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[RP]La petite voix intérieure a finalement gagné.....

--Alieniore



Dans la cabine du Galetez Breizh, les courriers qui commencent à arriver, les rapports de son secrétaire.
La bêtises des hommes étalée sur du parchemin, les élucubrations d'autres encore , les certitudes de l'ensemble. Quelques mots rassurants au milieu.
Une fois encore il faut puiser l'énergie de se battre ou renoncer. Se disculper ? se disculper de quoi? d'aimer un fol qui avait l'audace rivé au coeur et les rancoeurs tenaces pour certain ou certaine plutôt.

Elle fit un tri dans les missives et alla faire un tour sur le pont du bateau pour s'aérer l'esprit et tenter d'imaginer où il était , ce qu'il faisait. Qu'elle regrettait d'être parti loin de lui en cet instant. Il n'aurait jamais cédé à cette pulsion si elle avait été à ses côtés. Et après on disait d'elle qu'elle était impulsive ..

Son bol d'air pris, elle trempa la plume dans l'encrier et répondis à quelques missives.

Citation:
Ma chère et tendre Blanche,

Je suis loin et j'avoue ne pas tout comprendre. Je n'ai pas eu de ces nouvelles et connaissant les antécédents de ses relations avec La Renarde , je ne peux croire effectivement à un règlement de compte entre deux têtes de cochon breton.
Les rapports que l'on me porte sont affligeant de bêtises et d'élucubration en tout genre. Comment peuvent ils crier au traître à la Bretagne quand tout le monde sait que c'est un contentieux entre La Renarde et Milouse qui est au centre de toute cette affaire? les vannetais sont il à ce point aveugle sur le cas de leur chère plaie?
Comment certains peuvent imaginer que c'est préparer de longue date alors que je suis loin et que je ne peux en aucun cas lui porter secours? comment peuvent ils me mêler à cela sans même m'avoir entendu et sans même savoir où je suis et pourquoi je suis loin? certains veulent m'interdire de revenir dans mon pays!
Les bretons , ou devrais je dire certains bretons devraient réellement apprendre à penser avant de réagir avec leur tripes!

Milouse n'a jamais été traître à la Bretagne. Par contre il a fait justice à la bêtise de La Renarde.
Ce que je regrette et désapprouve. Mais peu leur importe n'est ce pas ? ils ont leur certitudes et ils ont raison. Ils sont si fort ces bons penseurs!
J'enrage d'être loin et de ne pouvoir le défendre et nous défendre. Les réactions dont on me fait part me donne à moi aussi l'envie de détruire ces hommes et ses femmes qui ne pensent qu'à leur orgueil avant de penser à la Bretagne, contrairement à ce qu'ils disent.

Pour l'avenir je ne sais pas. J'attends des nouvelles de Milouse et du Grand Duc. J'attend de finir ce pourquoi je suis ici et les instructions de Leyah quand au contrat ducal. Ensuite nous rentrerons comme prévu. Je t'enverrais notre destination et notre date de départ quand j'en saurais plus.

Je suis navrée ma chère petite fille que par notre filiation tu sois mêlée à cela. Mais tu connais ton grand père, c'est un homme attaché à son pays mais qui ne supporte pas certaines choses...

Ta grand mère,

D'ar Sul 6 a viz Mezheven 1458




Un autre parchemin , un autre destinataire.


Citation:
Ma chère amie,

Merci pour vos nouvelles. Je savais qu'il saurait comment faire pour se sortir de là sans blessures.
Le contrat devrait être réglé dans la journée mais qu'en est il de l'autre ? avez vous eu des nouvelles de nos voisins à ce sujet? C'est que j'ai hâte de finir tout cela pour pouvoir rentrer en Breizh et y constater moi même l'étendu des dégâts causé par toute cette histoire malheureuse.
Enfin j'aimerais rentrer .. les rapports que m'envoie Bleiz me rapportent que certains veulent m'interdire le sol breton ? qu'en est il réellement ? car si tel est le cas cela va compliquer le retour du contrat commercial pour lequel je suis partie ..

Je vous fais parvenir un parchemin que je souhaiterais que vous affichiez à l'adresse des Bretons. Si vous êtes d'accord bien entendu j'aimerais qu'ils soient affichés à la vue de tous pour éclaircir quelques points dont on m'accuse et dont on accuse Milouse à tord et à travers. Je vous laisse juge si cela peut se faire ou non.

Trugarez pour ce que vous faites pour Breizh et pour nous.

