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[RP]La petite voix intérieure a finalement gagné.....

Maewenn
Elle avait entendu les rumeurs, tentée de ne pas y croire. Tout cela était impossible. Elle ne voulait y croire. Pourtant lorsque Leyah fit son apparition au conseil, le visage de la demoiselle se referma encore un peu plus. Tristesse, peur ... Elle écouta avec attention Leyah le regard dans le vide. Comment avait il pu faire ca ... Quelle mouche avait bien pu le piquer. Elle avait toute confiance en lui, il l'avait épaulé a ses débuts, soutenu. Il lui avait apporté réconfort lorsque son parrain l'avait abandonné. Que faire maintenant ? Que dire ? Tristement, elle avait attrapé les parchemins que lui tendaient Leyah.

Je m'en occupe au plus vite.

Puis ses pas l'avaient mené au bureau de crieurs. Le visage fermé, la gorge nouée, elle leur avait transmis. Sans un regard, sans mot, la douleur ressurgissant petit à petit. Enfermée dans ce bureau, elle n'arrivait plus à respirer. Elle sortit précipitamment puis scella sa monture. Elle devait aller à Vannes au plus vite, le raisonner, aider Leyah ... Elle devait agir.
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Lastree
[ Sous le choc ... comment pourrait-il en être autrement?]

C'est la rumeur qui la réveilla ce matin là, pas la douce rumeur qui montait de la criée, pas celle de quelque gironde poissonnière tentant de vendre le produit de la pèche rapporté par son marin de mari ... non ... la rumeur de la révolte ... le grondement d'un millier d'âmes que l'on venait de fouler au pied.

Elle se leva ...

A la va vite, elle enfila une paire de braies usées jusqu'à la trame qu'elle devait faire tenir avec une ceinture puisque sont ventre lui interdisait de les lacer correctement, une chemise propre et ses bottes jaunes, et dévala les escaliers pour comprendre ce qui se passait réellement.

Les nouvelles étaient catastrophiques et la moutarde lui monta au nez bien vite:


"Comment la faute à La-Renarde? Vous ne trouvez pas cela un peu facile? Vous avez un esprit ou votre cervelle n'est-elle là que pour combler les vides?"

Elle arriva bien vite en place publique et commença à haranguer la foule:

"Peuple de Vannes! Enfants de Breizh!
J'en appelle aujourd'hui à votre courage, à votre amour de notre terre, à votre honneur qui vient une fois encore d'être bafoué!
Joignez-vous à moi!
Ne laissons pas notre ville aux mains d'un pleutre qui n'a pas assez de courage dans le pantalon pour dominer les cris d'une femelle! Pas assez de cervelle pour répondre par le verbe plutôt que par la force ... dominer par l'épée quand l'esprit fait défaut ... ce n'est pas digne de la noblesse, pas digne d'un breton!
Entend la voix de la colère! Entend la voix de la justice! Vannes ne se calmera qu'une fois sa tête sur une pique plantée en haut des remparts du Château!
Ce soir mes amis ... ce soir la Lune sera rouge!"

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Monsieurpatate
Quelle idée de prendre la mairie de Vannes ... pourquoi gâcher autant pour si peu ? En donnant raison à ses opposants ... Pis la Bretagne dans tout ça ? Rhaaaa les émotions, j'aurais toujours du mal à comprendre ... Fichues querelles éternelles ! Fichus sangs chauds !
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Coldtracker
Le Maréchal De Bretagne était prêt à faire intervenir l'armée seulement, il se retint...Il sentait que les maréchaux et la population étaient prêts à régler le problème ...

Et donner le l'occasion au peuple de se défendre n'était pas un privilège mais un droit inaliénable.....

Il dit aux gens qui se regroupaient:
-"Sachez que l'armée interviendra s'il le faut....

Mais je pense que vous allez régler cela très rapidement...

Allez Vannes, fière ville de Bretagne, lève-toi et montre ta colère!!!"

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Une guerre à mener? De Morrigan-Montfort répond présent...
Milouse
[Tard hier soir, aujourd'hui approchant]

Il avait passé la nuit la plume à la main et assuré la transmission des écrits.
Beaucoup de monde attendaient depuis des lustres cette missive avec cette phrase.
Depuis toujours il repoussait cette échéance certains venant même le lui rappeler de temps à autre.
Ils savaient qu'il venait de faire des heureux
Tout était prêt, il pouvait regarder devant lui pour affronter sa destiné.

