--Aengus_osullivan
Citation:
HRP :
Pour des raisons IRL, un RP entamé il y a plus d'un an a été interrompu sans pouvoir le conclure.
Les protagonistes de l'époque peuvent y participer, bien évidemment. En dehors d'eux, nous ne souhaitons pas d'autres intervenants, excepté s'ils en font la demande par MP en justifiant leur intervention. Ceci par souci de cohérence.
L'un des personnages principaux (Aengus O'Sullivan) sera joué par un PNJ puisque ce personnage n'a plus d'existence IG et que ce RP est aussi destiné à créer une jonction entre le RP inachevé d' il y a un an et un RP en cours actuellement reprenant une partie des protagonistes de l'époque.
Pour ceux que cela intéresse, un lien leur permettant de 'recoller" les morceaux sera publié en cours de RP.
HRP :
Pour des raisons IRL, un RP entamé il y a plus d'un an a été interrompu sans pouvoir le conclure.
Les protagonistes de l'époque peuvent y participer, bien évidemment. En dehors d'eux, nous ne souhaitons pas d'autres intervenants, excepté s'ils en font la demande par MP en justifiant leur intervention. Ceci par souci de cohérence.
L'un des personnages principaux (Aengus O'Sullivan) sera joué par un PNJ puisque ce personnage n'a plus d'existence IG et que ce RP est aussi destiné à créer une jonction entre le RP inachevé d' il y a un an et un RP en cours actuellement reprenant une partie des protagonistes de l'époque.
Pour ceux que cela intéresse, un lien leur permettant de 'recoller" les morceaux sera publié en cours de RP.
Les oiseaux se cachent pour mourir.
Ce soir là, ma douce Sirène devait prendre sa garde. Les ordres avaient été donnés la veille et nous passâmes la journée à échafauder des projets pour l'après... Cette guerre semblait toucher à sa fin et bientôt, nous allions pouvoir reprendre la route de Mimizan.
Journée de repos pour ma Blanche précédant une longue nuit de veille sans doute prolongée dans la journée par les rapports à la Capitaine et le briefing destiné à planifier les actions des jours suivants.
Cela me laissait au bas mot 24 heures pour me permettre de mettre un projet à exécution à l'insu d'Azzera.
Depuis quelques jours - suite à ce banal entraînement au combat au bâton durant lequel Fildaïs, sans le vouloir, me toucha sévèrement - ma blessure au flanc gauche me faisait atrocement souffrir. Il me fallait toute ma volonté et ma concentration pour n'en rien laisser paraître.
Même nos ébats amoureux en devenaient une réelle souffrance.
J'avais réussi jusque là à cacher cette douleur à ma Sirène, mais il me semblait que je ne pourrais continuer ce jeu longtemps, la douleur étant chaque jour plus présente. Au point que, lorsque j'étais certain que nul ne pouvait me voir, je me tenais légèrement courbé.
Chaque respiration devenait un calvaire.
Mais, je ne voulais inquiéter ma douce amante.
Le campement manquait cruellement de médicastre ou de barbier efficace et il faut dire que, par fierté, je répugnais à me plaindre ou à demander des solins plus intensifs ce qui m'eût inévitablement mis sur la touche, m'écartant ainsi d'une action militaire éventuelle.
Je m'étais donc enquis discrètement de la présence d'un monastère aux alentours car je savais que ces installations recelaient certainement des hommes de médecine et des remèdes appropriés. Il me suffirait, profitant d'une garde de ma Blanche compagne, d'y faire une courte escapade, pensai-je, de me faire examiner et de repartir de là avec le remède idoine... ni vu ni connu.
Ce soir donc, après une courte mais intense étreinte, je la regardai se rhabiller et ceindre ses armes pour prendre sa garde. Je m'approchai d'elle et mû par je ne sais quelle sinistre prémonition, je la pris dans mes bras avec fièvre et l'embrassai passionnément... comme si c' eût été la dernière fois.
Nos regards se croisèrent avec cette même fièvre, cette même passion qui nous unissait depuis le premier regard à Mimizan...
- Azz, mon doux amour, quoi qu'il arrive, sache que jamais, jamais, je n'ai aimé avec autant de force que je t'aime et que jamais plus je n'aimerai... dussé-je vivre une éternité de souffrance et de réclusion. Dussé-je vivre mille ans loin de toi.
Puis, desserrant quelque peu mon étreinte, j'ajoutai d'un ton, que je voulus léger :
- Ne t'inquiètes pas si tu ne me vois pas à ton retour, j'ai prévu, profitant de mon jour de repos de demain, d'aller faire une promenade dans la campagne, derrière nos lignes évidemment. Nous avons besoin de nous dégourdir les jambes, mon étalon et moi. Je laisserai ma selle ici, tu sais combien j'aime monter à cru.
Je lui souris avec une tendresse infinie et posai un dernier baiser sur ses douces lèvres puis, d'une tape coquine sur les fesses :
- Allez, zou, Ecuyère... au boulot... Je t'aime...