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[RP]Memento Mori ou l'éclosion de la fleur de feue

Namaycush


Gascogne….Terre et Mère !


Tant de temps d’ans passé….Le Printemps de Mont-de-Marsan avait vécu, éclos et d’une armée naquit une idéologie… « Memento Mori » !

A l’heure où la frontière se franchit….devant une borne de pierre taillée, l’Emeraude s’éclaircit, limpide et buvable devenue et l’homme met pied à terre, s’empare à pleine pogne de la terre aimée qui s’effiloche et coule entre doigts et paumes…agenouillé de la gauche, visage vers le Ciel, à la façon qu’avait l’Apo à fleur de peau de regarder vers le Haut…

Réminiscence de mémoire devenue celle collective de Gascogne….Epoque à laquelle quatre garnisons sur cinq du plus puissant ost du sud-ouest suivait son capitaine érigé devant le Duc indigne Estalabou, descendant dans les rues et se battant contre les armées régulières, emplies de paysans envoyés au massacre sur les fers des hommes de métier, par l’orgueil d’un régnant refusant duel singulier selon les normes de la Guilde…Puis vinrent trois ordres royaux…mais les hommes de conviction , eux passèrent…

Dans ses yeux à l’ambre soudainement apparue, défile encore les images des officiers, Mousse, Danjam, Grinwold regroupant les hommes et faisant front tandis que Louisnapoleon préparait de commun accord l’attaque du Chef-Lieu.
Plus loin en Albi, Danjam mourra en criant « Pour Namay ! ». Plissement de paupières forcés…

Il les voit aussi tomber sous le nombre, fièrement, dignes tout simplement….

A ce moment-là s’écrivit, par le Sang et le Fer, l’Histoire !

Sale frissonnement d’échine, regard subitement tournée vers Ceraphin, qui peut-être aura ressenti le trouble d’Agonac en ce moment furtif, clignement de cils et déjà remonté en selle.

Toise oculaire à ses compagnons….Nani de Memento Mori, Mazières, Comte d’Empire, Amyr, roi des artilleurs, Deubs, devenu un autre….et "Fils"...


En avant… !

Regret, peine et douleur d’une Alcyone, lui, Noux, retenue en Armagnac….poing se serre, à casser….

Plus loin, à l’approche de la cité aux trois rivières, encore une halte qu’il impose, à l’agenouille de l’eau, qu’il laisse filtrer entre phalanges écartées, avant de s’en rafraîchir le visage, ramenant vers l’arrière la chevelure en s’ébrouant…


Mazières, bienvenue chez moi !

Signe de main, au pas, caravane de lance se présente enfin devant planton de garde…

Oh là du Château ! Cri dans la nuit, sûr et posé….Que l’on annonce à Sa Grâce que le Capitaine est de retour chez lui ! Esbrouffe et ruade de sa jeune jument azelan feu dont les sabots claquent le sol…terre, sang, irriguée…

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Deubs0
Gascogneeeeeeeeee..... il la sentait depuis quelques jours deja, chaque citee traversee, chaque frontiere passee, il la ressentait un peu plus, mais ce matin la, quand il vit Mont de Marsan, une boule de joie explosa dans son corps... De la pointe des pieds, jusqu'au bout des oreilles, il ressentit ce bonheur qui lui avait tant manque....

Huit mois loin de la mere patrie, quatre a voyager, quatre a lutter dans cette fichue provence, il n'attendait plus que cela, revoir la Gascogne...

Avancant avec le reste de la troupe, le captain pas loin, chaque pas etait symbole de souvenirs toujours plus lointain, ce voyage avec sa dame de fer, le depart necessaire, la regence, la lueur, sa famille,.. evasif, evasif.... regard vers les compagnons de route, egalement le retour pour certains, une decouverte pour d'autres... nul ne savait ce que l'avenir reserve, mais apres tous ce temps, une petite pause s'imposait, pour mieu repartir vers de nouveaux horizons meme si le sien etait deja scelle pour la cause...

