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[RP]La petite voix intérieure a finalement gagné.....

Milouse
[Océan Atlantique]

De l'eau, de l'eau et encore de l'eau toute salée. Et la couleur assez monochrome.
Bleu en bas, bleu en haut.
Je profitais du soleil et de cette légère brise pour m'installer sur le pont.
Le capitaine me demandait si tout allait bien.


- Très bien l'ami, je sors de la cale, je n'en pouvais plus de cette odeur de fer mélangé ta cargaison de whisky irlandais. Pas le moment de couler avec cette marchandise.
Nous serons bientôt arrivés ???.......ah oui tout de même...soupir j'ai le temps d'écrire donc.
Je m'y mets et je te laisse retourner à la barre.

Ici, je serais bien.
Citation:

Ma Douce,

je peux enfin prendre le temps pour t'écrire. Je sais que tu es déjà au courant et rien ne servirait à t'expliquer par des écrits.
J'attendrais nos retrouvailles pour le faire.

Tu te doutes qu'il va y avoir un peu de changements dans les mois à venir et des choix difficiles à entreprendre. Raison encore que j'espère être réuni prochainement pour en discuter calmement.

Je ne serais trop te conseiller de faire très attention pour ton retour en Bretagne si tu comptes le faire. Surtout avec Elorn près de toi.
Certains pourrait trouver cette opportunité pour me forcer à revenir plus vite que prévu....
Même si je sais que ton père ne laisserait pas une chose pareil se faire, je ne pourrais pas rester sans rien faire.
Parles en au clan comme vous êtes tous ensemble et aviser. Soyez très prudent car votre retour pourrait être très houleux.
Tu prendras la bonne décision, j'en reste persuadé.

De mon coté, je vais bien et d'ici 2 ou 3 jours, je poserais pied à terre. Tu seras sans doute peu surprise d'apprendre que notre "fille" est déjà en route pour me retrouver et m'apporter soutien.
Nous vous y attendrons, tu auras prochainement la visite d'un ami te donnant ma ville d'exil. Il saura te trouver, il est très rusé.

D'ici là, je t'embrasse toi et Elorn aussi fort que je puisse l'imaginer.
Au clan qu'il me tarde d'être réuni pour se concerter.

Milouse,
Ton tendre,
Le rebelle de la forêt.


Il n'y avait rien d'autre à faire que patienter et observer ces marins à l'ouvrage.
La voie maritime, une réelle bouée de sauvetage !!!!!

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Breizh, atao feal da viken
Chikaka10
Chika n'avait pas réussi à dormir, sa blessure la faisait souffrir et elle n'arrivait pas à oublier les évènements de ces derniers jours. Son mari entra avec les mains remplies de fruits.

A sa question, elle ne put que répondre :

Je n'arrive pas à comprendre pourquoi il a fait ça. Si il avait tout prémédité ou si il a agi sur un coup de tête. Mais il y a tellement de coïncidences... Je n'arrête pas de ressasser tous les évènements des derniers jours afin d'y trouver une réponse mais en vain...

Elle essaya de bouger un peu, elle en avait ras le bol déjà de rester allonger. Mais elle grimaça de douleurs.

Elle le regarda couper les fruits. Elle adorait ça.

hummm ! que m'apportes tu là ? Je crois que je vais me faire blesser chaque jour si tu es au petit soin comme ça.

Elle adressa un sourire taquin à son époux, signe qu'elle se sentait déjà mieux.

Dis moi mon cœur ! Il se passe quoi dehors ? je suppose que la haine a envahi les villageois. Tout cela me fait peur tu sais. On n'agit jamais correctement sous l'emprise de la haine.
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Milouse
[Océan Atlantique]

Il n'avait pas oublié les paroles de son ami Alba lors de leur rencontre en forêt de Vannes.
Il se devait de lui écrire.


Citation:
Chikaka, demat.

Je me doute qu'en ces heures douleureuses, vous devez me maudire et prier chaque minute pour que vengeance soit faite sur ma personne.
Permets moi de te subtiliser d'infimes secondes pas pour m'excuser mais pour t'expliquer.

