{RP}Combat Loyal ou comment retenir une touriste?

[Journée du 5 Juin 1458]

Vaudemont taverne de la mairie "Au cochon folichon"
La dame de Beaulieu avait de la compagnie.



Personnes présentent :

Nadaelle amie de Zahra, sœur d'arme et participante au jeu Nawak Lanta de Provence 1458 , elles s'étaient rencontrées en Franche Comté depuis leur amitié et les côtés barges et décalées de Zahra avaient déteint sur celle qui fût une fermière bien sage transformée par la coach de Beaulieu.

Elisette : verdunoise en voyage; de passage dans la ville de Vaudémont, qui se retrouve témoin distraite mais présente en cette matinée chaude et rempli de chopes de mirabelle.

Sabifax vaudémontois, de sortie , depuis le temps que Zahra ne l'avait pas vu , cette matinée s'annonçait mémorable pour ce petit monde réuni.

Frère d'arme, pis fidèle à son village et à sa compagne la bourgmestre de Vaudemont, peut-être trop fier, pour oser défier une touriste qui était là que pour picoler et se remémorer les souvenirs de guerre et de la route faite avec Zahra.

Nadaelle ne savait pas ce qu'elle avait déclenché en osant dire que le marché du village adoptif de la dame de Beaulieu était "pourri", qu'elle devait écourter son voyage dans ce village par ce que la nourriture y était trop cher, bien c'est que son amie rousse à Zahra avait pris l'habitude de voyager et avait le nez pour détecter la couleur des bons marché là où elle pouvait même spéculer et vivre tout simplement, la rousse était sans attache et aimé la route et l'aventure, au grand damne de Zahra qui s'était engagée une fois de plus dans une autre aventure qui était le conseil ducal et se mettre à nouveau au service de son duché.

Zahra ne riposta pas, après tout elle avait Nadaelle et Elisette, pas de bois de disponible dans le village, et tout un constat de fait par les deux touristes qui était malheureusement contre la jeune troubadour devenue bourgmestre, ce qu'elle ne savait pas la Nadaelle c'est que Sabifax était le Roméo de la mairesse et que l'histoire des critiques du village allait être ....peut être la raison de ce qui se passera par la suite...

C'est donc sous le regard de notre Zahra de Beaulieu que tout se joua, qu'une simple matinée dans une taverne allait se tourner en un terrain de préparation et de dialogue pour régler quelques détails d'un défi lancé par Sabifax ; pour plusieurs raisons.

Nadaelle voulait partir vers Epinal en lâchant un!

" de toute façon je peux pas rester dans ce village, il ne me convient pas , t'as vu l'état du marché, trop cher les denrées, l'est pourri!"

Pis une histoire qui se chevauche à celle-ci, Zahra voulait jouer au entremetteuse en faisant rencontrer du monde à Nadaelle et Niconoss, marquer deux point en un seul coup, Nada et Nico avaient un point en commun ils envisageaient de se barrer de la Lorraine, à peu de chose pret, Nico n'avait jamais critiquer la ville de Vaudémont.
Il y avait également Elisette, qui allait sûrement jouer un rôle majeur dans le plan de la dame de Beaulieu, mais là.... Nadaelle ne se contenta pas que de cette remarque sur le marché....


" pis y a pas de poisson! je peux pas vivre sans poisson ! JE VEUX du poisson là tout de suite, votre lait est cher!"


Zahra ne répondait rien, elle s'était habituée elle aux prix du duché, pis elle était une jeune étudiante un peu paumée en même temps donc les envies de poiscaille et de barbec elles avaient disparu avec le temps ! c'était pain au maïs jour et nuit pis c'est tout! La Lorraine était un duché sans lac et la pèche c'était un peu mort à part si un de ses projets se mettaient en place mais en attendant , elle écoutait les paroles de Nadaelle distraite, pis elle regardait Sabifax qui ....avait changé de posture et même de ton, lui qui était guilleret et sympathique, le parfait gentlemen ac-cueilleur de touriste, le parfait ex douanier en fait.....était devenu plus sérieux, Nadaelle sans le vouloir l'avait provoqué !

......

humpf un combat....un duel donc....

C'est comme vous voulez, j'accepte d'être témoin ; ça sera un combat loyal; ....