D'ar Sul 6 a viz Mezheven 1458





Citation:
Peuple de Bretagne,

Je m'adresse à vous concernant les événements de Vannes.
Je suis loin pour affaires pour notre Duché et l'on commence déjà à m'accuser des tous les maux de cette affaires.
Certains veulent m'interdire le sol de notre Pays parceque mon compagnon de vie a décidé de se faire un duel inconscient avec l'une de nos congénères.
Vous allez me dire , on ne se bat entre breton. Et c'est vrai. Mais personne n'est infaillible. Et Milouse a céder à la pression que La Renarde et lui se font depuis des mois à présent. Je ne rentrerais pas dans le détails de ses histoires pour le moment.
On cri donc à la traîtrise envers Breizh quand il s'agit avant tout d'un contentieux personnel. Il serait bon de ne pas mélanger les histoires et de tourner cela à la farce. Breizh n'a pas besoin de subir ce genre de tension alors qu'elle est déjà plus faible qu'elle ne l'a jamais été. Les finances du Duché ont été remonté grâce à l'équipe économique formée par la Régente et par Milouse. Le Duché doit à présent se reconstruire et se remettre en question pour ce qui est de sa défense.
Quand on voit la façon dont à été géré la crise de Vannes, la méconnaissance de tous quand au système de récupération de mairie , j'en suis atterrée .
Si l'on avait pas fait monter en pression ainsi les vannetais contre le méchant loup , la Baronne Chika ne serait pas en ce jour au plus mal.
C'est la seule chose que je déplore et qui est réellement grave dans tout cela.
La paranoïa de certains entraine à des extrémités aux conséquences saccageuses.
Avoir acculer Milouse ainsi sans même chercher à comprendre son geste, sans avor envoyé ne serait ce qu'une personne pour tenter une médiation ... la gestion des événements du fait de la haine de certain contre lui à mener à la perte de l'armée de la Baronne et à son état malheureux.
Je prie la Mère et Aristote pour son rétablissement et que tout aille au mieux pour elle. Je ne peux aider plus en étant loin mais je sais qu'elle est entre le main de bon médicastre comme Anastriana, qui saura faire au mieux pour elle. Si celle ci a besoin de quoi que ce soit qu'elle en fasse part à mon secrétaire qui y pourvoira.

Peuple de Breizh. Je ne juge personne dans cette histoire mais il faut garder la tête froide et arrêter de crier à la traitrise de Breizh quand il ne s'agit en rien de cela.
Je condamne l'action de Milouse, mon compagnon et le père de mon enfant , il aurait mieux eu fait de combattre La Renarde dans la lice pour lui régler son compte. Mais je peux comprendre que dans certaine situation on puisse perdre pied ... et que le harcèlement puisse devenir difficile à gérer.

Je suis donc loin pour un travail pour le Duché. Trouvez vous logique que l'on m'accuse des maux dont je n'ai échos que par les courriers que l'on m'envoie? Trouvez vous normal que l'on veuille m'interdire notre sol alors que je dois ramener le contrat pour lequel je suis partie? Va t'on aussi dans ce cas me traiter de voleuse car je ne puis accoster en mon pays parceque certain veulent déclarer une vendetta ?

Vannetais , Vannetaise, je suis navrée du sort qui vous a été infligé pour une bataille de personnalité et que vous ayez été pris ainsi en otage de la bêtise.

Peuple de Bretagne , dans ces remous du moment garde la tête froide et observe des faits , laisse ton sang bouillonnant s'apaiser pour ce qui compte réellement et non pas pour l'orgueil de certains et certaines.

Notre Roy GD jugera des toutes cette affaire.
La Mère et Aristote protégeront leurs enfants qui le méritent.

D'ar Sul 6 a viz Mezheven 1458




Elle scella les différents messages et les fit partir en super express


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margot_wolback
Encore émue des évènements de la veille, inquiète quand à la survie de Chika et de son bébé, Margot arrive devant le panneau.

Incrédule, elle lit et relit le parchemin affiché!
Si ce n'était si grave, elle en aurait rit!
Non mais pour qui se prend-elle?? Justement, comme elle le dit si bien, elle est loin, bien loin, alors de quel droit juger les évènements de si loin??
Tout ça parce que son mari est toujours sensé avoir raison en tout??

Vannes, que tout le monde maudit comme si c'était une hydre à 3 têtes, entre Lallie, Lem et Mumia!
Vannes qui a accepté l'armée de Milouse dans ses murs pour la défendre du fait de l'arsenal... Comment pourrait elle comprendre, cette femme, le sentiment de trahison profond qui les accable, bien indépendamment des histoires entre nobles!

Son cher petit mari a trahi!! Il a pris la mairie sous prétexte d'avoir perdu la tête, rhooo, la méchante Lallie qui a énervé le pauvre petit duc!
Bien, on s'en fout, c'est leur problème.
Sauf que la paranoïa des habitants, va falloir aller chercher loin! Un homme qui devait les défendre se mêle d'attaquer la mairie, et surtout, surtout, décrète que l'armée de la ville est ennemie!!
Comment justifier ça, de la part de quelqu'un soit disant noble parce que capable de grandes choses?? Un autre petit aurait fait la même chose, il serait sans aucun doute en train de se balancer au bout d'une corde, mais lui , le pauvre petit duc affaibli, on lui trouve des excuses!!
Et le pire, c'est que c'est la faute des villageois si le chef de leur armée se bat contre la mort!!!

