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[RP] Orphelinat Sainte Clothilde

--_enid



….gouter amer..

La bouche pleine de joyaux rouges et sucrés, la môme avait tranquillement continué sa dégustation.
Observant les allers-venues de ce petit monde qui devenait le sien.
Elle plissa le nez à la vue d’une dame qui se croyait très certainement aux halles et s’imaginait qu’on achetait les mômes comme un beignet tout chaud.
Enid recula dans l’ombre de la cuisine.
Autant ne pas se faire voir.

La pièce devenait trop petite, ou trop remplit à son gout et tout à coup les cerises avaient un gout amer.
Ca parlait dans tous les sens et seul le petit vieux a l’étrange langage eut droit à un regard affectueux de sa part.
Il lui faisait penser au vieil Emile qui hantait la rue du chat huant , tout en cherchant après sa dulcinée.

Discrètement, petite souris auquel personne ne porte attention, la petite se rapprochait de la porte.

L’air au dehors devait être plus frais et pi elle voulait vérifier que Louis ne soit pas à l’attendre derrière les grilles.
Elle jeta un dernier coup d’œil vers les grands qui papotaient entre eux, et regarda les autres gosses.
Chacun d’eux avait le nez collé dans un gâteau ou dans un verre de lait.
Elle grimaça légèrement.
Au fond, elle ne manquerait à personne.
Le cœur tordu tout à coup de douleur enfantine, elle serra les poings très forts.

La porte fut franchit très vite et l’oiseau se mit à courir dans le parc.
Les taches rouges des cerises l’attiraient…

Se percher, se cacher…
De là haut ptet elle verrait Louis….
Blanche30
Blanche venait de présenter le frère et la soeur aux autres enfants quand une femme entra dans la cuisine, scrutant les enfants. Peut être une enseignante, ou une aide. Puis Nestor la présenta comme une adoptante. Elle regardait déjà les enfants. La blondinette sourit et prit la parole :

- Bonjour ma dame, je suis Blanche, bienvenue à Ste Clothilde. Dame Rodrielle, la directrice, est occupée, mais elle ne va sûrement plus tarder. Voulez-vous vous assoir avec nous pour manger un bout et faire connaissance avec les enfants ? Cela vous permettra de vous reposer un peu, vous venez peut être de loin.

Pendant qu'elle parlait, la jeune fille vit la petite blonde qu'elle avait accueilli au début s'éclipser discrètement. Se tournant vers Nestor, elle lui demanda :

- Pouvez-vous suivre la petite s'il vous plaît ? je ne voudrais pas qu'elle se fasse du mal.
Rodrielle
[Dans le Hall jusqu'à la cuisine]

Existe-t-il encore des galants hommes ? Et bien oui ! La preuve est faite, devant elle, ce jour là. Et elle n’en reviendrait presque pas. Son dernier baise-main datait au moins d’une vingtaine d’année, lorsqu’elle rencontra Jacknight pour la première fois… C’est que ca remonte ! Alors l’Ombre apprécie ce geste de galanterie rare, et en profite même pour s’incliner devant celui qui se dit s’appeler le Vicomte Célestin Moumoute. Un sourire s’afficha même lorsqu’il lui avoua qu’il était le propriétaire du chat et qu’il voulait se faire pardonner. Elle en oublierait même le pauvre Nestor qui part à la recherche d’un repos bien mérité.

Et bien je suis enchantée, Monsieur le Vicomte ! Votre chat n’a pas fait énormément de dégâts, rassurez-vous ! Il a juste marché dans un pot d’encre tombé par terre… Cela a donné plus de tracas à notre cher Nestor. Mais si vous souhaitez intégrer notre famille, je n’en serais que ravie !

Invitant Célestin à la suivre, Rodrielle pria Elouan de faire ce que bon lui semblait (manger, jouer ou visiter) jusqu’à ce qu’elle l’appelle pour la visite avant de commencer à vadrouiller à travers la vieille bâtisse. Que pourrait bien faire cet homme ? Les enfants étaient jeunes et trop énervés pour lui demander de les surveiller. Mais pour autant, le Vicomte avait quelque chose que Rodrielle cherchait pour les enfants..