Elle se souvient avec nostalgie de son duel avec Sabifax, pis jauge du regard les deux adversaires, sourire aux lèvres, elle s'ennuyait la dame de Beaulieu, Nadaelle tombait du ciel et Sabifax aussi donc inutile de calmer l'atmosphère non, elle était décidée à les encourager dans leur folie de fierté!



Bon Lice ou à l'ancienne et à la barbare?

Nancy son cul de sac là-bas, y a bien de jolies clairières vierges, où personnes ne vous enquiquinera?
ou bien entre Épinal et Saint Dié....

Ils réfléchissent longuement .... quelques fractions de minutes en fait.... pis les dès avaient été jeté.... le soir même les deux....allaient se mettre en route....sous le regard de Zahra, qui avait le cul entre deux chaises et c'était pas la première fois, elle avait le devoir de ne pas encourager l'un ou l'autre, et de surtout ne pas dévoiler les faiblesses....de chacun.

Les deux mariachis vous suivront de près ; pour ma part ....je ....bien ....je prierais !

Elle regardait Sabifax, qui avait l'air préoccupé, pis la conscience pas tranquille, ....sa maîtresse était sur le point d'accoucher ! Zahra donc n'allait pas que prier non, elle allait devoir se mettre en mode "Manon" comme sa nourrice pour ....heu bah faire patienter la jeune future mère, par ce que Zahra en mode toubib ça pouvait faire flipper!
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Dame Zahra Euphoria de Zen attitude de Beaulieu en blabla~

"Aléa jacta est"

Ça fait combien de temps que vous êtes arrivée ?

Cette question était tombé comme ça , d'un coup , Nadaelle commençait à compter sur ses doigts quand la grande Zahra répondit à sa place .

Hier !

Hier ??? Nada essaya de se remémorer , ben oui , en fait il n'y avait eu qu'un seul couché de soleil depuis son arrivée . Elle avait l'impression que ça faisait des lustres . Non pas qu'elle s'ennuyait , non , elles avaient tant de choses à se dire avec Zahra . Et si un concours de bavardage avait lieu , on aurait jamais su laquelle des deux était la plus forte !

Mais voilà , Vaudemont : un marché hors de prix , des agriculteurs qui travaillaient surement eux même dans leur champs et qui n'embauchaient personne , la crise quoi !
Pour une fois que Nada essayait d'être sage et aurait accepter de travailler honnêtement , ben , elle ne le pouvait pas .
Et puis en plus , un village presque désertique ! Elle voyait son amie courir dans tous les sens pour faire sortir les gens de leur chaumière et qu'ils viennent en taverne . C'est tout juste si elle ne les trainait pas par la peau des fesses .

Zahra ! On décanille ? Je ne vais pas pouvoir rester dans ce village , moi , tu me connais , faut que ça bouge , faut que je vois du monde ! Ici , on dirait un cimetière , c'est encore pire qu'à Forcalquier ! Tu sais , le trou du fion la bas , en Provence !

Ha non ! Vous restez la ! Vous ne partez pas !

Nadaelle regardé l'homme qui venait de prendre la parole . Mais il veut quoi lui ? Il est marié , il a une maitresse , serait ce un deuxième dahut ?? ( ça , y'a que la Zahra qui peut comprendre , hi hi )

Et voilà qu'une discutions s'engagea entre Zahra et Sabifax .

Je vais la défier dans un combat et si je gagne , elle devra rester ici !

Ok , ben vas y , de toute façon elle acceptera , elle fuit pas la Nada , jamais .

Mais ! C'est de moi qu'ils parlent !

Défié ?? mais pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fais ? Qu'est ce que j'ai dis ?

Elle les regardait tour à tour ne comprenant rien sur le moment , faut dire que la Nada avait une force très impressionnante pour sa petite stature , un charisme qui se voyait avant même qu'elle n'apparaisse , mais alors pour ce qui était de l' intelligence ...........................Ben la , y'avait encore un sacré boulot à faire . Elle avait déjà réussi à parler correctement le français , c'était déjà un exploit qu'avait réussi Zahra , mais alors lui demander de réfléchir ou de comprendre quelque chose , la , c'était vraiment une autre histoire !!!!

On se bat à la loyale , et si je gagne , vous restez et vous me racontez des anecdotes de Provence!

Et moi ? Je gagne quoi dans tout ça ? Si vous perdez j'ai le droit de partir ? C'est tout ? Mais ça , je peux le faire sans me battre , c'est nul !

