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[RP]La petite voix intérieure a finalement gagné.....

Chikaka10
Après s'être reposée quelques heures, la baronne avait couru partout pour aider les Vannetais à s'organiser pour la révolte. On allait surement pas laisser la mairie à un homme qui avait perdu la tête. Il avait fallu s'occuper de surveiller le marché aussi qui croulait sous des denrées bradées par Milouse.

Le soleil avait décliné rapidement. Le couple de Malnoe avait diné dans le silence, mangeant très peu. Il savait que le moment approchait, le moment où Chika devait avec son armée subir à nouveau l'attaque de la milice voir celle de l'armée de Milouse. Firk lui se révolterait avec un bon nombre de la population.

Ils n'avaient pas très faim ni l'un, ni l'autre. Oubliant les mets délicieusement préparés par la cuisinière, ils s'étaient blottis longuement l'un contre l'autre jusqu'à ce que la pénombre commençait à plonger le salon dans un voile sinistre.

La baronne s'était alors levée et avait enfilé son armure de cuir, seule armure qu'elle pouvait mettre à présent vu l'état avancé de sa grossesse. Elle mit son baudrier et s'arma de son épée et de sa dague. Puis elle s'approcha de son époux qui se préparait aussi.

Je t'aime mon tendre amour ! Il est tant que j'y aille et que je m'occupe de la milice qu'il lancera surement contre moi mais ainsi vous pourrez reprendre la mairie à vous tous. Ne t'en fait pas celui qui tuera Chika n'est pas encore né.

Après un dernier baiser qui s'éternisa, tous deux sortirent. La capitaine de Lu Gwened mit son heaume et se dirigea vers la mairie en compagnie de son époux qui alla rejoindre la horde des habitants près à tout faire pour reprendre la mairie.

La nuit était tombée et forcément la lune n'était pas vraiment pleine. Juste un petit quart pas de quoi éclairer correctement. Et quelques nuages s'amusaient en plus à la cacher. Bon sang ! même le ciel se liguait contre eux.

Un bruissement derrière la mairie se fit entendre. Chika s'y précipita, son épée en main, sur le qui vive, une ombre qui se faufilait doucement vers la forêt de Vannes. Bon sang ça devait être lui.

Tout alla très vite ensuite. La baronne se précipita vers l'ombre qui se mit à courir bien plus vite. Mais elle fut interceptée par la milice qui se jeta sur elle. Plus moyen de continuer la poursuite, le combat s'engagea violent. Les coups pleuvaient de toute part.

Arrêtez ! vous ne savez pas ce que vous faites ! Milouse est un traitre !

Nous protégeons le maire et la mairie. Rendez vous !

Pauvres fous ! Vous ne comprenez rien !

Impossible de raisonner la milice, le combat continua avec acharnement. L'épée de Chika transperça un des miliciens, dans le noir difficile de voir si c'était un vannetais ou pas. Mais le coup porté fut mortel et il s'écroula d'un coup.

Chika n'eut que le temps de retirer l'épée du malheureux qu'un autre lui sautait dessus. Les épées s'entrechoquaient jusqu'à ce qu'un plus grand coup brisa l'épée de la capitaine. La bastarde du milicien la transperça en pleine poitrine, son bouclier avait protégé un maximum sa progéniture. Sous le coup, elle tomba lourdement sur le sol, murmurant ces quelques mots :

Épargnez mon bébé !........ Firk !.... da garout a...

Et elle perdit connaissance.

Le sang coulait abondamment de sa blessure béante. La baronne était tombée l'épée à la main, dignement pour Breizh, pour Vannes.

Citation:
06-06-2010 04:08 : Votre arme a été détruite.
06-06-2010 04:08 : Va08 vous a porté un coup d'épée. Vous avez été grièvement blessé.
06-06-2010 04:08 : Vous avez frappé Maella. Ce coup l'a probablement tué.
06-06-2010 04:08 : Vous avez été attaqué par les défenseurs de Vannes.

