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[RP] Orphelinat Sainte Clothilde

Marineblanche
[ De retour sur notre nuage - Ecurie ]

Marine Blanche se pose à côté de lui, c'est que ça fait du bien s'allonger mine de rien et aussi de savoir qu'ils sont en sécurité. Le gros il a lui a quand même fichu une sacré frousse. Enfin, c'est pas vraiment le gros mais d'imaginer sur le pilori avec les gens qui balancent des détrituts sur le visage, le mépris dans leur regard. La punition de Rodrielle? La rouquine grimace mais elle a une certaine excitation de tout ce qu'il vient de se passer. Elle se sent légèrement planée et la douleur des gifles que lui a donné le gros avait disparu de toute façon mais elle sourit légèrement en pensant que la nobliote ne risque pas de retrouver sa bourse vu qu'elle a balancé à un endroit.

-T'crois qu'elle va nous punir Rodrielle? Elle hausse les épaules T'sais avec tout l'bazar de l'Orphelinat, elle est assez occupée et donc elle va peut-être oubliée.

En tout les cas, c'est ce qu'elle espère. Elle se pince les lèvres quand il dit qu'elle est drôlrment courageuse de faire ça mais enfaite, elle n'a pas trop réfléchis et elle a foncé sans trop savoir s'il allait arriver ou pas mais de toute façon, la Tatoué était presque à côté mais bon...


-Bien évidemment que ze lui ai piqué sa bourse à la nobliote, l'avait qu'à l'avoir dans les mains aussi... * Un léger sourire se dessine sur ses lèvres * Mal? Au début non mais un peu après mais sinan ça va.

Ne pas recommencer? Il est certain qu'elle ne pas va recommencer de si tôt en tout les cas. Il ne veut pas qu'il lui arrive quelque chose? La gamine hausse les sourcils surprise. Jamais personne ne lui a dis ça. Après tout, c'est son prince donc c'est peut-être normal qu'il s'inquiète.

'Vi, ze recommencerais pas.

Un sourire se dessine sur les lèvres de la môme quand soudain, elle se souvient de quelque chose et elle se demande si Elouan est au courant. Elle se lève doucement, il a bien partagé son pain avec elle donc c'est tout naturellement qu'elle va partager autre chose, d'autant plus qu'elle a soif.

-Ze reviens !

Et hop ! Elle sort des écuries.

[ Les cuisines ]

Marine Blanche s'est faufilé dans les couloirs, en prenant soin que personne ne la remarque. Mince ! Le professeur est là avec un bébé ! Ca ne l'arrange pas ça. Elle se faufile sous la table et dès qu'elle peut, elle ouvre une armoire. Parfait ! La bouteille de gnôle est là. Et une fois la bouteille en main, elle file vite dans les couloirs .

[ De nouveau aux écuries ]

La gamine revient dans les écuries, avec la bouteille en main et vient s'allonger de nouveau à côté d'Elouan en souriant. Eh oui, le vieux Nestor a sa cachette de bouteille de gnôle. Avec ses dents, elle décapuchonne et elle sourit.

-T'savais que l'vieux cache de la gnôle? De temps en temps, ze vais taper dans ses réserves. T'en veux?
--Annaline
Un jeu... C'était de cela dont elle avait besoin pour se changer les idées et se divertir, pensa t'elle en s'installa sur la chaise.
Et là, elle eut une idée.
Cela lui ferait un peu découvrir les yeux et l'espace d'une ou deux heures, elle ne penserait plus à la tristesse qui l'accablait.
Elle se glissa en dehors de l'infirmerie, Hidalgo toujours dans les bras, tiens, d'ailleurs, elle ne comprenait pas pourquoi il ne pourrait pas dormir avec elle.

Elle défit un foulard accroché à sa taille, le noua à la manière d'un bandana sur sa tête, elle avait prit une chemise et une paire de braies dans sa valise, les mit et sortit dehors.
L'écurie ne devait pas être bien loin, au vu de l'odeur.
Les chevaux n'avaient aucun secret pour elle et elle avait entendu dire qu'il y en avait.
Elle remonta ses bottes sur ses jambes, elle avait l'air d'une corsaire ainsi.

Il ne lui manquait plus que l'épée, ce à quoi elle remédia en prenant un long bâton qui traînait.
Un jeu, tout ceci ne serait qu'un jeu...
Elle se présenterait aux autres gamins et jouerait avec eux.
Même si à quatorze ans, elle n'avait plus l'âge, les jeux enfantins l'amusait toujours autant.

