--Frere_jacques
Les yeux fous, cherchant du regard ses reliques, Jacques n'avait pas l'air d'être le moins du monde indisposé par sa situation -à moitié traîné et soulevé par Bacchus- et ne semblait accorder aucune espèce d'importance à ce qui se passait autour de lui.
A la place, il tenait Aimé à bout de bras au dessus de lui en le tournant dans toutes les directions et en lui demandant d'un ton fébrile :
Alors ? Tu la vois ? Tu la vois ?
Ce n'est que lorsque le cocher le monta sur le chemin de ronde et le jeta -car soyons honnêtes, il le jeta- que le moine remarqua les deux hommes sanguinolents et dit en secouant la tête.
Oh, on dirait l'état dans lequel était le père Ytoine quand il avait ses crises. Paix à son âme ... le pauvre, tu te rappelles comment il a succombé à ses maux de ventre ? Si seulement on avait su plus tôt qu'il avait avalé des fragments de flèches de Saint Sébastien pour éviter la peste ...
S'interrompant alors, la lumière sembla apparaître dans son regard et il s'exclama, enjoué :
Mais c'est bien sûr ! Voilà pourquoi on ne la voyait pas Aimé, la relique est en eux et elle cherche à sortir, tout s'explique !
Après tout, c'est bien connu que l'encensoir de Saint-Serge a été brisé quelques années après son supplice. Et le Très Haut dans sa grande sagesse a caché les fragments dans ses fidèles pour éprouver leur Foi ! Tout se tient !
Puis devenant songeur un instant, frère Jacques ajouta à mi-voix, pensif : A moins que ma théorie sur les bézoards ne soit vraie et qu'il arrive parfois que certains sortent tout seuls par des voies non naturelles.
Bah ! Peu importe ! L'un dans l'autre il faut retirer ça. Relique ou bézoard, les deux sont des objets du Très Haut !
Écartez vous ! Écartez vous ! fit le moine en joignant le geste à la parole et en faisant des signes de la main pour qu'on lui laisse la place. Laissez donc ces pauvres âmes rejoindre le paradis solaire et le serviteur du Très Haut récupérer les reliques qu'il lui envoie !
A la place, il tenait Aimé à bout de bras au dessus de lui en le tournant dans toutes les directions et en lui demandant d'un ton fébrile :
Alors ? Tu la vois ? Tu la vois ?
Ce n'est que lorsque le cocher le monta sur le chemin de ronde et le jeta -car soyons honnêtes, il le jeta- que le moine remarqua les deux hommes sanguinolents et dit en secouant la tête.
Oh, on dirait l'état dans lequel était le père Ytoine quand il avait ses crises. Paix à son âme ... le pauvre, tu te rappelles comment il a succombé à ses maux de ventre ? Si seulement on avait su plus tôt qu'il avait avalé des fragments de flèches de Saint Sébastien pour éviter la peste ...
S'interrompant alors, la lumière sembla apparaître dans son regard et il s'exclama, enjoué :
Mais c'est bien sûr ! Voilà pourquoi on ne la voyait pas Aimé, la relique est en eux et elle cherche à sortir, tout s'explique !
Après tout, c'est bien connu que l'encensoir de Saint-Serge a été brisé quelques années après son supplice. Et le Très Haut dans sa grande sagesse a caché les fragments dans ses fidèles pour éprouver leur Foi ! Tout se tient !
Puis devenant songeur un instant, frère Jacques ajouta à mi-voix, pensif : A moins que ma théorie sur les bézoards ne soit vraie et qu'il arrive parfois que certains sortent tout seuls par des voies non naturelles.
Bah ! Peu importe ! L'un dans l'autre il faut retirer ça. Relique ou bézoard, les deux sont des objets du Très Haut !
Écartez vous ! Écartez vous ! fit le moine en joignant le geste à la parole et en faisant des signes de la main pour qu'on lui laisse la place. Laissez donc ces pauvres âmes rejoindre le paradis solaire et le serviteur du Très Haut récupérer les reliques qu'il lui envoie !
