aide, alors autant en profité ... Attendant leur réponse, elle allait les entrainer vers l'infirmerie s'il s'agissait de laisser la jeune fille ici ...
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--Annaline
Une jeune femme arriva près d'Albert et elle.
Elle se présenta comme étant la directrice adjointe.
Anna Line le préssentait, le vieil home allait parler.
Quelques mots qui auraient tout leur sens.

C'est pour une inscription. Je suis dans le regret de devoir mettre Anna Line à l'Orphelinat mais elle refuse catégoriquement le couvent. Et en mes qualités d'humble serviteur de feu sa mère et son père, je ne puis m'en occuper.
J'ose espérer en mon for intérieur qu'ici elle recevra une bonne éducation pour deux ou trois ans.


Albert avait parlé plus qu'elle ne le pensait mais en ces mots, il avait tout dit.
Deux ou trois ans, la donzelle aurait alors seize ou dix-sept ans, le bon âge pour lui trouver un bon parti.
Anna regarda autour d'elle.
Elle devrait donc passer deux voir trois ans ici, autant que l'endroit lui plaise.

Il y avait des cris d'enfant dans l'endroit, preuve qu'ici, l'austérité n'était pas de mise.
Elle pourrait être une sorte de grande sœur pour les enfants, et le temps lui paraîtrait moins long.
Elouan.
Un regard et puis un autre, et tout était dit, pas besoin de grand mot ou de grand discours, le langage de leur regard avait parlé.
Elouan soupira de soulagement lorsque sa princesse lui annonça à son tour qu’ils devaient rentrer. Tout allait rentrer dans l’ordre maintenant, restait plus qu’a retrouver Rodrielle et… éviter de se faire gronder. A coup sur qu’elle n’allait pas apprécier leur escapade et surtout ce qu’il venait de se passer.
Tendant doucement sa main vers Marine pour l’aider a se relever, une voix se mit a gronder derrière lui. Instinctivement, voulant protéger sa petite princesse, retrouvant les vieux réflexe de sa vie passé dans la rue, le gamin se retourna poings en avant prêt a cogner. Mais lorsqu’il vit la Tatoué devant eux, semblant plus inquiète que fâché, les poings du petit vaurien se desserrèrent doucement.
Soulagé.

Elouan détourna la tête doucement lorsqu’elle les serra contre elle. Il avait fait une bêtise, il le savait. Oui c’était d’autant plus grave qu’il avait bien malgré lui embarqué Marine dans cette histoire, mais de toute façon, il n’était bon qu’a cela. Faire des bêtises. Son père lui avait bien dit et bien fait comprendre aussi. Il ne serait jamais bon à rien, il était méchant, mauvais, et c’était bien de sa faute si… Enfin ce qu’il s’était passé. Il lui avait bien dit qu’il finirait un jour pendu haut et court. Alors bon, même s’il aimait sa vie dans l’orphelinat, même s’il aimait plus que tout la Tatoué et Marine, jamais, non jamais il ne serait le petit garçon qu’elles espéraient.

Gardant les yeux baissés, voulant éviter à tout prix de croiser le regard de la directrice, Elouan marmonna tout de même un léger : « j’suis désolé » la voix tremblante avant de glisser sa main brûlante par la fièvre dans celle de Rodrielle.
Les explications viendraient plus tard, pour le moment il était simplement fatigué. Fatigué et malade. Il voulait juste s’allonger dans la paille, dans son coin et s’endormir pour tout oublier.
Oui, juste dormir pour oublier.


-oui, rentrons… J’suis fatigué.
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Abigail.
{dans les écuries}

Abigail se tortillait toujours et encore. Ambre arriva, flanquée, d'un chien.

Z'ai mal !!! Ambre, z'ai mal.

La petite l'aida à se relever et l'emmena vers la bâtisse.


Elle en rajoutait un peu sur la douleur peut être, mais elle souffrait vraiment de son épaule. Elle croisa le regard d'Amarante mais baissa aussitot le nez. Amarante l'avait prévenu, et elle savait ce qui se passait quand on n'obéissait pas... on se faisait sérieusement gronder.

{à l'infirmerie}

Elle ne pipa mot quand celle ci l'envoya vers l'infirmerie avec Ambre qu'elle essaya de soudouyer...

Ambre, tu as vu hein !? z'ai rien fait ! c'est le zheval qui m'a fait mal, ze l'ai pas embêté hein !
Tu dis pas que tu n'as rien vu hein ! surtout tu dis tout pareil que moi d'accord ?
si tu veux pas dire comme moi, vais me faire gronder moi et on va encore me mettre dehors, pi Euzen il va me zhercher, pi il me trouvera pas parce que ze me ferai enlever par des brigands.


