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[RP]La petite voix intérieure a finalement gagné.....

Marick2k
Et dire que les Anciens de Vannes avaient averti le duché du danger, de l'inconscience, de l'idiotie de laisser le Dug Cholet créer une armée à Vannes. Et dire que certains s'étaient simplement servit du Grand Duc de Bretagne pour tenter de faire taire ces mêmes Anciens. Et dire que tous autant qu'ils étaient, ils s'étaient mélangé les pinceaux, ne sachant même pas s'accorder pour mentir de concert. Et dire qu'ils étaient nobles. Pauvre Bretagne, qu'adviendra-t-il donc de toi... Tu te regardes dépérir, laissant certains soi-disant "méritants" prendre leur part de lumière pour que comme les plus lâches d'entre les plus couards, ils fuient comme des lapins. Certains se soutiennent entre eux, probablement, ce ne serait pas une surprise. Pauvre Bretagne, qu'adviendra-t-il donc de toi? Certains noms sont à honnir, certains actes à condamner. Inlassables et infatigables fourmis travailleuses, il faudra du temps pour réparer les dégâts causés. Pauvre Bretagne, qu'adviendra-t-il donc de toi...
Albatrus
[Vannes,en train de ramer..]

La chemin avait été fait rapidement,sans doute la peur d'être vu..
Un regard devant,un regard derrière,un de chaque cotés,c'est bon rien à signaler..
Comme deux enfants ils ramèrent jusqu'au bateau..toujours personne en vue..ils peuvent monter sans soucis..

Il s'engagent le premier agrippant un large cordage..la montée est difficile..
Un regard vers son ami encore en bas..


Tu vois ce que je suis obligé de faire avec tes conneries..Je ne suis plus tout jeune..allez à ton tour,vas y,il n'y a personne!


Il attrapa le bras de son ami et l'aida à terminer de monter..


Ça y est nous y sommes,nous pouvons jeter l'ancre Milouse.
_________________
Milouse
Sur le pont, je regardais les côtes bretonnes s'éloigner. J'y étais, je fuyais mon Duché.
La gorge nouée, je préférais détourner le regard, c'était insupportable.

_________________

Breizh, atao feal da viken
--Alieniore


Un courrier de plus .. elle lu et secoua la tête, comment se comprendre dans ses moments là..

Elle prit néanmoins le temps de répondre à la Dame, le ton étant correct et l'incompréhension claire.


Citation:
Dame Mimilia,

N'ai je point condamné l'acte de mon compagnon dans ma missive aux bretons? il me semble pourtant que si .. relisez le avec le recul que vous me demandez et vous le verrez , je peux même vous citer les mots : "Je condamne l'action de Milouse, mon compagnon et le père de mon enfant , il aurait mieux eu fait de combattre La Renarde dans la lice pour lui régler son compte." et vous même reprenez l'idée du combat. Que voulez vous que je vous dise de plus ou en quelle langue pour que chacun comprenne? les bretons et surtout les vannetais sont tellement en colère, que je peux comprendre , qu'ils ne lisent et ne comprennent que ce qu'ils veulent.
Vous l'avez dit Milouse est Duc de Bretagne , mais il est aussi un homme. Etre Duc ne veut pas dire être un sur-homme , juste un homme plus engagé que certains ou plus capable que certains ou mieux entourés que certains , mais cela n'en reste pas moins un homme comme un autre avec ses faiblesses et ses qualités.

Le lynchage sous le coup de la colère est tout aussi inutile que l'action qu'a faite Milouse si vous voulez mon avis.
Quand au fait de dilapider l'inventaire .. de la mairie je n'en étais pas au fait mais aprés vérification de mes rapports il semblerait qu'effectivement il ai vendu à prix reduis les denrées au Vannetais .. les petits paysans ont du être ravis que pour une fois les grassouillets bourgeois vannetais ne s'en mette pas pleins les bourses sur leur dos. Hé oui ma chère on peut aussi voir du bien dans une action que vous jugez mal. Il y a eu dans l'histoire des héros du genre, comme chez nos cousins anglois , un homme qui s'appelait Robin des bois et qui volait aux riches pour donner aux pauvres ... il a peut être voulu faire un geste de bien dans le mal qu'il avait fait au vannetais .. si réellement il leur en a fait. L'orgueil de la mairesse débouté de son fauteuil est surtout ce qui a le pus été meurtri dans cette histoire si l'on oublie la défaillance dans l'organisation de la reprise d'une mairie... vide ..

