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Une nouvelle année de cultures...

Elisabeth Stilton
Son divin postérieur reposait toujours sur son cailloux, elle commençait à avoir mal au fondement et il n'était toujours pas là. Elle s'occupa en regardant le potager, les spectateurs pensaient surement qu'elle était en pleine contemplation de la botanique mais il n'en était rien. Elle réfléchissait à sa stratégie, comment l'amener à accepter la ballade.

Eli tourna la tête au sifflement d'un homme, son homme, dans le sens de sa proie. Le chat avait faillit se faire avoir par les beaux yeux émeraudes de la souris mais il s'était repris.

Eli lui fit son plus beau, mielleux, doux et séducteur sourire. Sa langue vint humidifier ses lèvres. Elle pencha un peu la tête, se leva, et avança vers lui. Elisabeth savait que les hommes regardaient souvent ses hanches, aussi elle les balança légèrement afin de ne pas être vulgaire. Avant qu'il n'arrive devant elle, elle avait ouvert légèrement sa chemise, mais à peine. Elle pensait avoir les chances de son côté. Peut être qu'en plus, elle l'aurait tellement aguiché qu'il lui mangerait dans la main.


Vous voilà enfin ... j'en suis ravie.
Agnia
La gasconne avait arpenté l'Abbaye, en long, en large et en travers, elle avait reluqué derrière les rideaux, même sous les vieilles robes de bure, beeeerk..., ouvert des portes dans des coins on ne peut plus saugrenus. Elle commençait à être lasse de cette course effrénée!

Ronchonnante, comme souvent, elle avait décidé de sortir prendre un brin d'air pour s'aérer les poumons encrassés pas toute cette poussière accumulée dans les recoins de l'Abbaye.


AAAhhhhh, qu'il fait bon respirer! Mais, tudieu, ou est-il ce jean-foutre! ce mufle, cet hurluberlu!

Furieuse, elle donna un coup de pied dans une pierre qui se trouvait là et elle se mit à jurer.

Didiou!!! foutue pierre! arrrmpffff!!!

Elle cherchait, elle cherchait, mais elle avait beau cherché, elle n'avait toujours pas trouvé ce qu'elle cherchait! où plutôt qui elle cherchait.

Elle fulminait, un bout de parchemin froissé dans la main droite, sa seule main restante depuis que l'autre avait été coupée, où plutôt depuis qu'elle avait coupée l'autre.

Elle releva la tête apercevant deux énergumènes dont l'un semblait légèrement éméché.


Ses sourcils se froncèrent.

Nom de D***!!!!

IL était là, le traître! le trouffion! Des années qu'elle ne l'avait pas vu mais il avait pas changé d'un pouce.

Le sang d'Agnia ne fit qu'un tour, elle ramassa deux patates qui traînaient là et visant juste - douée la Gasconne parce que pas encore bourrée! - elle se mit à hurler en balançant les patates sur le dit Piyen.


PIYEEEENNN TRAITRE!!!! VENDUUUU!!!!! SABOTEUR!!!!!!! SAGOUINNN!!!!!!!!

Avec toute sa hargne de gasconne furieuse, elle se jeta sur lui lui arrachant les cheveux en négligeant la jeune femme qui se trouvait là.

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Elisabeth Stilton
Non mais c'était qui cette folle ??? Eli avait faillit se prendre une pomme de terre sur le coin du museau. La colère envahit la jeune fille et elle le montra bien. Elle se dressa face à la femme.

Ca va ? Je vous gênes peut être ? Non parce que si c'est le cas faut le dire je pars.


Bien évidement c'était purement rhétorique. Eli les poings sur les hanches ne pu se retenir.


Vous n'avez pas honte ! Jeter de la nourriture monacale ? Vous méritez de faire pénitence par un jeun.

Sans compter que c'était une discussion privée ! Je vous demande de nous laisser, si vous voulez parler avec Messire de Lasteyrie de Cénorel prenez rendez vous ! Vous aurez le temps de méditer il repart se soir à l'internat pour une semaine.
Agnia
Agnia se calma et toisa l'adorable gourdasse qui lui parlait.

Gné? c'est à moi qu'vous vous adressez?