Nada , si c'est toi qui gagne , Sabifax s'engage à te vendre du lait à pas cher , tu sais , le lait qui sort des pis des vaches , ben Sabi , il en a . Celui qui rend plus intelligent .

Bon , d'accord , à la loyale , sans épée , sans bouclier , sans ceinture , sans chemise ,sans chausses , sans braies , à la loyale !!!!!

Ce soir , nous irons lutter
Sans chemise et pis sans braies
Ce soir , nous irons lutter
Sans chemise et pis sans braies

Et voilà comment on arrive à occuper une voyageuse comme Nadaelle , de l'action , du mouvement , il faut que ça bouge !!!!!!!!!!!
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[ Préparation]

Nadaelle partit tôt ce soir la , la route n'allait pas être très longue , mais elle tenait à se préparer un peu avant . Elle ne doutait pas de ces muscles , mais plutôt de sa résistance morale .
C'est qu'un rien la faisait flancher , elle avait beau être un peu Holé holé , elle était une femme très sensible qui se cachait derrière une façade . Alors se battre à l'épée était devenue une habitude pour elle , ces victimes ne se comptaient plus car elle frappait droit et son coup était souvent meurtrier , pas besoin de se retourner pour achever .
Mais la ! À mains nues, c'était une autre histoire , si elle faisait du mal à son adversaire , elle risquait de s'arrêter net ne supportant pas la douleur visible chez les autres et sa faiblesse risquerait alors de lui être fatale .

Elle partit donc s'isoler , s'assit les pieds en tailleur , ferma les yeux et se décontracta au maximum en se parlant à elle même pour durcir son mental .

Sa séance terminée , elle repartit dans la modeste chambre de l'auberge pour y déposer ses affaires .

Bon , je ne vais pas partir à poil non plus ! Je me déshabillerais sur place , sinon , on est pas arrivés sur le nœud !! J'emmène quoi ?

Ses yeux tombèrent sur un petit flacon qu'elle avait ramené de Provence . C'est son tendre amoureux qui lui avait offert , lui montrant bien comment il fallait s'en servir .
Nadaelle sourit en repensant à ces doux moments passés dans ces bras ................Elle se mit à rêver !

NON !!! pas le moment ! Réveille toi , le rêve ce sera pour plus tard , la tu dois te préparer .

Elle prit le flacon qu'elle glissa dans son balconnet . Il serait bien au chaud la , et prêt pour s'en servir .

[ En route !!]

Le soir arriva très vite , elle partit sur la place du village pour retrouver Sabifax , ils avaient décidés de faire route ensemble , après tout , ce combat n'était pas celui de deux ennemis , alors pourquoi faire bande à part ?

Alors Messire ? Prêt ? Toujours partant ? Vous n'avez pas peur avec ce déplacement de finir dans les griffes de votre maitresse ?

Il avait l'air serein , enfin c'est l'expression qu'il donnait maintenant était ce la réalité , ça , Nada ne pouvait le savoir .
Et les voilà partis , tous les deux , main dans la main .................. heu cote à cote ......pour aller chercher un coin tranquille et se battre loyalement .
Sur leur chemin , ils croisèrent une jeune femme , surement une vagabonde , vu son allure .
Nadaelle du faire un énorme effort pour la laisser passer tranquillement .

Au milieu de la nuit , alors qu'ils marchaient d'un bon pas , Nadaelle aperçu une clairière .

Regardez sur la droite , Messire ! Si on s'arrêtait la . Qu'en pensez vous ?
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Même si c'était pour un combat, la rousse prendrait sans doute le temps de se préparer, se pomponner, étriller sa chevelure puis se faire sa manucure et peut-être même ses ongles d'orteils - pour peu qu'elle ait entendu parler de la fascination que cette partie du corps de sa maitresse entraine chez le jeune homme. Alors il patientait se demandant dans quel pétrin il s'était encore fourré. Fixer un rendez-vous avec une inconnue pour partir ensemble se taper dessus n'était pas du tout dans ses habitudes et venant d'une amie à Zahra, il commençait à avoir peur pour ses fesses. Il chassa ses drôles d'idées puis la voyant s'approcher, il afficha un fier sourire sur son visage. Hors de question de montrer le moindre signe d'inquiétude sur ses traits! De toute façon il n'avait pas vraiment peur du combat en lui même... c'était plus une petite crainte par rapport à des coups bas qui pourraient survenir dans ce duel. Alors qu'ils s'étaient quitté à la taverne, il avait bien perçu dans son regard un petit coté mesquin du genre qu'elle avait déjà l'idée d'un mauvais coup. Mais il s'y attendait et ce genre de situation avait pour effet d'exacerber son coté fripon sans scrupule.