Balancement au son de sa monture, l'avenir approchait, fiers et conquerant ils revenaient, ambitieux pour leur mere ils etaient, chez eux ils se sentaient


Mazières, bienvenue chez moi !

Reaction illico presto du Vicom...

Chez nous l'ami, chez nous....

Esquisse un grand sourire, avant de reprendre la route et arriver devant la porte du chateau...Attends que le garde aille les annoncer au duc,.. s'approche de Namay...

Fichtre tu aurais pu me dire que tu nous reservais le chateau d'entre, j'espere que le duc aura de quoi nous rassasier, cette route m'a vide l'estomac...

Eclat de rire, mais plus serieusement il aurait bien fait un detour par Came...
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Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicom de Frejus, Vicomte de Came
Amyr
Elle ressemble à quoi la Gasconha? C'était sa célèbre phrase ces derniers temps. En huit mois, un duché peut changer, de ses habitants, jusqu'à ses institutions en passant par ses dirigeants. Il était confiant que tout étaient identiques, malgré les mauvaises remarques que certains faisaient.

Et dire qu'il y a 8 mois, Amyr partait pour de bon de la Gascogne. Qui aurait pensé qu'il reviendrait? Bah à voir la Lorraine, tout le monde aurait voulu revenir en Gasconha, terre adoptive d'Amyr, et terre dans son coeur. Même si la Gascogne occupait la moitié de son coeur, l'autre moitié était resté en Lorraine. Le Amyr n'était pas revenu les mains vides du Saint-Empire, il avait trouvé une magnifique femme, qu'il avait fiancé.

Il suivait le Namay, suivre, suivre et encore suivre. Il en avait marre, Amyr voulait rester en Gascogne pour toujours, faire l'homme sédentaire. Il voudrait faire sa vie sans bouger, tant que la Gasconha n'est pas menacé. Amyr voudrait bien aller à Baionna, mais la question; Baionna est-elle comme avant? Surement que oui, surement que non.

Amyr regarda longuement Namay lorsqu'ils passèrent la frontière. Il le regarda aussi près de la rivière où ils prirent une pause. Il l'aime vraiment sa Gasconha le Namay. Il retourna la tête, c'était le temps de partir, encore un petit bout de temps à suivre et après... la paix.

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Noupi54
[3 juin, sur les remparts]

petits pas, coup d'oeil a droite coup d'oeil a gauche, tout en marchant elle pensait a sa famille loin d'elle, son cousin deubs qui lui avait dit qu'il revenait, son frere parti etudier. son cousin natal de retour sur ses terres.
amyr qui lui avait annoncé son retour. peut etre un petit détour par mimizan

petit sourire en coin. elle scruta l'horizon pour voir si quelque chose arrivait sur mimizan, mais pas de poussiere, pas de cheval en vu. elle soupira...les gascons revenaient toujours a leur terre. la preuve etant faite par lok et damo.

elle reprit sa ronde en soupirant

il n'y a que les montagnes qui se rencontrent pas, si il faut j'irais les voir la bas.

le soleil commencait a pointer son bout de nez et elisabeth sourit a la vu magnifique

voila pourquoi j'aime la gascogne et ses terres....
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--Framboise



[La nuit, au chateau de Lo Moun]

La Framboise se promenait le long des remparts du Chateau de Lo Moun.
Elle avait à réfléchir à une question posée par Sa Grâce.
Seule, au clair de lune, la nuit était son moment propice à toute réflexion. Oui ou non? une simple réponse qui pourrait changer sa vie du tout au tout. Prendre le risque d'abondonner ce qu'elle avait réussi à construire en Gascogne et se lancer dans l'aventure sans être certaine du résultat.
Après tout depuis qu'elle l'avait rencontré la vie n'était pas ainsi?
Elle devait en savoir plus sur lui, elle savait à qui demander conseil.

