Kernos
Son précieuuuuux "paquet" sous le bras semblait ne pas résister ou chercher à se débattre alors qu'il courrait à toute jambe entre les étales, esquivant les passants et les bagarreurs, baissant la tête de temps à autre pour éviter un jet de fruit ou de légume, était-ce un signe de résignation ou bien le calme avant la tempête? Kernos penchait pour la seconde solution, mais il était prêt à endurer les foudres de la demoiselle plutôt que de la voir risquer sa vie au milieu de cet émeute... il se ferait pardonner plus tard, pour l'instant il devait l'amener en lieu sûr. Heureusement, il connaissait la ville comme sa poche, il lui suffisait de sortir de la place, prendre la grande rue et... Il pilla brusquement, manquant d'entrer en collision avec un carrosse surgi de nul part et dont la porte s'ouvrit sur... encore lui!
Décidément, il était partout cet italien, et bien que son invitation avait l'air tout à fait aimable, mais feue sa mère - paix à son âme la pauvre femme - lui avait toujours déconseillé quand il était enfançon de monter dans le carrosse d'un inconnu... Il allait d'ailleurs lui répondre qu'il n'avait pas besoin de lui, et qu'il ne confierait pour rien au monde son palefrois aux mains d'un valet quelconque - c'est qu'il avait son caractère son ibérique - quand il sentit Terwagne s'agiter et se débattre sous son bras. Il la laissa donc reposer sur le sol, pour éviter d'aggraver sa colère et éviter de se prendre un malencontreux coup de pied dans la figure ou pire.
Et voilà... la Tempête était déchaînée! Fulminante elle s'en prenait à leur "sauveur" qui l'avait traité de cheval... de cheval? Crévindiou! Quel quiproquo! Et l'autre qui surenchérissait par dessus le marché au lieu de dissiper le malentendu... Kernos aurait bien pu essayer de jouer les médiateurs si seulement le bourgeois n'avait pas osé insinuer que sa compagne était ivre, et voilà en plus qu'il cherchait à se donner le beau rôle alors que c'était lui qui était à l'origine de cette affaire, menaçant de duel la Dame de Thauvenay, ça c'était fort de calva! Il commençait à lui échauffer les oreilles l'académicien, c'était bien la mode des Parisiens de se montrer aussi hautains, et en plus il cherchait à leur forcer la main.
Dis donc le goujat, non content de menacer sa vie tout à l'heure, voilà que vous osez insulter une Demoiselle à présent? Ce n'est pas parce qu'on vient de la capitale que l'on est dispensé des bonnes manières et des usages ici, alors vous vous excusez sur le champ ou bien la semelle de ma botte viendra orner votre postérieur rondelet de son empreinte! Vous pourrez après reprendre vos gens et votre carrosse et ficher le camp hors de notre vue, nous n'avons pas besoin de votre aide pour nous sortir de là.
_________________
Décidément, il était partout cet italien, et bien que son invitation avait l'air tout à fait aimable, mais feue sa mère - paix à son âme la pauvre femme - lui avait toujours déconseillé quand il était enfançon de monter dans le carrosse d'un inconnu... Il allait d'ailleurs lui répondre qu'il n'avait pas besoin de lui, et qu'il ne confierait pour rien au monde son palefrois aux mains d'un valet quelconque - c'est qu'il avait son caractère son ibérique - quand il sentit Terwagne s'agiter et se débattre sous son bras. Il la laissa donc reposer sur le sol, pour éviter d'aggraver sa colère et éviter de se prendre un malencontreux coup de pied dans la figure ou pire.
Et voilà... la Tempête était déchaînée! Fulminante elle s'en prenait à leur "sauveur" qui l'avait traité de cheval... de cheval? Crévindiou! Quel quiproquo! Et l'autre qui surenchérissait par dessus le marché au lieu de dissiper le malentendu... Kernos aurait bien pu essayer de jouer les médiateurs si seulement le bourgeois n'avait pas osé insinuer que sa compagne était ivre, et voilà en plus qu'il cherchait à se donner le beau rôle alors que c'était lui qui était à l'origine de cette affaire, menaçant de duel la Dame de Thauvenay, ça c'était fort de calva! Il commençait à lui échauffer les oreilles l'académicien, c'était bien la mode des Parisiens de se montrer aussi hautains, et en plus il cherchait à leur forcer la main.
Dis donc le goujat, non content de menacer sa vie tout à l'heure, voilà que vous osez insulter une Demoiselle à présent? Ce n'est pas parce qu'on vient de la capitale que l'on est dispensé des bonnes manières et des usages ici, alors vous vous excusez sur le champ ou bien la semelle de ma botte viendra orner votre postérieur rondelet de son empreinte! Vous pourrez après reprendre vos gens et votre carrosse et ficher le camp hors de notre vue, nous n'avons pas besoin de votre aide pour nous sortir de là.
_________________