Alors Messire ? Prêt ? Toujours partant ? Vous n'avez pas peur avec ce déplacement de finir dans les griffes de votre maitresse ?

Drôle d'entrée en matière...

Pour sur que je suis prêt!

Il pense à sa coquille bien en place, son sac avec ses affaires de rechange, quelques menus babioles apportées et qui pourraient toujours servir.

Vous pensiez tout de même pas que j'allais me défiler ? Ce serait vraiment mal me connaître.
Ma.... mon amoureuse a fort bien compris mes motivations à faire ce duel! Il y va de l'honneur de notre ville... D'ailleurs peut-être prendra-t-elle la route un peu plus tard et viendra assister à notre lutte amicale, à moins qu'elle n'arrive pour ramasser mes morceaux puis s'assurer qu'ils soient recousus aux bonnes places.

Ouais... un combat sans armes tranchantes....quels bouts de peau pourrait il perdre ? Quels risques pour son intégrité physique ? Aucuns... non? Il sentit une boule se former dans le fond de sa gorge et ravala sa salive. Zahra, contre qui il s'était battu... était son amie. La rousse.... il la connaissait pas, pas du tout.. elle se battrai sans doute sans pitié: pieds, mains, griffes, dents sorties, quoi d'autres ?

Ils prirent la route ensemble comme deux.... euh... deux quoi ???
Deux inconnus partant à la nuit tombée faire une promenade dans les sous bois éclairés seulement par la lueur de la lune ? Jasant de choses et d'autres comme de vieux amis puis qui, dans quelques heures, allaient se ruer l'un sur l'autre laissant au vestiaire toute trace d'humanité ?

Pendant le trajet peu de mots furent échangés... Le jeune homme regardait de travers son adversaire... il la trouvait bien trop mielleuse pour une duelliste. Quelque chose clochait mais il n'arrivait pas à cerner exactement ce dont il s'agissait. Qu'on prenne le thé puis qu'on fasse 'ami-ami' après un combat...loyal, ça il comprend.... Mais avant.. il a besoin de se trouver une raison pour lui en vouloir un peu, un petit quelque chose qui lui donnera sa poussée d'adrénaline, son coup de fouet sur les fesses... Là, elle avait simplement dit quelques mots sur Vaudémont et il n'était pas évident de sentir un soupçon de rage monter sans autre justification. Enfin tout ça devrait se régler lorsque les premiers coups allaient pleuvoir...



Regardez sur la droite , Messire ! Si on s'arrêtait la . Qu'en pensez vous ?

Et voila... encore cette tournure de phrase empreinte de politesse... Ça l'agaçait! Mais il ne voulait rien en laisser paraître. Pensait-elle que si elle continuait ainsi, il allait se sentir obligé de demander la permission avant de se taper dessus! C'est un combat... pas une danse ou une partie de... quilles.

Il grommelle, se rendant bien compte qu'un tel comportement déstabilise le guerrier barbare assoiffé de sang qui reste caché au fond de lui comme un escargot au fond de sa coquille par une journée de canicule estivale. Mais voila... si la donzelle veut se la jouer ainsi.... il saura garder le contrôle de la situation. Naméhooooooo

Il prend le temps de regarder tout autour de lui et d'inspecter les lieux. La clairière semble assez grande et suffisamment dégagé pour permettre une lutte à main nue. Ouaip... l'endroit est parfait pour la joute. Il fait quelques pas vers l'endroit désigné et laisse tomber son sac à terre, puis se tournant vers elle.


Ouaip... ma 'tite dame. Cela me semble parfait pour ce petit combat... loyal.

Je me doute que vous avez hâte d'en découdre mais... me donnerez vous quelques minutes... Cela fait déjà quelques heures que nous sommes partis et j'ai une petite envie. Ça sera pas très long... mais je peux pas combattre avant.