Pour votre histoire de travail au corps. Effectivement il vous a proposé fut un temps de faire croire à La Renarde , éh oui déjà ce contentieux .. , de lui faire croire qu'au lieu de vous payer vos frais pour votre travail de MA .. étrange moi quand je fais le MA pour Breizh , je le fais gratuitement , ah oui mais non c'est moi qui suis traitresse de Breizh parce que je comprends la faiblesse humaine.. bref il vous a demandé de faire croire à la crédule Lallie qu'il vous payait pour certains services .. je m'étonne par contre que vous ayez pu croire que cela puisse être autre chose vous concernant ..

Et pour le recul ne vous inquiétez pas j'en ai un peu trop pour le moment je dirais.. à des jours de voyages de Breizh j'en ai a revendre ..

Bien à vous ,

D'ar Sul 6 a viz Mezheven 1458




Re Mouette express direction Breizh.

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Blanche_
Il faisait froid ; bien loin de son lit, du matelas de paille et des plumes qui lui tenaient chaud la nuit, Blanche regrettait presque de s'être laissée aller à une réaction peut être puérile, et irréfléchie.
Mais il était trop tard.
Et à bien y réfléchir, maintenant que Griet énumérait une à une les raisons qui l'avaient poussée à fuir vers Vannes, elle respirait la félicité. Grandir, braver les océans et sa peur, pour gagner un nouvel horizon.
Petite poupée devenait grande...
Enfin.


- J'ai froid. Et cette robe est bien trop grande pour moi, et puis elle gratte.

Grognement de fatigue à l'autre bout de la couverture. Elles sont allongées au sol, à leurs pieds un feu de camp, brève irruption de lumière dans laquelle elles baignent. Douce sécurité dans la nuit noire que cette torche luisante, point lumineux comme un phare entre Tréguier et Vannes. Près d'elles, les chevaux qui piaffent et broutent une herbe sauvage. Dans leur mâchoire puissante, cailloux et pailles qui s'entrechoquent, à l'image des idées dans la caboche blonde.

- C'est vous qui l'avez voulu. Moi j'en ai déjà marre, et je veux pas jouer la nobliote demain. C'est vot' rôle, Madame.
- Bordel, Griet ! Appelle moi Gwenn, simplement Gwenn. Et toi, tu deviens Madame. A quoi rime cet apparat que je t'ai offert, sinon ?
- Mais je veux pas jouer les grandes dames, Mada... Gwenn. C'est malsain, c'est le pilori, c'est pas comme Aristote qui dit qu'on doit s'comporter !
- TA GUEULE !

Le feu crépite, au sol meuble une braise qui roule pour mourir à leurs pieds.

