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{rp}Miroir mon beau miroir dit moi que je suis Intelligente!

[sage]tonton
[sage]tonton était installer depuis peu en Lorraine ne sachant trop que faire à l'université il aperçu l'affiche cours sur le tétanos 12 écus donné par Dame Constance_de_cleves

Bien c'est le moment de faire connaissance avec une futur collègue se dit il , entra dans la classe , il s'approcha du bureau et y déposa les 12 écus demandé pour le cours , les 5 écus restant seront remis à la Rectrice au sortir de l'université


Bonjour Dame où puis je m'installer ...???
Constance_de_cleves
Constance était déjà satisfaite d'avoir 2 élèves pour un cours de ce niveau un dimanche après-midi.

Elle répondit alors au nouvel arrivant qu'il pouvait s'asseoir là où il le voulait du moment que ce n'était pas à son bureau.

Elle attendit encore un peu, sachant que le cours avait été demandé par Darkane.


Bien... Je crois que vous ne serez que deux... Nous allons donc commencer et si jamais quelqu'un arrive ça vous donnera une occasion de faire un résumé de mes dires. Je verrai bien si vous avez saisi.

Vous êtes ici pour savoir comment Reconnaître le tétanos. J'espère que vous avez bien suivi et compris les cours de Médecine Avancée.
Les symptômes de cette maladie sont connus depuis l'Antiquité, Hippocrate identifiait deux formes. Cette maladie est contagieuse et mortelle mais nous ne savons pas encore à quoi elle est due. Elle touche préférentiellement les nouveaux nés et les jeunes adultes.


Constance avançait dans la salle tout en parlant sur le sujet du tétanos.

Le Tétanos se caractérise par des contractures musculaires. Les principaux symptômes sont :
des spasmes généralisés, une contracture des muscles des mâchoires, une difficulté pour manger et parfois pour avaler, une douleur du cou, une douleur des épaules et de façon plus générale des muscles le long de la colonne vertébrale avec accentuation de la courbure lombaire. Ces contractures peuvent entrainer une respiration difficile. On remarque aussi une rigidité de l'abdomen.


La Vicomtesse marqua une pause et regarda les deux hommes qui assitaient à son cours. Il avait l'air de suivre et de prendre des notes. Elle continua donc son cours, en faisant des dessins récapitulatifs de la localisation des symptômes principaux.

Le cours tirait à sa fin.


J'espère que vous avez bien tout suivi et que vous allez tout bien réviser avant de poursuivre votre apprentissage avec les livres ou les cours.

J'en profite pour vous rappelez que si ce cours vous a démontré que vous avez des lacunes en Médecine avancée, il y aura un cours vendredi prochain. De plus si vous voulez progresser dans le domaine de la Dysenterie, le prochain cours aura lieu samedi prochain.

Si vous avez des questions sur la Médecine ou les "Nouvelles matières" comme on aime les surnommer je suis à votre écoute, sinon vous êtes libres et dans ce cas je vous souhaite une bonne fin de journée.


Elle se mit alors à rassembler ses affaires tout en attendant les éventuelles questions avant de rentrer dans son chantier d'hôtel nancéen.
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PP
[sage]tonton
Dame Constance même si nous ne savons à quoi est dû le tétanos, il y a peut être des précautions à prendre ou nos connaissances en la matière sont elle trop faible ???

Pense que lors du prochain cours d'anatomie cette enseignement sur le tétanos ne sera pas une mauvaise chose
Constance_de_cleves
Constance sourit en entendant la question posée, au moins un étudiant qui s'intéresse à la matière.

Hélas je ne peux rien vraiment dire de plus. C'est une maladie contagieuse alors je préconise la mise en quarantaine. Pour éviter le premier cas là je ne sais pas...
Peut-être faire attention à ce que l'on mange et ce que l'on boit. Le vin est préférable à l'eau!!


Sur ces bonnes paroles notre Vicomtesse se lève et attend les élèves dans le couloir pour refermer la porte derrière eux.

Le tétanos vient de l'infection d'une plaie mais cela sera découvert des siècles après... A cette époque seuls les symptômes sont connus.