Et bien, très cher… Je peux vous proposer d’apprendre aux enfants l’essentiel des connaissances en bonne manière, civilité et en culture. La majorité de mes petits sont jeunes et aucun ne sait lire et écrire. Leur apprendre les choses de la vie leur serait vraiment utile. Seriez-vous intéressez par ce post ? Evidemment, vous serez rémunéré comme les surveillantes déjà présentes et pourrez même avoir une chambre à vous ici.

Regard enjôleur et sourire charmeur, rien n’était trop beau pour avoir un peu plus d’effectif. Rodrielle fut quelques secondes interrompue dans ses pensées par les aboiements du chien et les miaulements du chat, mais n’y porta pas importance. Ils arrivèrent alors au niveau de la cuisine, au moment où Nestor arriva avec une nouvelle dame et où Enid s’en alla dehors. Interloquée, Rodrielle amena le vicomte avec elle et entra dans la pièce juste au moment où Nestor présenta l’inconnue comme une adoptante

Les enfants, vous voudriez bien aller jouer dehors avec les autres et les animaux ? Il faut que nous discutions entre adultes.

Petit clin d’œil aux jeunes et une fois tous dehors (pour ceux qui le voulaient), Rodrielle se présenta à nouveau à la dame inconnue. Après les civilités, Rodrielle donna un verre de vin à tous les adultes présents dans la pièce (à présent presque vide).

Alors, madame, je vais en quelques mots vous expliquer le déroulement d’une adoption. Nous avons une charte et un questionnaire que vous devez remplir avec les conditions d’adoption. Evidemment selon les motivations certaines parties peuvent être modifiées et nous pouvons nous arranger mais le principal reste la bonne foi ainsi que l’accord de l’enfant. Donc, après avoir discuté entre nous, car les surveillants et les professeurs ont aussi leur mot à dire, nous pourrons passer dans mon bureau pour remplir le questionnaire et voir la charte et, enfin, vous pourrez passer du temps avec les enfants.

Son ton, tout en restant amical, était pour le moins net. Pas question de laisser le moindre doute sur les adoptions qui pouvait être une affaire parfois complexe. Après avoir siroté une gorgée de vin, Rodrielle se tourna vers Blanche.

D’ailleurs, pourriez-vous par la suite expliquer cela aux enfants ? Je veux dire qu’ils vont souvent voir de nouvelles personnes en vue d’intégrer une nouvelle famille… Vous êtes une femme douce, vous serez dire cela avec tact et légèreté. Je pense que nous ferons la visite de l’orphelinat à tout le monde.

Effectivement, Rodrielle avait déjà confiance en Blanche et Anahis (qui dû s’absenter dans la salle d’eau pour l’instant) et était persuadée de leur tendresse envers les louveteaux. Ainsi, il était aisé pour l’Ombre de laisser aux jeunes femmes différentes tâches. Puis, Rodrielle retourna son attention vers la dame adoptante.

Alors, qu’avez-vous à nous apprendre sur vous ?

_________________
Lucile.
Elle avait vu une petite fille surveiller ce qu'il se passait, elle se retourna et la petite fille partit. La dame, qui devait surement être la directrice, demanda à une autre dame d'aller la chercher.

Citation:
Alors, madame, je vais en quelques mots vous expliquer le déroulement d’une adoption. Nous avons une charte et un questionnaire que vous devez remplir avec les conditions d’adoption. Evidemment selon les motivations certaines parties peuvent être modifiées et nous pouvons nous arranger mais le principal reste la bonne foi ainsi que l’accord de l’enfant. Donc, après avoir discuté entre nous, car les surveillants et les professeurs ont aussi leur mot à dire, nous pourrons passer dans mon bureau pour remplir le questionnaire et voir la charte et, enfin, vous pourrez passer du temps avec les enfants.



Tout à fait d'accord madame, il faut que l'enfant soit d'accord, j'suis pas une dame qui enlève les enfants moi ! Je remplirais ce qu'il faut remplir. J'ai tout le temps, il y a une auberge au village d'à côté, j'y dormirai et reviendrai demain pour revoir les enfants. Pour aujourd'hui, le cocher revient dans 3 heures un peu près.


Citation:
Alors, qu’avez-vous à nous apprendre sur vous ?


Cath réfléchit.