- N'empêche, si je suis une dame, vous m'parlez drôlement mal, vous savez.
- Griet ?
- Oui, Gwenn ?
- Merci d'être venue.
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Trilo
Les voilé gonflées, le navire disparaissait tranquillement, il avait quitté le golfe, impossible de le retenir. Le capitaine que j'étais rageait sur les quais. J'avais un navire à Vannes prêt à faire le blocus, à empêcher tout navire de quitter le golfe. Mais non, car ce rat de Milouse l'avait refilé à un de ses sbires, impossible d'en prendre le contrôle. Ils ont le champ libre pour aller où ils veulent. Et après on va me faire croire qu'il a fait ca sur un coup de sang ce chien. C'était prémédité depuis plusieurs jours. Tous les événements collaient à merveilles, des soldats envoyés quelques jours avant par la régente et pas par le capitaine, un navire potentiellement dangereux aux mains d'un complice, un grand duc absent, un navire parfait pour s'échapper qui se fini d'être construit, un ami qui arrive à Vannes au bon moment. Quel heureux hasard tout de même...
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Leyah
Toujours enfermée à feuilleter rapports sur rapports, le rapport du prévôt très complet, des grimaces, des sanglots étouffés pour finir par une espèce de mutisme et d‘inexpression faciale.
Un procureur a réveiller rapidement par volatiles interposés, une réponse … impossible, il n‘était plus en territoire Breton…
Une apparition rapide… un retrait tout aussi rapide, la jeune femme avait la tête qui allait exploser.
Elle retourna donc s‘isoler, de nouveaux courriers et rapports a éplucher donc la missive de la duchesse d’Ancenis.
Léger soupir, il y avait encore cela à régler.
Rapidement, elle fit en sorte que le nécessaire soit fait, les tractations pour ce voyage par la mer durait depuis des lustres, et elle en avait ras le pompon.
Pendant ce temps, elle entendit la colère monter encore et toujours , bien qu’elle n’était pas étonnante, certaines rumeurs dans ce qu’on lui rapportait la firent tiquer.
Elle n’avait pourtant pas affiché la lettre de la duchesse encore pourtant ?
Comment diantre les gens pouvaient ils déjà débattre à ce sujet ?
La folie ? L’esprit translucide ?
Foutre dieu ! Les gardes ducaux étaient des incapables notoires ? Naann ca c’était pas possible ..
Elle ne chercha plus, cela ne servait à rien, après tout, bien trop de monde savait lire dans la tête des gens, alors pourquoi pas un courrier qu’elle n’avait pas donné consigne d’afficher…
Légère grimace, la jeune femme se remit au travail, quelques échanges commerciaux à coordonner avant de pouvoir repartir sur plus urgent.
Petite pause de douceur dans un monde de brute que de compter ses sacs de blés .. Pfuiif y’avait pas a dire, les charrettes c’était vachement plus silencieux .. Encore que …

Quelques insultes proférés a des pigeons trop pipelettes plus tard, la rouquine revint a nouveau son nécessaire d’écriture, le poignet endolori a force de courriers divers.
Il était temps de répondre à la duchesse.



Citation:
A Alieniore de Guerande

Chère duchesse, chère amie,

Je n’ai que peu de nouvelles hélas à vous donner, mais pour clarifier les choses quelques peu, j’ai reçu de sa part quelques mots. Très peu, mais suffisants pour comprendre qu’il se porte bien physiquement. Pour le reste, c’est autre chose. Il m’a exprimé des regrets ainsi que complimentée. Et vous savez chère amie que ses compliments à mon égard ne sont jamais de bonne augure. C’est souvent dans ces cas là que je ne le revois que longtemps plus tard.

Mais sachez qu’il est en vie, et je suis intimement convaincue qu’il trouvera le moyen de vous rejoindre vous et son fils qu’il chérit tant.

Concernant le contrat, tout est réglé, vous allez bientôt pouvoir rejoindre Breizh, mais je ne saurais trop vous conseiller, vu le climat actuel, de ne pas rejoindre Vannes et d‘accoster ailleurs, nous verrons cela en temps voulu. La colère gronde, et je ne voudrais qu’il vous arrive quoique ce soit. Je sais que ces mots peuvent être durs, mais la colère aveugle, laissez le temps aux bretons de ne plus faire l’amalgame entre vous et votre tendre bien que cela soit délicat sachant que vous faites partie de ces couples légendaires ou la complicité est visible en tout temps.

Prenez soin de vous, je vous envoie des nouvelles si j’en reçois.

Votre amie

Leyah Bleizhmorgan de Brocéliande





Une fois la lettre cachetée et partie encore grâce a ce fidèle et discret Cyprien, la jeune femme sortit enfin de cet endroit ou elle restait enfermée quand elle ne courrait pas a droite et a gauche.
Elle sortit enfin a l’air libre, cette sensation d’étouffement qui l’oppressait de plus en plus devait disparaitre.
Un besoin d’air, et même si elle savait qu’elle allait en ramasser plein la figure, elle n’en avait cure.
Le temps ou elle avait quelque chose a perdre était terminé… en quelques heures tout un petit monde s’était encore écroulé, et ce que pouvait bien penser certains lui passait bien haut au dessus de la tête.

C’est le teint plus que pâle, les yeux entourés de cernes noirs, traits tirés par l’épuisement et regard rougit que la vicomtesse ramena son rond bedon en place publique.
Escortée de deux bougres, car si c’était la régente qui allait parler, la crainte qu’on ne voit en elle que la vassale du Dug de Cholet était plus que présente, et nul de ceux qui l’entouraient ne voudraient prendre le moindre risque pour le futur hériter Brocéliande.

