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[RP OUVERTISSIME] En passant par le LD avec mes bottes ..

Thorvald_
Thorvald se demanda un instant si l'homme avait une épouse et si celle-ci n'aurait pas fait quelques galipettes avec lui, pour qu'il réagisse ainsi. D'ordinaire, le colosse avait à faire à des maris trompés, parfois à des amis protecteurs et possessifs (des amoureux latents), au pire à des inconscients qui se moquaient de sa féminité (des jaloux). Mais le gros Mimmome semblait appartenir encore à une autre catégorie : le seul membre qui le titillait était son épée.

Manque de chance, le maître d'armes était tombé sur un des rares hommes à ne vouloir se servir d'une arme autre que celle des mots. Seule sa carcasse lui servait de bouclier. Les maux du corps sont plus aisés à soigner que ceux du cœur. D'un regard vif, Thorvald calcula le nombre d'assaillants possible et fit un pas de côté pour les avoir dans son champ de vision. Puis d'un ton toujours emprunt de chevaleresque douceur, il répondit :


C'est à la dame qu'il faut demander si elle a été déshonorée. Un grand gaillard comme vous ne saurait sortir sa lame pour lui-même. A moins de chercher inutile querelle, et prétexte au combat. L'Ost vous fournira de meilleurs escrimeurs que moi.

Alors il se tourna vers Terwagne et s'inclina légèrement :


Madame T., souhaitez-vous que Monsieur T. soit battu pour son arrogance ?

Il était hors de question qu'il se batte. Plutôt se laisser rosser par cet individu et ses hommes, que de répliquer au risque d'en occir un. Une rixe dans sa jeunesse l'avait vu tuer d'un seul coup de poing un pêcheur qui l'avait traité de fille. Il avait fui les gens d'armes, s'était réfugié au sud, et s'était promis que tel accès de violence n'arriverait plus. Depuis, ses énormes mains ne se perdaient plus qu'en caresses subtiles.
Mimmome
Mimmome avait l'impression que l'homme ne connaissait pas sa technique . Celui aurait pu être fort comme Goliath, mais il n'aurait pas réussi à toucher l'homme en noir. Néanmoins, comme en voulait la tradition, Mimmome s'enleva son gant gauche et le jeta au pieds du messire. Il se retourna ensuite, fis 3 pas, et se retourna de nouveau vers le messire .

Ecco il guanto, ed ecco la sfida che ti lancio : primo sangue .*

Ensuite, comme le voulait le cérémonial, il s’arrêta et fixa l'homme en attendant la réponse.




*Mimmome, étant italien, ne connait pas les mots qui lancent un duel en français. Néanmoins, il en exécute tout le cérémonial, ce qui rend compréhensible ce qu'il fait.
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Terwagne_mericourt
Brève interruption de l'union de leurs deux âmes embrasées par les souvenirs et sans doute aussi par les possibles futurs, juste le temps pour lui de répondre à celui par la bousculade de qui leurs retrouvailles se sont produites et qui semble soudain devenu transparent, ou même dérangeant.

Elle attend, qu'il revienne à elle, les lèvres entrouvertes, suspendue aux siennes dont elle brûle de sentir le souffle s'échapper, mais surtout d'entendre sortir les mots tus quelques instants plus tôt.


... voudrez-vous me les pardonnez.

Qu'avait-elle espéré entendre au juste? Au fond d'elle-même, la réponse bouillonnait, mais elle refusait de se l'admettre.

Espéré? Non, elle n'avait rien espéré... Ou plutôt bien trop de choses, oubliant soudain sa colère, sa tristesse, sa déception passée, devenue la proie de ses envies de voir le temps faire marche arrière, de le retrouver là-haut, près du moulin où il l'avait aimée, où elle l'avait laissé la troubler, et où...

Norf! Mais pourquoi diable se met-il à élever la voix de la sorte, le lettré? Est-il trop serré dans ses bottes?

Déshonneur? Mais de quel déshonneur parle-t-il? On lui a répondu, malgré le fait que sa question soit tombée dans un moment inopportun! Que veut-il de plus?

Elle quitte l'étreinte imaginaire dans laquelle elle a plongé en se noyant dans les yeux de Monsieur T, et lance un regard perplexe à l'homme qui à présent exige elle ne sait trop quoi.