Dans ses pérégrinations elle entendit le bruit sourd et régulier des sabots de chevaux qui avancaient à vive allure.
S'arrêtant pour essayer de scruter la nuit noir elle ne put voir d'où ils arrivaient, elle entendait simplement qu'ils étaient plusieurs. Un petit groupe sans doute, peut être trois ou quatre cavaliers. Pas plus.
Curieuse de savoir qui pouvait arriver si vite la Framboise fit demi tour et accéléra le pas pour aller voir au dessus du pont levis.
Au même moment un des cavaliers cria au niveau de la porte.


Oh là du Château ! Que l’on annonce à Sa Grâce que le Capitaine est de retour chez lui !

Un Capitaine, quel capitaine...le retour du Capitaine ...celui qui avait quitté la Gascogne il y a longtemps maintenant ...possible, il avait dit qu'il reviendrait sur ses terres.
Perchée en haut, devant les cavaliers:


Bonsoir Capitaine Namaycush.
Je vais faire réveiller le Duc. Je vous ouvre le pont levis, vous pouvez entrer et attendre dans la Cour.


La Framboise sauta sur la chaîne qui retenait la porte fermée, de tout sa force elle l'enroula en activant la manivelle. Dans un grincement et un bruit métalique la porte se leva.
Une fois cela fait la Dame s'empressa d'aller demander aux gardes personnels de Sa Grâce de le réveiller. Enfin, en vérité elle passa outre et fit sortie le Duc des bras de Morphée, tout en douceur.
Ceraphin
Ainsi donc... une frontière fut franchie.
Et voici que le Capitan mit pied à terre pour rendre hommage à sa terre.

Lui, Ceraphin, possédait des cailloux.
Des cailloux plein les poches, des cailloux de partout.
Mais les plus beaux étaient, sans conteste, ceux de Berry, son pays.
Et à les voir si polis et usés par tant de caresses digitales inconscientes, on ne pouvait que comprendre leur valeur.
A chacun ses hommages, à chacun ses usages.

Ainsi donc c'était cela, Gasconha?
Une terre agréable à la vue, valonnée et morcelée entre plaines et forêts, tailladée de cours d'eau puissants et vigoureux.
Soit.
Désormais il pourrait écrire à la damiselà princessà qu'il connaissait son pays... avant elle.
Ce pensant, il jeta un oeil discret au parrain de celle-ci, tenter de déceler s'il avait digérer le départ de sa protégée.

Le Capitan remis en selle après un temps de recueillement agrémenté d'un frisson.
Mais ce sont là des choses qu'on ne commente pas, entre hommes.

L'en avant claque impératif.
Soit.
Allons donc voir par là.

D'ailleurs Ceraphin ignore encore où il va et jusque quand.
Parti en vadrouille rejoindre une guerre provençale, il se retrouve en balade touristique sous pavillon Memento.
L'humeur est sereine et l'adolescence se prête à l'apprentissage.
Au pire ses champs béarnais sont en friches, à quelques jours de cheval.
En route compagnons, racontez-moi la Gascogne.

Et bientôt, à la faveur de la nuit venue, un castel se profilera dans l'horizon.
Et bientôt l'hospitalité réclamée sera offerte, au son des cliquetis et des grincements.

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Alcyone
[Si tu tombes sept fois...]

Fallait vraiment qu'elle ait envie d'y venir en Gascogne. Oui, il le fallait, car vu tous les obstacles qui avaient jalonné sa route, d'autres auraient peut-être hurlé "Basta!" et fait demi-tour.
Ca avait commencé par plusieurs faux-départs. Puis par sa fille, Mara, qui s'était aussi perdue en cours de route. La fillette fut retrouvée à Toulouse. Et de Toulouse, mère et fille avaient loupé le convoi estampillé Memento! Décidément...
Il en fallait plus pour l'arrêter, la rouquine.
Puis cette terre, c'était celle de son époux, son Autre, son Unique. Dès qu'il lui en parlait, elle voyait son regard s'illuminer. Plus d'un an qu'il l'avait quittée, elle était bien placée pour savoir ce qu'il ressentait.
Alors cette terre deviendrait la sienne aussi. Si elle voulait d'elle...
Namay s'était battu pour le Limousin, son comté d'origine, c'est sans hésiter qu'elle se battrait aussi pour la Gascogne, si cela s'avérait nécessaire.