Je serais direct pour ne pas partir dans des explications sans fin.
Le premier soir, j'ai demandé à la milice de te barrer le chemin mais sans en arriver à l'extrême.
Le lendemain, les conditions étaient différentes.
L'action de force a été leur unique réponse.
Je savais que tu suivrais sans mot dire les ordre des Conseillers Misérables de Vannes. A mon grand étonnement, j'ai très vite compris à la vu de l'agitation sur le parvis de la mairie qu'ils n'hésiteraient pas à t'envoyer au casse pipe sans broncher.
Même un étudiant militaire n'aurait pas choisi cette option, elle n'avait aucun poids valable.
Eux ne risquaient rien, il est plus facile de jouer avec la vie des autres que la sienne.
J'en étais fort désolé pour toi mais je n'avais pas le choix. Je devais m'envoler mais tu étais le seul rempart à cette solution. Avec regret mais j'ai du donner cette ordre de te mettre hors d'état de nuire.

Par la suite, j'ai réussi à apprendre que tu n'étais que légèrement blessé. J'en était satisfait car jamais je ne pensais en arriver là mais parfois tout n'est pas contrôlable, il y a des impondérable.

Je te souhaite un prompt rétablissement et tente de comprendre que jamais je ne désirais porter atteinte à ton intégrité physique.


Milouse



A cette lettre, je joignais un pli à un de mes fidèles en place à Vannes.
Citation:

Demat mon ami,

Deux choses.
Je me porte bien et dès demain, je pense pouvoir poser pied à terre. Tu recevras ordre à transmettre à tous prochainement.

Tu as du trouver une lettre cachetée. Débrouille toi pour la transmettre à la chef d'armée malheureuse. Personne ne doit te voir.

Truagrez.

A galon,
MIlouse

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Breizh, atao feal da viken
Blanche_
Le jour s'était levé depuis deux heures au moins avant que Blanche ne daigne ouvrir les yeux ; elle avait un regard perdu, déboussolé autant par les paysages qui se tenaient devant elle que par sa nouvelle condition.
Femme domestique. De loin, de haut, la fonction lui avait semblé un peu plus noble que la réalité. Fort heureusement, elle n'en gardait que l'allure, nul besoin de préciser à Griet que nombres de ces tâches lui paraissaient trop ingrates pour s'y attarder.
Faire la cuisine ? Diantre, c'est que c'était par trop compliqué ! Et puis, elle ne savait même pas par où commencer.
Elle était devenue son élève, son disciple, qui écoutait en se gorgeant d'informations les leçons culinaires prêchées au bord de la route. Reproduisant sur un mimétisme parfait les gestes appris au cours du temps ; le frottis du linge dans la rivière, le bouchonnage des chevaux, et même ! Même, leur ôter de dessus les sabots cette fiente mousseuse et malodorante.
Tout bonnement dégradant !

Malgré tous ses efforts, Blanche restait la gamine maladroite, comme un enfant qui tiendrait dans la paume de sa main une pomme trop volumineuse. Elle ne savait pas quoi en faire, de cette lourdeur imprévue, marchait pataude et pantelante, à renverser son souper sur ses bottines en cuir, raconter des histoires au chevaux pour mieux qu'ils s'endorment, ou tracer son chemin avec des petits cailloux blancs.

Blanche était devenue l'ombre d'elle-même, soleil de ses boucles camouflées sous le nuage de sa cape. Griet grandissait en arborant ces nouvelles tenues, une coiffure de Reyne et des grosses joues qui enfin servaient à afficher sa richesse.
Deux femmes sur des chevaux ternes ; l'une princesse dans une tenue de souillon, l'autre souillon dans une tenue de princesse.


[Avez vous déjà vu : une actrice pas parfaite du tout ?]