Des "agguanto di perdono" ? Mais qu'est-ce? Une sorte de poisson séché? Si oui, je pense que les échoppes des poissonniers se trouvent légèrement en contre bas, sieur. Exprès pour ne pas que leur odeur imprègne la laine.

La voix de Monsieur T se fait ensuite entendre, et elle se tait immédiatement, pour l'écouter répondre au-dit Mimmome avant de le voir s'adresser à elle. Perplexe, trouvant toute cette histoire totalement grotesque, elle se contente de lui répondre dans un sourire qui a quelque chose de complice au-delà des mots.

Madame T ne souhaite rien d'autre que de profiter de ses retrouvailles avec Monsieur T en dehors de toute autre forme de violence que celle des mots et sentiments bien trop longtemps retenus.

Nouvel éclat de voix du copiste, auquel elle ne comprend strictement rien, les langues étrangères n'étant pas son domaine, sauf dans certains cas bien précis.

Elle fait alors voyager ses yeux d'un homme à l'autre, se demandant si Thorvald comprend mieux qu'elle-même les propos de l'homme armé et escorté, et soudain elle voit celui-ci s'éloigner alors qu'un de ses gants est au sol.

Soupir de soulagement en pensant qu'il a décidé de s'en aller, sans doute vers les échoppes des poissonniers, elle se dit qu'elle pourrait au moins avoir l'amabilité de ramasser son gant et de le lui rendre, au prix que coûte ce genre de choses. Alors, avec tout le naturel qui la caractérise, elle s'approche de la pièce de vêtement, la prend entre ses doigts et lève la main en ouvrant la bouche pour l'interpeller avant qu'il ne soit hors de portée de sa voix.

C'est à cet instant qu'il se retourne, et qu'elle laisse échapper un simple :


Vous partiez quelque peu dénudé, Messire.
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Mimmome
Mimmome était complétement pétrifié. Terwagne avait ramassé le gant , et devant Dieu et les gens avait accepté le défi à la place du géant. De son tein normalement méditerranéen il changea pour un pale blanc.

Mais est ce que vous vous rendez compte de ce que vous venez de faire? Vous êtes responsable devant Dieu et devant les hommes maintenant . En ramassant le gant et en me rappelant (devant témoins )vous avez accompli quelque chose qui s'appelle défi de Dieu ! Vous avez accepté de mettre votre sort et le mien entre les mains de Dieu et de combattre jusqu'à la plus complète défection ! Vous allez devoir vous battre!

En reculant d'un pas, il tomba à genoux. Peut être que la femme ne s'en rendait pas compte, mais il risquaient tout deux l'enfer s'il ne terminaient pas ce défit. Appeler Dieu sans même daigner de l'écouter aurait été la pire des offenses !

Maintenant, madame, nous somme dans un beau pétrin, vous et moi : si vous ne portez pas à terme ce que vous avez commencé, nous risquons tout deux de finir sur le buché pour apostasie ! Ne pensez pas que je joue la comédie, car là c'est vraiment sérieux. Il n'y a vraiment rien à rire, croyez moi .

Reculant d'un ultérieur pas, Mimmome repris son tein et ses couleurs,
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Terwagne_mericourt
Oups! Le voila qui devient pâle comme la mort! Va-t-il faire une crise d'apoplexie là au milieu du marché? Est-ce l'effort fourni pour retourner sa masse corporelle qui a eu raison de son coeur? Ou alors... Oui, il est juste mal à l'aise de sa nudité toute relative.

S'avançant vers lui afin d'éviter qu'il ne s'effondre en faisant un pas de plus dans l'état où il semble être, la Dame de Thauvenay s'interrompt brusquement lorsqu'il ouvre la bouche.

Son visage à elle change aussi. Pas pour devenir pâle, ni rouge, non, juste sous l'effet de la surprise. Front qui se plisse de façon perplexe, sourire retenu ensuite tant tout cela lui semble absurde, et puis fierté reprenant le dessus. Non mais il ne croit tout de même pas qu'elle craint qui que ce soit ou quoi que ce soit!


Et bien soit! Battons-nous si l'arme vous démange tant que c...