PS : la journée du 20 juin 1458 est terminée et place à vous pour écrire une nouvelle page des activités de l'Université

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PP
Constance_de_cleves
[6 août 1458]

Ce jour là notre petite professeure nouvellement élue Conseillère Ducale se dirigea vers une petite estrade et après s'être échauffée la voix elle annonça :

Bonjour à tous,

Je viens devant vous aujourd'hui pour vous annoncer que demain samedi il y aura un cours d'Astronomie. Ce cours sera donné par moi-même, comme indiqué sur le planning. Si quelqu'un n'a jamais vu le dit planning qu'il n'hésite pas à me demander!
Je disais donc un cours d'Astronomie qui fait partie du domaine de la Navigation, le port le plus proche est à Luxeuil, et un cours qui ne demande aucun pré-requis. Tout le monde sera accepté alors n'hésitez pas, ce cours sera obligatoirement productif! Dans le cas contraire je suis prête à vous rendre les 10 écus que vous m'aurez versés pour assister au cours!!

Pour les 3 premiers élèves présents il y aura une récompense pour le gosier alors je vous attends demain à partir de 13 heures.

Que la fin de journée vous soit agréable.


La Vicomtesse afficha un résumé de ce qu'elle venait de dire sur un panneau et s'éloigna.
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PP
Zahra.2
{6 août : l'école pas encore fini!}

Mode cancre depuis deux mois, la Zahra n'avait pas mis les pied au palestre de l'Université, le pire c'est qu'à chaque semaine elle faisait sa demande à la rectrice du style :

"siouplé, je souhaiterais suivre les cours tactique de base et stratégie de base, merci"

Pis les semaines passèrent, et la prévôt étudiante préférait l'école buissonnière pis les journées de beuverie sur les remparts de Nancy, à croire que la Reyne de la mirabelle party, avait effacé de sa mémoire son dessein de devenir une grande "guerrière" cheffe d'une armée hyper puissante et fantaisiste du genre "Décalée au service du duché attaché à 'L'OST ", fallait pas se poser de questions non plus, pourquoi donc n'était-elle pas nommée capitaine de Lorraine? Certainement par ce que dans sa tête tout ne tournait pas toujours rond à la caporale alcoolique, elle avait des idées de grandeur militaire incommensurable , des rêves de conquête et de gloire pour la Lorraine, bref, elle ne s'entrainait pas pour rien, surtout elle n'avait pas choisi d'étudier la voie de l'armée pour rien non, elle savait ce qu'elle faisait, ça allait prendre du temps car comme un grand capitaine a dit faire la guerre c'est comme faire l'amour ça se fait avec ardeur et passion tout ça, pis surtout , ça se ne se fait pas en solitaire, faut une bonne armée pour ça faut recruter, pis partager cette passion , du coup depuis quelques mois qu'elle était revenue de Provence, elle s'était mis en mode étudiante sérieuse, qui va étudier assidument, mais depuis qu'elle s'est autoproclamée maréchale prévôt sans trop le vouloir, mais quand l'effectif ne permet pas de rouler comme il faut , bien faut bien se coltiner le travail des employés du duché!

La passation de pouvoir , ça peut être long parfois, c'est un peu comme quand un tavernier vous demande gentiment de sortir de la taverne histoire de réorganiser sa salle tour ça, le temps que les anciens conseillers sortent du conseil ducal, pis que les nouveaux entrent, le temps que chacun s'assoit dans son siège attendant les directives, ou bien, comme Zahra, le temps de décuver entre deux soirées de beuverie, poursuivre sa fonction de poivrote toujours avec la même haleine , bref, pendant cette passation, elle se décida de se rendre enfin à l'université, jolie robe , mode starlette de l'Université, prête à suivre le cours de la maître d'arme et ex Connetable Yarwelh de Lacombe, "tactique de base" en mode sobre, peut-être allait-elle comprendre quelque chose du cours enseigner ce jour là la Zahra.

Encore bien loin du 100% de connaissances , elle se contenta de prendre les quelques notions, qui peut-être, la rendrait moins cancre, pis qui l'approcherait tout lentement de son objectif, pouvoir offrir aux armées du duché un peu de ses muscles "les fameux point d'armée", ce truc barbare , pour qualifier ce que peut produire un haut fonctionnaire "militaire", pis pour pouvoir à son tour enseigner ces matières, "halalalala si j'étais une super prof intelligente tout ça, je serais si riche, qu'en un seul mois je pourrais avoir une armée au couleur de Beaulieu rouge flashi".