A vrai dire, pas grand chose et j'en suis désolée. Peut être pourrais je vous raconter ma vie. Je ne suis pas noble, je ne suis qu'une vulgaire paysanne mais avec quand même des sous et bientôt je deviendrai artisan. Je suis en train de faire un apprentissage à côté du travail du champ. Je suis née à Beziers, dans le languedoc, j'y ai vécu et j'y vit actuellement. Mes parents sont morts. J'ai rencontré un homme flopi, j'ai eu un enfant, une fille, maya. Je ne suis plus avec cette homme mais j'aime beaucoup ma fille. Et j'aime beaucoup les enfants. Je me suis dit qu'il devait avoir beaucoup d'enfants sans parents et que peut être pourrai-je essayer de remplacer le mieux possible des parents, bien que je sache que les remplacer entièrement c'est impossible. On m'a dit qu'il y avait un orphelinat par ici. Je me suis donné quelques jours de repos pour venir ici et rencontrer des enfants sans parents. Donc me voici ici...
Blanche30
Blanche écouta attentivement Rodrielle et hocha la tête en sa direction. Elle rassembla les enfants sous le cerisier, puis s'assit au milieu d'eux.

- Bon, alors avant de vous faire visiter l'endroit, on va parler d'où nous sommes. Ici, vous ne le savez peut être pas tous, mais vous êtes dans un orphelinat. C'est un lieu où certains adultes déposent des enfants. Ce sont des enfants qui n'ont plus de parents, ou dont les parents ne peuvent plus s'occuper. ça ne veut pas dire que vos papas et vos mamans ne vous aiment pas, au contraire. C'est seulement que la vie a fait qu'ils ne pouvaient plus s'occuper de vous aussi bien qu'ils le voudraient. Vous êtes là parce qu'ici, vous aurez une bonne éducation, vous pourrez manger à votre fin, et vous faire des amis. Quant à dame Rodrielle, Anahis, et moi, nous sommes là pour vous aider et vous aimer.

La jeune fille fit une petite pause en regardant les enfants, pour leur laisser le temps d'ingurgiter ces paroles. Puis elle reprit, avec le plus de douceur possible dans la voie et le regard :

- Mais vous ne resterez peut être pas toute votre enfance ici. Certains adultes, qui ont déjà des enfants ou qui n'en ont pas, viendront ici. Ces adultes ont envie d'avoir un autre enfant chez eux, pour les éduquer, mais surtout pour les aimer. Ainsi, si certains adultes vous plaisent, si vous vous entendez bien avec eux, vous pourrez aller vivre chez eux. Mais cela n'arrivera que si vous le voulez. Si vous n'êtes pas d'accord, vous resterez ici avec nous. Nous serons heureuses de vous garder, comme de vous voir heureux avec d'autres adultes. Voilà. Que pensez-vous de tout ça ? Vous avez des questions ?
--Vicomte_celestin_moumoute




Tous ces projets le laissent rêveur, notre bon Célestin. Depuis de longues années, il s’est accoutumé à une existence solitaire, entre ses livres, son courrier, son jardinet à l’abandon, et ce forban de Sethh qui est devenu son seul interlocuteur, du moins lorsque le matou daigne répondre à ses appels.

Et soudain, voici qu’on lui propose d’intégrer une famille. Une grande et belle famille qui se construit peu à peu entre les murs de l’orphelinat. C’est inattendu. C’est inespéré. C’est la fin d’une vie stérile. C’est la fin de son néant. Son vieux visage fripé se colorie d’un large sourire. Ses yeux brillent comme jamais. Sans ces vilaines raideurs et ces rhumatismes sournois, sans cette canne qui tremblote entre ses doigts, il esquisserait volontiers trois pas de danse, notre vicomte. Il répond avec empressement.

J’accepte votre offre, très chère voisine. Je transmettrai avec plaisir mon savoir à vos jolis chérubins. Les beautés de la langue française, l’orthographe, le calcul, et le savoir-vivre. C’est important, ça, le savoir-vivre, pour se débrouiller dans l’existence.

Soudain, Célestin se gratte le front dégarni en signe d’une préoccupation nouvelle.

Cependant, il nous faudra une pièce qui servira de classe. Ainsi que des bancs pour les enfants. Mais j’imagine que votre vaste demeure doit disposer d’un espace suffisant ?


Tout en l’interrogeant, le vicomte emboîte le pas à dame Rodrielle, qui se multiplie pour gérer la situation. De nouveaux visages sont apparus, et Célestin écoute religieusement les explications données tandis que les gosses suivent Blanche sous le cerisier.