- Et donc, Blanche, on imagine que je suis quelqu'un de Vannes, que je vous interroge. Partante ?
Cahi-caha sur un percheron d'une demi tonne, la blonde boudeuse lui lança un regard vide d'expression.
- Mais madaaame ! reprit la suivante. C'est pour que le rôle entre dans votre tête ! C'est pour le bonheur de votre parent !
- Va, va, alors. Commence.
- Ainsi donc, vous êtes une bonniche ?
- Une BONNICHE ?! Petite incapable ! Je suis Prin-cesse moi madâââme !
- Blanchounette, il s'agissait de votre RÔLE !
- Ah oui. En effet,
enchaina t'elle d'une voix mièvre, je suis nonne à la base, voyez vous. J'ai fait vœu de chasteté comme ma mère et ma grand mè
Une explosion de rire sur l'équidé voisin. Comme un tout, tout petit problème de cohérence dans la trame inventée par la gamine !

- Aaaaah, mais tu m'ennuies ! Quand est ce qu'on arrive ?
- Demain.
- On restera très peu de temps. Ensuite, j'irai. Seule.

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Firkraag
Patiemment Firk épluchait, découpait, lavait, mais jamais il ne quittait sa blessée des yeux.
Grimace quand elle tenta de bouger, comme s'il ressentait sa douleur.


hummm ! que m'apportes tu là ? Je crois que je vais me faire blesser chaque jour si tu es au petit soin comme ça.

Des fraises, du melon, un peu de rhubarbe pour te faire une tarte. Mais ne t'avise pas de te blesser à nouveau pour pouvoir en profiter ad vitam. Et tu sais comment sont mes tartes en plus...


Il lui sourit, se souvenant du temps ou ils se courtisaient sous des apparences gentiment querelleuses et ou il s'était pour la première essayé à la confection de gâteaux qui avaient bien failli mettre le feu à la taverne.

Dis moi mon cœur ! Il se passe quoi dehors ? je suppose que la haine a envahi les villageois. Tout cela me fait peur tu sais. On n'agit jamais correctement sous l'emprise de la haine.

Firk secoua la tête un peu amère. Il s'était imprégné de l'atmosphère de la ville lors de ses courses et des récents écrits qui étaient parvenus.


C'est vrai, mais il faut dire que malheureusement certains n'ont rien trouvé de mieux que de jeter de l'huile sur le feu.

Et il lui raconta tout ce qui se disait, se racontait, se déformait..
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Chikaka10
Chika écouta son mari d'un regard sombre. Elle se doutait que toute cette histoire sèmerait la zizanie et le trouble.

Ils terminèrent la journée en dégustant les fruits coupés avec soin. Firk lui donnant la becquée, elle s'amusant à le taquiner en lui mordant les doigts au passage. Chika allait de mieux en mieux. Il fallait dire que tous étaient aux petits soins pour elle.

Mon ange ? Je sais qu'il est tard... Mais sans une épée je me sens nue et vulnérable... Pourrais tu faire un saut sur le marché pour voir si il y a des épées en vente ? Ah et puis tant que tu seras sur le marché, j'aimerais bien que tu achètes de la crème. C'est délicieux avec la tarte à la rhubarbe et je t'avoue que j'ai des envies de crèmes... Signe que bébé va bien hein.

Elle lui sourit tendrement et lui fit un clin d'œil avant d'ajouter.

Reviens vite mon amour.

Après un tendre baiser, Firk sortit à la recherche des denrées désirées par son épouse.

Chika en profita pour se reposer, fermant les yeux. Quelques temps s'étaient écoulés quand un bruissement dans la bâtisse se fit entendre.

Déjà de retour mon ange ? Tu as tout trouvé ?

Elle ouvrit les yeux et fut surprise de voir un homme qu'elle ne connaissait pas entrer silencieusement. Impuissante sur son lit, elle ne put que le laisser approcher. Le sieur lui fit signe de se taire et lui tendit une missive qu'elle prit juste avant qu'il ne sorte furtivement comme il était venu.

Chika resta un moment à scruter la porte. Son cœur battait à tout rompre, la peur au ventre. Après plusieurs minutes, elle regarda la missive et se décida enfin à la lire. Elle provenait de Milouse...