Pas le temps de finir sa phrase, le voila qui s'effondre au sol, faisant quelque peu trembler les échoppes alentour sous la violence du choc, et qui se met à parler de bûcher.

S'il est bien un mot qu'elle ne supporte pas d'entendre, c'est celui-là. Il a le don de la faire devenir tempête à chaque fois, réveillant en elle tous les sentiments liés à la mort de Zeltraveller, son premier fiancé, au milieu des flammes de l'Inquisition.

Son regard devient noir, elle s'avance vers lui, le toise du regard et lui siffle au visage les mots suivants.


Ne parlez plus jamais de bûcher devant mon nez, je vous prie!
Ou le prochain défi à être lancé sur cette place le sera par moi-même.


Le gant toujours en main, elle le balance un instant avant de le laisser tomber sur ses genoux à lui et de tourner les talons.

Je porte ainsi à terme ce que j'ai commencé, Messire, c'est à dire vous ramener votre gant qui me semble par ailleurs en fort piteux état.
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Kernos
Douce matinée sous le soleil printanier caressant de ses doux rayons les vignes dioises dont le fruit, encore trop vert pour l'heure, deviendrait dans quelques mois boisson sucrée et pétillante enchantant aussi bien le coeur que l'esprit, que l'on appelle Clairette de Die. Les yeux perdus dans la contemplation des collines environnantes, Kernos avançait, juché sur le dos de son palefrois, sur la route conduisant aux portes de la ville.

Voilà quelques jours qu'ils étaient arrivés à Die, commençant le séjour le plus long qu'il avait passé dans cette ville depuis des mois, Die était pourtant sa demeure depuis maintes années, mais à présent, il venait à en douter qu'elle le demeure longtemps encore... Ces derniers mois, il avait gouté le plaisir du voyage, cette liberté que vous offre la route et le vent, mais surtout la liberté d'être en sa compagnie, de découvrir avec elle cette vie simple et aventureuse des gens qui n'ont pour nul autre rempart que les chemins de traverse et pour seul toit l'immensité du ciel.

C'est donc l'esprit léger, le coeur battant et le sourire aux lèvres qu'il s'engagea dans les ruelles dioises pour les redécouvrir d'un regard neuf, celui du voyageur, cette ville qu'il connaissait pourtant sur le bout des doigts, au point même qu'il aurait pu s'y déplacer les yeux fermés sans risquer de se cogner - si ce n'est aux passants, car eux ne sont pas comme les pierres des murs ou la charpente en bois des échoppes: ils bougent - mais aujourd'hui, il se sentait un homme neuf, découvrant pour la première fois les bâtisses bordant la rue conduisant au marché... Le marché, sans doute l'un des lieux les plus intéressants d'une ville, où se mêlent les saveurs, les odeurs et les voix, dans un énorme brouhaha envahissant tous vos sens, entre les étales chargées de mets divers et variés venus des quatre coins de la campagne et du duché, où les gens bavardent, se bousculent sous le cri des marchands hélant le client.

Véritable coeur de la cité, battant et s'animant sous le ciel, irriguant les ruelles d'un flot de marchandises et de gens, vers lequel il se dirigeait, mettant pied à terre pour diriger sa monture à travers la foule, sans risquer de navrer quelqu'un par accident ou maladresse, et pour mieux s'imprégner des odeurs et de l'animation régnant en ces lieux quand soudainement, son attention fut attirée par une agitation qui rompait le rythme de cette musique commune à tous les marchés.

Curieux, il fendit la foule des badauds qui avaient commencé à s'attrouper autour de la scène peu commune qui se déroulait ici. Haussement de sourcils à la fois surpris et inquiets quand il arriva à portée de vue et d'oreille, reconnaissant Terwagne entre deux hommes, l'un de forte corpulence, l'autre de grandes taille et carrure, mais surtout, ce qui l'inquiéta d'avantage encore, c'était la présence de nombreux hommes d'armes les encerclant. Sans réfléchir, il s'avança donc dans le cercle, tirant Grayswandir derrière lui, et de se planter près de la belle demoiselle, adressant un regard à la fois ferme et interrogateur aux deux hommes qui se trouvaient ici, avant de s'adresser à celle-ci, avec une point d'inquiétude dans la voix.