Mouais, mieux vaut en rire... Parce que la bêtise et la crédulité, malheureusement, ne sélectionnent pas que les paysans!

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Azilliz
Nous reprenons Azilliz à sa sortie des moines. Elle s'était armée, revêtue d'une tenue de voyage, parce que finalement les armures c'est lourd et c'est moche.
Sauf que son couvent se trouvant à l'extérieur de la ville, elle arriva le soir en ville.
Elle avait fait un détour par le marché pour y trouver son époux qui achetait un à un tous les stocks de la mairie vendu à très bas coût par Milouse.


-YOUHOU ! Mon ours en sucre !
-Ah ma loutre argentée, vous êtes de retour !
-Oui, vous êtes content ?!
-Je le serai d'avantage si cet *** de mes *** de sa *** ne s'amusait pas à ruiner la mairie que nous avions si bien relevée !
-Oui, mais mon roudoudou je suis là !
-Figurez vous que cet *** de mes *** de sa *** ose encore mettre la responsabilité de sa traitrise sur Lallie !
-Bof, ça n'aurait rien d'étonnant...
-Azi !
-Oui, bon ça va, pardon. Et sinon, vous ça va...?
-Comment voulez vous que ça aille ? Je passe ma journée à racheter le bureau du maire, les chaises, les livres de comptes, les stocks, les plumes jusqu'aux tableaux affichés en mairie !
-Eh bien puisque vous n'en avez rien à cirer que votre épouse soit revenue de chez les moines, je vais aller me faire tuer dans l'assaut et comme ça, vous serez content !

Non, mais c'est vrai, quoi...à la fin...Bon forcément, il la rattrape, elle le vexe, il la raille, elle le gifle, il s'énerve, elle boude, il s'attendrit, elle rougit, et ils se séparent après la promesse de passer leur nuit de noce ce soir si l'assaut ne finit pas trop tard.
Azilliz trottine donc vers la mairie, mais quelques rues avant elle perçoit un fracas épouvantable.


-BON SANG ! Ils ont commencés sans moi !

Elle sort son épée de son fourreau et couru vers la mairie à grandes enjambées.

-TAAAAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUT !

La mairie apparu devant elle, chargée de combattant qui s'entrechoquaient. Quelques défenseurs tentaient de faire face au gros de la population en colère.
Forcément il n'y en avait plus pour elle...Elle arrêta sa course et s'appuya sur le pommeau de son épée. Ana l'aperçut et lui cria entre deux coups à son adversaire de s'occuper du stand buvette.
Azilliz repartit dans l'autre sens.


-Mon cloporte des mers ?
-Que faites vous là ma douce, vous deviez aider Vannes à reprendre sa mairie.
-Je sais, mais y'a trop de monde. Je ne donne pas cher des défenseurs Milousiens. Avez vous récupérer les tonneaux de la taverne municipale ?
-Voyons voir...oui, cinq ou six là bas.
-Parfait, j'en emprunte un. Et passez moi un livre de compte et une plume !
-Pourquoi faire ma pieuvre bleue ?
-Pour remonter les blessés mon coq à poil !

Elle laissa son mari avec un air interdit et s'éloigna, livre de compte entre les dents, poussant le tonneau devant elle. Arrivée devant la mairie, elle donna un grand coup d'épée pour ouvrir le haut de la barrique, y trempa un godet et se posta aux côtés du tonneau.
Des blessés vinrent se requinquer. Lorsqu'Azilliz vit que les hommes ne se battait plus et que c'était la porte de la mairie qui subissait les attaques, elle revint à la charge.
Évidement, Milouse s'était enfui. La mairie était reprise, Ana en prit le contrôle.
Azilliz chercha Chika du regard. Elle voulait la féliciter. Elle fût surprise de ne pas l'apercevoir autour du tonneau qui avait déjà perdu la moitié de son contenu. Elle fit le tour de la bâtisse, la cherchant pendant la foule. Elle aperçu Ana et ses longs cheveux penchés sur un corps, Albatrus était à ses côtés ainsi que Firk qui sanglotait.
Sa gorge se noua en une boule douloureuse et elle couru vers eux. Chika était étendue au sol, une tâche rougeâtre à la poitrine.


-Charleza !

Mimilia tenait la main de sa blondasse tant aimée qui gisait là, la poitrine soulevée par un râle.

-Bon sang...snurff Pourquoi je ne l'ai pas vue tomber ? snurff.
Ana, qu'est ce qu'on peut faire ?