En plein rêve dans les couloirs universitaire, la voix de la VIP professeur en astronomie, une matière qui intriguait la dame de Beaulieu, qu'elle se disait " à quoi bon savoir où sont les étoiles, comme si un jour on allait prendre la mer, déjà faudrait peut être songer à aller se prendre un port voisin!" , chut ayez STOP au délire, faut arrêter de songer à l'astronomie et plus tenter de se souvenir du reste des cours "tactique de base" avant de passer un sale quart d'heure face aux interrogations de la professeur Yarwelh.


Bonjour, VIP Constance , astronomie vous dites, ce ne serait pas une matière de théologie ça, genre les étoiles, le ciel, le soleil et la lune, genre on "va toucher le ciel on va s'approcher du bon dieu et de ses saints en étudiant l'astronomie?"

J'avoue qu'en ce moment j'ai une crise de la foy, j'aurais bien eu besoin de ce genre de cours, mais bon, déjà faut que j'étudie ma voie, .....c'est mieux, l'art de la guerre, comparé à la foy, 'fin c'est divinement incomparable!

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Zahra.2
Quitte à ne pas se faire un flop le 9 août 1458 et se retrouver en mode enseignante solitaire, sans étudiant la Zahra sort le gros numéro, quand elle donne un cours c'est à titre exceptionnelle c'est rare de la voir livrer ses secrets et ses connaissances militaires de base, donc affichage oblige dans le panneau destiné "aux petites annonces".





9 août 1458 13h30

Cours de connaissances militaire de base enseigner par la Maître des maitres d'armes , moi même!"

remplissez ma salle de cours et vous en sortirez super balèze et moi un peu moins pauvre qu'aujourd'hui ! allez viendez siouplé !

la triche est autorisée, les anti -sèches tout ça, le bavardage, état d'ivresse aussi, on apprend mieux quand 'on "est bien fait"!

J'accepte aussi les simples artisans en cours !

Je vous attends nombreux, faut que ça se bouscule aux portillons!

votre professeur d'un jour ou toujours!

Zahra

ps: le tarif 12 écus la chair ! c'est pas cher mes chers!
.


* sifflote, ça se trouve que la publicité était interdite à l'Université, mais tous les moyens sont bon, l'université ce n'était pas une chambre de commerce, mais faut avouer, que pour la dame de Beaulieu, qui enseignement, dit écus, bref, certains enseignent par pur plaisir, elle c'était par pur cupidité.... ses tarifs pourtant étaient du style abordables !*

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Constance_de_cleves
[10 août 1458]

La VIP comme notre charmante prévôte se plaisait à la surnommer arriva de bon matin à l'Université pour remettre une petite couche d'annonce. Après tout si la belle Dame de Beaulieu s'y mettait aussi c'est que cela devait fonctionner. Pour le moment il n'y avait eu aucun rappel à l'ordre. Elle n'avait pas encore eu le temps de savoir si le cours de la veille avait été rempli mais le sien du 6 août avait fait salle comble.
Comme la dernière fois Constance s'avança donc dans le salon des Etudiants pour faire une annonce.


Bonjour à tous,

Je viens de nouveau devant vous pour vous annoncer que je donne un cours d'Astronomie aujourd'hui même à 14H30. Je vous rappelle que ce cours ne nécessite aucune connaissance particulière et que cette connaissance appartient du domaine de la Navigation. Pour ceux qui se demandent qu'elle peut être l'utilité de maitriser cette connaissance et bien sacher que le port le plus près est à Luxeuil, aux portes donc de nos frontières.
Ne faites donc pas les timides et venez à mon cours. Ce n'est pas tous les jours que la VIP, CAM et Doyenne de la voie des Sciences et Techniques et Navigation donne un cours!! même si c'est plus fréquent que les cours de la Dame de point Deuze il est vrai



Une fois son annonce faite et son résumé affiché à la vue de tous, la nouvelle Commissaire Aux Mines se dirigea vers son bureau pour vérifier l'état des mines et s'occuper de passer les consignes d'entretien.

[HRP : si des joueurs sont intéressés par du RP à faire ici qu'ils m'écrivent par MP. Je n'ai eu aucune demande pour la dernière fois... sinon j'aurai écrit pour la "récompense pour le gosier" des 3 premiers élèves]
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PP
Zahra.2
7 septembre 1458

Félicitations dame Zahra ! Vous maîtrisez parfaitement une nouvelle connaissance !

Voici ce que lui avait dit le professeur Sans Nom qui lui avait permis de finir enfin l'apprentissage des tactiques de base militaire.