Demoiselle, vous allez bien? Puis-je savoir ce qui se passe ici? Pourquoi tout ce scandale et ces hommes en armes autour de vous?
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--Juge_saint_jean
Le bon Juge Saint Jean, qui passait là, remarqua la scène . Celui ci était fort étonné . En effet, du haut de ses 80 ans, il n'avait vu ce qui venait de se passer qu'une seule fois dans sa vie , quand il était encore un jeune juge . C'était en 1386 , un froid matin d'hiver. Un Mardi, s'il ses souvenirs étaient bons.* Ce jour là, il neigeait , et deux hommes, au beau milieu d'une lice, après avoir accompli un rituel fort étrange, avaient décidé de se battre au dernier sang. En citant bien sur les mots , dernier sang, le premier homme avait jetée le gant aux pieds de l'autre, et celui ci, aussitôt, l'avait ramassé et l'avait rappelé . Ainsi, le duel avait été scellé.

Le Juge Saint Jean, s'approcha per derrière de l'homme qui semblait bien être un petit noble ( il parle à Kernos, ici) lui dit :

Messire, ce que ces deux personnes viennent de faire s'appelle un duel . Comme vous devez le savoir, normalement un duel se fait en crachant sur le gant qui a été jeté au pieds du messire. Ici , le gant a été ramassé, et donc, comme le veut la tradition, ce devient une action légale devant les hommes et devant Dieu, surtout. En ce cas, c'est celui qui gagnera le duel qui aura raison, de l'affaire ici bas, que je dois admettre ne pas comprendre. Néanmoins, le duel a été accepté, ils doivent donc jouter, du moins jusqu’au premier sang. N'est ce pas, messieur en Noir?
Terwagne_mericourt
[HRP : Dans un soucis de cohérence, je précise que ceci est sensé se dérouler avant le "coucher de lune"
Et euh, juste au passage, Thorvald n'est plus en Lyonnais-Dauphiné, donc ne postera visiblement plus.^^]


Bien! Il a récupéré son gant, il a sans doute bien compris qu'il l'avait grandement énervée à parler de bûcher, elle va enfin pouvoir passer à la seule chose importante pour elle à cet instant : ses retrouvailles avec Monsieur T.

Tournant les talons, persuadée qu'il s'en trouvera bien un dans les gardes du corps du lettré pour l'aider à se relever, elle s'apprête à rejoindre celui à qui elle a tant de choses à dire, quand son regard aperçoit... gloups... norf... groumpfh... Son "Ut"!

Son visage blêmit, non pas parce qu'il vient de la surprendre en pleine maladresse provoquant attroupement ridicule sur le marché, mais bien parce que la voila entre deux troubles, et qu'immédiatement en croisant son regard elle se rend compte que durant quelques instants, tant l'émotion de revoir Thorvald est immense, elle en a pratiquement oublié son existence à lui.

Déferlante de culpabilité, impression de vertige entre ses rêves de futur utopiques avec l'un et ses souvenirs fiévreux avec l'autre, elle s'immobilise. Seuls ses yeux semblent encore vivants, allant de l'un à l'autre, comme si elle cherchait le nord en étant à l'ouest.


Demoiselle, vous allez bien? Puis-je savoir ce qui se passe ici? Pourquoi tout ce scandale et ces hommes en armes autour de vous?


Bien? Euh... Bein...

Bien, oui!

Parfaitement bien!
J'ignore d'ailleurs la raison de toute ce raffut pour être franche.

Un gant tombé, que j'ai ramassé pour rendre service, et voila que tout de suite ça crie au combat et à la mort, ça parle de jugement du très haut et même de bûchers.

On ne m'y reprendra plus à vouloir porter secours aux vêtements égarés, je...


Interruption provoquée par la prise de parole d'un homme à qui elle a bien du mal à ne pas demander de quoi il se mêle au juste, elle le laisse terminer avant de reprendre la parole.

En crachant sur un gant, dites-vous?
M'enfin! Personne n'a craché ici, ni moi ni mon... Ni...
Ni le sieur avec qui je m'entretenais avant toute cette histoire.