Abigail, comédienne dans l'âme, savait déjà bien s'y prendre pour faire peur...

La douleur se réveilla.


Aiiiieeeeeuuuuuhhhhhh !!!!


Elle se tortilla sur la chaise.


Ze veux Euzen !!!!!!!


elle sanglotait à présent ...
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Rodrielle
[A l'extérieur puis... retour à la case départ, les écus en moins]


Sans chercher à en savoir d'avantage, Rodrielle attrapa les mains des deux enfants. Elle remarqua la température que la mimine d'Elouan dégageait et, en faisant bien attention, vit également que celui-ci était un peu plus pâle. Mince. La Tatouée informa donc le petit bout qu'elle l'amènerait directement à l'infirmerie comme il n'allait pas bien, avant de les amener tous les deux pour gouter. L'Italienne ne prononça pas un mot de plus sur la route. Leur escapade l'avait inquiété, certes, mais l'énervait également. Son silence était leur punition pour l'instant.

Une fois arrivés tous les trois au domaine, ce sont des pleurs et de nouvelles têtes qu'elle croisa, notamment avec Amy. Froncement de sourcils ; elle s'absentait quelques minutes et tout était chamboulé. Lâchant Marine et Elouan, Rodrielle se tourna vers eux.

Les enfants, allez à l'infirmerie. Et on ne discute pas ! Elouan, tu es malade donc tu ne ronchonne pas. Marine tu l'accompagne.

Elle les poussa vers le couloir et se tourna vers Amarante et de la jeune femme accompagnée d'une sorte de majordome.

Bonjour, Rodrielle Corleone, directrice.
Amarante, que se passe-t-il ?


Surement qu'à deux elles ne seraient pas de trop. Encore...

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Marineblanche
[ Dehors puis infirmerie ]

Marine Blanche culpabilise , elle a inquiété Rodrielle et en plus, la fugue d'Elouan, c'est de sa faute de nouveau donc elle marche, silencieuse parce que bon, le silence de la directrice en dit long mais un petit soulagement apparait sur le visage de la petite quand la femme remarque que le garçon a de la fièvre et qu'elle va l'amener à l'infirmerie puis ensuite goûter mais le visage de la petite se ferme pour ne laisser passer aucune expression. La rouquine n'aime pas quand les personnes sont silencieuses ainsi parce qu'elle ne sait pas ce qu'elles pensent ni rien. Elle préfère une bonne engueulade et on en parle plus. Rodrielle va les punir? Tout comme les autres enfants, elle n'aime pas ça mais bon, elle n'aura pas le choix et si elle se rebelle, ce serait sans doute pire pour elle et pour Elouan.

Ils rentrent tout trois dans le domaine, Marine soupire légèrement. Pleurs, nouvelles têtes...Quel carnage. Elle jette un regard désespéré vers Elouan mais elle ne dit rien. Faut dire qu'elle est fatiguée mais peut-être qu'au final la directrice va oublier ce qu'ils ont?

A l'infirmerie? La petite hausse les sourcils. Elle espère qu'Elouan ne va pas ronchonner parce que bon, elle ne voudrait pas que Rodrielle s'énerve pour de bon. Marine Blanche regarde Elouan quand elle est poussée dans le couloir par la femme.


On y va?
Amarante.
C'était l'homme qui prit la parole et elle écouta attentivement, tout en essayant de tendre l'oreille du côté de l'infirmerie où elle entendait Abby pleurer ...

Z'ai mal !!! Ambre, z'ai mal.

C'est pour une inscription. Je suis dans le regret de devoir mettre Anna Line à l'Orphelinat mais elle refuse catégoriquement le couvent. Et en mes qualités d'humble serviteur de feu sa mère et son père, je ne puis m'en occuper.

J'ose espérer en mon for intérieur qu'ici elle recevra une bonne éducation pour deux ou trois ans.


Elle regarda la jeune fille et lui fit un sourire encourageant, puis reporta son regard sur l'homme ...

Et bien écoutez, là tout de suite, je suis un peu débordé, mais dès que la directrice sera là, elle vous fera remplir les documents pour que cette jeune fille reste parmi nous ... Là il faut que ...

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que la porte s'ouvrit enfin sur Rodrielle et les enfants ... Elle les avait retrouvés et ce fut un réel soulagement ...

Les enfants, allez à l'infirmerie. Et on ne discute pas ! Elouan, tu es malade donc tu ne ronchonnes pas. Marine tu l'accompagnes.