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Anastriana
Toute la nuit, ils veillèrent. Toute la nuit, ils attendirent, le moment propice...
Goligo et Aliena à ses côtés, Ana regardait un peu partout, devinait les autres formes des vannetais tapis dans l'ombre, prêts à lancer l'assaut sur la mairie.

Chika, ventre en avant, les veines parcourues du liquide luminescent d'un courage quasi-suicidaire, s'élança soudain. Les coup furent brefs, chacun bondit hors de l'ombre.
L'épée à la main, couverte sur sa droite par Aliena armée... D'une poele, et sur la gauche par son ami rohannais Goligo, Ana s'engouffra dans la mairie, suivie par une quinzaine de vannetais, dont la rage de trouver Milouse à l'intérieure était une force vive et bouillante qui les poussait en avant.

Mais ils ne trouvèrent que peu de défense, trois miliciens encore debouts se rendirent devant leur nombre, un autre, semblait quant à lui bien mal en point, une mare de sang se formant rapidement sous le corps inanimé.
Mais une autre forme, reconnaissable entre tous, cette longue chevelure blonde, ce ventre protégé par les mains maternelles, protection aussi vaine qu'instinctive... Oui cette forme, ne pouvait être que Chika.

Ana s'agenouilla près d'elle, cherchant Firk du regard. La belle Chika, sa cousine, la dernière femme aimé par son meilleur ami, le brave Guillaumetell... Elle ne pouvait pas la laisser ainsi.
Médecin au talent éprouvé, Ana chercha rapidement l'origine de la blessure, et appuya sur la plaie béante, avant d'hurler quelques ordres.


"Ramenez de quoi la transporter! Il faut fermer ça!"

Elle tapote les joues de la jeune femme de sa main libre, après lui avoir retiré son casque.

"Chika... Chika! C'est Ana, reviens parmi nous!"

Puis de nouveau vers les autres.

"Enfermez les miliciens, le temps de leur expliquer posément la situation, de les rassurer aussi. Vérifiez les stocks, les mandats, ouvrez le coffre. Notez tout, il faut connaitre l'état de la mairie!"

Médecin, militaire, maire, meneuse d'hommes dans l'âme... Ana, forte de son expérience, prit naturellement les choses en main.
D'une voix plus tendue, les dents serrés par la rage, elle ajouta:


"Et ceux qui le peuvent, partez immédiatement à la poursuite de ce couard, cette enflure... Ce pleutre qui a fui devant une femme enceinte! Il doit répondre devant le peuple de ses actes!"

Citation:
06-06-2010 04:07 : Votre révolte a abouti ! Vous étiez une bonne quinzaine contre un groupe de gardes.
06-06-2010 04:07 : Félicitations ! Vous avez pris le pouvoir dans le village !

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Albatrus
[Arrivée à Vannes à l'aube]


Le ciel était sombre,il s'attendait au pire..il entra dans Vannes quand il entendit des bruits d'épée..des cris..cela venait de la Mairie...
Un combat était en train de se dérouler non loin de lui...
Il sortit son épée et fonça vers son destin..

Il arriva dans la Mairie de Vannes,des hommes en armes allongés sur le sol..Anastriana au dessus de Chikaka..

Chika était allongée au sol,avec sa tenue de guerrière,elle était blessée..

Un garde encore conscient,assis sur le sol,s'apprêtait à se relever pour relancer la charge,il approcha son épée de sa gorge et lui dit:



Tu bouges,tu trépasses!


Il déposa alors son épée au sol,s'approcha de son amie étendue sur le sol..

Il interrogea Anastriana:



Est elle salement amochée?son bébé,son bébé?


Puis approchant son visage de celui de Chika..

Excuse moi,pardonne moi,je n'ai pas sentit son mal être,je n'aurai jamais du le laisser à Vannes,je n'aurai jamais du le laisser supporter les attaques de cette folle,il n'est plus lui maintenant...


Puis la tête basse...

Guillaume...ne me le pardonnera jamais,je lui avait promis de te protéger..