Mais soit, si cela peut rendre service je peux utiliser ma salive à maculer cette chose au lieu de l'utiliser à répondre à des inepties grotesques.

Concernant une éventuelle joute, croyez-bien que j'y participerai volontiers si le combat me semblait égalitaire, mais c'est loin d'être le cas...
Vous voyez bien que la simple idée de celui-ci fait défaillir mon pseudo-adversaire, et je ne suis pas du genre à frapper un homme déjà à genoux.

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Kernos
La lune semblait bien agitée, il le lisait dans son regard allant de gauche à droite, de lui à l'homme de grand taille, mais aussi dans son débit de parole, aussi rapide et violent que le cours du Drac après une forte averse... Diantre, elle semblait bien chamboulée par toutes cette histoire... et il y avait de quoi! Un gant, des cris, un combat à mort... il ne manquait plus qu'un amant dans le placard et la scène aurait tout d'une farce (pas encore de commedia dell'arte ou de vaudeville).

Alors qu'elle lui expliquait l'affaire, un vieil homme s'approcha de lui dans son dos. Le Rouvray le regarda de bas en haut, se demandant bien d'où sortait le vieillard qui prenait ainsi la parole sans qu'on lui avait demandé, et qui parlait de duel, de rite, etc... Kernos venait à peine d'arriver, il n'avait pas vu de gant, ni de geste, seulement Terwagne, entre deux hommes, le bourgeois agenouillé et le colosse, et ces épées brandis autour d'eux. Le Sire de Glandage se retint se rire au nez du vieil homme, et lui répondit en souriant mais d'un ton sans appel.

Je sais ce qu'est un duel, merci bien, mais quand je m'adresse à une Demoiselle, ce n'est pas du premier imbécile venu que j'attends réponse, ni au dernier arrivé non plus, alors je vous remercie de vous soucier de ce qui se passe, mais retournez à vos affaires.

Puis il écouta la suite du récit de la demoiselle à la chevelure de nuit et au yeux étoilés - bien que fort agités et troublés pour l'heure - avant de s'adresser à elle d'un ton apaisant.

Permettez-moi, ma chère, d'essayer de démêler cette histoire avant de devoir en venir aux mains.

Il finit par se tourner vers l'homme qui semblait source du scandale, semant ses gants à tout va.


Et peut-on savoir le nom de ce "gentilhomme" qui est prêt à tirer l'épée et semble avoir le sang suffisamment chaud pour troubler la paix de nos rues et celles des belles demoiselles?
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Mimmome
[HRP : Ah bon? Il est fini ou LJD Thorvald? Bon, tant pis, continuons donc. Voici un petit post que je vous ai concocté aprés une semaine d'absence. Au fait, est ce que je peux faire renter Mimmome dans l'autre RP( coucher de Lune) , ou il est fermé ? Bon, retournons à nos histoires]

Musique!

Mimmome se releva , en prenant son chapeau pour se faire un peu d'air, émit un soupir . Les gens ici présent ne semblaient pas comprendre. Il allait, donc , après un bref moment, leur expliquer tout. Semblerait il, ils ne connaissaient pas les usages des Parisiens. Des Provinciaux? Et puis, après tout, pourquoi ne pas oublier? Non, ils en perdrait la face. Soudain, une petite manipulation lui venait en tête. C'était une technique qu'il avait appris durant sa vie en tant que mercenaire : faire éclater une rixe de façon à sembler un héroïque chevalier. Un petit signe avec les doigts derrière lui et voilà l'apocalypse qui pouvait commencer.

Messire, mon nom est Marco Ignazio Castello, et je suis Magistère auprès du Collège Saint Louis et Copiste Académique, en plus que propriétaire des Manufactures Belletières-Belleville.

Derrick , qui était le plus malin des deux valets, commença, sans se faire voir, à tourner ici par là, à se faufiler entre les gens, pour finir finalement dérrière un garde . De façon totalement discrète il lui mit un couteau dans le ventre, pour repartir sans se faire voir. Le garde, après quelques minutes, s'effondra à terre, couvert de sang. Les autres gardes, aussitôt , se commencèrent à chercher le coupable . Derrick, en aucun cas absolument taché de sang, se coupa un bout de peau sur le bras avec un autre couteau et fit jaillir un peu de sang sur les braies d'un passant. S'éloignant finalement, il donne un coup de coude à Mario avant de cacher sa plaie.