Après lecture, elle la garda dans la main et resta là songeuse. Sa missive ne lui apprenait rien de nouveau. C'est sur qu'elle était en travers de son chemin, son seul obstacle. Mais ce qu'il n'avait pas compris c'est que c'était elle qui avait décidé de rester et combattre. Elle voulait l'arrêter, lui faire entendre raison... Mais le fait qu'il avait envoyé la milice à sa place avait rendu son acte suicidaire.
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Chimera
[Château de Vannes, avant le départ]

La vie dehors a repris son cours, et les rues de Vannes sont à nouveau animées et enthousiastes.
Tout cela n'a finalement été qu'une tempête passagère. L'océan, toujours, finit par retrouver son calme, voilà qui fait partie des heureuses fatalités de Nature.

Nolwenn s'affaire à empaqueter les quelques menues affaires qu'elle emportera vers Albion.
Comme promis, elle n'emporte pas la robe de mousseline blanche. Elle demeure aux côtés du duc, diaphane spectre d'une épouse bientôt absente...

La baronne est à son bureau, avec en main une plume qui refuse de rencontrer le vélin pourtant à sa merci.
Elle a encore en tête les mots de l’acte de destitution.

On lui avait rapporté le contenu de l’acte de destitution.

Sa première pensée avait été pour St Léger.
Penserait-il à elle en restituant ces terres -pour ne pas dire « ses » de peur de s’y perdre elle-même- terres à Aanor?
Devant elle, un parchemin vierge.
A quoi bon ? Quel droit, même moral, a-t-elle sur St Léger ? Qui est-elle pour se permettre d’autoriser leur souverain à tous à restituer le domaine à son occupante actuelle?
Elle avait espéré un instant, et s’était revue arpentant les alentours du manoir… Stupide...
Quel charognard aurait été réclamer à ce que le bien lui soit restitué ?

Quel droit, encore une fois, a-t-elle sur ces terres qu’elle a abandonnées à la demande de Myrlin ? D’autres se sont bien chargés de le lui rappeler.
Un autre parchemin, jouxtant le premier, est lui couvert de mots qui ne sont pas de sa main, mais d’une main aimée -ou jadis… et désormais incomprise- inopinément catapulté ici sans être ni attendu ni souhaité, par un volatile qui, si elle avait été cruelle, aurait terminé entre les mains d’Isolde.
Ne jamais blâmer le messager…


Citation:
À la Baronne de Bubry,
Chimera de Dénéré Busard de Dongenan,



    Baronne,

    J’ai reçu, du Duché d’Artois, votre dernière déclaration en la cité de Vannes. Au vu des récents évènements, je me tiens tout de même continuellement renseigné. Votre vie ne semble pas être mise en danger, et vous m’en voyez ravi.

    Vous tenez là votre revanche, votre soif de vengeance et pourrez exprimer toute votre haine à loisir. Que grand bien vous fasse, amusez-vous donc. Depuis le temps que vous attendez ce moment et que vous le provoquez, le résultat n’est pas réellement étonnant. Ce qui l’est plus, cependant, c’est qu’il n’arrive que seulement maintenant. À force de provoquer et d’insulter les personnes, cela devait arriver un jour où l’autre. Loin de moi toute idée de légitimer ces actions, elles sont condamnables, c’est certain. Une réaction trop passionnelle là où Sa Grâce aurait dû se retenir. La cité de Vannes ne mérite d'être puni pour les actions des sots qui la dirige.

    Mais ce qui m’importe n’est pas tellement ce point précis. Les Vannetais sont bien endoctrinés et se masse assez rapidement pour découper du Duc sans même chercher le début d’un raisonnement pour comprendre ce qui a poussé cet acte. Et je ne doute pas un seul instant que l’ensemble aille couvrir le Grand Duc de quelques pleurnicheries, comme il en est coutume à Vannes.

    Le vrai problème, hormis le fait que tous les habitants de Vannes s’adressent au « peuple de Vannes », c’est cette précision ridicule et puérile de « Ex-Dame de Saint Léger sous Cholet ». Vous qui conspuez l’orgueil d’un homme dans votre discours en êtes toujours à garder vos vieux titres et appellations.