Deux mois, pas un jour de plus ni un jour de moins, qu'elle en avait fini avec les connaissances militaires de base, plus qu'un seul cours à acquérir et elle approchera de son objectif, même si la veille après une discussion avec la rectrice, elle était restée dubitative quand au choix de sa voie, la voie de l'armée c'était assez spécial, après tout, les points qu'elle pourrait offrir d'ici quelques temps n'étaient pas autant demandé, pourtant cette apprentissage lui tenait à coeur, même si l'était loin le rêve de gloire et de richesse, pas en ayant une armée qu'elle se fera des écus facile la Zahra, du coup elle était devenue avec le temps moins ambitieuse, plus patiente, du genre quand on lui dit " alors la Zaza à quand capitaine de ton armée" , "arf, j'sais plus je t'jure, c'est qu'il me faut des écus, une armée ça demande des sous, de l'entretien, de quoi embaucher du monde, pis surtout, me faut manger pour trois, à cause de la "boisson" j'ai toujours un creux; on m'a dit "un vers solitaire", en fait l'est pas seul le vers, ils sont au nombre de trois, si je leur donne pas à manger, je deviens fatiguée de la vie, puis d'où que t'as vu qu'une fatiguée de la vie était capitaine!, nan sérieux, faut du temps, de l'argent, et surtout faut que je maintiens cette force , cette santé là............ t'aurais pas 1000 écus à me prêter, pour finir mes études et manger?" bizarrement elle finissait toujours ses conversations en taxant de l"'argent", comme quoi l'ambition ne s'était pas totalement envolée, mais pour avoir de l'argent, faut bosser, et quand faut bosser, elle est trop fatiguée pour poursuivre des cours...

Qui qu'a dit que l'université c'était le pied?
Qui qu'a dit que pour étudier pas besoin de trop de blé?

certainement pas elle, maintenant la question était, comment gagner des écus faciles, sans trop suer, la réponse était de donner des cours, mais qui demandait à avoir des cours de tactique de base ou même connaissance militaire de base,personne, la Lorraine ne comptait pas trop d'adepte de la voie de l'armée, donc elle se décida de tenter une autre approche, voir ailleurs si c'était "bien", donc s'inscrire à des cours qui l'ennuieraient certainement à mourir, comme les connaissances historique de base, ou bien, langue moderne, juste histoire de faire comme les autres, pouvoir enseigner pour se faire du blé et suivre la routine de tous ces mestre de l'Université, qui avait eu "la sagesse eux", quant à elle, bien elle l'attendait toujours de devenir une "érudit" plein aux as avec en guise de sucette une super armée "qui déchirerait tout".

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Zahra.2
7 octobre 1458

Félicitations dame Zahra ! Vous maîtrisez parfaitement une nouvelle connaissance !

Ayez !

Connaissances militaires de base 100%
Tactique de base 100%
Stratégie de base 100%

Stratégie avance "laisse tomber vous êtes encore en mode cancre "

Enseigner deux semaine de suite, ça pouvait motiver aussi à étudier, oui suffit d'avoir 4 étudiants ou 5 , pis la bourse est pleine, histoire de rêver encore d'enrichir son fief, pis manger jusque ne plus avoir faim, pis pourquoi pas devenir capitaine d'une armée, ou d'un bateau qui sait?

En attendant, il pouvait pleuvoir des cordes, avoir milles menaces, la Zahra était devant les portes de l'académie lorraine, attendant avec impatience de suivre le cours de stratégie avancée, monnaie dans la main, pis mirettes qui attendent de voir la baronne Hathor , histoire de voir si elle allait acquérir quelques connaissances en ce jour, "par pitié pas 1%" qu'elle se disait, vu ce que ça lui coutait, pour l'occasion, la cancre en matière "avancée" s'était vêtue d'une robe , bien que la professeur était une femme, il parait que ça influençait les notations, avec ça l'était sûr d'avoir " un +8%" .

Des chiffres des lettres, des pourcentages, toujours aussi barbare, mais bon faut ce qu'il faut pour avancer, pis la voie de l'armée, n'était pas celle qui était le plus demandée, fallait bien se dépasser pour pouvoir dire un jour "je suis maître d'arme", sans hésitation.