Elle aperçut un peu plus loin son cher époux tapant la papote avec son neveu, léger sourire a la pensée que si ces deux là n’existaient pas il faudrait les pondre rapidement, la jeune femme reprit ensuite ce visage inexpressif.
Aucune envie de sourire, ce qu’elle ressentait était bien trop compliqué à maitriser, autant en temps normal tout être normalement constitué était capable de contrôler ses émotions autant là elle était au bord de la crise de nerfs.
Ravalant cette boule a l’estomac qui ne la quittait plus et se raclant la gorge elle prit enfin la parole.


Peuple de Vannes,

Il n’y a aucun mot pour qualifier ce qui vient de se passer dans votre ville. Oui le Dug de Cholet est mon suzerain, c’est une personne que j’ai toujours respectée pour ses connaissances et ses enseignements, pourquoi le nier, c’est un fait. Je suis toute aussi abasourdie que vous de l’acte qu’il a commis. Et pour faire taire les rumeurs ridicules immédiatement, non, rien n’était prévu a l’avance, un enchainement de coïncidences rien de plus.


Regard à Trilo

Et osez encore insinuer le contraire, je vous gifle devant toute la populace, au point ou j’en suis cela ne me gênera aucunement. Au contraire cela me défoulerait. Si certains membres du conseil ducal ont hésité sur ma manière de réagir à ce qui venait de se passer, ce que je peux comprendre aisément, ils ont été vite rassurés. Je ne vous permets pas de lancer de telles accusations, et je vous prie de croire mon cher que vous allez également devoir en répondre

Passablement énervée la rouquine balaya d’un geste de la main une potentielle réponse, faisant bien comprendre à l’homme qu’elle ne l’écouterait en aucun cas.
Il y avait bien plus urgent que la paranoïa d’un homme en colère.


Cela peut paraitre difficile a croire, mais c’est ainsi. Toujours est il que je déplore fortement ce qui s’est produit, et je sais pertinemment que les mots n’y changeront rien. Mais ils doivent être dits tout de même. Les greniers ducaux sont bien fournis, si Vannes a besoin de quoique ce soit, les consignes ont été données pour qu’elle soit livrée rapidement. En ce qui concerne le Dug de Cholet, le procureur a tenté en vain en vain avec le prévôt, de l’arrêter et de le mettre en procès, mais sachez que si il pose le pied en Breizh, il sera immédiatement arrêté.

Léger hoquet dans la voix, la rouquine ravala rapidement un sanglot.
Ces mots n’étaient pas des plus évidents a prononcer, tiraillée entre l’amitié et ce qui devait être fait..
Elle se reprit aussitôt et reprit la parole


Que cela soit dans une semaine, un mois ou un an, la mémoire bretonne est infaillible et je sais que chacun d’entre vous sera la pour le rappeler au gouvernement présent a ce moment là. Son nom est et restera également affiché au nez des chefs d’armées présentes en Bretagne.

C’est cet instant que Cyprien choisit pour revenir la main collée sur le crâne en courant comme ses pauvres genoux pouvaient encore le faire, et qu’il remit une note a la rouquine.
Celle-ci s’interrompit le temps d’une lecture rapide , a la vue de laquelle les yeux de la rousse s’écarquillèrent .
Ses dents sifflèrent un « Bordel! » bien cinglant, avant de se reprendre rapidement encore une fois.
Cette fois ça y était , elle pomponisait carrément.
Elle souffla un coup, posa la main sur ce bedon qui allait finir par lui faire une crevette trop ptite et jeta un œil a son cher époux en grimaçant.


Hum … Pour terminer, je puis vous assurer de toute l’aide du duché à la ville de Vannes en ces circonstances. Mais pour l’heure, je vais devoir m’excuser, je n’ai matériellement pas le temps de vous laisser me lancer des objets au visage, je dois rentrer prestement au château.