Quant à jeter de la nourriture, ce ne sont que des patates qui, une fois choquée sur la tête de mon vieil ami l'empêcheur-de-rédiger-ses-devoirs, seront encore meilleures, figurez-vous que ce nouveau plat se nomme l'hachi-piyennier! C'est délicieux, vous en voulez?


Agnia sourire aux lèvres, tend chaleureusement une belle pomme de terre à la jeune fille.

Et puis si vous voulez allez faire la morale, à d'autres je vous prie! N'allez pas me dire que ce trouble fête de Piyen von Ulrich du foin de la grange de mon jardin s'est rangé et est devenu un sage petit garçon à sa môman! Non mais, vu ses derniers exploits sa m'étonnerait!

Tout en parlant, la jeune gasconne agitait furieusement le bout de parchemin froissé et rougit par l'écriture monstrueuse d'Ulrich, sous le nez de la donzelle.

Bon alors avec vos conversations privées, allez voir ailleurs si j'y suis! Parce qu'on est dans un lieu pas si privé que ça, damoiselle!

Main sur la hanche droite, Agnia toisait la jeune fille et la foudroyait du regard.

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Ulrich
Les yeux du Normand s'allumèrent, il ne savait pas pourquoi, sa colère contre son bourreau de la semaine dernière s'était évanouie... Juste qu'il ne se rendait pas compte que celà n'était dû qu'aux artifices déployés par le chat... Il avait envie, vraiment envie d'elle là, et une fois n'étant pas coutume, ce n'était pas une vision de sueur, et d'infâmie... C'était quelque chose de ... tendre! sous un arbre, dans l'herbe... Devenait-il comme ce peuple toujours gentil, et joyeux dont il avait découvert l'existence dans le livre des Vertus, et qui lui faisait horreur?

Une pluie de patates, et un joyeux retour dans le passé lui firent cesser ses réflexions qui ne menaient finalement pas très loin...

Elle avait retrouvé sa trace! Ou c'étaient les voies du tout puissant qui l'avaient mené là... Ce ne fût pas le fils de la baronne qui se fit arracher les cheveux, c'était bien le fils de Bayonne et de Mont, le cadet, le taverneux impénitent, le tribun!
Piyen allait éclater d'un rire sonore, et mettre une pomme de terre dans la bouche de la trépidante gasconne, quand le chat se rappela aux bons souvenirs d'Ulrich... et d'Agnia!

Le bâtard reprit son sérieux, et recula d'un pas...Mais Piyen avança, il avait envie de dire à damoiselle Stilton de retourner à Paris se faire sculpter un balai plus raide encore par ses amis de la haute, puis d'embrasser Agnia à pleine bouche, quitte à prendre une baffe, mais pas de sa mère cette fois, juste de l'intéressée... Ce serait sûrement un coup de poing, il fallait juste espérer qu'il ne soit pas dirigé vers l'estomac, parce qu'après, le gascons et la gasconne iraient s'en enfiler quelques unes dans la cave de Noirlac, après avoir dûment fracturé la porte de leurs lourds godillots...

Lasteyrie refit un pas en arrière, ce n'était pas sérieux... Il ne pouvait pas... L'ombre de sa mère planait... Non pas qu'elle approuve le fait qu'il couche à droite à gauche, juste en fonction de ses intérêts, mais coucher avec une doyenne, elle le verrait moins mal qu'avec une Montoise qui lui avait tenu tête (avec brio!) en taverne...

Le jeune homme toussota... Dans sa tête, Piyen et Ulrich se battaient: l'un avec ses poings et ses injures... L'autre... en balançant des bières et des chaises à travers le cerveau du bâtard, tout en esquivant avec sa souplesse de Cadet les poings de son adversaire... L'un était frais et naïf, l'autre fourbe, mais un peu plus éduqué...
Bon...il fallait bien qu'il dise quelque chose... Et c'est Ulrich qui ouvrit la bouche...


Agnia... je... heu... ne le prenez pas mal mais... heu... nous... je... heuuuu... voici damoiselle Stilton; doyenne de la faculté de droit de Paris, qui forme les avocats du dragon... nous... nous devons... heu...hum...réviser mes cours... Nous allions nous rendre en ma cellule...

Bâtard qui devient cramoisi... Le choix avait été difficile, et lui fendait le coeur... alors... c'était terminé? il ne la reverrait plus?
Ne pouvant s'y résoudre, mais sans trop y croire, il ajouta à l'adresse de la fière gasconne...