Enfin... peut être pas là tout de suite... Parce qu'à quasiment 8 mois de grossesse, fallait bien avouer que même la plus aguerrie des femmes d'armes aurait piètre allure dans une armée. Et rien à y faire, pour commencer. Déjà là, en chemin, Mara et elle avaient été agressées par trois, oui trois, courageux brigands. Ben oui, une femme enceinte jusqu'aux yeux voyageant avec sa gamine de sept ans, que voila une belle cible. Et là où, en temps normal, Alcyone aurait tiré l'épée, prête à en découdre avec ces couards, fussent-ils plus nombreux qu'elle, après quelques fractions de seconde de réflexion, elle avait préféré renoncer. Le souvenir de l'enfant qu'elle avait perdu lors de la guerre contre le Berry était encore fort présent, hors de question de revivre l'expérience, pas après l'avoir porté et attendu aussi longtemps... Le proteger, lui et Mara, était devenu sa priorité face à leurs agresseurs.

Assagie, Alcyone? Certes non! Pas avec son caractère, pas avec un époux comme le sien! Juste un peu plus prudente quand il s'agissait de ses enfants. Elle s'était quand même pris quelques coups qui lui avaient laissé ça et là autant de bleus qui ne s'accordaient hélas que peu avec sa robe verte. Rien de grave, heureusement. Pas la première fois qu'elle arborait un joli oeil au beurre noir. Et pas la dernière non plus. Arrivée à Eauze, le prévôt local lui avait conseillé de se reposer, passer quelques jours alitée, le temps de se remettre de l'agression. Hors de question! La Gascogne était là, tout près... Namay était là, à quelques lieues... Personne n'aurait pu la retenir. Poing serré, comme le sien, elle reprit donc aussitôt la route avec sa fille.

Alors qu'elle passait la frontière, elle ralentit quelque peu le pas. Questions silencieuses au paysage qui défilait, aux arbres, à l'eau qui courrait. Tout ici avait été témoin de moments que Namay lui avait racontés. Alors elle tentait de cette façon de les retrouver, s'en imprégner... Dieux, elle aurait tout donné pour franchir cette frontière à ses côtés... elle aurait voulu voir l'étincelle dans son regard qui redécouvrait pour la première fois en tant de mois ces vallées, ces cours-d'eau... Elle aurait, oui...

Alors, harassée, et un poil de mauvaise humeur il fallait bien le dire, elle se dirigea vers les tours qu'elle commençait à distinguer au détour de la route principale.


- Maman! Chuis fatiguée, moi! On arrive quand? C'est encore loin?

Un sourire, un vrai à sa fille. La petite n'a pas à subir ses humeurs, surtout qu'elle en a suffisament bavé, même si elle semble n'avoir gardé aucune crainte, aucune séquelle de leur agression. Forte, la gamine, du haut de ses 7 ans. Normal, elle a de qui tenir.

- Tu vois les tours, là-bas, ma puce? C'est là qu'on va. Nous ne sommes plus très loin...
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Namaycush
Et Deubs cria…..prénom de la Mère…parce que cette Gascogne-là, ils l’avaient construite ensemble, premiers colons….aboutis d’un sud à l’autre.

Alors d’une tempe qui en tape une autre, fraternellement, et d’une main sur l’épaule….


Oui Deubs, chez nous !

Décidément Mazières, Comte d’Empire était peu loquace….

Les compagnons s’étaient scellés de souffrance commune et partagée, ce lien était à présent indivisible…tandis que l’Enfant-Roi vivait….grandissait et sera !


Ce Duc-là, c’est mon oncle mon Deubs, et je sais une chose, il ne me laissera jamais crever de faim ! sourire malicieux…ni de soif…et rire profond….

Chaînes et pont-levis se lâchent, résonance rouille dans la nuit…calme et souveraine….