Le calme était revenu en lui et son cerveau bouillonnait comme il adorait.
Il ne lui restait plus qu'à attendre, se restaurer, se reposer.
Il avait fait ouvrir le stock municipal à la population. Les ordres avaient été claires. Prix minimal pour tout....

Dehors, l'agitation se faisait pesante et grondante.
Comme chacun sait, la nuit tous les chats sont gris.....

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Breizh, atao feal da viken
Blanche_
Et sinon, quoi de neuf ?

La phrase est tombée sans préparation, docile au bout de la langue tandis que la gamine se prélasse au bord d'une fenêtre. Le soleil se couche à Tréguier, au bord d'une mer où il est parti, où il ne reviendra sans doute pas.
Et aux interrogations terribles, Blanche répond par une discussion innocente.


- Les nouvelles, Griet.
- C'est que, Madame, on dit bien des choses...

Et elle avait tout dit.
La rage avait éclaté dans la petite chambre, d'abord des exclamations de stupeur, puis l'inconcevable réponse de celle qu'elle prenait pour une amie. Répondre à la pierre, par la pierre...
Doué que le Talion était bien sotte réponse ; et la baronne une éternelle offusquée.


- Aliéniore le sait elle ?
- Sans doute, Madame. Les pigeons fusent de toutes parts, on dit que tous se préparent. C'est terrible !
- N'as tu besoin de me le dire. Il a perdu la raison, mais les réactions des autres sont à blâmer aussi. On ne déchaine pas l'enfer contre un fol !
Ma plume, vite ! Il me faut lui écrire.

Citation:
A Aliéniore de Guérande Penthièvre, ma douce grand mère, adorée aïeule,
A mon oncle Elorn, mon Prince chéri,
Demat.

Je viens d'apprendre la nouvelle ; il est bien tard, mais je pars sur le champ pour Vannes. J'entends déjà les clameurs qui montent vers lui, et par Aristote il ne sera pas dit que sa petite fille sera restée sans réagir au port voisin.
Ne vous inquiétez pas, j'ai bon espoir que tout se passera bien. Milouse a dû être fort contrarié, et c'est à coup sûr folie passagère.

Je vous aime,

G.


Citation:
Bordel !
Je te laisse deux minutes tranquille, et tu fais le guignol ? Papi, tu le savais pourtant : on-ne-joue-pas-avec-les-mairies-des-autres ! Ça met les rouquines en colère, et ça fait tourner le lait.
Bon. En attendant j'espère au moins que le bureau de maire est confortable, ça serait le paquet qu'en plus tu te tapes un matos de me.rde.

J'arrive dès que je peux, ça sent les ennuis assurés pour toi, je ne peux pas laisser un adulte immature se défendre seul, tu comprends bien. A propos évite de tripoter les machins piquants en fer, ça s'appelle une épée, et m'est d'avis que contre les molosses qu'ils t'envoient, tu ferais mieux de garder le drapeau blanc.

Trêve de plaisanteries. Je t'aime.
Devine qui ? G.


Citation:
Mon roudoudou salé,
Demat !

Quelques nouvelles d'ici, ou ma foi tout se passe bien. Je me suis achetée une nouvelle robe, mais en super promotion à -15%, une véritable affaire. D'ailleurs le vendeur était de mon avis, il ne fallait pas rater ça. "Ma jolie gazelle..." qu'il m'a dit, "ça vaut au moins trois chameaux chez moi, achète achète !" alors j'ai acheté. Il faut bien faire vivre les petits commerçants locaux.
Bon, sinon RAS, Griet a pris du bide, j'enrage en la pensant grosse. Et Ken a un rhume, allergie au pollen.

Au fait, je vais rendre visite à Milouse à Vannes, deux trois broutilles, une prise de mairie et quelques blessés/morts, bref rien de bien inhabituel.
Les routes seront très sûres je te promets, j'ai jamais vu autant de soldats en direction de Vannes.
Évidemment si je meurs, je te lègue l'amour de ma vie... Ken.

J'te kiffe à donf !
G.

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La_renarde
[Ar Ki dant : au petit matin]

Lèvre boursoufflée, le sang avait lentement coagulé sur la plaie, son œil, sa bouche. Un gros hématome sur la joue, souvenir de la garde de l'épée qu'un soudard s'était laissé aller à lui assener. Meurtrie, les membres douloureux, la rouquine s'était adossée dans un coin. Une main sur son ventre elle attendait que les maux passent. La douleur cuisante de l'humiliation n'était pas pour se tarir quant à elle. La rage lui en faisait presque oublier les innombrables "coups de poignards" qui lui lacéraient les côtes. Mais pour l'heure elle n'était pas encore prête à affronter les regards inquiets de la population. Bauer, elle s'en était défait sans même s'en rendre compte, peut-être était-il resté là-bas, peut-être était-il mort. Elle n'aurait su dire.