Du regard elle chercha quelqu'un, une aide. Mais les larmes brouillaient sa vue. Sa sœur de cœur n'avait décidément jamais de chance pendant ses grossesses. Papa lui avait dit un jour qu'il faut parler aux blessés pour éviter qu'ils ne partent. Azilliz s'était alors assise aux côtés de tous, et sans savoir si elle l'entendait, elle parla à sa cousine.

-Tu sais Chika, il y a dans une boutique à deux rues d'ici, de superbes chausses roses pour 19 écus. Tu te rends compte 19 écus ! Elles iraient parfaitement avec ta robe, celle que tu portais mardi dernier. Je serais toi j'irais les acheter dès que je serais remise ! C'est une affaire qui peut être vue par d'autres !
Veux tu bien me faire le plaisir de guérir rapidement pour que j'ai la joie de te voir avec des chausses féminines ?

Elle étouffa un sanglot s'adressant intérieurement à son père : papa si tu me la reprends je ne te le pardonnerais jamais !

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Taizo
[ Les rues de Vannes ]

Le prévôt a cheval, maréchaux a coté traverse la ville ou le calme n'est pas encore complètement revenu. Les tensions, le troubles, les craintes.
S'arrêtant il voit Margot, Cheffe Maréchal de la ville, fulminer et voir rouge en lisant l'affiche d'Alieniore. Et franchement, il la comprend parfaitement.
Puis il reprend son chemin, la mairie est reprise par Anastriana pour les prochains jours, plus de gros risques... Et puis maintenant qu'il n'y a plus d'armée dans les environs...

Enfin, Taizo s'éloigne et rentre a la capitale faire son rapport a la régente... Y'a pas mal de chose a raconter la...

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....................................................Allez a la mine !.................................................
Trilo
Trilo lit le torchon écrit par Aliénore au "peuple de Bretagne".

Il dit à son voisin de lecture.


Dis moi j'ai pas une petite larme dans le quoi de l'oeil? Nan mais parce que là, elle arriverait presque à m'en faire couler une. Le pauvre petit, c'est vrai que tout ça est la faute de la Renarde. Elle était Tellement sur son dos, il n'avait pas d'autre choix. Faudrait le remercier, pour sa bonne action. Tu vas voir, bientôt ils vont demander pour lui une médaille pour avoir débarrasser la mairie de Vannes de Lallie. C'est marrant ça mais elle n'a pas trouvé d'excuses pour Naoned, mais au moins, lui n'a pas attaqué et essayé d'assassiner des bretons, encore moins une femme enceinte. Lui au moins ce n'était pas au petit voleur de bas-niveau quand on pense que le Miloose a vendu les réserves de la ville à bas prix. De toute façon, c'est pas la première fois qu'il vole le duché quand on pense aux édit qu'il avait formulé à la fin de son mandat ou le vol de la pierre pour le duché. Azilliz avait au moins eu la décence de condamner son père pour ce qu'il avait fait. En plus, elle critique l'armée, mais comme par hasard deux jours avant, la régente, la vassale de Milouse, s'est fait le plaisir de vider la ville de ses soldats.


Crache sur l'affiche.

C'est tout ce que ces débilités méritent.
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Pelotine.
Affiche d'Aliéniore , aux cotés de Margot , Pelotine prend connaissance du document.
Si sa voisine se retient de ne pas rire , pour la baronne c'est une tout autre histoire , elle rit d'éclat devant de telles idioties.


Non mais nous aurons décidément tout vu , tout lu !
Pourquoi ne pas remercier Milouse de sa crise de folie ? non mieux remercions le de se moquer de la ville qui l'a vu naître , ou encore remercions ! de sa trahison , oui il ne fallait pas avoir peur de ce mot , car il était bien question de cela.
il avait préparé cela depuis fort longtemps , il n'y avait qu'a regardé comment il s'en était sorti , un coup monté , et des plus réussit BRAVO !
La bonne excuse ! La renarde c'est disputé avec beaucoup de personne , heureusement que tout n'ont pas soit disant perdu la tête et pris l'assaut aux mairies afin de se remplir d'avantage les poches , sinon nous serions encore plus ruiné qu'il ne parait.
Quelle femme ! je lui demanderais mille conseil si par sa seule voix elle parvient a faire perdre la boule a un homme de rang.


Et le pire dans tout cela c'est qu'il n'était pas le seul dans cette histoire , et certains se trouvaient encore en Bretagne , crachat au sol.
Peu importe la tenue qu'elle se devait de tenir , si le Duc de Cholet pouvait se barrer avec les applaudissements de ses comparses et le coeur léger , la fille du Duc de Bretagne pouvait bien souiller le sol et paraitre plus vulgaire que tout.

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Riwan
Étant le voisin de Trilo, si si, j'affiche une expression de stupeur en le voyant cracher.
Baron, voyons, un peu de tenu ! L'émotion n'ôte pas la noblesse.
En outre, vous êtes injuste avec la Duchesse d'Ancenis. Elle a condamné les actes de son Cher et Tendre.