Mais des lèvres, que des lèvres que voit le Cap à ce moment, de celles qui donnent envie d’embrasser, de mordre, de faire croquer autre chose que des framboises ou des cerises, mais aussi de partager….


Adishatz !

Et depuis quand la garde se permet d’ouvrir les portes et de s’adresser en termes civils à un officier de rang ? Présentez-vous, Bordel !


Cet Ost-là faisait peur, il n’avait plus rien à voir avec celui d’antan…pourtant les formels étaient toujours en vigueur dans l’armée….

Putain de caractère d’officier qui prenait le dessus naturellement, malgré les lèvres….à croquer….

Plus loin l’Alcybus allait arriver, il le savait, le problème d’Armagnac avait été réglé au plus haut niveau….

Et Ceraphin comptait….cailloux !

D’autres bijoux, d’autres choux, d’autres genoux….

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Nani
[ Il ne faut jamais dire jamais….. ]

La Gascogne…. La brunette l’avait quittée depuis belle lurette déjà.
Elle se rappelait le jour, ou son baluchon sur le dos elle avait dit adieu à sa terre natale, se promettant de ne plus jamais y remettre les pieds.
Pourquoi?
Sans doute un trop pleins de souvenirs aussi dur les uns que les autres. Mais on a beau se prouver le contraire il est impossible de renier sa terre d‘origine.

C’est donc avec un grand pincement au cœur qu’elle quitta le Limousin ainsi que son compagnon alors qu'elle venait tout juste de revenir de Provence.
Trop peu de temps passé à ses côtés et déjà en route pour de nouveau être sur les chemins poussiéreux qui la mène à Mont de Marsan en compagnie de ses frères d’armes.

Gros chamboulement dans sa vie, mais rien ne l’arrête elle poursuit sa route.

Léger coup d’œil à son Cap.
Ah qu’Est-ce qu’elle l’appréciait celui là…
Il lui faisait confiance,
Elle faisait le nécessaire pour qu’il en soit fière.



[ Mont de Marsan nous voilà… ]

"Piouuuuuh enfin arrivée.
C'est pas que c'est ennuyant de marcher avec ses frères d‘armes,
bien au contraire mais marcher sans arrêt ça fait mal au pieds, et puis sa use mes belles bottes. »


Voila qu’un sourire vient se dessiner sur son visage d’ange, elle se tourna vers son Cap.

Nam…..nous voila chez nous….ca y est.

Et la tout les vieux souvenirs refirent surface….
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--Framboise


Alors que le pont levis était monté, que le groupe du Capitaine n'avançait pas la Framboise passa devant la grande porte de bois cloutée.
D'un bref signe de tête elle salua Namaycush et deux autres personnes qu'elle ne connaissait pas. Elle savait seulement que l'un d'entre eux devait être un dénommé Deubs, ancien Duc de Gascogne.

Aussi fuyante et légère qu'un fantôme la Dame prit la direction des appartements du Duc. Seul le son des pas sur les cailloux de la Cour du Chateau assurait que l'ombre était de chair et de sang.
On aurait pu croire, sinon, qu'elle n'était qu'une illusion. Certes une qui parle.
La nuit cache bien des secrets pourtant. Tous les enfants et les adultes qui veulent bien y croire le savent.

La Framboise entendit la sommation du Capitaine. Elle en sourit, ne répondit pas sur le moment. Il avait demandé le Duc, elle irait se présenter plus tard.
Quelques minutes passèrent, l'ombre, les lèvres se présentèrent à la porte.
Sortie de nulle part mais bien présente dans la raie de lumière lunaire.
Toute de rouge vêtue, brune, les yeux étincellants dans la nuit, des lèvres rayonnantes qui ne faisaient voir qu'elles, elle s'avança vers Namaycush.


Bonsoir, soyez le bienvenu chez vous Capitaine.
Je ne suis ni de l'Ost, ni de la garde du Chateau.
Je suis Framboise.
Je vous dirais seulement que je vous avais demandé de me garder une place dans votre armée, au cas ou je m'ennuis ...
petit sourire malicieux ... cela vous aidera peut être à savoir qui je suis.