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Constance_de_cleves
Ces derniers temps l’Université avait été agitée, beaucoup trop agitée et le ton était monté entre Tamacha et Constance. Constance était au bord de la démission et puis finalement elle était revenue sur cette idée. L’ambiance étant tellement mauvaise pour tout le monde Bambou avait décidé de ne pas reconduire Constance dans ses fonctions mais d’ouvrir à nouveau les candidatures pour les postes de Doyen en Sciences Techniques et Navigation et Doyen en Médecine. Tamacha n’était pas venu se présenter à l’ouverture des candidatures ce qui avait surpris Constance et puis finalement elle avait pensé que l’ex Bretonne préparait un beau programme. En fait cette femme était portée disparue.

A la veille de l’ouverture des votes la Vice Rectrice avait annoncé qu’elle aussi désirait le poste occupé jusqu’à présent par Constance. A ce moment là la Vicomtesse se demanda si les Etudiants voteraient pour quelqu’un qui râlait mais proposé un programme ou pour quelqu’un qui disait simplement « je me présente ». Les résultats ne l’étonnèrent pas le moins du monde : les Lorrains préféraient les gens calment, ils n’aimaient pas qu’on change les choses... Constance allait donc devoir céder sa place , est-ce que par la même occasion elle en profiterait pour sombrer dans le silence ? Ca pour le moment nul ne le savait et probablement que nul ne le pensait.

Il y eu tout de même une chose qui surprit notre future ex Doyenne, oui future car pour l’heure on ne lui avait pas repris les clés du Comité. Elle s’était présentée aux deux postes car elle était diplômée Docteur en Médecine par une autre Université (inutile de préciser car il n’y avait pas de diplôme en Lorraine mais bon^^) : au poste de Doyen en Médecine il y avait Darkane qui se présentait. Il avait hésité à se présenter ayant peur de manquer de temps et puis finalement il s’était présenté. Constance souhaitait garder sa place au Comité. Pour elle l’idéal était qu’elle continue de s’occuper des Nouvelles matières comme certains aiment à les appeler et que Darkane s’occupe de la Médecine. Ainsi il y aurait un nouveau membre.
Finalement le perfection qu’elle souhaitait n’arrivait pas : Marjolaine et Darkane avaient été choisi par les élèves.


Peut-être que je n’aurais pas dû me disperser ? Peut-être que j’aurais dû faire un choix ? Enfin les Etudiants ont fait leur choix et je dois l’accepter.

C’est ce que Constance avait dit mercredi 20 octobre au matin avant que les votes ne soient clôturés. A ce moment là elle ne savait pas qu’il y aurait le changement de situation : elle ne savait pas que Darkane allait revenir sur sa décision.

Ce jour là c’était donc une Constance assez déçue qui se promenait dans les couloirs de l’Université. Elle était aussi déçue car un sujet qui lui tenait très à cœur venait d’être abordé au Comité et elle était certaine de ne pas le voir aboutir avant de rendre ses clés. Tout le monde ne s’était pas encore exprimé et elle espérait que ce serait fait dans la journée : au moins ainsi elle aurait l’avis de tout le monde avant de partir.

Après son passage au Comité Universitaire la déception et la tristesse étaient encore plus grande. Elle s’arrêta à son bureau de Doyenne pour lire un courrier qu’on venait de lui remettre. Ce courrier elle ne l’attendait pas et elle s’empressa de répondre pour s’excuser mais après cela c’était un étrange mélange de tristesse, grande déception, envie de tout plaquer qui déambulait dans les longs couloirs universitaires. Est-ce que quelqu’un remarquerait le mal être de la « râleuse de service » ?


Description de la « surprise » de la Vicomtesse dans un prochain épisode.

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PP
Alban_erwann
[Fief d'Avillers, Commanderie Lorraine de l'Ordre des Lames]

Un salon, Un Chevalier Impérial et son serviteur.

-"Dépêchez vous Gerhard, je n'ai pas non plus toute l'après-midi, mon cheval est-il sellé ?"

-"Il l'est monsieur. Mais si je puis me permettre monsieur, aller à Nancy seul en ces sombres périodes où les routes ne sont guère fréquentables ... Et ces Domini Canis auxquels vous avez fait comprendre votre hostilité ..."

-"Voyons Gerhard, la vieillesse t-a t-elle rendu si peureux que cela ? Je comprends tes inquiétudes, tu m'as connu dans le berceau et nous nous sommes à peine retrouvé. Toi qui a si humblement servi mes parents pendant tout ce temps ..." Un sourire du Von Frayner au serviteur, chose assez rare car il avait plutôt tendance à les martyriser.

-"Oui monsieur ... Et je suis sûr que votre père vous dirait la même chose s'il était encore là. Soyez prudent, la Lorraine à bien changer, elle n'est plus que l'ombre d'elle même."