Légère inclinaison du buste, et la jeune femme tourna les talons.
Elle fit rapidement un détour, s’enquérir de la santé de la jeune femme qu’on lui avait dit enceinte et qui avait tenté l’attaque pour reprendre possession de la mairie.
La rouquine ne pouvait bien sur pas s’empêcher de s’identifier à elle en quelques sortes, et sa santé la préoccupait bien qu’elle ne la connaisse pas.
Une fois rassurée, par une jeune femme se trouvant sur place, la vicomtesse souffla de soulagement et repartit aussitôt.
Changement d’itinéraire, elle ne verrait pas le port de Saint Pol de sitôt…

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Chikaka10
Son mari qui se mettait à brailler d'amener des cordes...

Firk... Faut que je me ... lève. Il y a temps à ... faire.

Une tornade blonde arriva à ce moment là et bien sur avec les fameuses cordes. C'était Mimi dans toute sa splendeur.

Citation:
Charleza! Je te préviens de suite, je suis ta cousine! Gentille mais faut pas m'en compter! Tu ne quitteras pas ton lit avant 10 jours! Prépare toi ou je t'attache!


Arf ! Charleza... Mimi devait être en colère pour l'appeler ainsi car toute la famille savait qu'elle préfèrerait se faire appeler par son surnom Chika.

10 jours ? ah non impossible...

Il y avait tant à faire : aider la mairie ; faire une enquête, elle tenait absolument à savoir ce qui était arrivé à Milouse, pourquoi avoir agi ainsi. C'était un vieux de la vieille qui connaissait toutes les ficelles de la guerre, il saurait échapper à une foule en colère sans se faire voir. Chika ne cautionnait pas l'action du duc de Cholet mais elle ne pouvait le juger sans connaitre les tenants et les aboutissants. Tout crime de toute façon ne demeurait impuni. Ce qu'il avait fait là était impardonnable, on ne mettait pas une ville en péril pour une vulgaire haine. Et surtout elle tenait à savoir pourquoi il l'avait mise en ennemie. Pourquoi après avoir pris la mairie, il avait lancé la milice contre elle. En quoi le gênait elle ? Quel était son projet initial ? Le fait qu'elle ait tenu bon le premier jour contre les assaillants a du contrecarrer son plan mais lequel... du coup il ne lui avait resté que la fuite. Bon sang ! que voulait il faire... et pourquoi... Que c'était fatigant de penser...

La voix de sa cousine la ramena hors de ses pensées.

Citation:
Je t'aime ma Chika! tu nous a fait une frayeur ! Il te faut te reposer! promets nous, à moi, à ton époux, à ton bébé que tu vas obéir.... et veux tu de la tisane, avant que j'aille quérir Azilliz qui boude depuis qu'on l'a éloigné de toi. Après tout le monde dehors et tu te reposes!


Oui je veux bien... un peu de tisane, j'ai soif... Et je promets de me... reposer au moins... aujourd'hui.

Elle tourna son regard vers son époux et lui sourit. Comme il était bon de le revoir, de sentir sa main dans la sienne. C'était comme si il lui influait toute sa force.

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Trilo
Trilo lève les yeux au ciel.

Ce n'est pas la première fois que vous me menacez et comme les autres fois je vous répondrais que j'en ais rien à faire de vos menaces. Ce n'est pas une gifle qui va me faire peur. Vous avez déjà montrer plusieurs fois que la mauvaise foi, et là je reste poli, est votre fort. Il suffit de voir votre affaire avec le fameux Thoros... "Non, non je ne le connais pas, je ne savais pas que c'était un brigand notoire" et là vous le mettez en second sur votre liste, quelle belle image vous donnez de la Bretagne aux autres provinces. Vous n'avez rien trouvé de mieux que la providence pour expliquer cet enchainement, désolé mais vous nous avez habitué à mieux pour répondre de vos magouille. La providence ici est bien belle, trop parfaite, pour que je puisse ne serait-ce que faire semblant d'y croire.
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Albatrus
Le ciel était dégagé sur la grande bleue,les mouettes volaient autour de la grand voile..Il était loin des cotes,il était maintenant temps de rassurer son ami sur son absence..prendre de ses nouvelles..

Citation:
Chikaka,

J'ai du partir précipitamment hier,après avoir été rassuré sur ton état et celui de votre enfant.

J'espère que tu ne m'en veux pas trop d'être parti si vite..

J'étais à la recherche de Milouse,recherche qui s'est avérée infructueuse lorsque qu'on est venu me chercher en urgence...