Il essaya encore de la faire réagir..

Chika ouvre les yeux,dis moi quelque chose!!
Que veux tu que je fasse,je m'égare...le poursuivre..le punir...le sauver..

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Chikaka10
Une main qui lui tapotait les joues, des voix dans le lointain qui se rapprochaient et le voile noire devant ses yeux s'estompa. Doucement, Chika ouvrit les yeux pour voir le visage deux visages celui d'Ana et celui d'Alba.

Ana.... mon bébé ?... la mairie ?

Tout était confus dans sa tête, une douleur dans la poitrine la fit grimacer avant d'entendre la voix d'Alba.

Excuse moi,pardonne moi,je n'ai pas sentit son mal être,je n'aurai jamais du le laisser à Vannes,je n'aurai jamais du le laisser supporter les attaques de cette folle,il n'est plus lui maintenant...


Elle tourna la tête vers lui et lui parla faiblement.

Pourquoi ?... Pourquoi est il devenu fou ? ...Pourquoi ?...

Le sang continuait à couler, l'affaiblissant de plus en plus...

Heureusement... Guillaume... n'est plus là... pour voir... tout ce gâchis.

La baronne ferma les yeux, fatiguée. Elle continua à parler malgré tout.

Retrouve le... Découvre pourquoi ?... Fait lui... entendre... raison... Je sais... qu'il n'a jamais voulu... me faire ... du ma...

Le voile noir la recouvrit à nouveau, l'isolant du monde des vivants une nouvelle fois.
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Albatrus
Elle ouvrit les yeux,le regarda fixement,avec un air triste...
Il n'avait jamais perçu autant de chagrin dans ses yeux depuis le départ de son ami Guillaume..



Pourquoi ?... Pourquoi est il devenu fou ? ...Pourquoi ?...


Il connaissait la réponse..elle s'en doutait aussi..mais était ce vraiment le moment..

Il a été poussé à bout par une seule personne Chika,l'accumulation..l'accumulation..il m'en avait parlé,je n'ai pas entendu son appel..
Telle une sorcière elle a retourné son esprit par ses attaques incessantes...
Je règlerai ça en temps voulu...pour l'instant Chika,l'important c'est toi..ton bébé...


Puis elle referma les yeux tout en continuant à lui parler..

Retrouve le... Découvre pourquoi ?... Fait lui... entendre... raison... Je sais... qu'il n'a jamais voulu... me faire ... du ma...

Je suis sur qu'il n'a pas voulu te faire du mal,tu sais comme moi qu'il t'apprecie enormément..je vais tirer ça au clair..le retrouver..
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Milouse
[Le samedi au matin]

L'esprit clair, il était temps de s'y mettre.
je souriais à occuper ce siège et la savoir enragée.
Première lettre.


Citation:
Mon ami,

Tu auras surement entendu tout et rien à mon sujet avant de parcourir cette lettre.
Pour le moment, je te demande de ne pas me juger avant de nous être entretenu face à face. Comme nous le faisons toujours, n'écoutons que notre intuition.
Je sais que tu es à une journée de Gwened et je te demande de venir me rejoindre au plus vite. Demain serait le mieux.
Rappelle toi, notre sortie vers la forêt avoisinante, je t'avais montré une place sans t'en dire plus.
Retrouve là et nous serons réunis. Attention de ne pas être suivi.

Je t'expliquerais tout ensuite j'aurais une question à te poser.
J'ai besoin de ton aide.
Tu auras le choix de ta réponse et ma destiné entre les mains.

Milouse, ton ami

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Breizh, atao feal da viken
Coldtracker
le colosse reçut une missive qu'il lut....

La marie était reprise...

-"A la bonne heure, je n'ai pas à envoyer l'armée..."
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Une guerre à mener? De Morrigan-Montfort répond présent...
Firkraag
La nuit s'achevait sur un constat amère. L'usurpateur en fuite, la mairie vide fut vite reprise.