--Torak



« Viens là que j’t’attrape ». Torak s’était élancé après le chat, tous crocs devant et en aboyant tout ce qu’il savait. Passant entre les jambes des humains, bousculant quiconque se trouvait sur son passage. C’était le moment de montrer à sa maîtresse et aux enfants qu’il faisait un bon chien de garde. Même les poils qui s’hérissent sur le dos de l’ennemi ne lui fond pas peur, tout le monde sait que ce sont les canins les meilleurs !

Et Zut !

Au moment où Torak bondit sur sa proie, celle-ci s’enfuit en courant. Torak accéléra alors l’allure, le rattrapant presque. Torak leva une pate touffue vers l’arrière train du félin afin de le faire tomber mais trop tard ! Le chat avait déjà bondit sur un tronc d’arbre et commençait à le narguer sur cette branche que le chiot maudissait à présent. Faisant de petits sauts pour atteindre lui aussi le perchoir de la Bête, Torak grognait le plus fort possible jusqu’à ce qu’il se sente vaincu.

Le Terre-Neuve s’assit donc, la tête levée vers le fier félin, en gémissant de ne pas être le plus souple… Maudit chat ! On fait quoi maintenant ?
--Sethh




Du haut de mon perchoir, je domine la situation. Je triomphe. Je nargue le clébard en adoptant des poses langoureuses, ne courant plus aucun danger, car les chiens ne grimpent pas aux arbres, c’est bien connu. Alors notre renifleur de crottes de lapins peut aboyer autant qu’il le veut, il peut tournicoter cent fois autour du tronc, il peut multiplier les petits sauts grotesques dans ma direction, tout ça c’est de l’énergie gaspillée pour rien. C’est inutile, mon gros, tu n’y arriveras pas.

Et j’attends calmement que Médor se lasse. Le temps joue pour moi. Je suis allongé à l’ombre du feuillage épais, un léger souffle de vent caresse mon pelage soyeux, la branche qui me sert de refuge est très confortable, tout va donc pour le mieux. Je pourrais presque m’assoupir tellement je me sens bien.

Finalement, il a une bonne bouille, le sac à puces. Il a fait son job, tout simplement. Il veut plaire à sa dadame. Il veut mériter son nonosse. Mais le voici soudain qui gémit à fendre l’âme d’un païen. Etrange. Serait-ce sa façon à lui de mettre fin aux hostilités ? D’enterrer la hache de guerre ? En tout cas, il ne me paraît plus ni effrayant, ni agressif. Tiens, il me rappelle le chien du vieux curé, une espèce de long boudin blanc à quatre papattes, pas très futé non plus, mais très sociable. Après quelques poursuites légendaires, après quelques mêlées homériques, après quelques touffes de poils arrachées, nous avons sympathisé, et nous sommes devenus les meilleurs amis du monde. Nous partageons d’ailleurs la même gamelle. La sienne, bien entendu. Et je peux sans crainte faire ma sieste au soleil dans la courette du presbytère, à côté de lui. Se pourrait-il qu’il en aille de même avec la boule de poils qui prend racine au pied de l’arbre ? Pourquoi pas ?

Bon. Oserais-je faire le premier pas ? Allez, oui, j’ose. Mais prudemment, ça va de soi.

Je me redresse, j’étire brièvement ma royale carcasse, puis je saute avec grâce sur une branche un peu plus basse. Puis sur une autre. Et une autre encore. Je me rapproche lentement du sol et du cabot. Je suis à sa portée, maintenant, mais je reste sur mes gardes, je ne suis pas idiot. Mes griffes sont des lames d’acier qui ne demandent qu’à servir. Je temporise un brin, puis je pousse un « miaaww » long et plaintif, une sorte de message de paix et d’amitié à l’intention de Patapouf. Et j’attends sa réaction, prêt à décamper au plus vite en cas d’urgence …

Rodrielle
Blanche était partie avec les enfants dans le jardin, parfait. Les enfants n’avaient pas encore à entendre ce genre de discussion, pas tout de suite maintenant. Célestin lui, semblait heureux de l’offre que la tatouée lui fit, et accepta de suite. Lorsqu’il lui demanda s’il y avait de la place pour les cours, Rodrielle sourit et acquiesça.

N’ayez crainte, il y a de la place dans cette bâtisse ! C’est d’ailleurs pour cela que j’ai choisi ce domaine… Les étages sont grands et le rez-de-chaussée comporte trois pièces avec des tables et des chaises pour en faire des salles de classe. Et puis, lorsqu’il fera beau et selon l’activité, vous pourriez aller dehors, le jardin est assez grand pour cela.