Je... puis passer vous voir en vostre cellule plus tard... hum...si vous m'y autorisez...

Et voilà comment le bâtard fit une réponse de normand à la question de savoir s'il devait tirer un trait sur son passé gascon...


[hrp] le post le plus difficile que j'aie jamais écrit, pas le meilleur, mais un des plus plaisants à rédiger pour moi, et hyper important dans la vie de ma marionette merci, Jd Agnia et jd Elisabeth pour ce moment[/hrp]

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Je crois que je suis à jour dans mes rp: si je vous ai honteusement zappé... aimeuhpééé!
N'hésitez pas à entrer dans mes Rp
Elisabeth Stilton
De quoi elle se mêle l'Autre là. Elisabeth n'appréciait pas du tout voir ses plans tomber à l'eau à cause de cette femme. Oh non, les saphirs devinrent d'un bleu profond signe de la colère à venir. Elle toisa la femme sans se cacher avant de lui sortir froidement.

Madame, cet homme s'est toujours comporté en chevalier avec moi. Il n'a jamais eu de geste déplacé.
Ensuite une discussion peut être privée quelque soit le lieu.


Eli allait continuer à tancer la femme, après tout elle gérait des étudiants, elle n'était pas à un trublions de plus ou de moins. Cependant à ce moment là, sa souris prit la parole. Elle haussa un sourcil, réviser les cours ? Il se moquait du monde, ba en même temps si ça pouvait les débarrasser de l'autre folle. La revoir ? Qu'il la revoie de toute façon après la ballade à cheval, il serait soit fou d'elle, soit tellement humilier qu'il ne voudrait plus la revoir.

Eli se plaça au côté d'Ulrich, lui prenant le bras, sourire vainqueur sur le visage. Elle l'occuperait suffisamment longtemps pour l'empêcher de s'occuper de la femme. Ils devraient de toute façon repartir pour l'Université, il serait alors à sa mercis. Elle commença à faire semblant de partir lui faisant comprendre qu'il était temps et que sa patience était limitée.


Voilà nous devons travailler. Et nous n'avons pas beaucoup de temps. Aussi vous comprenez que nous allons y aller.
Agnia
Agnia était comme deux ronds de frites... ou de flan... Enfin, elle avait deux grands verts qui restaient ouverts sur son compatriote.

Bon Dieu, Piyen me dit pas qu'ils t'ont changés comme ça!! Pincez moi là, je rêve, enfin c'est un cauchemar plutôt! Piiiiyyenn, c'est moi quoi!! Gna, gna!! Merdum, t'a mère t'a piqué à l'arsenic? où elle t'a collé des vieilles dentelles dans le fond de ta culotte!

Elle fit une moue boudeuse, plus triste que boudeuse. Sa jeunesse s'envolait d'un coup, juste parce qu'un petit blanc bec de nobliot n'avait plus les coui*** d'être ce qu'il avait été lorsqu'il était jeune.

Elle retint une larme, de tristesse où de colère, allez savoir!
Elle regarda froidement la pimbêche et la furieuse envie qu'elle avait ne se retint pas. Si Piyen avait pris de la distance avec la jeune gasconne, c'est cette dinde qui allait payer.

Elle lui fit donc un grand sourire et avec tact et délicatesse, elle ne put se retenir de lui fourrer le bout de parchemin froissé, teinté de la rouge écriture de Piyen... dans le bec.


Voilà, Ma Dame, vous irez mieux de la sorte, puis comme je ne sais pas lire... où si mal! vous pourrez ainsi déchiffrer l'écriture de ce si galant jeune homme!!

Elle se retourna vers Piyen, le regardant froidement.

Et puis toi!!!! Petit moment de recul qui lui arrachait la bouche, arf, quel mufle!

Vous messire, si vous avez envie de parler à une vieille amie, enfin si j'en suis toujours une, vous pouvez en effet passez me voir dans ma cellule, je ferai mander mon futur époux pour vous le présenter.

C'était dit et qu'il aille se faire voir! Non mais! Comme si la gasconne allait se démonter devant un noble, même si c'était Ulrich von machin.

Elle tourna les talons, sans les saluer et furieuse, reprit le chemin de la cellule de Théo, elle avait bien besoin des bras de celui qu'elle chérissait pour la consoler dans un moment pareil.