    Dois-je donc vous rappeler que vous fûtes destitués pour ne pas avoir prêté serment d’allégeance à votre Duc ? Il y a un temps où il vous faudra accepter et assumer vos actes. Vous n’avez pas souhaité vous « rabaisser » en prêtant serment, c’est votre choix et plein droit, mais de fait il devient de plus en plus ridicule que vous veniez geindre tous les deux matins parce que vous ne possédez plus votre seigneurie. Aucun Duc, quel qu’il soit, n’accepterait un vassal qui ne lui soit pas fidèle et qui ne lui prête pas serment, c’est la base même de la féodalité.

    Par là même, vous manquez de respect à la noblesse bretonne revendiquant un titre qui n’est plus votre et qui appartient désormais à une autre personne. Certes, le manque de respect n’est pas nouveau, et puisque vous considérer qu’elle vous a « volé » votre titre et vos terres, alors que vous ne les aviez plus et êtes partit en trouver de nouvelles pour vite les oubliés, vous pensez donc avoir tous les droits, même ceux de mépriser une Baronne de Bretagne. Il suffit de regarder deux secondes l’historique des fiefs bretons pour bien s’apercevoir que ceux-ci changent souvent de propriétaire sans qu’une guerre éclate entre les nobles.

    Vous avez beau critiquer l’orgueil des autres, vous n’êtes assurément pas meilleure.




Amertume…
Nostalgie d’un passé révolu qui jamais ne serait retrouvé, qu’il soit familial ou Choletais.

Ressent-il un sentiment de mal-être en couchant avec elle dans l’une des chambres du domaine? Probablement pas….
Il ne fait nulle mention de l’injustice… du mérite… de la perfidie acharnée du duc qui avait choisi ce domaine et pas un autre, et du peu d’estime qu’Aanor devait lui porter pour avoir accepté en sachant pertinemment…
Soupir.
Tout ça est inutile.

Milouse est loin. Elle le sera elle aussi bientôt.
On le cherche sans peut-être vraiment le chercher.
L’officiel et l’officieux sont par trop mêlés pour que la justice de Breizh ait un quelconque espoir de le rattraper.
Bien des choses ont éclaté… telles de douloureux abcès. Elles seront sans doute remplacées par d’autres très vite, mais ce qui est fait est fait.
Lumière est faite sur l’homme malgré les voix qui crient à la présomption d’innocence. Autrefois, une simple mise en accusation aurait pu entraîner destitution. Aurait-il fallu qu’il assassine le Grand Duc pour qu’on cesse de lui trouver milles excuses ? Là encore, il aurait eu ses raisons.
Chacun les a. Elles ont simplement plus ou moins d’impact sur les vies d’autrui.

Il a quitté Vannes, c’est tout ce qui lui importe.
Pourquoi s’était-il obstiné si cette ville insupportait tant ? Nul vannetais n’allait tourmenter Rieux, après tout. Le plaisir de s’imposer néanmoins ? De forcer l’acceptation ou la réaction à coups de présence et persistante ?
Tout ça pour ça, au final…
Ils y ont tous perdu, au fond.

Les yeux se reportent sur la missive de Gawam. Un instant, le destin du vélin manque de changer, et de s’envoler vers Dénéré plutôt que vers Pontcallec.
Et puis non…
La main se ravise et le vélin reste victorieusement vierge.
Autant ne rien dire si c’est pour tout relancer à nouveau…

Elle se lève, rejoint Nolwenn et entreprend, toujours pensive et silencieuse, d’aider la jeune suivante à venir à bout de la malle sur laquelle elle est arc-boutée.

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Azilliz
-Azilliz, sort ! Elle est déjà bien entourée et te ronger les sangs n'est pas sûr dans ton état.
-Mais....!

Vlam ! On referme la porte sur elle, loin du brancard de sa cousine et de ses proches. Elle aurait pû entrer par la fenêtre...Scander qu'elle est plus proche de la baronne, martyre de l'année, qu'on le serait d'une soeur, mais elle se tait.
Elle marche au hasard, cherchant des yeux la tête hirsute de son mari. La prise de la mairie a réveillé les esprits.


-Moi, jvous dit que s'il a fait ça, c'est la faute des BomB !
-Abrutit...
-Non, c'est la faute de la régente !
-Crétin...
-Mais non, tout ça est arrivé à cause de l'Edit du mandat précédent !
-Super crétin...
-M'est avis que sa femme est pas toute blanche là dedans !
-Idiot...