Lorsqu'elle se mit à courir, Hidalgo la suivit.

[Dans l'écurie]

Un nuage de poussière lui permit de faire une entrée fracassante.
Elle sortit de la poussière d'un bond, atterrissant dans l'écurie, d'où venait quelques éclats de voix.

Hola moussaillons! Mon bateau a échoué ici et Crochet est à ma poursuite. Morbleu! Lui auriez vous piquer son rhum? Il risque d'arriver à tout moment! Heureusement Cap'tain Anna est avec vous! Sinon, vous finiriez au bout d'un planche, les requins sous vos pieds!

Un léger sourire au coin des lèvres, Hidalgo arrivant auprès d'elle, elle se vautra, oubliant toute bonne manière, dans la paille, et croisa ses bras derrière sa tête.
Catelina
Catelina avait marché longtemps ! Très longtemps. Oups pardon non son étalon s'était chargé de marcher en la portant!. Mouarf la belle avait laissé tombé ses compagnons de route, Achille et Gontrand pour arriver plus vite. Elle arriva près du fameux orphelinat de Marine. L'écurie! Facile à reconnaître cela sentait le cannasson! Sa louve passa devant et jeta un oeil. Elle revint vite, la tête basse. Tiens y avai-il quelqu'un déjà dans l'écurie? Descendant de son étalon noir ébène, elle tena sa bride et s'avança à l'intérieur. Elel accrocha l'animal à l'entrée, et à pas de loup comme d'habitude elle s'avança. Tendant l'oreille, elle aurait reconnue entre milles cette voix. Marine. Prit dans un élan elle s'apprétait à crier son prénom, MAIS, car vi il y a toujours un mais elle fut stoppé.

Citation:
-T'savais que l'vieux cache de la gnôle? De temps en temps, ze vais taper dans ses réserves. T'en veux?


Catelina posa ses mains sur ses hanches et réfléchit. Il fallait lui mettre la trouille à la gamine pour ne pas qu'elle recommence. Simple. On la surnommait la faucheuse non? Elle prit son mantel, mit son capuchon, et joua la rôle de la faucheuse. Retournant à son étalon elle prit de la farine qu'elle trimballait, s'en badigeonna le visage , les avant bras pour avoir une tête de mort. Puis elle revint dans l'écurie. D'un pas de fantôme, elle s'approcha de Marine. Une voix rauque et sinistrueuse se dégagea de sa gorge.

Bois... Et mort s'en suivra... A mes côtés tu sombreras!
Marineblanche
[ Que le nuage se dissout... Ecurie...Hall d'entrée. ]

Marine Blanche tend toujours la bouteille à Elouan quand soudain, quelqu'un pénêtre dans les écuries et la gamine sursaute comme jamais, elle n'a sursauté. C'est que maintenant, il y'a beaucoup d'enfants et donc ça devait bien arriver un jour. Elle soupire discrètement quand même mais elle écoute quand même la chanson. Elle ouvre de grands yeux, c'est que l'autre fille les a attendu. La rouquine rougit. Elle aurait dû être plus discrète. Pourvu que Rodrielle ne l'a pas vu sinon ils sont dans une belle...Situation. Elouan qui n'est pas à l'infirmerie. Elle, avec une bouteille de gnôle à la main. Pour sûr que là la directrice peterait une grosse crise comme jamais. Bref. La petite fille regarde le chiot. Qu'est-ce qu'il est beau.

C'est alors qu'elle sent quelque chose venir derrière elle, elle ouvre de grand yeux et elle se retourne d'un coup.


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH AU SECOURS !

Ca, c'est le cri que pousse Marine Blanche quand elle voit la faucheuse mais ça ne s'arrête pas là, elle détale en vitesse de peur que le "monstre" la rattrape comme pour la fuir mais en parfaite ivrogne, elle a toujours la bouteille dans les mains. Elle arrive dans le hall, effrayée en jetant un coup d'oeil derrière elle, des fois que la faucheuse la suit toujours.

Secooooours ! Y'a UN MONSTRE !