Mêlé à quelques Vannetais, Firk passa son inquiétude et sa colère sur les quelques gardes qui en défendaient encore l'accès.
L'affaire rapidement entendue, il ne s'attarda pas sur place mais parti vite à la recherche de son épouse.

Nul doute qu'elle se trouvait sur les traces du traître et la voie la plus certaine vers la liberté passait par la forêt.
Rebroussant chemin, l'épée toujours à la main il couru sur ses traces, mû par ce sixième sens qui les faisaient se retrouver à coup sûr à chaque fois qu'ils se cherchaient.

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Il s'arrêta net.
Une forme allongée au loin, des visages penchés dessus....
Avant de s'approcher davantage, son coeur manqua un battement.
Un cri de rage s'échappa de ses lèvres alors qu'il se précipitait, bousculant tout et tous sur son passage.
Il s'apprêtait à en faire de même avec la jeune femme au chevet de Chika quand il reconnu juste à temps Ana.

Firk lacha son arme et tomba à genoux aux côtés de celle qu'il aimait le plus au monde.
Un froid mortel l'envahit avant qu'il se rende compte que sa poitrine se soulevait régulièrement.

Lentement, doucement il prit son visage entre ses mains et caressa tendrement ses cheveux. Dans un murmure, comme s'il craignait d'entendre la réponse, il souffla :


Ana....dis moi qu'elle va vivre...
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Lastree
[ Passant dans les couloirs ... soutenant un ventre malmené et à présent douloureux ]

L'immonde cafard avait quitté les lieux, disparaissant dans un trou obscur et froid, profitant d'une présence amie prévenue certainement de longue date pour prendre le large ... La folie passagère avait bon dos et elle en aurait rit si cela n'avait pas été aussi grave.

Un regard sur la scène qui se jouait sous ses yeux ... La baronne de Malnoé était entre de bonnes mains avec Ana à ses cotés et elle était fière d'avoir pu combattre à ses cotés, même pour une nuit.

Seulement ce qu'elle entendait lui donnait envie de vomir bien plus encore que ce qu'elle avait du vivre pendant ses premiers mois de grossesse. Elle ne dit rien, mais pensait en elle-même ...
"c'est cela, ramenez-le ici si vous le pouvez, si vous parvenez à trouver l'homme qui se cache sous cette chiffe molle ... ramenez-le pour qu'il puisse être jugé comme le traitre qu'il est" ... seul le mépris qui pouvait se lire dans ses prunelles grises aurait pu les renseigner sur ce qu'elle pensait car elle avait trop de fierté et de raison pour entrer dans le jeu insidieux qu'ils jouaient, jeu qui gangrénait l'âme de la Bretagne depuis trop longtemps déjà.
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Albatrus
[Rieux,samedi dans la journée..]

Alors qu'il préparait ses affaires pour rejoindre Vannes,suite aux événements de la nuit,un pigeon vint se poser près de lui..
C'était la journée...

Il ouvrit la lettre et reconnu immédiatement l'écriture..


Citation:
Mon ami,

Tu auras surement entendu tout et rien à mon sujet avant de parcourir cette lettre.
Pour le moment, je te demande de ne pas me juger avant de nous être entretenu face à face. Comme nous le faisons toujours, n'écoutons que notre intuition.
Je sais que tu es à une journée de Gwened et je te demande de venir me rejoindre au plus vite. Demain serait le mieux.
Rappelle toi, notre sortie vers la forêt avoisinante, je t'avais montré une place sans t'en dire plus.
Retrouve là et nous serons réunis. Attention de ne pas être suivi.

Je t'expliquerais tout ensuite j'aurais une question à te poser.
J'ai besoin de ton aide.
Tu auras le choix de ta réponse et ma destiné entre les mains.

Milouse, ton ami


Hum...il est vivant..il a écrit..
Que lui est il passé par la tête..
Ma pauvre Alié..pour une fois qu'elle part..


Citation:
Milouse,
J'ai eu vent des événements de la nuit..
J'aimerai comprendre..j'aimerai que rien ne se soit passé...
Reprend le dessus,la raison,j'arrive.
Je me rappel bien de cette place,je t'y rejoint au plus vite.
Fais bien attention à toi.