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Elisabeth Stilton
Ahhhh la garce ! Comment osait elle ? A elle, Elisabeth Stilton ! Comment ça elle n'était rien. Non Elisabeth est Elisabeth, elle dirige une Université de Droit reconnue en France, en Empire et bientôt dans la République de Venise. Le chat commença à hérisser le poil ... Heureusement pour elle, l'intruse, la briseuse de plan, celle qui aurait tout pu faire capoter s'en alla.

Eli avait sortit le papier de sa bouche mais contrairement à ce que sa colère pouvait laisser présager elle ne réagit pas. Non pas par manque de courage, non elle était dans une abbaye et pour cela elle ne laisserait pas ses humeurs prendre le dessus sur sa raison. Elle tendit le document à sa souris tout en marquant mentalement les traits de la femme. Si jamais un jour elle la recroise, Eli lui montrera ce qu'il en coute de s'attaquer à une Stilton.
De nouveau vers l'étudiant.


Nous voici enfin seul.

Son sourire toujours aussi faux ne laissait rien présager.
Ulrich
[Please don’t chocolate brown...*]

Pincement au coeur... Celui d'Ulrich. Peut-être à cause de Piyen qu'il a poignardé? A moins que ce ne soit du fait de la gentillesse d'Agnia auprès du gisant? Du respect qu'elle a pour ce passé, SON passé, et qu'il ne daigne même pas assumer? Pourtant, dans ses souvenirs, tout était si simple... Les potes, la picole, et quelques bagarres... Un gascon quoi!
Il s'est complexifié, ces deux dernières années, plein de manières, un langage roturier feint, quintessence de la classe selon lui: "faire peuple" avec ses pairs, en les méprisant secrètement, et lécher le séant de ses supérieurs... Et puis parfois une bonne bêtise, un incendie par-ci, un détournement de fonds par là (près de 800 écus depuis janvier tout de même) deux tentatives avortées de brigandage, juste pour le frisson de risquer de faire dérogeance...
A y réfléchir, l'insolent Piyen n'est pas mort... Il a juste vieilli, et pris de l'âge, et se fait appeler par son nom de baptême...
Oui, il irait voir Agnia, il était curieux de savoir... par qui Garlan avait-il pu être remplacé?


Oui...


Mais revenons au chat: il a un sourire avenant c'est un bon début... Ulrich se sent bête, et il ne sait pas quoi dire, alors il se met à ramasser les pommes de terres éparpillées au sol...



[hrp]*Cramberries, titre éponyme[/hrp]

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Elisabeth Stilton
Bon c'était à elle de jouer, il ne la regarde pas, tant mieux. Elle délassa un peu plus son corsage afin qu'il puisse lorgner dedans quand elle se penchera. Tout faire pour lui faire oublier la garce et qu'il ne se préoccupe que d'elle, c'était sa mission du jour. Elle l'aurait, elle l'humilierait, elle se vengerait. Il devait penser qu'elle s'offrirait à lui durant la ballade, c'était primordial.

Aussi, Eli se baissa et lui prit la main, les saphirs croisèrent les émeraudes. Sa poitrine bougeait au rythme de sa respiration, s'il baissait les yeux il aurait une belle vue. Elle murmura suavement.


Nous devions parler de notre ballade, chez moi dans la forêt de Cosne.
Ulrich
La souris voit le fromage qui lui pend au nez, juste que c'est pas encore le moment de l'attraper, il faut faire preuve de patience... Mhhh...ha que...pourquoi ...que...elle parle doucement comme ça?

Le bâtard ne se laissera pas avoir si facilement, non, il va refuser fermement cette proposition complètement louche après qu'elle l'en ait privé il y a peu...


Vostre jour sera le mien...

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Elisabeth Stilton
Le regard de l'homme ne quittait pas son corsage, tant mieux, d'ailleurs elle l'avait ferré. Elle moulinait remontant le poisson doucement à elle. Elle ne changea pas de position et continua sur le même ton.

Parfait, rendez vous dans deux semaines après la fin de vos examens, à Cosne, en Bourgogne.


Elle se leva doucement, brossa sa robe de ses mains et prit le chemin des écuries. Elle récupéra son cheval et se rendit chez elle.
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