BOUM !
Elle tombe par terre et la bouteille de gnôle qui s'éclate en mille morceau par terre et surtout comme elle n'a presque jamais de chance, elle se coupe la main. Et la bouteille contenait de l'alcool. Ca brule. La voila en train d'éviter de pleurer, elle se mord les lèvres et grimace en lachant des petits sons de douleur.
Pas pleurer.
Elle tient sa main où il y'a une coupure, elle n'arrive pas à voir si elle est grosse ou pas car trop de sang...
Catelina
Catelina voit la gamine détaler comme il n'y a pas!! Voui rire, il n'y avait que ça! La louve court même après la petiote se demandant se qui se passe. Manque de chance un gros BOUM se fit entendre. Catelina inquiète courrut rapidement, très rapidement jusqu'à l'entrée. Bah voilà les conséquences de ses conneries! La belle petite à le nez au sol. Ses yeux rougis mais elle contient ses larmes. Rabaissant son capuchon et d'un automatisme elle se mit à genoux pour la relever.

Tu détales souvent comme ça en voyant les gens que tu connais?

L'humour il n'y avait que ça pour détendre les gens. La louve s'asseya à ses côtès la tête de travers mais méfiante de cette endroit inconnu.


Tsss la prochaine fois au moins tu boiras pas! L'alcool n'apporte que des ennuis la preuve...

Catelina grogna, comme d'habitude. Elle prit la main de Marine vit que l'alcool désinfectait la plaie. Regardant dans une besace en cuir elle sortit de quoi soigner. Elle nettoya la plaie vivement pour éviter qu'elle est trop mal, déchirant un pan de sa houpelande, elle le trempa dans de l'absynthe tout droit sortie d'une gourde. Puis après avoir séché le tout, elle plaça sur la plaie, un baume constitué de fleur, le bouillon blanc comme analgésique. Elle reprit un autre morceau de houpelande et en fit un bandage.

Elle leva son visage posa ses yeux gris orageux et éspérait qu'elle avait fait le tout rapidement. Tout beau tout propre. Elle sourit largement à la gamine et l'embrassa sur sa joue. Se relevant elle la serra contre elle et murmura. Tu vas mieux?
Rodrielle
[Hall d'entrée, porte ouverte et nouvelles rencontres]


Debout dans le hall avec ce cher Albert (qui lui faisait étrangement penser à Nestor le majordome, tiens), Rodrielle écouta sa proposition. Refuser d'aller au couvent à quatorze ans était tout à fait légitime. Bon Dieu où était-elle, la Corleone, à cet âge là ? Beh elle était en Bourgogne, avait rencontré l'unique amour de sa vie et s'apprêtait à faire ses enfants, deux années plus tard. Alors le couvent... Elle n'y pensait même pas à cet âge ! Rodrielle en fit une grimace, d'ailleurs, rien qu'en pensant à l'ennui qu'un enfant pourrait avoir là-dedans. Mais peu importe ! Sa vie était bien différente à présent, et se tournait bien plus vers l'Enfer que vers la douceur d'un couvent de nonne puritaine.

Oui je comprends. Je peux la garder donc. Elle a l'air d'accord de toute façon. Bien qu'à son âge, elle a le choix de faire ce qu'elle souhaite de sa vie... Elle n'a plus de parents ?

Mieux valait ne pas partir sur ses idées de liberté. Elle laissait cela à ses "moments d'égarement" extérieurs... Ici la rigueur était de mise et ce cher Albert semblait y tenir. N'allons pas chercher la petite bête. D'ailleurs en parlant de bête, un hennissement de cheval se fit entendre derrière eux, dehors. Le regard de la Tatouée se tourne sur une jeune femme visiblement timide et patiente. Un sourire amical et chaleureux et Rodrielle invite d'un geste de la main la jeune femme à s'approcher.

Buongiorno demoiselle.
Rodrielle Corleone, enchantée. Que puis-je pour vous ?


Tous ces allers et venus lui avait fait oublié l'incident avec Marine et Elouan. Si elle savait ce qu'ils faisaient derrière son dos ! Non. Mieux valait pour l'instant s'en tenir à la discussion avec ces deux personnes, sa santé en dépendait surement.