Alba

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Aliena
Elle était remontée comme une pendule...On avait osé s'attaquer à Vannes, sa ville de coeur, ce Milouse devait payer....
C'est donc tout naturellement qu'elle avait décidé de prendre part à la révolte. La soirée avait été longue, très longue. Devoir attendre le bon moment, rester aux aguets, et bien evidemment devoir garder un esprit lucide, chose assez compliquée à faire pour l'éthylophile qu'elle était. Mais elle avait fait le sacrifice de ne pas boire une goutte de chouchen de la journée, Vannes le méritait bien.
Anastriana donna le départ, et elle s'engouffra à sa suite, épée et bouclier à sa ceinture, et poele dégainée, prête à assomer le premier venu !

Grosse déconvenue une fois dans la mairie, il ne restait casi personne. Les laches, ils s'étaient enfuis. Dépitée, elle regarda autour d'elle, pendant qu'Ana s'affairait auprès d'une blonde qu'elle avait croisé le soir en taverne qui paraissait bien mal en point.

La pièce était sens dessus dessous...signe d'un pillage évident. Décue de n'avoir pu assomer quelques envahisseurs, tout aussi bretons qu'ils étaient, elle resta les bras ballants, laissant tomber sa poele qui s'échoua sur le sol dans un bruit sourd.


Rhaaaaaaaaaa...Les laches, les couards...ils se sont enfuis, N'ont meme pas eu le courage d'affronter leurs actes...Si ils croisent mon chemin, vont comprendre leur douleur...

Un attroupement s'était formé autour de la blonde. S'approchant un peu, elle chercha du regard une tete connue, voir si elle ne pouvait pas être utile à quoique ce soit
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Lemerco
Lemerco avait vécu vingt quatre heures infernales... le samedi matin il était sorti de sa boulangerie, agacé par l'odeur de levain de farine d'une nuit passée à pétrir et cuire des miches de pain. Quand il sortit pour prendre l'air, celui-ci était gorgé d'une atmosphère lourde et intenable... il l'avait fait, il avait pris la mairie par la force, grâce à cette armée tant contestée et tant décriée...

Bien sur il tenta d'aller voir ce qui se passait en mairie... il était chef de port, il était ancien de la ville, il en avait été le maire trois fois... il œuvrait depuis des moins pour la santé de cette ville qui l'a vu évoluer depuis maintenant près d'un an... Impossible d'y pénétrer pour demander quelques explications...

La déliquescence... la violence et la haine avait généré un climat de faillite collective au fil des mois qui passaient à une vitesse incroyable.

Il passa sa journée de samedi à fomenter une révolte pour reprendre le pouvoir, pour rendre la mairie de Vannes aux Vannetais... le despote avait frappé... quels avaient été ses sombres desseins? Une remise en question de la Bretagne? Une simple démonstration de force pour asseoir un égo démesuré qu'est l’égo d'un Breton? Un coup de folie mu par un esprit despotique? Peu importe. Ce qui s'était passé le dégouté, et il n'avait qu'un désir... c'est qu'il paie!

La nuit de samedi à dimanche... sa douce est rentrée de chez les moines... après une éruption démesurée de sa part à l'encontre du duc de Cholet auprès d'Azilliz, une ire viscérale qu’il ne put contrôler et balança à sa figure… une colère transcendant le simple monde breton à son grand regret aujourd’hui, il revint finalement à de meilleurs sentiments dans les bras de son épouse. De déliquescence on passe à quintessence du bonheur de l'âme. Il avait passé sa journée à maugréer, il consacrera sa soirée à sa famille enfin réunie.

Le dimanche... Sorti du lit conjugal au petit matin, il ne pouvait y rester d'ailleurs tant la pression était forte... la révolte avait eu son effet... son amie Anastriana avait repris le pouvoir... Vannes sortait de la torpeur mais à quel prix... un inventaire municipal vide, des caisses intactes... peut-être que nous devrions remercier le dug de ne pas être parti avec... une armée décimée... une nouvelle cousine Chika meurtrie... et une ville dont la colère exacerbée ne demandait qu'une chose... en découdre.