En effet un Capitaine de navire ayant mangé du poisson pas frais,ils avaient besoin d'un remplaçant dans l'urgence.

J'étais le seul à pouvoir amener leur denrées à bon port avant qu'elles ne soient plus consommable..A les faire voyager en toute sécurité.

Remet toi vite mon amie,je ne serai pas long,je viendrai te visiter à mon retour.

Je t'embrasse,

Alba

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Chikaka10
Après avoir bu sa tisane, Chika s'endormit, épuisée par les évènements et sa blessure. Quelque chose vint se poser sur elle et la réveilla. Ouvrant les yeux, elle fut surprise de voir un pigeon très reconnaissable.

Piou piou !

Elle prit la missive attachée à sa patte. Elle était seule dans la pièce, Firk avait du partir se reposer ainsi que Mimi. Elle lut rapidement la missive et l'approcha ensuite de la flamme de la bougie la jetant dans une coupelle à côté. Le pli brula dans sa totalité.

Elle était fatiguée, plus tard elle lui répondrait.


Elle ferma les yeux et essaya de dormir mais en vain. Sa blessure la lançait et le volatile n'arrêtait pas de l'embêter. Du coup elle prit un parchemin et commença à répondre à Alba d'une écriture tremblante vu sa faiblesse.

Citation:
Mon ami !

Je comprends que tu ai du faire ton devoir. Je ne t'en veux pas de t' être absenté si brusquement. Je suis entre bonnes mains, on prend soin de moi et d'ici quelques jours je pourrai à nouveau être sur pieds.

Prends soin de toi mon ami et évite les tempêtes le plus possible.

Ne t'inquiète pas pour moi.

Ton amie Chika


Elle prit Piou Piou dans ses mains et lui attacha la missive.

Allez va ! va rejoindre ton maitre où qu'il soit ! va vite ! ainsi je pourrai dormir tranquillement.

Elle lança le volatile qui s'envola par la fenêtre.
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Myrlin
Trois jours de repos, de cure de soleil, au bord de la mer, avec son épouse, à visiter le Pen ar bed. Promenades et bon gueuletons en profitant d'un temps clément et des premières fraises. Le soir à écouter quelques vieux entonnant des chants religieux méconnaissant aussi bien Aristote que les druides, rusticité de la piété paysanne.

Retour au château, lundi à l'aurore.

Aussitôt l'attelage arrêté, qu'un homme, essoufflé, s'écria :


"-Votre Majesté, l'heure est grave !
-En quoi l'heure du petit déjeuner pourrait-elle être grave ? Avec du pain et du beurre au gros sel de Guérande rien n'est grave, qu'on se le dise.
-Majesté, le duc de Cholet a pris la mairie de Vannes puis s'est enfui.
-Ah. Mes tartines attendront alors."

Triste pays où l'on ne peut plus s'absenter trois jours sans que tout parte en quenouille.

Le Grand Duc s'affaira à prendre connaissance des faits, à écouter les innombrables courriers qui lui furent envoyer, essentiellement pour solliciter son courroux. Sauf que le Grand Duc n'était pas courroucé. L'hirondelle, blanche au ventre et noire aux ailes, qui vole au dessus du pays où hurlent des loups orgueilleux, comme le rappelait une charmante ritournelle, avait fait son nid au dessus de ses fenêtres. La beauté de la Bretagne seule permet de supporter les Bretons.

Calme, il dicta ses dispositions pour répondre à la situation.


Citation:
Nous, Myrlin de Pontcallec, Grand Duc de Bretagne ;

Destituons Milouse de son titre de duc de Cholet, le privons de tous ses honneurs et prenons possession de tous ses biens encore sis sur ce qui était jusqu'à maintenant son fief. Milouse a en effet trahi notre confiance en abusant de l'armée que nous lui avions permis de constituer pour une noble cause ; il a porté atteinte à l'autorité et l'ordre publics en attaquant la ville de Vannes, dont il avait pourtant la garde ; il a enfin semé le trouble et la ruine, causant préjudice à tous les Vannetais, mais aussi à la nation toute entière en rompant le calme et la sécurité autour du chantier de l'arsenal ; pour toutes ses raisons il a manqué à ses devoirs de nobles.

Ses anciens vassaux, sont invités à se rendre au château de Nantes pour décider de leur sort.