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SA Riwan Nathan De Brocéliande
Albatrus
[Vannes..près de Chikaka]

Son amie était blessée,mais elle s'en sortirai..l'entaille profonde lui avait fait perdre beaucoup de sang..Une chance qu'elle soit une grande guerrière,elle avait rossé les faibles gardes...

Près d'elle ses amis,son compagnon..la rage se lisait sur son visage..à sa place..il..il ne préfère y penser..

Elle était entre de bonne main,il pouvait maintenant allez comprendre,comprendre pourquoi il avait fait ça...comprendre pourquoi un homme si fort avait put sombrer dans la folie...

Il quitta le petit groupe non sans lancer un dernier regard de tristesse vers Chika..
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Joachim.du.bellay
Regardant son neveu, et un brin moqueur, Joachim ajoute :

Riwan, tu sembles revenir au bon moment ...
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Anastriana
Ana fronça les sourcils, trop de monde, beaucoup trop de monde.

"Ecartez-vous, laissez-la respirer. Une mauvaise estafilade sur la poitrine, il faut la transporter sur un lit."

Le brancard demandé plus tôt arriva, Ana fit un signe de tête aux deux hommes, pour leur indiquer qu'il fallait la transporter.

"Alba, Firk, avec moi. Un, deux, trois!"

Doucement, la blonde baronne fut transportée jusqu'en un lieu calme, couchée sur un lit, Ana les mains appuyées sur la plaie, hurla qu'on lui amène sa trousse médicale restée chez Mimilia et Lelfe.

"Firk, tu peux rester, Mimi aussi. Azi tu sors, tu vas nous faire un malaise dans ton état avec toutes ces émotions, continue à distribuer de quoi requinquer les blessés légers. Alba, occupe-toi des miliciens que l'on doit garder pour le moment sous bonne garde."

Une fois chacun reparti à ses occupations, elle se lave les mains, laissant Firk la remplacer pour tenter de juguler l'hémorragie.
Elle fait bouillir de l'eau, y trempe l'aiguille et le fil de boyau, écarte les pans de l'armure de cuir, et observe les dommages. Ses doigts visitent la plaie, rapidement, son visage se détend. Elle esquisse un sourire vers Firk.


"Bien, rassure-toi, sans doute aura-t-elle mal aux côtes, mais les organes ne sont pas atteints. Toutefois elle a perdu beaucoup de sang, pour ça qu'elle ne se réveille pas. Je referme ça au plus vite."

Puis vers Mimi.

"Dans ma trousse, tu trouveras des extraits de sauge et d'achillée milefeuilles, tu me prépares un cataplasme avec. Ensuite, j'aimerai que tu fasses infuser de la fraxinelle, génévrier et luzerne. Il faudra qu'elle boive ça au réveil, et autant de fois que possible dans la journée."

Elle commence son oeuvre, rapproche les berges de la plaie au fur et à mesure qu'elle avance dans son travail, et les yeux rivés sur l'ouverture qu'elle referme, elle parle à Firk.

"Et pour votre, ou vos enfants..."

Petit regard sur le ventre, qui lui parait être tout de même plutôt énorme...

"Pour le moment rien à craindre, Doué soit loué, tout ceci n'a pas déclenché l'accouchement. Toutefois, avec le sang perdu, le corps a naturellement tendance à... Se débarasser... De ce qui l'encombre pour se remetttre tout à fait. Par conséquent il faudra qu'elle garde le lit, jusqu'à l'accouchement, qui de toute façon ne doit plus être guère lointain, vu l'état de grossesse qui semble avancé. Dans l'état actuel des choses, au moins dix jours de repos forcé, le temps que je retire les fils. Nous aviserons ensuite."

Sur ce dernier mot, elle termine le noeud ultime. Elle se tourne vers Mimi, qui lui tend le cataplasme préparé. Elle dépose le remède cicatrisant et antiseptique sur la plaie refermée, entoure la poitrine de la blonde d'un linge propre bien serré.

"Voila, surveille-la jusqu'à son réveil, j'ai fait mon oeuvre. Donne lui l'infusion aussitôt. Et rassure la de suite sur sa progéniture. Je la visiterai ce soir, pour l'heure, j'ai encore..."

Soupire las.

"Vraiment beaucoup à faire. Fais moi appeler si tu as une inquiétude."
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margot_wolback
Petit sourire à Pelotine.
Mais ma chère, en effet, il parait que nous ne savons pas notre chance! Le duc s'est dévoué pour nous porter secours!! Beau dévouement non??
Quand à Lallie, quels que soient ses défauts, elle doit être ravie de leur faire peur à ce point!! C'est comme ça que grandissent les renommées..


Le malheur dans tout ça, c'est Chika et son bébé... Pourvu que tout se passe bien... Car des denrées, ça se rachète, de la trésorerie, ça se refait...
Tiens d'ailleurs, on aurait du demander à Milouse de nous donner la recette magique, vu qu'il est si bon que ça!