Et voilà que l'apocalypse commence. Les gardes, apeurés, poussent et donnent des coups de tout les cotés : mais le peuple se rebelle, et le voilà qui rend les coups. Et aux beau milieu, nos trois héros. Et voici que MImmome commence à s'approcher de Terwagne et dégaine son épée : non pas pour la taper, mais pour toucher un imbécile qui passait par là et qui approchait un peu trop sa hache de la dame , surement par fougue dans le combat.


Oh, crudel che l'hai tradita
tenterò con la mia vita
di rimover l'empietà!

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Terwagne_mericourt
(HRP : le RP de "coucher de lune"est ouvert, du moment que ça reste cohérent.)

Malgré le peu qu'il avait vu et entendu, le sieur de Rouvray semblait d'ores et déjà quelque peu excédé par cette histoire totalement saugrenue, à en croire le ton de sa voix et les mots prononcés.

Terwagne se retint de sourire en l'écoutant, amusée de l'entendre s'exprimer aussi peu courtoisement, et ironiquement de surcroit, trait de caractère qu'elle n'avait pas encore eu l'occasion de découvrir dans sa personnalité jusque là. Mais après tout, le vieillard l'avait bien cherché, et le sieur Mimmome...

Ah! Enfin il se relevait! Sans doute excité à l'idée de pouvoir étaler ses noms et attributs, mais au moins cela signifie qu'il se sent mieux, et c'est déjà une bonne chose. Elle n'aurait pas voulu qu'il décède là, dans un malaise, car à coup sûr on l'aurait interrogée et cela lui aurait fait perdre un temps précieux, temps qu'elle espère bien consacrer à des choses plus agréables.

Elle en est là de ses réflexions lorsqu'une nouvelle agitation semble prendre naissance parmi les gardes et valets, sans qu'elle en comprenne la raison, à moins que... Norf! Ils ne vont tout de même pas arrêter Monsieur T pour cette histoire d'agression verbale qui n'en était pas une!

Immédiatement, elle se tourne dans sa direction, mais ne le voit pas... Trop de monde se presse et se bouscule dans tous les sens. Elle se hisse sur la pointe des pieds, le cherche, revient vers Kernos et Mimmome, le regard interrogateur, quand, soudain, elle voit ce dernier dégainer en lui fonçant dessus. Sans réfléchir, elle fait un pas en arrière, se demandant si il est réellement devenu fou.

Norf! Ce n'était pas elle qu'il voulait frapper, mais un inconnu avec une hache dressée vers sa tête à elle, inconnu qui s'effondre à ses pieds presqu'immédiatement.

Pas le temps de se demander quel vent de panique sème la terreur sur le marché!

Elle attrape à son tour son épée, sans chercher à comprendre les mots étrangers prononcés par celui qui quelques minutes plus tôt voulait la combattre (et qui maintenant vient de lui sauver la vie ?), et tente de se protéger elle-même des coups qui pleuvent à présent dans tous les sens.

Non mais qu'est-ce que c'est que cette...


Reculez de suite! Empaffé!

Encore un peu et celui-là, de coup, c'était pour elle!

Excédée au plus haut point, elle ne se contente plus de se protéger mais menace à présent afin de dégager un passage leur permettant à tous les quatre, ou trois au moins, de quitter les lieux. Son épée s'agite, se pointe, fend l'air.

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Kernos
Le monde avance à une telle vitesse par moment qu'on ne sait plus ce que l'on fait ici et ce qui se passe autour de nous... comment en étaient-ils arrivés là déjà? Cela criait, cela se bousculait, les gens courraient dans tous les sens, renversant les étals, on se battait sur le marché... le calme avait soudainement basculé dans le chaos, un petit retour en arrière s'imposait.