Elle avait tourné les talons, ne supportant plus ce climat de défiance généralisée. Les grandes figures bretonnes se trouvaient sur un terrain de terre battue et s'affrontaient à coups d'insinuation, se renvoyant la balle brûlante de la responsabilité. Si Milouse était le Nadal de cette année, il fallait continuer le classement ! Qui donc serait sur le podium de l'infamie ? Et d'ailleurs ça tombait plutôt bien, en pleine période électorale tous les coups sont permis !
La mer, mon dieu la mer....Flûte, c'est l'océan ici...tant pis ça fera bien l'affaire. Azilliz respira intensément.

-Ca s'raffraichit hein ?
-Tudal ! Que faites vous là ?
-Je pêche ! Il parait qu'en ces temps maudits nous sommes tous de pauvres pêcheurs.
-Spirituel...
-Oui, c'est le mot...Vous avez une petite mine.
-Vraiment ? Ma cousine est gravement blessée, chacun se dénonce et rivalise de bassesse et je ne suis pas en reste...Je devrais irradier de bonheur !
-Et ça n'a rien à voir avec votre père ?
-Quoi mon père ?
-Sa trahison, tout ça tout ça....Ah ! Ca mord ! Ah ! Ah ! Ah ! Aaaah non...
-Oui, c'est vrai que...
-Que ?
Elle explose.
-Quoi "que" ! Une trahison ça doit se passer d'une certaine façon non ? On se rassemble ! On se retrouve ! On se serre les coudes, on serre les rangs, on serre les fesses et on remonte la pente tous ensemble !
Il était pas acculé mon père peut être ? Il n'avait pas des raisons de craquer ? On l'a défendu ? On lui a trouvé des excuses ?
Non, on a tout renié de lui jusqu'à son identité ! "L'infâme" qu'ils l'appelaient...
Mais mon père n'a jamais envoyé aucun homme armé contre un breton, femme ou homme, enceinte ou pas !
-Vous me direz...Contre un homme enceinte il aurait eu du mérite...
-Ne m'interrompez pas ! Où en étais je...? Ah oui, Milouse ne s'en est certes pas prit aux finances ducales...Mais imaginez que Lallie ait été Régente à la place de la Régente !
-Il aurait sans doute attaqué et je pense qu'il n'aurait pas été le seul...!
-Voaaaaaaala ! Alors zut ! Mon papa aussi c'était un homme qui avait travaillé pour le Duché, lui aussi il avait été bailli, juge, maire trucmachinchose. Ah mais lui, la présomption d'innocence, ça n'existait pas !
Vous savez ce qu'on entend aujourd'hui ?
Prends une voix de fausset.
-"Oui mais alors attention ! Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation, je vous rappelle que c'est avant tout un homme méritant, face à la pire plaie de Bretagne qui SEMBLE s'être laissé manger par ses nerfs mais il doit surement regretter..."
Tu parles ! Pour Naoned c'était : "Putain de bordel, Azi ! Ce père de gourde s'est tiré avec les caisses ! " Et d'ailleurs c'était même pas vrai...Il n'y est pas allé de main morte sur le prestige, certes mais il n'avait pas un écus en poche.
-Hélas, monde cruel...
-Le pire là dedans ! C'est que je l'aime bien moi l'ex Duc...
-D'un côté chez vous, c'est une manie...
-Ca va, je sais...ça mord ?
-Rien depuis ce matin...
-Vous êtes sûr que l'appât est toujours en place ?
-Quel appât ???
_________________
Surcouf24
[St Pol avant le départ vers Vannes]

Lorsqu’il apprit la nouvelle Surcouf était à St Pol avec son aimée. Quelques jours avant il était passé à Vannes, il aimait cette ville peut être pour son port mais aussi pour les personnes qui y vivaient.