D'un geste de la main elle invita la troupe à avancer vers la Cour du Chateau de Lo Moun.
Elle s'eclipsa immédiatement pour se retrouver sur les creneaux, sur le chemin de ronde.
Riwenn


ALERTE ! AU SECOURS ! À L'ASSASSIN !

Dans la cour du chasteau, certains domestiques paniquaient inutilement, le bruit estait remonté jusqu'à certains soldats qui ne savaient comment agir.

Éreinté d'une journée de travail, le Duc roupillait gaiement, ne sachant point ce qui se tramait. Enfin si, il savait la venue prochaine de son neveu, mais il ne savait pas que le jour estait arrivé.

Un souffle sensuel le réveilla. Un fruit rouge. Délice.

Quelqu'un le demandait.

Il rejoignit rapidement Framboise dans la Cour du Chasteau. Un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu'il aperçut le Capitaine et sa troupe.


Adishatz mon neveu. Heureux de te voir de retour chez toi ! Brève accolade familiale. Ton entrée a dû te paraistre facile. Mais il faut que tu saches que les gardes estaient au courant de ta venue. Certes, beaucoup ne t'ont pas connu, l'Hydre ayant tué la plupart des gardes du Castel gascon, mais le mot est passé. Et je pense que la compagnie de Louis-Philippe leur a donné un brin de confiance. Bref, te voilà, c'est l'essentiel.

La nuit estait encor profonde. Il devait estre bien tard, ou bien tost. Seules les torches ça et là esclairaient le paysage. La ville estait calme. Riwenn salua les personnes présentes.

Came, heureux de vous revoir vous aussi, cela faisait bien longtemps.

Un bref regard interrogateur aux autre membres.

Vostre voyage s'est bien passé ? Que diriez-vous de faire les présentations autour de bonne ripailles et d'un bon vin ? je pense, sans trop me tromper j'en suis certain, que le voyage a dû vous mettre en appétit.

Peu importait l'heure, il estait toujours bon d'accueillir un Gascon chez lui.

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Héraldique européenne
Deubs0
Regard devant le salut de l’hôtesse, il baissa d’un poil la tête, par politesse il avait d’autre choses à faire que saluer une petite main qui pris son temps à se présenter et qui n’eu même pas la décence de clamer dans tous le château que Came était de retour….

Fichtre il ne connaissait plus le personnel… dire qu’il y avait un temps ou il pouvait tous les nommer….


Il ne me laissera jamais crever de faim ! …………ni de soif

Je l’espère bien l’ami, il me ferait bien mal de devoir châtier une Grasce a qui je dois allégeance…

En parlant du loup, voila qu’il sort de son castel….

Au milieu de la cour, le vicomte scrutait de loin l’état des lieux, des failles apparaissaient, la richesse d’antan n’était plus…


Came, heureux de vous revoir vous aussi, cela faisait bien longtemps.

Il inclina plus distinctement cette fois ci sa tète,

Votre Grasce le plaisir est partage, je n’aurais jamais devine vous trouver sur le trône a mon retour, j'espere que vous avez de bonnes nouvelles a nous donner de la Patrie…. esquisse un sourire, sa defunte lui avait predit qu'un jour, il le serait, il le savait mais le voir ainsi il realisait enfin....

Quand a la confiance donne aux gardes par ma présence, j’espère bien que les fraiches recrues ont été disciple à apprendre nos armes…


Ben vi quoi, il était peut être parti depuis des mois, Came restait Came, fils de la Mère Patrie, dévoué a l’honorer qui devait être connu de tous…

Voila que le duc propose victuaille, rien de tel pour apaiser la fatigue de Louis Philippe…

Oui nous sommes éreintes, il y a bien longtemps que nous n’avons dégusté canard rôti, cou de oie frit, le tout arroser d’hypocras… faites prévenir les cuisines, nous sommes affames…

Exagérait ‘il ? non il était vide, et avide de se faire plaisir, un bon repas, du vin à flot, et les bras de sa dame, voila tout ce qu’il souhaitait pour l’instant… grimace en y songeant, il ne pourrait la trouver en son hôtel, il devrait aller la sentir en sa mairie….
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Louis Philippe Von Wittelsbach, Vicom de Frejus, Vicomte de Came
Namaycush
Les fruits gascons, poussaient, mûrissaient sous ce soleil parfois implacable à l’ouest de l’ouest….mais révélateur d’étonnement.