E Naoned,
D'al Lun 7 a viz Mezheven 1458



Citation:
A toute la Bretagne,

Chers compatriotes, la nouvelle doit vous être parvenue désormais de l'acte criminel du duc de Cholet à l'encontre de la bonne ville de Gwened. Une fois encore la folie d'un homme plonge les Bretons dans le malheur et la Bretagne dans le désarroi.

Sans attendre, j'ai destitué Milouse de son titre, qu'il ne méritait naturellement plus. A présent, justice doit être rendue. Milouse doit être puni pour ses actes, il le sera, tôt ou tard. Son geste est inexcusable.

Aujourd'hui l'important est de manifester notre soutien et notre solidarité avec Gwened et en particulier avec ceux qui ont directement souffert de ces tristes évènements. Je pense notamment à la valeureuse Chikaka, qui n'a pas hésité à exposer sa vie et celle de son enfant à venir, elle mérite les louanges de tout le monde pour son courage.

Regardons également où nous en sommes arrivés.

Comment un duc de Bretagne, un homme qui a consacré une bonne partie de sa vie à servir son pays, à sa manière, qui avait tout pour lui, famille, fief, fortune, pouvoir, en vient à tout détruire ?

Est-ce pour l'argent que la ville de Vannes a été attaquée ? Non.
Est-ce pour une noble cause, pour une idéologie ? Non.
Est-ce par amour, pour un beau sentiment ? Non plus.

Vraisemblablement, seule la colère, un élan de mauvaise humeur, une combinaison explosive de vieilles rancunes et de querelles fraiches, aurait conduit Milouse à commettre l'irréparable, à tout sacrifier pour se défouler un bref moment. Qu'il est triste de commettre tant de tort pour avoir succomber à une si vilaine passion ! Qu'il est laid de faire endurer aux autres le prix de son mécontentement et de ses aigreurs !

Cela n'est pas sans rappeler le geste de l'infâme félon, il y a un an, même si les intentions, les ravages, le caractère et le passif de deux hommes sont complètement différents.

Nous pouvons cependant constater que la principale faiblesse de la Bretagne, son mal, réside essentiellement dans l'impossibilité de vivre ensemble. Nos plus grandes misères, du saccage du duché à la prise de Vannes, en passant par tous les problèmes que nous avons vécu entre ces deux évènements, prennent leur source dans l'incapacité que nous avons de nous supporter les uns les autres.

N'y a-t-il pire idiotie ? Pire malédiction ?

Nous avons un pays superbe, nous avons un pays riche, un pays libre, un pays glorieux, un pays respecté, un pays fort, un pays unique. Nous devrions avoir toutes les raisons de nous réjouir, de profiter de nos avantages et de conforter notre puissance tout en bénéficiant d'un cadre de vie agréable.

Pourtant nous gâchons tout. Pour des broutilles. Pour des questions d'ego. Parce que l'on ne sait pas parler à l'autre sans lui jeter son mépris à la face. Parce que l'on ne peut pas se priver d'insulter, de hurler, de batailler, de renchérir, de refuser les compromis. Misérable condition bretonne où nous sommes les artisans de notre propre perte.

Regardez où nous entraîne la haine.

Il n'est pourtant pas bien dur, plutôt que de se déchaîner sur autrui, que de se défouler sur une mairie, d'aller se tremper les pieds dans l'eau, d'aller casser la croûte avec quelques crustacés bien frais, de prendre une bouffée d'air, pour ensuite pardonner, oublier et baisser d'un ton.

Si nous ne comprenons pas ça, alors nous aurons encore des Milouse, qui vaincus par leur colère, continuerons à briser l'élan de la Bretagne. Si nous le comprenons et parvenons à mettre en oeuvre ce principe tout simple d'unité, de relativisme, alors rien ne devrait arrêter la Bretagne.

Méditons sur cela.