Retour à la discussion principale. Dame Catherine lui donna son point de vue sur l’adoption et lui raconta son histoire. Rodrielle fronça un sourcil sous l’attention qu’elle portait à l’explication de l’adoptante, et hochait la tête à certains passages. Cette femme semblait être gentille et semblait avoir une tonne d’amour à donner à un enfant. Après sont explication, Rodrielle demanda à Nestor d’aller chercher la charte d’adoption et le questionnaire dans son bureau. Une fois le major d’homme revenu, Rodrielle attrapa les parchemins et les tendit à Catherine.

*

*

Merci de m’avoir expliqué tout cela. Et voilà la Charte de l’Orphelinat ainsi que le questionnaire que vous devez remplir, aujourd’hui ou demain comme vous le souhaitez. Vous me semblez être une femme très sympathique et vous semblez très motivée pour adopter un enfant. Par contre, j’ai une question : vous m’avez dit avoir déjà une fille, seriez-vous capable de vous occuper des deux enfants en même temps ?

Même si Rodrielle gardait son sourire angélique, son ton était pour le moins sérieux. Même s’il s’agissait du premier jour de l’orphelinat, elle tenait déjà à ces enfants et ne voulaient pas qu’ils manquent de quoique ce soit. Elle jeta un regard à Célestin et Nestor afin de savoir si eux aussi avaient des questions, puis attendit la réponse de Catherine. Tout étaient bon pour être certain de l’adoption…




*cliquez pour les voir en taille normale
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Lucile.
Cath écoute tout ce que la dame lui disait. Elle lut la chartre et le questionnaire. Elle grimaca sur quelques points.

Je vais tout d'abord répondre au questionnaire.

Citation:
1) Ma situation professionelle et stable et bonne. j'ai un champ de légumes, assez de force pour que d'autre m'enploie dans leurs champs et assez religieuse pour travailler à l'église. Dans peu de temps je deviendrai artisan et possederai ma propore échoppe.

2) Ma situation familiale et comme beaucoup d'autre, orpheline de naissance, c'est en quelques sortes pour cette raison que je souhaite adopter, une dame seule et non marié, m'a recueillit. J'ai vécu une enfance heureuse. J'ai une soeur marié et avec des enfants à Lodève et une cousine qui voyage. Hormis ses personnes je n'ai pas d'autre famille.

3) Ma situation financière, je la trouve bonne, je vis dans une belle petite maison avec un grand jardin, largement de quoi accueillir un enfant. Assez d'argent pour le nourrir aussi. Si vous voulez des chiffres, j'ai 500 écus actuellement, une petite réserve dans ma demeure et j'ai un revenur fixe.

4) Je pense que j'ai répondu à votre question dans la question 3, donc oui j'ai les moyens. De plus j'ai des amis en cas de besoin qui pourrait m'aider.

5) J'ai 24 ans.

6) Non je voulais adopter c'est sur. Je pensais plutôt à un enfant entre 3 et 7 ans mais je ne vois pas l'importance, si un enfant plus grand sera plus adapter par rapport à moi et à lui, j'adopterai à n'apporte qu'elle age. Et j'y pense tous les jours mais je n'arrive pas vraiment à me faire une idée, l'enfant sera comme il sera et se sera bien comme ça.

7) Non, il est vide.

8 ) Oui, ma soeur qui a déjà des enfants. Et j'ai beaucoup d'amis à Beziers, comme la marraine de ma fille, qui sera tout à fait apte à s'occuper d'enfant. J'ai aussi un autre ami comme le parrain de ma fille, qui a lui déjà 3 enfant et qui est marié. S'il m'arrive des problème (ce que je n'espère pas) il y aura quelqu'un oui.

9) Oui

10) Oui mon milieu est stable et je ferai tout ce qui faudra pour le maintenir comme cela. Dans ma ville qui est Beziers, j'ai beaucoup d'amis qui ont déjà des enfants, de plus j'ai une fille, donc oui, l'enfant sera en compagnie d'autres enfant. J'espère aussi pouvoir lui faire suivre des cours avec d'autres enfants.