Sourire en carnasse, étincelle à la renarde au fond des yeux….tandis qu’ils s’avancent à la suite de « Came…
Vous me faites penser à un certain bal de garnison, lorsque qu’un officier laissait son souffle caresser une nuque….suffisamment fort pour que du haut des remparts il soit entendu….

Tandis que des jeunots de garde couraient en tous sens….jappant comme de petits animaux….et …ah qu’il était beau le Duc en chemise de nuit….


Mon Oncle ! sautant bas de monture…il répondit vigoureusement à l’accolade fraternelle….alors tes soldats vont me connaître, mais l’ost est-il à ce point dégarni qu’une courtisane fasse office de portier ? mais foin de tout cela à l’instant, Deubs est de bon conseil….bonne ripaille et bonne gosaille nous réjouirait….Mon épouse nous suit à quelques lieues…signe de la main….Compagnons, à la soupe ! Depuis le temps qu’il n’avait point fait un vrai repas…

Souper nocturne en chandelles tamisées….que du bonheur…mais expecte carmine encore pour complément lénifiant…

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--Framboise


Rapide léger sourire à entendre les paroles du Capitaine Namaycush.
Elle n'avait pas cherché à se cacher.
Il avait parfaitement compris son allusion.
Néanmois la Framboise fut surprise qu'il se rappelle cet événement. Elle même l'avait oublié jusqu'à maintenant. Elle ne se souvenait plus d'ailleurs d'avoir fait partie un jour de la Garnison de l'Ost. Occultation de la mémoire.
Seul un fait de cette période restait dans sa chair: le pillage de sa charette sur le chemin de Labrit.

Du haut des remparts elle se retourna en direction du groupe.
Belles retrouvailles d'une grande famille, longtemps séparée.
Riwenn reconstruisait progressivement sa famille depuis la mort de sa femme; le Capitaine avait refait la sienne.
Alors que tous entraient dans le Chateau la Framboise regagna son bureau. Elle était certes une roturière mais pas une courtisane ou alors de haut rang, vu les différentes fonctions qu'elle avait tenues pour le Duché.
Elle suivait le Duc dans l'ombre, veillait sur lui nuit et jour sur son sommeil et sa sécurité. Mais là sa place n'était pas avec Sa Grâce. C'était le temps d'un rassemblement de famille.
Ceraphin
Ainsi donc c'était là l'oncle du Capitan?
A la salutation reçue, la sienne fut rendue... sans excès de voix ni de paroles, d'un geste, d'un regard, d'un mouvement... il était tard et on se faisait avare.
Fatigue.

Mais au fait, c'était qui l'oncle de son oncle?
En même temps, l'était-il tout aussi réellement que Namaycush l'était pour lui?
Il ne semblait pas assez âgé pour, en tous cas.
Pour l'heure c'était leur hôte et sa générosité était à honorer, ainsi que sa table.
Et à cela, Ceraphin ne rechignerait pas... un adolescent se révélait parfois gargantuesque, aussi frugale ait été sa nature d'enfant.
Ripailles... amen!

Quant au vin, son palais ne s'y était pas encore trop fait... si ce n'est certains breuvages liquoreux, comme ce fameux Montbazillac auquel Ste Boulasse réincarnée l'avait initié, à Castillon.
Sacrée soirée... et première gueule de bois.

Et enveloppé de ce souvenir brumeux, le gamin accompagna ses ainés plus avant en dedans du castel... tandis que son regard suivait une silhouette remontée sur le chemin de ronde.

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