Bonjour, Rodrielle Corleone, directrice.
Amarante, que se passe-t-il ?


Elle se tourna vers elle et lui sourit pour l'apaiser ...

Messire voici Rodrielle, la directrice ...
Ce messire vient d'arriver avec cette jeune damoiselle ...


Elle lui montra Annaline d'un petit mouvement de la main ...

Et j'ai une jeune damoiselle qui vient d'arriver et que je viens d'envoyer à l'infirmerie parce qu'elle s'est blessée ... Tu veux bien t'occuper de ce messire pendant que je vais voir les enfants à l'infirmerie ?

Elle regarda Annaline et s'adressa à elle avec un sourire encourageant ...

Vous voulez bien venir avec moi Annaline ? On va aller voir ce que font ces jeunes étourdit pendant que l'homme qui vous accompagne règle votre inscription ...
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--Annaline
Amarante semblait être quelqu'un de confiance et Anna se sentit plus à l'aise, elle laissa Albert avec la directrice Rodrielle et suivit la directrice adjointe.
Derrière elle, elle entendit le vieil homme parler à la dame.

Bien, comme je le disais à votre collègue, je souhaiterais inscrire Anna Line. Elle a quatorze ans, et refuse catégoriquement d'aller au couvent. Y a t'il des informations que vous voudriez en plus, dame Corleone?

Un tintamarre régnait dans ce qui semblait être une infirmerie.
Une fillette pleurait. Il devait y avoir trois enfants dans la pièce au son des pas que produisait leurs pieds chaussés.
Mais en arrivant, elle vit deux ombres déguerpirent et juste une fillette qui se plaignait dans la salle.

Dites, je pourrai garder Hidalgo?

Tout en posant cette question, elle remonta quelque peu le chiot dans ses bras.
Celui-ci émit un jappement avant de lécher la joue de sa propriétaire affectueuse.
Anna espérait de tout coeur pouvoir garder l'un des seuls souvenirs de ses parents...
Abigail.
{à l'infirmerie}

Abi était à l'infirmerie, l'épaule endolorie. Elle entendait des voix autour d'elle mais gardait les yeux fermés.

Z'ai mal, z'ai mal !

Elle entendit d'autres voix d'enfants.
Un autre malade peut être.

Y'a quelqu'un ? ouh ouh !!! z'ai mal moi !!!!


Ouverture des yeux, elle y voyait trouble, se sentait vaseuse et pensait...

Vais me faire gronder .... s'ils savent, s'ils disent, vais me faire gronder
.

Ambre, tu te rappelles hein ? tu dis rien, tu me laisses parler.

Amarante arrivait dans l'infirmerie. Abi en rajouta un peu;

Z'ai mal Amarante, z'ai mal ! C'est pas ma faute, j'ai rien fait ! c'est le zheval, il est venu ... il m'a fait mal !!!!
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Elouan.
[Dans les rues sur le chemin du retour]

Pas un mot, pas un bruit.
La tatoué n’avait rien trouvé de pire comme punition. A la rigueur le gamin aurait préférer une bonne gifle plutôt que ce silence pesant. Lançant de temps a autre un petit regarde vers Marine qui elle aussi ne bronchait pas, Elouan compris que cette fois ils étaient sans doute aller trop loin… Qu’allait-il se passait une fois de retour à l’orphelinat ? Ça c’était une grande question !


[A l’orphelinat – direction l’infirmerie ?]

L’orphelinat enfin ! Et par bonheur un bazar monstre pour occuper bien comme il faut l’esprit de la directrice, juste pour leur permettre de se faire oublier quelque heures.
Gardant la main de Marine dans la sienne, le gamin se laissa poussé par la Tatoué vers le couloir menant a l’infirmerie puis, hors de vu, il regarda Marine et poussa un long soupir.


-Bon… Ça c’est pas si mal passé finalement ? T’en penses quoi ?

Le gamin adressa un petit sourire satisfait à sa princesse avant de se frotter les yeux fatigués. Rodrielle voulait qu’il aille à l’infirmerie, mais lui, préférait franchement rejoindre les écuries et s’allonger sur la paille chaude de son petit nid. Alors…. Au diable les directives !