Lemerco se balada dans les rues à sa sortie de la ville... et pour la première fois depuis son arrivée dans cette citée... il se sentait étranger et ne se reconnaissait plus dans ce marasme de ressentiment... une grande peine.. il se dit tout simplement...


Maudit soit le jour où le Duc de Cholet a pris la mairie... les séquelles seront longs et difficiles à se résorber...
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Mimilia74
Mimilia avait piétiner, attendu au coté dE sa rohannaise de cousine, son épée, neuve au poing. Elle vit chika faire le tour de la mairie, elles rentreraient; elles par l'avant.... Coordination... Ana lance l'attaque... Et reprends la mairie. Dans cet entrechoc de silence, on entends les bruits d'un combat à l'arrière... CHikkaaa!

Mimi se retourne pour voir Ana se diriger prestement vers leur cousine. Abasourdi... les jambes lourdes Mimilia ne peut bouger... Elle ne peut que serrer les poings. Pourquoi ! Pourquoi !

Elle distingua un homme qu'elle ne connaissait pas mais qu'elle avait souvent vu un peu partout, Albatrus, vite rejoint par L'époux.

Enfin ses membres la laissait agir, elle put courrir vers sa cousine. Elle posa son épée en retrait, laissa de la place à Ana et Firk, mais était là. Elle put en retrait attraper quand meme la main de sa cousine.
Pas un mot, juste une pression sur celle-ci et un regard inquiet vers Anastriana.

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Lelfenoir
[Sur les remparts de la ville, à l'Est]

Il avait fui.

Quelques heures auparavant, un Vannetais, l’expression et le visage sali par la nuit, lui était parvenu et lui avait tenu ses mots.


Nous sommes parvenus à neutraliser la milice aveuglée et corrompue par ce serpent, sir Lelfenoir…

Une hésitation

Mais le Dug Cholet a disparu, on ne sait trop com…

Si les premières paroles avaient été prononcées d’une voix franche et fière, le ton avait faibli comme il annonçait la fuite du traître. D'un regard haineux, le Baron l’interrompit. L'Ancien, d'un signe de tête, le remercia. Sans un mot, l'homme tourna les talons et se sauva dans les ruelles de Vannes.

Milouse ne connaissait que trop bien la ville. Il n'était surement plus dans l'enceinte




La tension, sans qu’il le veuille, se relâcha un peu. Pour la première fois, en cet instant, la fatigue se fit sentir. Il replaça sa lame dans son fourreau.

Devant lui, au bas des remparts et après l'une des quatre portes de la ville, la route sinuait jusque Rieux. Rieux, l’autre ville de l’économiste. Rieux, qui ne lèverait surement pas le petit doigt pour arrêter l’un des hommes qui avaient fait sa richesse. Des hommes arrivaient par le chemin. Certains arrivaient pour prendre des nouvelles de leur proche. D'autres badauds, paysans des faubourgs, étaient simplement éveillés par la curiosité.


La majeure partie d’entre eux, toutefois, étaient la pour Vannes, pour Milouse, pour prendre conscience de la situation.
Il avait reconnu Albatrus, l’un des premiers à entrer en ville. Nul doute que le Breton qu’il était voyait son cœur déchiré entre l’amitié qu’il portait à Milouse et sa loyauté envers la Bretagne.
Leyah arriverait très bientôt elle aussi. Ses différentes déclarations écrites l’avaient empli d’étonnement, et de respect également. Leyah jouait bien son rôle de régente. Même si, il le savait, elle espérait que son Bailli s’en sorte sans dommage.

De la route de Rieux, le regard du Baron d’Aradon se porta vers le port de Vannes. C’est par là que partirait Milouse. Il devra envoyer des hommes contrôler les navires à quai.