-"N'oublie pas qui je suis, j'ai survécu à la guerre en Provence, ce ne sera pas ma terre natale qui engendrera ma perte." Dit il avec un grand sourire, une tape amical dans le dos du vieux serviteur et l'on pouvait voir le Chevalier Impérial sortir de la commanderie pour monter en selle et faire route vers Nancy.

Parcourant les contrées lorraines au galop, le Von Frayner était absorbé par la beauté des paysages sous ce crachin saisonnier. Le temps grisâtre ne changeait pas, comme toujours ces vastes nuages remplissaient le fond du paysage lorrain, la pluie fine s'abattait sur la tête du Von Frayner qui commençait de plus en plus à en avoir sa touffe blonde mouillée.
Ah, comme tout cela lui avait manqué, sa terre natale, ses environs, son peuple, ses concitoyens, sa nature, son temps, ses débats, sa noblesse ... Quoi qu'on pouvait en dire, quoi qu'il pouvait se passer, Alban aimait par-dessus tout la Lorraine.
Étonnant non pour quelqu'un qui l'avait bel et bien déserté pendant plus de quatre ans. Mais s'il était parti du foyer familial, c'était pour se forger, pour se bâtir seul, pour se faire un nom. N'oubliant jamais ses premiers objectifs, lorsqu'il remit un pied en Lorraine, il avait comme le sentiment d'avoir réussi. Mais qui restait-il de sa proche famille ? Ses parents étaient morts, il n'en avait été informé que bien après lors de son retour en Empire. Sa sœur ne donnait à l'heure actuelle plus aucun signe de vie. En ces contrées qui lui semblaient aujourd'hui radicalement changées, il ne restait plus que son frère qui demeurait sa seule et unique attache concrète.

Alban avait fait du chemin avant de revenir en Lorraine. En France il s'était forgé son caractère politique en accomplissant deux mandats de Maire à Muret à l'âge d'à peine seize ans, il fut surnommé là-bas "le Jeune". En revenant en Empire un autre mandat au parlement Franc-Comtois s'ajouta à cela. Mandat qui le dégoûta temporairement de la politique et surtout de la Franche-Comté où il continua à résider pourtant pendant bien longtemps. Parallèlement à cela, le Von Frayner décida de s'enrôler à la Garde Impériale pour mettre son bras au service de l'Empire, persuader que cet idéal valait bien tout les titres que l'on pouvait amasser en politique. Sa carrière militaire fut fulgurante et il finit par accéder là bas au poste suprême de Grand Maître et d'obtenir le rang très convoité de Chevalier Impérial. Il avait gagné tout cela à la sueur de son front, il en avait surtout payer le prix du sang, aujourd'hui il ne comptait plus ses mobilisations mais une seule l'avait marqué tant bien moralement que physiquement, à jamais : La Guerre de Provence.

Aujourd'hui il parcourait les chemins de lorraines, avec comme nous l'avons dit au-dessus, un sentiment de réussite, d'avoir accompli quelque chose. Il était fier de lui, et son orgueil pouvait paraître parfois bien débordant. Il n'avait failli que sûr une chose, et il était bel et bien déterminé à gommer cette tâche noire.

Nancy. Il n'avait eu grandes peines à rejoindre la capitale d'Avillers. S'il devait si rendre si rapidement c'était surtout pour de la paperasse administrative et héraldique ainsi que l'inscription à l'Université de Nancy où il souhaitait continuer ses études. Des affaires banales mais auxquels il tenait particulièrement car sa carrière militaire ne lui avait guère laissé de temps pour travailler les domaines de l'état ou encore des sciences qui l'intéressaient.
Après être passé au castel il se rendit à l'imposante université de Nancy, siège du foisonnement intellectuel lorrain. Il entra donc dans l'ensemble culturel et on lui indiqua, d'une manière très imprécise, où se rendre pour pouvoir remplir les dossiers en question. Perdu dans les longs et obscurs couloirs universitaires, le Héraut Impérial de Lorraine pestait intérieurement contre ce maudit laquais d'service qui l'avait fait rentré dans ce labyrinthe. Au bout d'un des nombreux corridors qu'il avait parcouru avec empressement, il trouva finalement une porte entrouverte avec écrit distinctement : "Doyenne en Médecine". Légèrement irrité et quelque peu désespéré, se fut avec un certain dépit qu'il ouvrit la porte pour trouver les renseignements dont il avait besoin. Dans ce bureau une femme à l'aspect calme mais néanmoins triste trônait, d'une beauté remarquable et vêtu d'une façon distinguée, il n'avait pas vraiment frappé à la bonne porte, surtout de cette façon là. Alban quelque peu surpris et assez gêné du manque de politesse dont il avait fait preuve tenta de rattraper les choses à sa manière :