-J’crois qu’j’vais aller m’reposer dans mon coin dans la paille, tu viens avec moi ? L’infirmerie, j’suis sure qu’y’a plein d’monde, qu’ça crie et qu’y’a des p’tits qui pleure. C’est pas l’bon plan pour s’reposer, elle a pas dut y penser Rodrielle. T’es d’accord ? Tu viens avec moi ?
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Marineblanche
[ Infirmerie? Ah bah non...Ecurie ! ]

Marine Blanche sourit à Elouan car il est vrai que ça ne s'est pas si mal passé car à vrai dire, elle craint un peu la colère de Rodrielle car en l'observant bien, c'est une femme qui doit avoir un sacré caractère mais peut-être ne les a t'elle pas engueuler car c'est un bazar l'Orphelinat? En tout cas, ça l'arrange un peu mais oui, elle est satisfaite la gamine. Ca aurait pu être pire. Une leçon de morale qui dure des heures et tout. Beurk ! Pas facile d'être enfant, parfois.

La rouquine n'a aucune envie d'aller à l'infirmerie ni de rencontrer les autres enfants car elle est crevée et ce qu'il s'est passé au marché l'a un peu secoué mais enfin bon c'est pas grave ça. Elle a juste envie de se reposer quand Elouan lui dit qu'il a envie de se reposer dans son coin de paille, la réponse ne se fit même pas prier.


- T'as raison. Allons à l'écurie puis au pire, on ira à l'infirmerie quand il y'aura plus personne, c'est mieux.

Marine Blanche attrape de nouveau la main d'Elouan, l'entrainant vers les écuries en prenant soin de faire un grand détour pour éviter que Rodrielle ne les remarque, c'est qu'elle n'est pas loin mine de rien mais pour le coup, c'est un truc à tenter.

Arrivés dans l'écurie, Marine Blanche pousse un gros soupire, soulagée.


On a eu chaud...
Amarante.
[Infirmerie !]


Elle avait laissé Rodrielle avec l'homme. Elle allait devoir parler avec elle en ce qui concernait la paperasse, mais elle le ferait, quand tout ce petit monde ce serait calmé ... Elle marcha donc d'un pas rapide dans le couloir suivi de la petite Annaline. Elle eut à peine le temps d'arriver, qu'elle vit les deux chenapans ressortir en catimini de l'infirmerie ...

Elle les regarda s'esquiver en fronçant les sourcils, mais heureusement pour elle, elle avait entendu qu'ils allaient à l'écurie ... Au moins, elle saurait où les chercher cette fois ... Elle les trouvait un peu sauvageons quand même ... Ils auraient pu rester et faire connaissance avec les autres ... Ces deux petites venaient d'arriver en plus ... Enfin, elle verrait ça plus tard ...


Elle fut ramenée à la réalité en entendant la voix d'Annaline ...

Dites, je pourrai garder Hidalgo?

Elle tourna ses émeraudes vers la fillette. Elle vit alors un petit chiot qu'elle tenait dans ses bras ... Elle tendit la main pour caresser la tête de l'animal ...

Je pense que ça ne posera pas de problème ... Mais il doit éviter d'entrer dans l'infirmerie et dans les chambres ... Il ira avec Torak dans le chenil ... Torak c'est le chien d'Ambre ...

Elle entra alors dans la pièce où se trouvait toujours les deux blessés et les deux fillettes restés ...

Là vous pouvez le garder puisqu'il est dans vos bras, mais c'est exceptionnel et ne le laissez pas descendre et restez près de la porte ... Il y a une chaise là ... Je vais aller voir la blessure d'Abby ...

Laissant Annaline, qu'elle espérait rassurer, s'installer à son aise sur la chaise, elle jeta un oeil sur les deux hommes qui se reposaient toujours et elle alla voir la jeune blessée ...

Z'ai mal Amarante, z'ai mal ! C'est pas ma faute, j'ai rien fait ! c'est le zheval, il est venu ... il m'a fait mal !!!!

Ambre lui avait ramené ce qu'elle avait demandé et elle se baissa devant la fillette, passant une main sur sa joue pour essuyer quelques larmes noircies de poussière, puis elle lui parla d'une voix douce ...

Allons calme toi Abby et dis-moi où tu as mal, que je puisse regarder ...

A première vue, il n'y avait pas de sang. C'était plutôt bon signe. Sa robe était un peu déchiré au niveau de l'épaule et elle était pleine de poussière et de paille, mais ça c'était normal puisqu'elle revenait de l'écurie ... Décidement, cet endroit était très prisé ...
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Ambre.
[Infirmerie]


Ambre n'avait quitté Abigaïl une seule minute. Elle avait juste acquiescé sa demande de ne rien dire d'un signe de tête, n'en rajoutant pas plus. Elle n'était pas trop mentir. Alors elle s'apprêtait à lui expliquer que les gens d'ici ne grondaient pas beaucoup lorsque Amarante arriva avec une grande. Encore une ? La blondinette lui fit un sourire et alla rapidement chercher ce qu'Amy lui avait demandé. Revenant en courant vers elle, elle lui montra de son petit doigt les préparations.