Elle ressassait à une vitesse incroyable les évènements de la nuit, qui eux-même s'étaient enchainés avec rapidité. Comment cela-est-il arrivé ? Pourquoi ? Elle n'avait pas d'explication, et sans doute n'en aurait-elle jamais. Toujours adossée contre le mur de l'herboristerie, les bruits, les rumeurs des vannetais lui parvenaient aux oreilles. C'était là le vent de l'indignation de ceux qui ne comprenaient pas cet acte odieux dont ils étaient les victimes. Un sourire voilé glissa sur sa bouche bleuie. Une certaine fierté vint chasser l'humiliation, elle était fière de cette ville car elle révélait finalement son vrai caractère dans les moments les plus importants de sa vie. A nulle autre pareille, Gwened tu rayonnes. On peut te blâmer, te rabaisser, te décrier, lancer contre toi mille soldats ennemis, ton âme reste droite et insoumise.

Une nouvelles douleur lancinante vint la ramener à la réalité, il fallait qu'elle quitte ce endroit hors du temps et hors du monde, pour retourner au sien et venger l'outrage fait à sa cité. L'orgueil des vannetais avait finit de la relever. Les mains ensanglantées elle s'appuya sur le comptoir pour se tenir droite et sortit, encore chancelante dans une rue fourmillante. Rasant les murs, elle évita soigneusement les regards interloqués qui se tournaient tous vers elle. Pourtant elle attrapa un bras au passage, c'était Brivael.


- Madaaaaammmmmmmmme, par Christos Madame, que le Très Haut soit loué ! On vous croit morte !

Se faisant la vielle l'étreint avec force à lui en briser de nouvelles côtes. Un gémissement lui fit calmer son ardeur.

- Le duc, il vous cherchait partout, mais où étiez vous donc que diable ! Il n'y a pas idée de faire des plaisanteries d'aussi mauvais goût !
- Brivael...
- Vous nous avez fait une belle frayeur !
- Brivael, je t'en prie...
- Il n'y a pas de Brivael qui... ça ne va pas...Votre joue... On vous a fait du tort ?
- Convoque d'urgence le Conseil Municipal... Dis leur qu'on doit impérativement se réunir au QG.
- Au QG ?
- AU CM BORDEL !!!!
- J'y cours !


Et la vielle détalla au pas de course avant de piler sur place.

- Et vous ? Vous n'allez pas rester seule dans cet état ! Où est Rufus ?
- BRIVAEL ! FAIS CE QUE JE TE DEMANDE ! Laisse moi.... Je m'en sortirais parfaitement toute seule... Maintenant dépêche toi.


Sans un mot la vieille servante disparue au coin de la rue. Le souffle court la rouquine quant à elle finit par rejoindre le Conseil Municipal, bien mal en point.
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Milouse
La mairie s'assombrissait de plus en plus.
Depuis ce matin, le sablier ne faisait que rapprocher l'heure fatidique.

C'est à l'obscure clarté de la bougie que se faisait dorénavant les déplacements à l'intérieur de la mairie. Les murs resteraient témoins de ce jour, ombres se croisaient avec le peu de lumière qu'offrait les fenêtres.

Impossible de reculer face à son destion, il faut l'affronter....just with a little help from my friends.
L'air était frais, le respirer après ce cloisonnement d'une journée suffisait à mon bonheur en cet instant
Au loin, la forêt de Vannes se dressait...il me fallait attendre encore un peu

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Breizh, atao feal da viken
Milouse
Une lueur au loin, le signal.
Un dernier regard derrière lui, il sortait.

Vannes, sa ville natale, il la connaissait comme sa poche.
La mairie encore plus. Il y avait travaillé au temps de la Vannes la dorée.
Il y avait côtoyé, Nelly en maire, Sabotin, Kante, Lordmoustache, Chitoss, Tamuril, Bawika, Rebeka, Enzo, Simply et tant d'autre.
Il avait appris les bases avec eux. Jamais, ils ne les a oublié...

Le secret à tous, un soupirail à la salle des archives. Eh oui, qu'il est parfois judicieux d'écouter les anciens et d'apprendre auprès d'eux.
Ce passage menait directement à la forêt dans son coeur près du rocher...