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Lemerco
Bon sang je me demande donc où peut bien être maintenant la Montfort... je te jure... si elle un milicien l'a blessé, je lui arrache la tête avant de l'enfonce stricto senso dans le derrière

Patience mon ami, tu as des trucs à faire pour la mairie maintenant.

Pouah, la mairie... M'en parle pas, on a perdu des milliers d'écus dans cette foutue histoire!

Des milliers faut peut-être pas exagérer...


Lemerco sort un rouleau de papier qu'il déroula... le parchemin était si long qu'il trainait au sol sur au moins deux bons pas.

Je commence la liste dans l'ordre alphabétique ou bien l'ordre chronologique mon cher Momo?
Alors deux cent bouteilles de lait bradés à 5 écus
Au moins autant en bois pour 2 écus
Une truite, du goujon, des saletés de poiscailles, des haches non aiguisées à la c.. et j'en passe...

Ne t'énerve pas voyons...

Ah oui sans compter les écus consacrés au montage de notre armée volée en éclat

D'ailleurs avons-nous des nouvelles de Chika?

J'en sais rien, j'étais à la mairie mais pensant que le dug allait fuir par le port, j'ai pris deux gus avec moi pour m'y rendre... Et là paf! J’ai été assommé!

Un milicien pas content?

Non un saloperie de sanglier que je gardais chez moi... tu sais la petite sauterie du port... je sais pas comment il s'est échappé de mon enclos pour cochon mais l'enflure m'a pris en traitre par derrière en fonçant sur moi! Je te dis, que des traitres en Bretagne... jusqu'aux animaux!



Lemerco salua son ami Momo et se dirigea seul vers la mairie encore fumante des affrontements. Quel bordel... Il vit un petit attroupement regroupé autour d'une tignasse blonde qu'il reconnut...

Bon sang...

Il rejoignit ainsi les personnes qui l'entouraient, parmi elle sa femme. Sa tristesse, sa colère se changèrent doucement en compassion et honte même... honte de voir ca... une femme enceinte ensanglantée... une guerrière fière et méritante d'accomplir le travail qui lui incombe quand d'autres auraient fui à sa place. Il se rapprocha de sa femme qui sanglotait, puis posa une main sur sa petite épaule. Il n'osa dire tandis que sa main descendait le long du bras de la Montfort. Il la caressa et lui murmura

Elle va s'en remettre ma douce...

Puis il remarqua une personne qui afficha un papier sur le mur des communiquant... un mot de la femme du Dug qui visiblement avait décidé de s'exprimer quant à cette affaire. Il s'éloigna de sa femme après lui avoir dit qu'il reviendrait très prochainement.

Il rejoignit son ami Trilo qui lisait l'affiche sur laquelle il cracha après avoir tempêté contre ladite déclaration. Lemerco se pencha sur le papier et tenta une lecture...

Non mais quel foutage de gueule! Depuis le temps que j'attends qu'on reconnaisse beau papa Naoned comme ayant été un grand homme mouahahahah eh bien si on est d'accord avec ce qui est écrit sur ce torchon il aura l'absolution et sera rangé au stade de demi-dieu! Faut le comprendre le pauvre... il se fait malmener par une femelle et donc prend d'assaut une mairie! AMIS DE BRETAGNE, PRENEZ DES MAIRIES, VIDEZ LEURS STOCKS ET BLESSEZ JUSQU'AU SANG LES FEMMES DE BREIZH, VOUS AUREZ SUREMENT UNE MEDAILLE!

Trilo, ne gache pas ta salive sur ce papelard honteux, après tout si demain ma femme assassinait le Grand Duc j'écrirai moi aussi un mot dans lequel je dirai qu'il l'a un peu trop titillé sur le Grand Coutumier... que c'est normal et qu'elle mérite au moins de prendre son trône avec la plus grand fête d'intronisation qui soit! Garde donc ta salive, tu en auras plus besoin quand tu sera assoiffé sur ton bateau, sans eau, sous le soleil assommant qui règne sur la mer!



Lemerco rejoignit sa femme sur ce, ulcéré.
_________________
Grand_sage
Lallie retrouvée, ce fut un premier soulagement. A peine relevée elle était partie gérer la crise à la Table Ronde et en concertation avec son Conseil Muncipal.

Le lendemain matin, lorsque la clameur grandissante des révoltés vannetais se répandit dans les rues de la ville, signe incontestable que la mairie venait d'être récupérée, un second soulagement l'apaisa quelque peu mais pas complètement. Il restait une chose à faire. Une chose importante. Trainer le traitre devant la Justice pour qu'il réponde de ses actes... Il traversa la ville à vive allure, direction la mairie à nouveau aux mains de la ville de Vannes.