11) Oui j'ai lut la chartre mais non, je n'ai pas toutes les exigences requise. Je n'ai pas de mari, bien que je sois une femme convenable. Je vais à l'églse tous les dimanches et les mercredis mais je ne suis pas baptisé. Je peux par contre remedier à cela.
--Elouan.


[Retour à la cuisine au coté de Rodrielle]

Elle lui plaisait cette dame. Il ne pouvait pas expliquer pourquoi, mais il voyait dans son regard qu’elle ne lui mentait pas… Elle le comprenait, c’était certain. Elle devait sans doute savoir ce qu’était sa triste vie… dehors…
Cette envie d’y retourner et de vivre à 100 à l’heure et celle de vouloir trouver famille et repos… De recommencer de zéro comme si le passé n’avait jamais existé…
Oui, tout cela, elle devait le savoir, le comprendre…
Et lui qui n’avait jamais fait confiance à personne trouvait maintenant la force de lui faire confiance à elle.

Lentement il hocha la tête… Approuvant tout de même le programme annoncé… Même si l’idée d’apprendre à lire et à écrire ne l’enchantait guère. Par contre monter à cheval, se défendre, oui… C’était toujours utile… Peut être pourrait-il manier l’épée un jour aussi…

La cuisine… de nouveau… Retour parmi les autres et des nouveaux… Retour vers l’anonymat et l’indifférence…
Doute…
Question…
Et si ce n’était pas vrai finalement ?

Le gamin lança un petit regard vers Rodrielle, cherchant tout de même à savoir si elle ne s’était pas moquée de lui. Si les paroles entendues quelque minute auparavant n’étaient pas simplement des paroles en l’air…
Mais comment savoir ?

Et puis que voulaient ces adultes soudainement arrivé dans la cuisine comme on vient dans un marché ? L’homme ne lui disait rien qui vaille avec son air de noble arrogant. Rien que le regard qu’il avait lancé quand il était arrivé ne lui plaisait pas… Pour qui le prenait –il ? Encore un qui le jugerait sans le connaitre…

L’enfant qui s’était légèrement ouvert quelque minute plus tôt se referma presqu’instantanément. Ses yeux s’assombrir à nouveau et il préféra rester en retrait dans l’ombre plutôt que de gouter au succulent gouter qui trônait sur la table.
A quoi bon de toute façon…

Et lorsque Rodrielle leur demanda de sortir, Elouan cru recevoir le coup de grâce. C’était donc cela… Ils n’étaient que de la marchandise à vendre… juste ca finalement…
Les poings serré, sans rien dire, il suivit en retrait les autres enfants… Des bébés à ses yeux. Même les jumeaux qui pourtant devaient avoir son âge… Mais qui sans doute n’avait connu des jours aussi sombres que lui…

Le gamin regarda Blanche emmener le groupe sous le cerisier. Il écouta quelque instant, toujours en retrait. Pour rien au monde il ne se rapprocherait de ces bébés… Et puis, être adopté… Hors de question ! Il resterait ici avec Rodrielle ou alors il retournerait dans la rue… Mais hors de question d’être adopté !


-Pfff… on n’est pas des marchandises a acheté ! Maugréa-t-il en haussant les épaules avant de s’éloigné vers les écuries, les mains dans les poches…

Il n’en avait que faire de leur belle parole… Que faire de leur promesse qu’il savait, ne serait jamais tenu…
S’installant alors sur un tonneau face aux écuries, le gamin poussa un long soupire de lassitude…
Que la vie peut être compliqué quand on a 8 ans…


--Torak



Changement de situation... L'ambiance semble de radoucir entre les deux animaux, enfin. Torak n'a pas bougé d'un poil, ses yeux sont rivés sur le chat et assimilent le moindre de ses mouvements. Rien n'était trop beau pour feinter une attaque. Mais à son gémissement de chiot, le matou sembla se calmer et se rapprocha même. Puis... C'est quoi ce miaulement bizarre ? Torak, intrigué, pencha sa tête sur le côté et écouta la complainte du félin sans broncher -enfin si ce n'est sa langue pendouillant par la chaleur de la journée, évidemment.

Bon. Que faire ? L'animal ne semblait pas apeuré ni d'humeur à attaquer... Mais peut-on réellement faire confiance à un chat ? Quoiqu'il en soit, Torak n'était encore qu'un pauvre petit chiot et n'était pas d'humeur à se battre. Et puis un copain en plus était mieux qu'un ennemi, non ? Torak recula alors de quelques mètres et allongea ses pattes avant ainsi que son museau tout en laissant son arrière-train relevé. Position assez ridicule, soit, mais qui pouvait montrer au félin qu'il ne lui voulait aucun mal... Pourquoi pas jouer d'ailleurs ?