Il ne pouvait rien aux évènements qui venaient de se passer et ne cherchait pas à les expliquer. Un complot, un coup de folie, de toute façon on trouverait toujours une explication pour expliquer l’inexplicable

Ce qu’il savait c’est qu’une amie avait faillit perdre la vie dans cette folie et cela le touchait profondément. Il décida de lui écrire quelques mots même si un vent d’hiver soufflait en ce moment sur leur amitié, il ne pouvait ignorer et laisser de coté le passé et les bons souvenirs qu’ils avaient ensemble. Il prit une plume et s’installa devant le parchemin.


Citation:
Mon amie

Je viens d’apprendre ce qui vient de t’arriver alors que tu accomplissais ton devoir. Je ne peux que le déplorer et te souhaiter de guérir rapidement afin que ton enfant que j’espère en bonne santé vienne en ce monde sans problème.

Je sais que tu dois être surprise de ma démarche après certains évènements. Je suis toujours le même que tu as connue jadis à Tréguier, juste un peu plus vieux et plus meurtri aussi.

Notre amitié peut résister à tout sauf à la mort, je devrais bientôt arriver sur Vannes et si tu le permets je viendrais prendre de tes nouvelles.
Repose toi, même si je te sais déjà bouillonnante et prête à relever tous les défis.

Ton ami

Surcouf


Surcouf accrocha le parchemin au pigeon puis libera l’animal espérant qu’il n’irait pas se faire perdre dieu seul sait ou. Il le regarda s’éloigner dans un ciel clair, en direction de Vannes

Ce soir il reprendrait la route pour Vannes. Il avait entendu tant de rumeurs sur ces évènements, on ne pouvait empêcher les gens de parler et de déformer les propos et les actes des protagonistes. Qui détenait vraiment la vérité sur ce qui s’était passé ? Il condamnait l’acte mais ne jugeait pas l’homme mais pour lui cet acte quel qu’en ai été la raison n’aurait jamais dû avoir lieu. Tout ce qui lui importait dans cette déplorable affaire c’était que son amie soit sauve et qu’elle se remette vite de ses blessures.

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Marypole
[ Rennes en plein mariage de Saphyra et Athris , ses amis]

Mary était prise par les épousailles de ses amis Saphyra et Athris et elle ne sut que fort tard ce qui s'était passé à Vannes.
Quand elle apprit que son amie Chika, sa presque soeur, son deuxième moi avait été blessée, elle s'évanouit.

Ses amis la firent revenir à elle en lui faisant boire du chouchen et elle la giflant.

Le messager Vannetais, un certain Sieur Onnevousditpastout, put alors lui dire qu'elle allait bien mieux et qu'elle réclamait de la crème frâiche à son époux ! Quant au futur bébé il lui expliqua qu'il cabriolait déjà avec un sourire qui découvrit une dentition quelque peu étrange !

Elle s'assit donc à table de travail dans son bureau de tribun prit sa plus belle plume , un beau vélin et écrivit deux missives:


Code:
Chika, ma douce, me tendre amie...

Cette missive te parviendra alors que tu seras peut-être auprès de ton époux entrain de te régaler de ces fraises à la crème que tu affectionnes plus particulièrement en ce moment.
Néanmoins sache que c'est un peu lourd à digérer et que , si tu viens d'être blessée comme un Vannetais vient de me le narrer, tu risques en plus de faire une indigestion ce qui serait un peu ballot.

Alors, tu fais donc encore la folle à vouloir défendre la ville de Vannes alors que ton ventre pousse tellement que tu ne vois plus tes pieds, quand te décideras tu à faire de la pâtisserie pour le bonheur gustatif de ton époux.... Que fait donc celui-ci  et pourquoi de t'attache-t-il pas ?

Chika, ma douce, ma mie, ma belle baronne...si tu me fais encore une telle frayeur je te promets que j'arrive de Rennes avec mon parrain Tadeus et que je le mets en faction devant ta porte.

Je t'embrasse mon amie...prends soin de toi, soigne toi et arrête de vouloir sauver le monde à toi toute seule !! Je t'aime tant moi  !

La très sage et très douce Mary qui t'aime.


Puis elle retrempa sa plume dans l'encre et une subite colère l'envahit

Code:
Firk, mon filleul.