L'homme s'était donc présenté à lui, un Italien vu le nom et l'accent, sans doute un de ces bons bourgeois que comptent les principautés transalpines et leurs cités... cela expliquait sans doute son manque de connaissance en matière de coutumes françoises... quoique... il se disait Magistère du Collège Saint Louis et copiste... un Parisien donc... hum... et bien si les maistres enseignant là-bas ignoraient les plus élémentaires règles de la vie nobiliaire, il se demandait s'il n'allait pas demander à sa fille de changer d'avis. Il allait d'ailleurs lui répondre que les défis étaient privilèges de la noblesse, et que ce qu'il pouvait espérer au mieux serait de se faire bastonner par ses laquais car jamais noble ne s'abaisserait à tirer l'épée contre roture, quand toute l'agitation commença.

Avec stupeur, il vit ledit bourgeois se jeter toute lame dehors vers Terwagne. Sa main virevolta aussitôt sur la fusée de son épée, pour la tirer au clair et embrocher ce coquin sur son estoc avec la certitude que son bras arriverait trop tard pour sauver la belle... mais l'arme de l'italien dédaigna la chair tendre de la Demoiselle pour mordre celle d'un anonyme armé d'une hache qui s'était bien trop approché d'elle.

Pas le temps de réfléchir d'avantage, la rixe avait éclaté sur tout la place, les gardes chargeaient dans le tas, les marchands s'empoignaient avec leurs clients, les passants s'assommaient à grand renfort de gourdin, de bâton et de dague... Mieux valait ne pas traîner ici, un repli stratégique était la meilleur des solutions pour lui, mais surtout pour la Dame de Thauvenay, il ne voulait pas qu'elle risque d'être blessée, ou pire, par une bagarre de rue même si elle était loin d'être une rose sans épine mais que voulez-vous? on est gentilhomme ou on ne l'est pas.

Esquivant un coup de bâton avant d'envoyer son assaillant s'écraser dans les salades d'un des marchands voisins par un croc-en- jambe appliqué avec finesse, il s'approcha progressivement vers la demoiselle qui fendait l'air, écartant la foule à la pointe de son épée.


Terwagne! Il préféra s'annoncer avant de prendre place auprès d'elle, par peur de prendre un mauvais coup par mégarde. Le tumulte des armes couvraient la place, aussi il prit un ton plus familier puisque les oreilles indiscrètes devaient être trop occupées pour pouvoir l'entendre. Je vais t'emmener loin d'ici, pas la peine de risquer nos vies dans une rixe de marché... tu ne vas pas aimer, mais c'est pour ton bien... pardonne moi.

Sans autre forme de sommation, il enveloppa sa taille de son bras et soudainement, la souleva vivement pour la porter au niveau de sa hanche. Son bras armé libre tenait toujours son épée, son bras gauche soutenant la Dame, il tourna la tête en tout sens pour voir si la voie était libre avant de partir en courant, agitant son arme pour tracer son chemin, emportant avec lui sa précieuse passagère, son cheval gris sur les talons, filant droit vers l'horizon... ou du moins loin du coeur des affrontements.
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Mimmome
Eh hop, le coup avait marché : Mimmome d'ailleurs en jouissait d'avance. C'était sur que son esprit sadique aurait emmené Mimmome un jour à sa perte, mais ce n'était pas pour demain. D'ailleurs, l'homme en noir se complaisait de savoir qu'il avait encore gagné . Mais sa victoire n'était pas encore totale. Il devait encore se montrer comme héros courageux et très Magnifique. D'ailleurs, en réfléchissant un peu, il se rendit compte que son génie était vraiment de plus en plus développé : son génie machiavélique devenait chaque jour plus fourbe.

En sortant plus vite de la lice plus vite que nous deux autres héros , et ce grâce à sa rapidité à bouger dans les foules( due surement à ses nombreuses années passés comme gentilhomme à Florence ), Mimmome alla récupérer le carrosse avec ses deux valets . Le voilà sauter atteler le carrosse en tout vitesse, et le voilà déjà sauter dessus, ou mieux, dedans. Et le voilà encore reparti vers le lieu du combat, mais en le contournant , cette fois , pour arriver à voir finalement les deux personnages du haut son perchoir qu'était son carrosse..

Mais voilà que le petit nobliau prend Terwagne comme un sac de patates, sous le bras. La pauvre ne devait pas vraiment sentir la meilleur des odeurs ! Mais ce n'était pas dans les plans, et Mimmome n’appréciait que moyennement! Rapide comme l'éclair, Mimmome concocta en quelques secondes un nouveau plan , et le voilà indiquant à son valet ou aller, avant de laisser le valet écossais exécuter son ordre. Le carrosse s’arrêta net juste en dehors de la foule, stoppant donc la folle lancée de Kernos.