Ultime regard derrière moi. Au loin, la mairie avec tous ses assaillants prêt à me déloger. J'étais dans leur dos.
Léger sourire malgré tout, n'ayant jamais voulu en arriver à cette extrême. S'inclinant.


- Milouse Coatmeur, vous souhaite une bonne recherche de sa personne.

L'instant d'après, je filais découvrir ma liberté et retrouver au plus vite les miens.
Mon unique raison de me battre pour vivre.

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Breizh, atao feal da viken
Milouse
Citation:
A Leyah.

Je serais bref, le temps me manque et la situation reste à s'éclaircir.
J'espère te revoir un jour mais pour l'heure, je t'exprime mes profonds regrets de t'abandonner de la sorte sur cette fin de mandat.
Que dire des événements des dernières 24h. Juste deux.
Quel gachis !!!

Il est temps de voguer de tes propres initiatives. Chose que tu as fait depuis ce mandat de façon exemplaire. Il n'y a plus d'élève à cet instant, juste une économiste hors pair.

Milouse, ton ami.

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Breizh, atao feal da viken
Azilliz
-Aaaaaaaah que c'est agréable de sortir de ce couvent !
-Il semblerait que ce séjour vous ai fait du bien, vous avez meilleure mine.
-Oui, il aura fallu qu'on m'oblige à prendre du repos mais finalement c'était une idée fameuse. Raconte désormais, que s'est il passé ?
-Tout va très bien, Madame la Vicomtesse. Si ce n'est un tout petit rien.
-Allons, allons Tudal, dites moi vite. Que trouverais je à mon retour ?
-Il semblerait, ma Dame la Vicomtesse, que le Duc de Cholet ait prit la mairie de Vannes.
-Quoiiiiiiii !
-Mais à part ça, ma Dame la Vicomtesse, tout va très bien, tout va très bien.
-Et à Vannes, que font ils ? Ils vont bien ?
-Tout va très bien, ma Dame la Vicomtesse, si ce n'est un tout petit rien...
-Eh bien parlez Tudal ! Comment cela s'est il passé ?
-Votre Cousine, la baronne Chikaka mène l'attaque contre la mairie mais à part ça, ma dame la vicomtesse, tout va très bien tout va très bien...
-Commennnnnnnt ! Dans son état ! Que fais mon époux ?
-Il va très bien, ma Dame la Vicomtesse, si ce n'est un tout petit rien...
-Allons, allons, Ja...Tudal ! Parlez !
-Ca va très bien, ma Dame la Vicomtesse, mais le maire vide les stocks sur le marché. Votre époux vide vos coffres pour les récupérer. Mais à part ça, ma Dame la Vicomtesse, tout va très bien, tout va très bien !
-Par Aristote Tudal ! Mais c'est horrible ! Depêchez vous, dites moi vite comment se portent mes cousines !
-Elles vont très bien, ma Dame la Vicomtesse. Si ce n'est qu'elles sont toutes dans l'assaut. Enceintes ou mères, peu leur importe. Toutes les Montfort sont au créneaux.
MAIS à part ça, ma Dame la Vicomtesse, TOUT VA TRES BIEN, TOUT VA TRES BIEN.

-Tudal...mon épée, mon armure, ma voiture et SUS !
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Mimilia74
Elle berçait Solenn au calme devant le perron de la maison, des cris arrivérent de la mairie. Elle crut reconnaitre ceux de sa cousine mais ne put rien savoir. Elle rentra rapidement, elle reveilla Lelfenoir, qui lui interdit de sortir de la maison... flute! elle aurait voulu allez voir. Mais non elle resterait avec les enfants, quelques heures plus tard un pigeon, se revolter. Mimilia laisse les enfants à la servante d'Ana et à Amyas et court comme elle peut sur le marché. Une épée, il lui faut une Epée.
-Place! Place! Toi là ! Oui toi forgeron! combient ton épée?
[b]-230 écus m'dame de Montfort Laval.
-Je prends, ce soir elle verra du sang![/b]
-Faites attention à vous m'dame la baronne consort.
-Fichtre rien à faire! il va payer!

Non mais! me traiter comme une Catin et ensuite prendre la ville de mon coeur.... et s'en prendre à Chika... Il se fou du monde! Il a beau être duc, sur la scelle il a la même position que moi ! Et sans tête il en sera que plus attrayant!