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Marineblanche
[Hall d'entrée ]

Catelina? Marine Blanche ouvre de gros yeux, oubliant presque sa douleur et son regard se fige vers la louve. Oui, c'est Catelina ! La gamine regarde autour d'elle si au cas où Rodrielle serait dans les parages. Fort heureusement que le Hall est grand parce que bon sinon elle aurait tapé une grosse crise. La prochaine fois, elle ne boira pas car ça n'apporte que des ennuis ! D'habitude, il y'a pas une femme qui joue la faucheuse pour lui foutre la trouille ! Et pour une trouille, elle vient de lui en mettre une belle, elle ne s'attendait pas du tout à ça !

Pas ma faute si ze bois, hein...C'est un prêtre qui m'a fais boire une fois t'sais ! Il m'a dis que ça m'calmerait et que ça m'ferait dormir plus tôt l'soir !

La gamine se laisse soigner par Catelina sans rechigner même si elle grimace comme jamais, elle n'a grimacé. C'est que ça fait mal l'absinthe. La petite regarde la louve, toujours autant belle puis ses yeux bleus se posent vers le bandage, c'est qu'il faut qu'elle trouve une excuse si Rodrielle lui demande quelque chose mais enfin bref, Catelina est là. Elle est venue et Marine Blanche est contente. Elle rougit quand la femme l'embrasse sur la joue et elle se blottit contre elle quand elle la serre contre elle.

Vais mieux, vi.

Un doux sourire éclaire doucement son visage. Elle est venue la voir pour elle? Peut-être oui mais peut-être qu'elle est venue ici pour autre chose donc c'est tout naturellement qu'elle demande :

T'es venue ici pour moi, dis?
Elina
Attendent patiemment, et oui ça lui arrive des fois, la brunette caresser distraitement sa jument.
Elle avait hâte d'entrée, d'entendre le rire des enfants, et surtout de faire leur connaissance....
A son grand soulagement, elle n'eut pas bien longtemps à attendre, une jeune femme, visiblement tatoué s'approcha d'elle avec un grand sourire. Sourire que bien entendue elle lui rendit directement, rivant ses yeux océan à ceux de la jeune femme, qui elle pensa être la directrice.
Son hypothèse de confirma en entendent la femme parler.


Enchantée dame Rodrielle. Je suis Hellina-Rose d'Acoma.
Nous avions échangé une missive il y'à très peu de temps, et je n'ai pas pu résister à l'envie de me précipiter ici.


Elle se fendit d'un large sourire, regardant la jeune femme.
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--Annaline
Anna haussa les épaules.
Ils ne voulaient pas jouer et la fille s'était enfuie.
Elle laissa tomber son épée.
Redescendit ses bottes et dénoua le foulard dans ses cheveux blonds cendrés.
Ses prunelles vertes regardèrent le parc et elle partit sans plus mot.

Elle vit une dame rentrer dans l'établissement.
Anna fit de même et regarda la femme en entrant.
Un sourire éclaira son visage d'ange.
Elle vit aussi Albert et l'entendit dire:

Plus personne, un incendie a ravagé l'hôtel particulier de sa famille, Mieux vaut ne pas lui en parler.

Les souvenirs revinrent à la charge mais elle préféra reporter son attention sur la dame qui venait de parler à Rodrielle.
Une voix douce s'éleva des lèvres entrouvertes de la jeune fille.

Bonjour Madame.
--Petite.prunille




100. Oui, la Petite Prunille qui avait perdu son chat savait compter jusque là. Elle était balèze, hein ? Mais aujourd'hui, la brunette avait plutôt une mine déconfite, triste, anéantie et ce nombre, 100, avait été compté pour la quantité de pas qu'elle pouvait bien faire à tourner en rond pour trouver son petit Chat Prunelle.

Où était-elle passée ? Le petit Chat, envolé ! La Prunelle des yeux de Prunille. Quelle histoire ! Il fallait faire une battue ! Non... Autre chose ! L'attirer ! Non... Poser des affiches ! Bonne idée ! Ah bah non, elle a oublié la plume, le parchemin, et même qu'elle ne savait pas écrire !

Désespérée, qu'elle était, la Petite Prunille. Il lui fallait du réconfort, un bon lait chaud sucré. Une couverture. De la mie de pain. Tout, surtout son chat. Mais il n'était pas là. Comment vivre ces dures journées dans la rue dans la Prunelle de ses yeux ?

Il lui fallait de l'aide. Elle n'en était pas vraiment consciente mais elle ne put empêcher ses larmes de couler, ni d'empêcher sa curiosité à toquer de son faible point contre une immense porte de bois qui cachait une énoooorme maison (pour vous dire, elle en avait la nuque toute retournée !) plein de fenêtres où elle apercevait des enfants, des adultes.