Je suis furieuse !!
N'as-tu donc rien dans les braies pour laisser courir ton épouse enceinte jusqu'aux yeux sur les remparts de la ville de Vannes tard le soir ?
Je sais que c'est comme ça que tu l'aimes et pour ces raisons aussi que vous vous harmonisez si bien mais trop c'est trop et je compte sur toi pour prendre désormais des mesures draconiennes pour l'empêcher de sortir de votre manoir.
Firk, n' ai-je donc tant vécu que pour cette infamie et me suis-je blanchie en t'éduquant que pour voir en un jour ton bonheur s'évanouir !!
Ô rage, Ô désespoir, reprends toi mon beau brun... ficèle la, attache la mais de grâce !! Qu'elle ne sorte plus de chez vous avant que votre cher nourrisson ne pointe son joli nez...
Allez, je t'embrasse tout de même.

Ta marraine
Mary


Hop, elle prit le beau pigeon paon zélé gagné lors d'un jeu, y attacha les deux missives à sa petite patte et lui dit à l'oreille :

Va, cours, vole et dis leur que je les aime tant !!
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Firkraag
De retour auprès de sa douce, Firk trouva celle-ci songeuse.
Il la connaissait assez pour savoir que ce n'était pas seulement du fait de ses blessures mais il préféra ne rien demander.
Il savait qu'elle lui parlerait si elle le désirait et quand elle le désirerait.

Pour l'heure les pigeons ne cessaient d'affluer et comme son épouse commençait à se sentir mieux, il était temps de terminer sa convalescence au domaine.


La lecture des messages de Mary lui confirma cette idée.


Mon ange, je crois que Mary a bien raison sur certains points, je vais devoir te surveiller de plus près.


Il sourit malicieusement à sa Baronne.


Cette suggestion de t'attacher, je vais la garder dans un coin...mais ça attendra que tu ailles mieux je pense.....


J'ai fait préparer ton carrosse je crois qu'il est mieux qu'on retourne à Malnoë jusqu'à ce que tu sois d'attaque à nouveau.

Firk prit la main de Chika et lui embrassa tendrement sa paume, prêt à l'aider à se vêtir.
_________________
Chikaka10
Les pigeons n'arrêtaient pas d'arriver. Celui de Mary la fit sourire. Leur bébé de toute façon serait un digne guerrier breton. Il donnait assez de coups comme ça.

Quand son mari suggéra de rentrer à Malnoë, Chika ne put qu'approuver.

Oh oui ! rentrons chez nous ! Ici je risque de dépérir surtout si c'est toi qui cuisine.

Sourire malicieux aux lèvres tendit que les lèvres de son époux se posaient tendrement sur sa paume.

Tu m'aides à me lever mon ange et à me vêtir. J'ai hâte de retrouver notre couche et me blottir dans tes bras. Et j'aimerais accoucher à Malnoë.

Chika ne disait rien à personne mais elle sentait bien que la délivrance était proche. Elle ressentait de plus en plus de contractions.

Firk l'aida à s'assoir sur le lit et entreprit de l'habiller. Une fois prête, il l'aida à gagner le carrosse où elle fut installer confortablement. Enfin ils pouvaient rentrer, direction leur nid douillet.

_________________
--Frere_chouchen


Grassouillet le bonhommet
Une affiche
Un affichage
Une mise à la lecture publique




Citation:
A toute la Bretagne,

moi, Milouse Coatmeur, aujourd'hui, déclaré hors la loi de mon Duché, je tenais à vous dire qu'il ne fallait pas prendre pour écu comptant tout ce que vous avez et serez amenés à entendre à mon sujet.

Le Duche désire me voir pendu haut et cour, son droit le plus total.
En retour, ils m'auront sur leur chemin très rapidement.
Malheureusement pour eux, je ne suis pas seul.
Mes soutiens et partisans sont nombreux et gonflent de jours en jours pour retrouver notre groupe et participer à cet effort de bras de fer.
Ce jour est à marquer d'une pierre blanche.

Nous allons devenir votre plus grand fléau. Avant de s'attaquer à un homme, il est bon de se renseigner sur lui.

Milouse Coatmeur
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