Milouse…

Il se souvint. Son arrivée à Vannes, il l’avait trouvé sympathique et avait même appris de cet homme, simple conseiller à l’économie de Vannes à l’époque. Le même homme qui le méprisa lorsqu’il entra dans l’économie ducale. Le même qui pilla le marché de Vannes à plusieurs reprises, qui déclarait ouvertement son amour pour Vannes lorsqu’il entra en armée, qui exprimait tout autant son dégout pour le Duché de Wened. Le même que défendaient encore la plupart des Anciens de Bretagne, aveuglés par sa ruse, sa fierté, son mépris, et qui lui avaient même confié la défense de Gwened.


Dans un accès de rage, il cria. Sa voix se répercuta sur les murs de la ville, parcourut les ruelles, s’introduisit dans les maisons, par les fenêtres et les portes entrebâillées. Tous entendirent son rugissement.


Milouse Coatmeur ! Lâche et Immonde Parjure, Gwened te retrouvera. Gwened te fera payer tes crimes !

Aujourd’hui, la défaite était dans les rangs du Dug Cholet. Un jour, la victoire vannetaise, débutée aujourd’hui, sera enfin entière.
Blanche_
Elle a chevauché toute la nuit. Mais vannes est encore loin, lui aussi, loin ils sont tous, et la gamine se trouve seule, à nouveau, à braver les vents pour rejoindre celui qui n'est plus.
La vie vous lance parfois une ironie risible, et la môme en rirait si elle n'avait pas depuis la veille, ces boyaux qui se tordent dans tous les sens, et l'envie de gerber quand elle pense à ce qu'il risque.
Les autres, les blessés, ceux qu'il a sans doute meurtri par ses actes et sa lame, elle s'en contrefout. Z'ont qu'à pas faire partie d'une armée, picétou. Non mais c'est vrai, quoi ?
Non ?
Bref.


- Je n'en puis plus, madâââme ! C'est loin Vannes, et puis on a pris à peine de quoi manger, et j'ai déjà faim, et soif aussi, et envie de pipi.
- GRIET ! On s'est arrêtée y'a quatre heures à peine. Tu as assez de graisse pour supporter un voyage de 50 kilobinious, et tu me saoules déjà avec tes considérations de fainéante ! On avance, et c'est tout.
Ferme la, tu me fatigues.

Non, Blanche n'est pas de bonne humeur ; bien sûr, la réponse que Milouse lui a faite parvenir lui a décroché un sourire radieux. On ne peut pas dire qu'il fasse les choses à moitié. Et à imaginer les miséreux qui ont profité de ce coup de maître, diantre, qu'elle se sent bien !
Évidemment, c'est encore un grand méchant et il mérite une fessée.


- Au fait Madame, aux dernières nouvelles, c'est Anastriana qui a pris la ville.
- On peut peut être faire une pause, tout compte fait.

Elle saute à terre, masse son popotin endolori, et passe une main en arrière dans la chevelure malmenée par le vent. Une tigresse blonde, en voie d'extinction, qui fait fi du danger pour se diriger sans réfléchir dans la gueule du loup.
Quoiqu'Anastriana avait dit ne pas la vouloir chez elle. Stricto Sensu, elle respectait sa demande. Vannes n'était point Coëtlogon, et puisqu'après tout elle avait payé au centuple son crime, elle s'estimait bien capable de se rendre à Vannes, glorieuse ou pas.
Et puis fallait protéger Papi contre les méchants.


- On dira que je n'étais pas au courant, d'ailleurs j'ai déjà oublié. Avec un peu de chance, il y aura tellement de monde, que personne ne me reconnaitra.
- Oui enfin Madame... Vous avez un minois que les gens connaissent, quand même.
- Ils apprendront à l'oublier, comme moi je l'ai fait. En avant, Griet !

Et les deux femmes se mirent en route à nouveau vers Vannes, vers la mer et ses sombres secrets, et surtout... Vers un renouveau sans macaron ni soleil.
Blanche, déjà, n'était plus.

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