Sur place, il salua quelques personnes qu'il connaissait puis s'aventura à l'intérieur. La Baronne de malnoë gisait à terre, blessée. Ainsi la milice de la ville aux mains de Milouse avait récidivé et frappé à nouveau. Comment diable pouvait on ainsi gratuitement faire couler le sang breton...

Elle était déjà bien entourée, inutile d'être trop nombreux autour d'elle. Il reporta donc son attention sur le but de sa venue. Le traitre. Le retrouver avant qu'il ne se fasse lyncher si ce n'était pas déjà fait. Mort il ne pourrait plus être traduit en justice. Il fallait mettre la main dessus et l'emmener sur le champ au tribunal.

Il allait reprendre sa fouille de la mairie en quête d'information quand un visage connu vint à sa rencontre. Le sieur De bauer était en vie finalement. Le visage tuméfié, la pommette droite en sang certes, mais le garde du corps était là debout et bien vivant.


- Votre Grâce! Lallie?
- A l'abri rassurez vous. Elle gère l'après crise à la Table ronde avec Anastriana qui a emmené les révoltés.
- Nous avons été séparés pendant l'attaque. Personne n'a compris d'où ça venait. Le Duc de Cholet est-il donc devenu fou?
- C'est que qu'on va essayer de nous faire avaler. Mais si la prise initiale de la mairie peut s'expliquer par un coup de sang ou un coup de folie... la double attaque contre la Baronne et le pillage de la mairie hier... c'est tout sauf un coup de folie. C'est de la haine gratuite.
- Certains accusent même indirectement Lallie de tout cela.
- Qui donc?

De Bauer pointa du doigt un homme penché sur la Baronne mal en point que le Duc reconnu aisément.

- Albatrus? Il rejeta l'accusation d'un revers de la main en souriant. Laissez ce n'est pas grave. Dès qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond en Bretagne c'est forcément la faute à la renarde. C'est comme un refrain sans fin pour lui. L'économie va mal: la faute à la renarde. Milouse devient fou: la faute à la renarde. Il pleut en Bretagne? La faute à la renarde bien entendu...
- Je me disais aussi qu'il avait l'air de faire une fixation sur elle.
- C'est plus une fixation, c'est une obsession à ce stade. Tenter d'excuser un acte de trahison pareil de cette manière, j'en pleurerais presque de rire si la situation n'était pas si tragique. On nous a vendu un homme sérieux, un héros de guerre, un commerçant hors pair, un diplomate que sais-je encore... Un homme parfait en somme, au dessus de tout soupçon. Et on voudrait nous faire croire maintenant que la petite mairesse de Vannes aurait provoqué un tel déchainement de violence? C'est prendre les bretons pour des idiots. Surtout quand on sait qu'il prenait un malin plaisir à la provoquer sans cesse...

Vannes s'est d'ailleurs élevée contre l'arrivée de son armée. Je n'ai pas oublié les réserves des anciens de Vannes adressés au Duché et au Grand Duc.Je me souviens encore de chaque mot prononcé au Conseil Ducal: " La ville de Vannes ne pourra refuser la présence d'une l’armée bretonne dans ses murs. Elle peut toutefois refuser que cette armée ait à charge, officiellement et sous édit Grand-Ducal, la défense de la ville, sachant que son chef d’armée méprise la plupart des Anciens et des membres du Conseil Municipal et ne leur inspire aucune confiance."

Il songeait à ce jour là où bien entendu, après que lelfenoir ait exposé ces réticences de Vannes tous s'étaient ligués ou presque, s'offusquant de cette réaction vannetaise jugée ridicule. Ils avaient pourtant eu raison. Le résultat était là sous leurs yeux. Une mairie dévastée, une armée détruite, une Baronne gravement blessée, des miliciens contraints d'attaquer des frères bretons...

Il soupira, laissant trainer les yeux sur ce spectacle de désolation, ce gâchis qui aurait pu être évité si Vannes avait été écoutée. Il serra les dents et se concentra sur son unique objectif.


- De bauer, savez vous où est Milouse?
- Non Votre Grâce. Il a quitté la mairie avant l'assaut. Il a fui comme un couard. Les miliciens qu'il a recruté hier sont restés seuls et ont attaqué l'armée de la Baronne pendant que les révoltés reprenaient la mairie. Aucune trace de lui.
- En un sens c'est une chance. Piégé dans la mairie, il n'aurait sans doute pas survecu au peuple vannetais en colère. Au moins là nous avons encore un espoir de le traduire en justice. Mais pour ça il faut le retrouver.

Il réfléchit un instant avant d'attirer son interlocuteur vers la sortie.