Sa Prunelle adorait les enfants, peut-être qu'elle se trouverait ici, en train de se faire dorloter ?

En attendant l'arrivée de quelqu'un à l'entrée, la Prunille contempla les enfants qui semblaient rire, pleurer, courir, s'amuser, jamais elle n'avait vu tant de camarades.
Nayiel
[Retour aux sources]

Une blonde, amaigri, affaibli, arriva devant l'orphelinat. Cela faisait longtemps. Elle avait disparu subitement. Sans donner de nouvelles, sans laisser de trace. S'exiler, s'éloigner, pour protéger, pour terminer ce qu'elle avait à faire. Sa dette, à régler. Car elle ne voulait pas mettre en danger les enfants. Ils en avaient déjà assez vécu comme ça.

Maintenant, elle était libérée. Et libre. Plus libre qu'elle ne l'avait jamais été. Son frère n'était plus qu'un souvenir apaisé. Son passé, qu'une expérience à partager, sans honte, sans regret, mais sans envie de recommencer non plus. Son avenir, droit devant elle, et elle comptait bien en profiter. Aidez les autres, revoir ses amis proches. Amis dont Rodrielle avait fait parti quelque temps. Confidente, avec qui elle avait pu partagé quelques secrets, sans peur d'être jugé, en restant quelque peu mystérieuse, tout en se comprenant parfaitement. Elle se souvenait bien d'un certain soir, sous le regard de la lune, prêt de la forêt. Une esquisse de sourire étira ses lèvres, sur son visage amincié, mais heureux. Libre, enfin.

Elle se dirigea vers la grille, sans hésitation, mais, une fois devant, elle ne savait plus trop. Peur des reproches qu'elle avait tout de même bien cherché. Peur d'avoir perdu l'amitié et la confiance de son amie. Peur de ne pas savoir lui parler, lui expliquer. Peur de beaucoup de chose. Elle se renfrogna. La peur, son passé lui avait appris à la maîtriser. Elle ne passerait pas a coté de ça. Elle alla sonner, et attendit, comme elle le faisait de longs mois auparavant.
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~ Parce que la vie sans toi n'a pas de goût, pas de sens. Parce que sans tes yeux je suis aveugle, sans tes mots, je me perds. Parce que sans toi mon âme est nue. Parce que je t'aime. ~
Catelina
Catelina écouta les mots de Marine. Elle se mit à sourire en voyant dans son regard un espoir qu'elle soit venue rien que pour elle.

En effet ma belle! J'suis là rien que pour toi! J'étais de passage et j'ai vu l'orphelinat et j'ai donc pensée à toi!

Catelina se remit à sourire, poussant son épée un peu plus sur le côté elle embrassa l gamine. Se relevant bien droite elle vit qu'autour d'elle il y avait du monde. Des dames, des couples, des jeunes enfants. On pouvait y voir de la joie, mais au fond et derrière ce voile on pouvait ressentir la tristesse, mais le poids des années. Catelina fronça légèrement le nez.

Alors ma joulie, tu me montre tes quartiers? Puis le grand patron d'ici? Car faut que je me présente c'est la moindre des politesse nah? Sachant que si j'reste un peu.. J'pourrai me rendre utile!

Catelina se remit à sourire et regarda bien autour d'elle, scrutant.
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Un esprit libre est un esprit qui ne se laisse pas dominer!
Marineblanche
[ Hall puis la chambre de Marine Blanche ]

Catelina est là rien que pour elle? Marine Blanche esquisse un grand sourire. Elle est venue et elle dépose un doux baiser sur sa joue car oui, elle est contente qu'elle soit venue. A l'Orphelinat, c'est pas mal le bazard mais comment dire? La gamine y'est bien malgrès beaucoup de choses. Peu d'adulte qui les surveille, qui font des jeux avec eux. Toujours des gens qui viennent mais qui repartent...

Suis vraiment contente que t'sois venue !

Lui montrer ses quartiers? Lui présenter Rodrielle? La petite fille plisse les yeux car bon, Rodrielle, elle préfère l'éviter. Pas folle, la petite. Surtout qu'elle n'a pas envie d'être punie. Marine Blanche ouvre de grands yeux. Elle va rester un peu? C'est chouette ça ! Et Elouan? Bah en même temps, elle ne va pas laisser la femme en plan alors qu'elle est venue rien que pour elle. Elle attrape sa main.

