Namaycush
Gascogne .Terre et Mère !
Tant de temps dans passé .Le Printemps de Mont-de-Marsan avait vécu, éclos et dune armée naquit une idéologie « Memento Mori » !
A lheure où la frontière se franchit .devant une borne de pierre taillée, lEmeraude séclaircit, limpide et buvable devenue et lhomme met pied à terre, sempare à pleine pogne de la terre aimée qui seffiloche et coule entre doigts et paumes agenouillé de la gauche, visage vers le Ciel, à la façon quavait lApo à fleur de peau de regarder vers le Haut
Réminiscence de mémoire devenue celle collective de Gascogne .Epoque à laquelle quatre garnisons sur cinq du plus puissant ost du sud-ouest suivait son capitaine érigé devant le Duc indigne Estalabou, descendant dans les rues et se battant contre les armées régulières, emplies de paysans envoyés au massacre sur les fers des hommes de métier, par lorgueil dun régnant refusant duel singulier selon les normes de la Guilde Puis vinrent trois ordres royaux mais les hommes de conviction , eux passèrent
Dans ses yeux à lambre soudainement apparue, défile encore les images des officiers, Mousse, Danjam, Grinwold regroupant les hommes et faisant front tandis que Louisnapoleon préparait de commun accord lattaque du Chef-Lieu.
Plus loin en Albi, Danjam mourra en criant « Pour Namay ! ». Plissement de paupières forcés
Il les voit aussi tomber sous le nombre, fièrement, dignes tout simplement .
A ce moment-là sécrivit, par le Sang et le Fer, lHistoire !
Sale frissonnement déchine, regard subitement tournée vers Ceraphin, qui peut-être aura ressenti le trouble dAgonac en ce moment furtif, clignement de cils et déjà remonté en selle.
Toise oculaire à ses compagnons .Nani de Memento Mori, Mazières, Comte dEmpire, Amyr, roi des artilleurs, Deubs, devenu un autre .et "Fils"...
En avant !
Regret, peine et douleur dune Alcyone, lui, Noux, retenue en Armagnac .poing se serre, à casser .
Plus loin, à lapproche de la cité aux trois rivières, encore une halte quil impose, à lagenouille de leau, quil laisse filtrer entre phalanges écartées, avant de sen rafraîchir le visage, ramenant vers larrière la chevelure en sébrouant
Mazières, bienvenue chez moi !
Signe de main, au pas, caravane de lance se présente enfin devant planton de garde
Oh là du Château ! Cri dans la nuit, sûr et posé .Que lon annonce à Sa Grâce que le Capitaine est de retour chez lui ! Esbrouffe et ruade de sa jeune jument azelan feu dont les sabots claquent le sol terre, sang, irriguée
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