-"Bonjour Dame, veuillez excuser mon irruption quelque peu brusque. Mais voyez-vous, voilà au moins une bonne heure que je déambule dans les couloirs sans savoir exactement où je vais." Il lui adressa un charmant sourire, comme il savait si bien le faire.

-"Je me nomme Alban Erwann Von Frayner, à votre service." Il inclina la tête.
-"Une fois de plus, excusez moi, il n'est pas dans mes habitudes de déranger de la sorte une si charmante femme affairée, peut être devrais-je vous laisser ?" Sourire, une fois de plus, charmeur.
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Constance_de_cleves
Constance qui tentait d’assimiler les choses, qui tentait de se résoudre à quitter son bureau de Doyenne, ne s’attendait pas à voir la porte de ce dit bureau s’ouvrir. Elle allait écrire une lettre personnelle quand un inconnu fit son entrée.

"Bonjour Dame, veuillez excuser mon irruption quelque peu brusque. Mais voyez-vous, voilà au moins une bonne heure que je déambule dans les couloirs sans savoir exactement où je vais."

Elle reposa sa plume et ferma son encrier tout en lui rendant un petit sourire, nettement moins charmant que le sien.

"Bonjour Messire, vous êtes pardonné : il est rare que quelqu’un franchisse cette porte et je le déplore mais cela ne vous intéresse probablement pas.
Vous êtes ici à l’Université c’est bien ce que vous cherchiez ? Que puis-je pour vous ?"


Constance n’avait pas pensé à se présenter car elle n’était pas au mieux de sa forme et puis elle pensait que les étudiants lorrains la connaissaient. Elle ne remarqua cet oubli que lorsque l’inconnu se présenta.

-"Je me nomme Alban Erwann Von Frayner, à votre service."
-"Une fois de plus, excusez moi, il n'est pas dans mes habitudes de déranger de la sorte une si charmante femme affairée, peut être devrais-je vous laisser ?"


Le visage de Constance montra une légère surprise en entendant ce nom.

Je me prénomme Constance, Constance de Clèves,… je ne sais plus quelle fonction j’occupe dans ces lieux… Par contre je suis prête à vous renseigner.
Je ne vous ai jamais vu ici pourtant je suis souvent là et ce depuis longtemps. Est-ce que vous vous êtes inscrit ?


Elle lui fit un sourire des plus charmants cette fois-ci. Il lui suffisait de se sentir utile pour retrouver le sourire.

Si vous voulez je peux vous aider dans vos démarches, je peux même vous accompagner si tous ces lieux vous sont inconnus… Je ne voudrais pas que vous vous perdiez à nouveau et puis vous devez avoir mieux à faire que de déambuler ici…

La Vicomtesse se leva prête à l’accompagner.
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PP
Alban_erwann
Constance de Clèves ... Constance de Clèves. Son nom ne lui était pas inconnu, il avait déjà entendu ce nom quelque part. Soit. La Charmante femme était déjà prête à l'accompagner. Alban ne lui avait pas encore dit les raisons de sa présence en l'université. Un sourire, un de plus, elle savait ce montrer accueillante ces lorraines. Décidément cette patrie tant décriée était bien mieux qu'il ne l'imaginait depuis le début, certes il y avait certaines choses qui pouvaient déplaire, mais il ne manquait pas de faire bon vivre en ces contrées moroses.

-"Enchantée Dame de Clèves" Dit il en articulant une cordiale révérence.
-"C'est avec plaisir que j'accepte votre aide Madame. J'en suis même honoré ..." Dit il en la regardant fixement dans ses yeux quelques instants.

-"Je suis ici pour m'inscrire oui, j'ai déménagé à Épinal depuis maintenant un certain temps, et je souhaite continuer à suivre les cours dispenser pour les élèves en voie de l'état."