Vais t'montrer la chambre. Rodrielle, on ira la voir après, elle semble occupée t'sais...

Elle l'entraine dans des escaliers. Premier étage. Non, cet étage là, c'est le bureau de la directrice et des surveillants. Elles continuent de monter. Enfin, le deuxième étage. Les chambres. Marine Blanche ouvre une des portes et laisse entrer Catelina. La chambre est simple. Elle ne l'a jamais personnalisée. Jamais. Parce que la première fois qu'elle est venue, elle n'avait rien.

Voila ma chambre.
Catelina
Catelina ne remarque pas à la vitesse ou elle se retrouve dans la chambre de la petiote. Voui, elle parle, débite, exitée par tout ça! Rodrielle? Qui est Rodrielle? La directrice, la surveillante?Qui sait? Bon elle irait la saluer plus tard apperement et elle n'a rien à dire puisqu'elle se fait tirer dans tout les sens. Arg.. La louve ne suit pas. Peut être est-mieux ainsi. Cate tourne la tête et la voit filer. Elle repivote la tête et voilà des marches. Une, puis deux.. Puis le premier étage. Pause. A non pas là.. On continue. Arf second étage. Plein de porte, un peu de désordre. Puis voilà, elle lui montre SA chambre. Très simple. Un lit, une malle pour les vêtement.

Tu te plaîs ici ma joulie?

Arf Catelina cache bien son étonnement sous une question. Certes l'orphelinat était là pour cceuillir des enfants.. Mais il ne promettait pas des chambres de nobles! Cate eut légèrement le coeur brisé. Tant d'enfant dans cette situation...

Tout en parlant Catelina se promène un peu.. Bah tant qu'à faire! Pour sa part elle n'aurait jamais pu vivre ici.. Même lorsqu'elle fût une jeune crève la faim. Non.. Trop petit et puis pas assez naturalisé.
Elle se tourna vers la gamine. Borf entre la guerre et ses voyages elle pouvait bien faire une halte ici! L'ordre royal ne serait pas contre pensa-t-elle.. Elle pourrait faire les deux!


Tu sais j'pourrai rester ici un peu. Histoire de faire une pause entre mes voyages. Puis on est en temps de guerre donc bon.. Voir des enfants heureux ne serait aps de trop! Qu'en penses-tu?

Catelina fit un large sourire, laissant ses yeux gris orageux rayonner.
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Un esprit libre est un esprit qui ne se laisse pas dominer!
Marineblanche
[ Dans la chambre de Marine Blanche avec Catelina ]

Se plaire à l'Orphelinat? Marine Blanche savait très bien qu'un jour ou l'autre, on allait lui poser la question. La petite fille haussa les épaules car il y'avait bien mieux à l'endroit. Elle aurait préféré que ceux qui l'ont mis au monde l'aiment mais ce n'était pas le cas et elle ne savait pas pourquoi. En même temps, c'est peut-être mieux ainsi car lorsqu'elle sort de l'Orphelinat pour aller se promener, elle fait de belles rencontres comme Catelina mais ça, personne ne sait. L'Orphelinat l'a accueilli alors qu'elle était mal en point, ce n'est pas rien.

- M'plaire ici? Bah...T'sais, z'étais mal quand ze suis arrivée ici et ils m'ont accueilli. Au moins, z'ai un repas chaud d'temps en temps, c'est pas rien.

Un léger sourire éclaire son visage. Malheureuse? Légèrement. Mais elle essaye de ne pas laisser la tristesse l'envahir. Elle veut rester ici? Rien de plus, ne pourrait faire plaisir la petite fille. Bah oui mais le souci, c'est qu'il faut qu'elle présente Catelina à Rodrielle mais peut-être que la directrice sera tellement contente qu'elle va oublier la fugue, le bazar et tout ce qu'ils ont fais avec Elouan ! Et surtout la punition ! Bref, son sourire s'élargie un peu plus.

-Oh bah oui Catelina ! Restes un peu ! 'ciiii beaucoup !

Et voila que la rouquine dépose un gros baiser sur la joue de Catelina. Rien de plus ne pourrait lui faire plaisir mais euh, ça on l'aura compris.

- T'as pas faim? Ni soif? On a une cuisine, t'sais.
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