Vite vite, montez tout deux, mon valet s'occupera du cheval .

Les voyant un peu réticent , il pris son arbalète ( bas oui, Mimmome aime les armes, et les armes lui rendent bien) et tira sur un passant armée d'une dague qui s'était encore un peu trop approché avec son arme des deux personnages. En le tuant, cela va se soit.

ALLEz, vite, vite.
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Terwagne_mericourt
...tu ne vas pas aimer, mais c'est pour ton bien...

Pas aimer quoi? Pas le temps de se le demander bien longtemps, la réponse fuse non par des mots mais d'un geste brusque.

Gloups! No mais ho!

Elle a beau avoir entière confiance en lui, elle n'est tout de même pas empotée! Elle aurait très bien pu se sortir seule de ce capharnaüm! Qu'est-ce qu'il croit?! Et puis en plus il la tient visage tourné vers le sol, et elle ne peut même rien voir à part des chausses, des bottes, des fruits et légumes explosés par leurs chutes...

Oh! Un poisson! Voila qui change un peu!

Boudeuse, elle se retient de trépigner de peur de lui marquer sa semelle dans le visage, mais après tout il le mériterait presque! Qu'il se prenne pour un preux chevalier c'est bien son droit, mais qu'il la prenne elle pour une Belle au Bois dormant, ça c'est abusé! Et pas qu'un peu!

Elle regarde son bras, au bout duquel se trouve toujours son épée, et elle se dit qu'elle n'est tout de même pas musclée comme une libellule... L'a-t-il bien regardée? Dès qu'ils seront sortis de là elle va lui montrer si elle n'est pas capable de se défendre, tiens! Kernos Rouvray collé contre un mur... Voila qui tout de suite le ferra déchanter de la croire encore faible et fragile physiquement.

Cette idée lui donne envie de rire, jusqu'au moment où elle aperçoit les roues d'un carrosse, et entend la voix du sieur Mimmome.


Vite vite, montez tout deux, mon valet s'occupera du cheval .

Deux? Où ça deux? Est-ce de Kernos et Monsieur T qu'il parle? Mais dans ce cas, c'est elle qu'il traite de cheval à confier à un valet?!

Cette fois s'en est trop! Tant pis pour celui qui soudain vient de la traiter comme si elle était un sac de farine pour son échoppe, elle se débat et fait tout pour retomber les deux pieds au sol.


Lachez-moi! Vous voyez bien que je peux très bien marcher toute seule!

Une fois revenue sur le plancher des vaches, elle relève la tête, prend un air à la limite de la supériorité, et crache ces mots à la figure de celui qui vient de la traiter de jument.

Vous savez ce qu'il vous dit le cheval?! Il préfère encore se faire saigner par une hache ou l'autre au milieu de cette rixe que de se faire saillir par votre valet!
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Mimmome
Mais madame, est ce que vous buvez? Est ce que vous avez abusé de la bouteille dans les dernier jours?

Ce furent les mots que Mimmome utilisa pour répondre à la stupide remarque de la dame. Est ce que ces mots étaient un peu trop crus? C'était fort probable : par ailleurs ça ne le dérangeait pas du tout. Au contraire. Quand la stupidité et l'ignorance des faits prenaient le pouvoir d'une personne, Mimmome n'hésitait pas à lui faire remarquer.

Madame, je ne vois ici que 3 "personnes" : Messire dont je ne connait pas le nom, vous , et le cheval gris qui se trouve dérrière vous . Si ensuite vous voyez Messieur T, comme vous l’appelez , quelque part, je ne peux rien y faire, vous avez du abuser de champignons hallucinogènes. Je n'aime ni votre gout du sang ni votre mal penser. J'use de ma vie pour vous aider à sauver la votre et cet ainsi que vous me répondez? Ah, diantre, que le ciel me tombe sur la tête si j'ai bien compris ce que vous avez dit .

Il ouvrit donc le porte de son carrosse pour les faire monter.
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