Myrlin savait bien que ses mots ne pourraient jamais arrêter les cris de haine, de colère, les appels à la vengeance. Que tout recommencera, que les tensions seront encore et toujours plus fortes, jusqu'à ce qu'une nouvelle personne vienne à craquer à se défouler sur les autres.
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''C'est la morale d'un peuple qui fait le crédit public'' (Chateaubriand)
Maira_de_l_ancolie
Le message étant a la disposition de tous les Bretons, Maira pouvait donc le consulté de là où elle se trouvait. Milouse serait puni...bien ! Vannes est plus forte qu'on ne le croit on remettra tout sur pied ! Cependant, une question lui restait en tête : en quoi les Dragons de Vannes pouvaient bien servir a Rennes a par dormir dans un coin ? Mystère pour l'instant ! On les envoie pour défendre la capitale, soit mais encore faudrait on leur permettre de le faire. Aucune nouvelle, flou totale, ça promet d'être long...

Pas de colère non ! Juste un sentiment d'impuissance, d'inutilité avec un soupçon d'ironie. Vannes n'avait pas eu confiance en cette armée, avait émis ses réserves pour finalement finir par accepter a contre coeur. Parler de haine oui légitime mais que ressentir quand après avoir fait un effort on se retrouve poignardé ?

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Mimilia74
Mimilia reçut un pigeon. Elle le lut, le début de la lecture lui fit hocher la tête, bon soit, si elle le dis, passons, nous sommes d'accord sur la Lice, parfait. Les vannetais ne lisent et comprennent ce qu'ils veulent, parfait ! Les vannetais en colére sont niais et moins intelligent que la dame, parfait parfait... Jusque là Mimi garda son calme... La moutarde lui monta au nez lorsqu'elle lut les riches bourgeois, venant d'une famille plus riche que Crésus, venant d'une famille ou l'un est soupçonné de s'être enrichie avec le duché, cela fit hésiter Mimi entre le rire et la colére.... Diaconnesse elle pencha pour le rire. Il faut savoir pardonner au fol esprit.

Elle poursuivit. Ah tiens, mais où est ce qu'on lui a précisé qu'elle ne travaillait pas elle aussi gratuitement.... Qu'elle avait demander de l'argent ? Ralala pas que les vannetais qui ne savent pas lire, ou qui lisent comme ils veulent. Au chevet de sa cousine, avec la famille à s'occuper et des bagages à faire la Montfort n'avait absolument pas envie de polémiquer avec Aliénore. Elle lui renvoya juste un pigeon pour remette la vérité en place sur le salaire, le reste, femme amoureuse pardonne aisément et est aveugle, rien de sert de causer.


Citation:
Dame Aliénore,
Une des petites bougeoise, sans le sous, se permets de vous réécrire, j'ai également travailler Pour breizh, ou pour Milouse, on en vient à se demander pour qui on sue, gratuitement. Il n'a jamais été question de salaire, sauf par boutade privé avec Milouse. Il en était toute autre chose de la taverne. Je clos là le chapitre j'ai mieux à faire que de polémiquer.
Vannes se relevera et le duché esperons auras enfin ouvert les yeux, en même temps que moi, sur certains "plus que bourgeois" qui eu s'enrichissent sur Le duché.
Je ne vous permets pas en outre de me dire que les personnes qui se sont succéder à la tête de la ville se sont enrichis aux dépents des vannetais, quand on n'habite pas une ville on évite soigneusement de faire de telles élucubrations. Je vous croyez beaucoup plus réfléchit.
Sur ceux j'ai à faire,

Cordialement,

Mimilia de Montfort Laval.


Puis un page lui amena les missives publiques et décret du Grand Duc. Elle en prit note, aucun sentiment, cela était juste.
Elle s'endormit sur la table de bois, épuisée par 45 heures sans dormir.

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Firkraag
Sourire de connivence à Mimi qui ramenait les cordes et Chika à la raison.
A eux deux, pas question qu'elle bouge.

De toute façon, sous ses airs bravaches elle savait qu'elle avait besoin de repos et qu'il en allait aussi de la santé du bébé.

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Plus tard, alors que la cousine prenait enfin un peu de repos, Firk sortit juste le temps d'acheter quelques fruits pour sa convalescente préférée.

A son retour, flottait dans l'air une odeur de papier brûlé.

Son épouse avait repris quelques couleurs mais ses traits étaient toujours tirés voir même soucieux.


Quelque chose ne va pas mon ange ?
Mis à part le fait que tu as frôlé la mort je veux dire.


En attendant sa réponse, il entreprit de lui découper les fruits en quartier et vérifia son bandage.
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