- Puisqu'il est parti pendant la nuit, venez. Inutile de rester ici pour le moment. Laissons les vannetais remettre de l'ordre chez eux. Ana et Lallie sauront faire ça très bien toutes les deux. La priorité reste Milouse.
- Que voulez vous que l'on fasse?
- Rassemblez nos gens et filez au port. Avec les armées bretonnes qui le recherchent partout, il y a de forte chance qu'il tente de fuir par la mer. Surveillez les bateaux et si par chance vous le trouvez, surtout prenez le vivant. Je crains qu'il ne soit déjà loin malheureusement, mais ça ne coûte rien d'esssayer.
- A vos ordres Votre Grâce.

Et l'homme en armes de s'exécuter tandis que le Duc, constatant la présence d'amis brestois ainsi que de sa filleule et du prévôt, alla à leur rencontre.

- Voyez ce qu'il a fait... c'est terrible.

C'est alors qu'il prit conscience de la présence d'un texte placardé au mur. Il prit connaissance en silence du document signé de la Duchesse d'Ancenis. Puis, secouant la tête il se contenta d'un...

- Décidément... La mauvaise foi ne connait pas de limite...
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Trilo
Mon cher dug, si ces gens là représentent la noblesse bretonne alors je rendrais volontier mon titre.
Vous appelez ça condamnation?? Arrêtez votre mauvaise foi, vous savez lire les missives diplomatiques, cette condamnation est seulement pour la forme et encore la forme elle est loin d'y être, même les francois auraient fait mieux.

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Mimilia74
Mimilia assistait la doctoresse, elle l'écouta et la regarda faire. L'appréhension nouant son ventre, c'était sa cousine qui souffrait. Elle entendit le cri de rage de son mari, ceci lui retourna l'estomac, il faudra qu'elle le trouve et le voit. Mais pour le moment elle aidait à soigner sa cousine, au plus urgent. Elle avait raccompagné Azzilliz à la porte en la serrant dans ses bras et esperait que Lem viendrait la chercher, puis elle s'enquit de faire les demandes d'Ana. Elle trouva les sauges et les achillées encore heureux que Phoenellion lui ai montré un peu tout celà avant son décès, elle prépara cataplasme et tisane.
Elle tendit le premier à Anastriana. Puis elle attendit.

Sa cousine allait quitter le chevet de la belle, en lui laissant des consignes.


D'accord Ana, fait fait, prends soin de Vannes, je prends soin de Charleza.
Elle se retrouva seul avec Firk.
Tu devrais prendre un siége Firk, il ne faut pas qu'elle te voit dans cet état à ton reveil. Je vais à coté nous chercher du chouchen je reviens.

Elle passa sa main sur l'épaule de son beau-cousin. Et lui murmure :

soit fort.
Puis elle sort discretement, un page lui porte le compte rendu, la transcription de l'affiche d'Aliénor. Mimilia en reste éberluée. Elle prends la plume et tente de trouver un pigeon intelligent pour retrouver l'épouse éplorée d'un fou.

Citation:
Chére Aliénore,

Nous nous connaissons que peu, et pourtant je viens de lire votre missive adressée au peuple breton.
Comment vous faire parvenir ma détresse de vous lire. Vous parlez d'un contentieux avec La_renarde, D'accord, hors! il n'a pas attaqué La_renarde, il aurait bien pu le faire en Lice par exemple, il s'en ai prit à la mairie, alors je veux bien vous suivre dans l'idée que c'est la longue querelle dans laquelle il se livre qui l'a usé et lui a fait commettre se crime, car oui, cela reste un crime, qui s'attaque à une mairie est coupable de haute trahison. Je déplore l'attitude de Milouse, un Duc! si un duc ne sait plus gérer ses nerfs la bretagne est dans un bel Etat. Milouse était un homme que j'estimais, oui j'estimais ce blond envers et contre tous dans ma ville, contre mon époux aussi, contre ma mairesse. Allant même jusqu'à travailler pour lui, à l'aider à ramener de la marchandise en temps que Ma, jusqu'au jour ou il me proposa un tout autre travail , travail du corps... Me prenant pour une ribaude. L'homme que vous aimez n'est point tout blanc, il est blond, mais pas blanc. J'appréciais l'homme qu'il était, il est aujourd'hui qu'un nuage funeste et remplit de sotise. Vous m'en voyez peiner, je vous souhaite bien du courage d'être femme d'un tel homme, de le tenir dans votre chaire.

Vueillez prendre un peu de recul et voir l'ampleur tout de même de la chose. Et vous comprendrez ce qui se trame... comment aurez vous réagit si un des opposants à Pit venez à prendre la ville de Rieux, à dillapider l'inventaire à petit prix?

Sur ces mots que je tente de rendre courtois, je vous quitte.

Mimilia de Montfort-Laval.
Vannetaise.


Elle écrit sans même se censuré, sans même se relire, se laissant porter par ce qu'elle a à dire à cette Dame. Une fois ceci fait elle laisse le pigeon s'envoler et retourne, un tonneau sous le bras, auprès de sa cousine et de son époux.
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