R'garde ! Z'ai préparé ce que tu as dit ! Ze fais quoi alors ?

Puis, revenant à côté d'Abigaïl, la blondinette lui fit un grand sourire.

Tu vas voir, elles sont cro zentille ici ! Tu vas pas te faire gronder. Pis ze reste avec toi ! Mais faut tu dises à moi c'est qui Euzen.

Elle la serra dans ses bras pour lui faire un câlin.
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Elouan.
[Retour au point de départ, on retourne sur notre nuage ?]

C’était plutôt agréable d’avoir un complice en toute occasion, et là, de voir Marine d’accord avec lui, Elouan se sentait reprendre des forces et de l’assurance. Il avait finalement raison tout a l’heure dans la ruelle, il était bien à l’orphelinat, bien mieux que dans la rue…

Arrivé dans son petit coin à lui, le gamin se laissa tomber dos dans la paille fraiche et posa ses mains derrière la tête en soupirant lui aussi. Vrai qu’ils avaient eu chaud, entre le gros plein de soupe du marché et la Tatoué. Mais ils étaient enfin en sécurité, tous les deux et de nouveau ensemble.

-Oui on a eu chaud, très chaud même. Mais tu sais, je crois qu’c’est pas fini encore. Attend d’voir la punition qu’nous réserve Rodrielle.

Un léger sourire se dessina sur son visage en songeant a tout ce qu’i l s’était passé et le gamin se tourna vers sa princesse.

-N’empêche que t’es drôlement courageuse d’avoir fait ça ! Tu lui a vraiment piqué sa bourses a la bonne femme ? Et t’a pas trop eu mal quand il t’a frappé l’autre bonhomme ?

Il était tout de même impressionné, même s’il ne voulait rien montrer. Lui qui pensait que les filles étaient toutes les mêmes, pleurnicheuse, pisseuse et surtout pas courageuse. Son petit monde a lui n’était certainement pas pour les filles, mais Marine… ah oui Marine… C’était SA princesse !


-Mais tu m’promet de pas r’commencer hein ? J’veux pas qui t’arrive queque chose…. Tu comprends ? Marmonna-t-il en poussant un grand bâillement avant de reposer sa tête entre ses bras.
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Elina
[ Devant les grilles de l’orphelinat ]

Après avoir reçut la missives de la directrice Rodrielle, l'invitant à venir à l'orphelinat, elina ne perdit pas une minute. Elle s'échappa du domaine discrètement, et prépara en vitesse sa jument, sa belle et fidèle Prisca. Son compagnon de route route, celle qui subissait les idées folles et farfelues de sa cavalière.
Elle ne prit pas le temps de prévenir qu'elle s'absentait ni la raison d'ailleurs. Cette fois elle avait prit cette décision seule, demandant l'avis de personne, et ceux qui seront pas content c’était pareil! Et bien sur elle savait qu'elle allait s'en prendre plein la tête si cela se réalisait....
Elle s'en fichait royalement, elle avait un rêve, celui d'être mère, certes elle respecterais sa famille et n'aurait aucun enfant avant son mariage, mais rien de l'empêchait d'adopter un enfant. Et c'est ce qu'elle allait faire d'ailleurs, enfin si bien sur un enfant l'acceptait dans sa vie, elle ne forcerait rien, respecterait les décisions des enfants.
Un sourire se dessina sur ses lèvres, malgré son caractère ardent, et pas si facile, elle ne pouvait résister au enfants et leur cédait toujours tout, la preuve, ses neveux avaient même sa complicité pour faire leur bêtises dans le dos de leur mère.
Et elle savait qu'elle serait pareil avec ses enfants, seulement encore plus protectrice.
Elle espérait de toute son âme que cette rencontre avec les enfants de l'orphelinat serait bénéfique, cela lui comblerait le manque qu'elle ressentait, mais également rendre heureux un enfant, en lui offrant un foyer aimant. Et la brunette aimante elle l'était, sous le masque de dureté qu'elle se donnait, elle avait beaucoup de douceur, ceux qui avait sut briser ce masque s'en étaient rendue compte.

C'est donc en chevauchant sa belle monture blanche, qu'elle arriva devant les grilles, elle mit pied à terre, caressa doucement sa jument pour la remercier, et s'avança jusqu'à l'entrée attendant que quelqu'un la remarque.

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