Mimilia fulmine, elle tente tant bien que mal de manier l'épée, ce soir elle montera en première ligne, rien ne pourra l'empecher.

Qu'on me le laisse, je veux l'occir moi même.
Mimilia en avait mal au ventre, et dire qu'elle le pensait ami, en deux jour elle en avait apris plus sur lui et sur elle même... elle était dégoutée et enragée. La flamme de la colére dans les yeux d'une vannetaise, de sucroit une Montfort n'est jamais bonne.
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Taizo
[ Intérieur de la mairie, après quelques heures de recherches ]

Un maréchal s'approche de Taizo.

- Prévôt, apparemment le Dug de Cholet n'est plus la. Il a du partir, comment nous ne savons pas encore.

Un grognement s'échappe de la bouche de Taizo.
Juste un grognement, rien d'autre.
Taizo prend cette journée comme un échec personnel. Un autre traitre en Bretagne, et il lui échappe...

Échec, déception d'une ville qui a venu naitre cet homme, déception du prévot qui n'a réussi a protéger cette ville et ces habitants...

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....................................................Allez a la mine !.................................................
Leyah
[ Enfermée dans son bureau ]

Après être passée partout, a moins d'avoir oublié un recoin inexploré du château, la rouquine ayant figé une paillasse dans l'un des deux bureaux qu'elle occupait, c'est pratique d'avoir une paillasse par la, ca évite de perdre du temps sur les routes.. bref !
Leyah s'était ré enfermée dans son bureau, pour tenter tout de même d'éviter de pondre la future progéniture Brocéliande en plein conseil.

Le front collé au bois du bureau, elle restait yeux grand ouverts, le regard vide à lorgner le bois qui touchait son zouli ptit nez.
Impossible de fermer l'oeil tout simplement.
Quand Cyprien revint enfin, une missive a la main, elle écarquilla les yeux, la rapidité du vol de sa bestiole était hallucinante.
Elle saisit la missive, la lut rapidement, une fois, deux fois, dix fois, il en fallait toujours autant pour un décodage parfait.
Les larmes lui montant largement aux yeux, un flot de celles ci inondant d'une de ses joues , la rouquine retint cependant un sourire.

Plume saisie et réponse rapide, nul besoin de trop de mots, ce n'était pas nécessaire, et elle voulait être certaine que le messager puisse encore le trouver.
Si la nuit tous les chats sont gris, certains se fondaient dans le décor..


Citation:
Milouse,

Je ne sais si je dois vouloir te broyer les os, ou toute autre chose. Si te passer a la torture serait une bonne idée, ou tout simplement réussir enfin à respirer peut suffire . Si d'un coté les choses me font être contre toi, de l'autre l'amitié que je te porte , voulait te savoir sauf.

J'ai craint pour ta vie tout en étant confiante, la contradiction parfaite en somme. Je compte bien recroiser ton chemin un jour, et crois moi bien que ce jour viendra , et il sera aussi signe de la plus grande claque reçue de ta vie par une autre que ta douce, pour la frayeur que tu m'as infligée.

Tu ne pouvais me faire plus beau compliment , je te le retourne car si j'en suis la tu en es pour la plus grande partie responsable, les taloches pour me faire entrer dans le crane la théorie économique ont fait leur bout de chemin.

Prends soin de toi ..
Et a très bientôt

Ton amie

Leyah


Cyprien, toujours sans un mot, cette missive ... Trouvez un moyen pour la lui faire parvenir ..

Le majordome opina du chef tandis que la rousse posait quelques autres mots pour la Duchesse d'Ancenis, la rassurer sur l'issue de tout cela pour son double .
Juste quelques mots , un " il va bien rassurez vous " ..
Il ne fallait pas souvent plus pour se remettre et recommencer à respirer ..
Une fois ceci fait, le majordome quitta le bureau et la rouquine reprit sa posture de statue au nez enfoncé dans un bureau.
La journée avait été longue, et relevant légèrement le menton , elle lorgna la porte en coin, espérant intérieurement voir passer la tête d'une future bulle d'air pour souffler quelques minutes.


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Tatoo
Encore enfermé dans les caves...

Bordel de défection, vous allez finir par l'enfoncer cette porte ?

Avoir su que Milouse était un spécialiste, c'est à lui qu'on aurait confié ce boulot !

Quel clown celui-là...Il en a de la chance que je sois enfermé ici !


Rage...

Bon, allez me chercher Leyah !
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Tatoo Salaun de Kerkreñv '' L'enfoiré ''
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