La hache de guerre était donc enterrée pour le chiot. Après tout, ils se trouvaient dans un orphelinat, lieu où vivent des enfants en mal d'amour, alors pourquoi pas être ami avec tout le monde, y compris ses ennemis naturels ? Rho pis c'est quoi ce vieux stéréotype du chien contre le chat ?! Et ben voilà ! Torak et Sethh allaient prouver au monde entier -enfin du moins jusqu'à la grille de l'orphelinat- que tout le monde pouvait être copains... C'est ca la belle vie !
--Sethh




Bon, voilà encore une affaire réglée. Les positions adoptées par Patapouf me semblent un peu incongrues, mais elles signifient que la guerre est terminée. C’est clair. Désormais nous formons une équipe de choc. Entre nous c’est à la vie, à la mort. Quand il aura fait ses preuves, je le nommerai sous-chef de la bande. Il sera mon bras droit, en quelque sorte. D’ici là, j’ai sans doute pas mal de choses à lui enseigner, car Médor me paraît encore bien jeune. Mon œil averti m’indique qu’il n’est encore qu’un chiot inexpérimenté, habitué à se réfugier sous les jupes de sa maîtresse. Il va falloir que je lui apprenne les mauvais coups, que je le dévergonde un brin. Ca tombe bien, le roi de l’insolence, c’est moi.

Soyez rassuré, j’ai déjà un plan. Un projet qui me tient à cœur. Il faudra pour cela que Patapouf m’accompagne de l’autre côté de la clôture, mais mon œil de lynx a déjà repéré un piquet branlant qu’il suffira de repousser légèrement pour que mon nouvel ami se faufile à l’extérieur de la propriété. Moi, Sethh le grand, je ne subis pas ce genre de désagrément, de contrainte. Aucun obstacle ne m’arrête, je suis l’agilité en personne.

A présent, tout est clair pour moi, mais comment lui faire pénétrer tout ça dans sa petite tête de piaf ? Comment l’inciter à me suivre à l’autre bout de la ruelle ? Je n’ai pas le pouvoir d’aboyer comme un toutou, moi. Et je n’ai pas d’interprète sous la papatte. Qu’importe, je vais quand même essayer. Hop, je saute allégrement jusqu’au sol, à ses côtés, et je lui octroie mon miaulement 18 bis, celui qui est destiné à éveiller l’intérêt de mes interlocuteurs. Je fais ensuite trois petits pas vers la barrière, en me tordant le cou pour dévisager notre clébard, l’engageant ainsi à me suivre. Mouais. C’est pas gagné d’avance. Patapouf reste sur place, papattes en avant et popotin dirigé vers le ciel. Calme toi, Sethh, fais preuve de patience, tu vas y arriver.

Je recommence donc mon invitation muette, et, miracle, ça fonctionne ! Le sac à puces me suit vers la clôture, puis se glisse dans l’étroite ouverture. Serait-il plus futé que je ne l’imaginais ? On va le savoir.

Un seul objectif à présent, traverser la haie du potager de la sorcière Cunégonde. Nous avons un compte à régler elle et moi. Quelques jours plus tôt, elle m’a poursuivi en hurlant et en postillonnant de rage, une fourche à la main. J’ai échappé de justesse à quatre jolis trous dans le dos, alors que j’avais à peine arrosé ses salades. Juste quelques gouttes.

Au fond de moi, un diablotin crie vengeance.

Avec mon pote Patapouf, nous nous glissons de buisson en buisson. Nous sommes deux ombres. Chouette, la mégère n’est pas dans son jardinet, mais je remarque qu’elle entretient ses fraisiers avec un soin tout particulier. Des fruits rouges parfument le potager. Aucun regret, je suis un carnivore, moi. Je ne mange pas de ces saletés. Et je m’installe confortablement, je vise avec soin pour déposer le contenu de mes intestins sur sa future récolte. Ca va peut-être inspirer Médor ? Il a peut-être une grosse commission en préparation également ? Bon, j’sais pas pour lui, mais moi je pousse et je pousse encore à m’en faire péter le troufignon …

Rodrielle
[Dans la cuisine, encore mais plus pour longtemps]

La journée commençait à faiblir, et Rodrielle se trouvait toujours dans la cuisine en compagnie de Catherine, Célestin et Nestor. Tous trois parlait de l’adoption de la première, et la tatouée regardait son questionnaire avec un léger sourire. Après l’avoir rassurée sur le fait qu’il n’y avait aucun problème pour adopter même si elle était sans compagnon –en prenant d’ailleurs son propre exemple avec l’adoption de Jaris il y a quelques années- Rodrielle invita Catherine à prendre congé pour aujourd’hui et de reprendre cette discussion un peu plus tard en compagnie des enfants.