Ils engagèrent le pas, tout les deux dans ces couloirs majestueux. Elle guidait la valse et lui la suivait. Elle aurait très bien pu le faire tourner en rond pendant une bonne heure, il ne se serait rendu compte de rien. Un court silence s'imposa. Il reluqua discrètement cette femme dont il ne connaissait l'âge, ni la fonction, en somme rien, c'était une inconnue pour lui, mais une belle inconnue il faut dire que le Héraut Impérial était toujours assez chanceux sur les rencontres.

-"Vous êtes Doyenne je suppose ? Tout du moins c'est se qu'il me semblait être écrit sur la porte de votre bureau." Pas très intéressant, mais ce n'est pas toujours facile de trouver un terrain de discussion avec une inconnue. Pour le moment, le Von Frayner tâterait le terrain.

-"Épinal est une charmante ville ... J'ai été surpris par le changement en Lorraine depuis mon départ mais à tout ce qu'on me disait il ne me semble pas si négatif que cela. Où résidez vous, si je puis me permettre, en Lorraine ?" Une introduction bien placée pour une question intéressée, c'était l'art du Von Frayner, néanmoins toute les femmes n'y réagissaient pas positivement.
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Constance_de_cleves
Le Von Frayner qui était des plus charmants, pour le moment, acceptait l'invitation de la Vicomtesse. Elle en était ravie, se sentir utile lui avait toujours fait plaisir mais là ça lui évitait en plus de songer à son avenir au sein de l'Université. Tout en marchant ils bavardaient car en général c'est ce que font les gens.

-"C'est avec plaisir que j'accepte votre aide Madame. J'en suis même honoré ..."
-"Tout le plaisir est pour moi voyons..."


Si elle ne s'était pas retenu au dernier moment elle lui aurait dit qu'il n'y avait pas de quoi être honoré mais elle avait eu peur qu'il le prenne mal. Après tout il appartenait à la noblesse et noblesse lorraine qui plus est. Il prendrait certainement mal le fait qu'elle ne se sentait pas obligée de le guider, cela faisait partie des honneurs dus à son rang. Sage décision donc de se taire.
Elle fut légèrement gênée quand il la fixa du regard mais n'en dit rien.


-"Je suis ici pour m'inscrire oui, j'ai déménagé à Épinal depuis maintenant un certain temps, et je souhaite continuer à suivre les cours dispenser pour les élèves en voie de l'état."
-Ah la voie de l'état... c'est vraiment la voie la plus prisée mais il faut dire que nous avons besoin de Haut Fonctionnaires... vu notre "prestige".
Epinal est une belle ville même si cela fait longtemps que je n'y ai pas mis les pieds. Vous connaissez la Bourgmestre et sa petite famille?
Oh mais je dois vous semblez bien curieuse... Les élèves peuvent donner deux souhaits de cours par semaine et déjà là il y a des demandes pour ceux de la voie de l'Etat. Votre seule préoccupation sera alors d'arriver avant que la salle ne soit pleine.


Elle lui fit un sourire accompagné d'un petit clin d'oeil pour lui dire qu'il n'aurait vraiment pas de souci pour suivre les cours. Après un court silence ce fut le tour de Constance de se faire questionner.

-"Vous êtes Doyenne je suppose ? Tout du moins c'est se qu'il me semblait être écrit sur la porte de votre bureau."
Elle fit une légère moue, elle avait toujours trouvé le mot "Doyen" plutôt moche et elle tiqua en l'entendant le prononcer.
Oui oui voila je suis une vieille : je suis une Doyenne ou je le fus car en fait je rajeunie... Je suis démise de mes fonctions. Vous m'avez trouvée en train de vider mon bureau en réalité. Vous êtes probablement la dernière personne que j'aiguille avant un bon moment car je compte bien me représenter à ce poste...

Elle laissa la phrase en suspens, elle ne voulait pas trop parler de cela. Ses doigts commençaient à trahir la gêne car ils se mettaient à jouer avec les plis de sa robe, sous peu la robe serait toute chiffonnée.

-"Épinal est une charmante ville ... J'ai été surpris par le changement en Lorraine depuis mon départ mais à tout ce qu'on me disait il ne me semble pas si négatif que cela. Où résidez vous, si je puis me permettre, en Lorraine ?"
Elle sourit, soulagée qu'il change de sujet.
Je réside à Toul, Toul la magnifique et... je fais constuire un hôtel dans la capitale.
Mais vous pourquoi étiez vous partie de notre si beau Duché? Et pourquoi êtes vous revenus? Vous êtes en voyage ou c'est un retour aux sources?

Ah nous sommes presque arrivés au Salon des Etudiants...

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