Ainsi, en fin de journée, Rodrielle salua Catherine et se rendit avec Célestin et Nestor dans la cour pour héler Blanche et les enfants.

Je crois qu’il est temps de vous montrer vos chambres !

Avec un sourire, la jeune femme tendit la main prête à tenir celle d’un des enfants, puis demanda à Nestor d’aller préparer une soupe pour dîner. Puis se tournant vers Célestin :

Voulez vous dormir ici cette nuit ? Je vais vous montrer votre salle de classe comme cela demain matin vous pourrez commencer votre nouvelle activité, qu’en dites-vous ?

Petit sourire amical avant que les enfants et Blanche n’arrivent puis tous partirent en direction des salles du rez-de-chaussée. Ouvrant les portes les unes après les autres, Rodrielle expliquait à tous qu’il s’agissait du réfectoire où manger, de la salle de classe où les enfants travailleraient avec Célestin, de l’infirmerie qui était pour l’instant sans médicastre, d’une bibliothèque, puis d’une salle où les enfants pourraient parler avec les adultes venus pour les rencontrer…

Je passe le premier étage, mais si vous voulez, il y a là mon bureau, celui de Blanche, d’Anahis et de Célestin, ainsi que nos chambres… Allons donc tout de suite au second étage où se trouvent vos chambres à vous.

Le second étage était donc composé d’une dizaine de petite chambre. Rodrielle ouvrit l’une d’elle où étaient disposés un lit, une commode, un bureau et une petite table de chevet.

Toutes les chambres sont identiques. Pour l’instant, comme vous êtes peu nombreux, vous avez la possibilité d’avoir une chambre chacun, sauf si vous voulez être plusieurs à l’intérieur. Et la salle d’eau se trouve au bout du couloir. Vous êtes ici comme chez vous et nous sommes à votre disposition pour des histoires, des câlins, pour parler ou vous border… Avez-vous des questions ?

_________________
--Vicomte_celestin_moumoute




Dormir cette nuit à l’orphelinat ? Diantre ! Eh bien pourquoi pas ? Ca lui évitera un aller-retour jusqu’à son domicile, à ce bon Célestin. Bien-sûr il ronfle comme un régiment de cosaques, surtout qu’il n’a pas emporté sa tisane à base d’eucalyptus, celle qui dégage les voies respiratoires, mais ça ne devrait pas réveiller les gamins qui, chacun le sait, dorment toujours comme des marmottes.

Et notre vicomte Moumoute accepte donc l’invitation, ce qui devrait lui permettre de se familiariser avec le bâtiment et ses occupants, surtout avec ses futurs élèves. Puis il trottine quelques minutes derrière dame Rodrielle, jette un coup d’œil sur les bureaux, les chambres et la classe, mais il renonce rapidement. Ce n’est plus de son âge toutes ces allées et venues dans les escaliers. Notre vicomte n’a rien d’un marathonien. Un fauteuil installé dans la bibliothèque lui tend aimablement ses bras de velours. Célestin se choisit un manuscrit au hasard, puis se laisse tomber dans les coussins, posant sa canne sur une table basse.

Et le voilà qui feuillette l’ouvrage avec attention. La vie de Saint Augustin, c’est un sujet qui va passionner les enfants, non ? Cependant, la lecture a sur le vicomte un effet immédiat. Il ne connaîtra jamais la fin de l’histoire. Dès la page 3 ses paupières s’alourdissent, et le brave homme commence à piquer du nez, dans l’atmosphère quasi monacale de cette pièce tranquille. Soudain un ronflement particulièrement sonore se répand comme une traînée de poudre dans les couloirs de l’orphelinat.

Faites silence … Le vicomte réfléchit … la bouche grande ouverte ...

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