Il reprend son sac trainant à ses pieds pour l'ouvrir et commence à en sortir une couverture de laine qu'il étale par terre et s'assoit en son centre. Un sourire gourmand s'affiche sur son visage quand sa main ressort du sac un bon gros saucisson et une miche de pain encore toute fraiche de la journée. La marche... ca creuse et il n'allait quand même pas combattre l'estomac vide, c'est un coup à faire un malaise... manque de sucre ou de je ne sais pas quoi. Il se coupe une bonne rondelle de saucisson, spécialité Vaudémontoise depuis que la mairesse a décrété 'Le saucisson de Vaudémont qu'il est bon' puis entaille une large tranche de pain. Manque juste la bouteille de rouge... mais ça, il a décidé de ne plus boire et il continue de tenir bon... pourtant ça le tenterait bien un petit verre, juste un tout petit pour réveiller encore plus les papilles gustatives.

Croquant à pleine dent dans la mie savoureuse du pain, il se tourne vers la rousse.

MMmm... Miamm... Ché bon...
Crunch!

Il ne dit pas un mot de plus et continue à mastiquer, faisant juste entendre sa mâchoire claquer et ses dents déchirer la nourriture après s'être planté dedans. Lorsqu'il termine, il s'étire, se flatte le ventre puis il rajoute, une petite lueur facétieuse dans le coin de son œil droit:

C'est un saucisson.... à l'ail...

Bizarre qu'il insiste autant sur la fin de sa phrase ?
Ouaip... Pis Sabifax le gourmet, a spécialement choisi la charcut-aille pour l'occasion. Aye... Aye... Aye comme diraient les mariachis de Beaulieu...

Ouaip... ma 'tite dame. Cela me semble parfait pour ce petit combat... loyal.

Je me doute que vous avez hâte d'en découdre mais... me donnerez vous quelques minutes... Cela fait déjà quelques heures que nous sommes partis et j'ai une petite envie. Ça sera pas très long... mais je peux pas combattre avant.

Mais bien sur messire , je pense même que nous ferions aussi bien d'attendre que le jour se lève pour commencer .
J'ai moi même besoin d'une légère ..........................préparation , prenez votre temps , je prendrais aussi le mien .

A peine avait elle fini sa phrase qu'elle le vit sortir une couverture toute moelleuse . Déjà !!! pensa t'elle ? Il ne perd pas de temps le bougre ! C'est vrai que c'est un bel homme , mais si il croit que je vais céder juste devant une belle couverture , il rêve la ! D'abord le combats ! Après ..................après , hummmmmmm , on verra bien .

Lorsqu'elle le vit ensuite sortir sa boustifaille de son sac , elle n'avait qu'une seule envie : éclater de rire ! Ne voulant pas dévoiler ses pensées , et ne pouvant contenir son rire , elle trouva de suite un dérivé .

Allez y Messire , mangez tout votre saoul , faites vous plaisir !


Ayant repéré un buisson de bonne taille non loin de la , Nadaelle lui désigna du doigt .

Je vais aller ......................faire ce que j'ai à faire ......................la bas !
Je n'en ai point pour longtemps , reposez vous un peu si vous le désirez en attendant .
Le soleil devrait pointé d'ici une petite heure , le temps d'une sieste bien méritée après cette marche .

Elle partit alors derrière son buisson , le regardant se goinfrer . Il allait être lourd et perdrait surement de son agilité à manger ainsi . Le combat allait peut être être plus facile qu'elle ne le croyait .

Arrivée derrière le buisson , elle retira son petit flacon et le posa à ses pieds . Elle retira ensuite l'intégralité de ses vêtements et se retrouva nue comme un ver .

Elle reprit son flacon , l'ouvrit , l'approcha sous son nez et senti en fermant les yeux le doux parfum qui en ressortait . Hummmmmmmmmmmmmm! La lavande !!!!!!!

Elle prit sa cape , et sur un rebord déposa le liquide dessus . Puis , elle reparti le liquide petit à petit la moindre parcelle de son corps en évitant soigneusement d'en mettre sur ces mains .
Elle avait l'impression de se retrouver dans un champs de lavande , tellement l'odeur l'avait imprégnée . Sa peau brillait de tout son éclat , l'huile la recouvrait entièrement .

Avec ça , il est pas prêt de m'attraper !

Cette huile n'était pas vraiment faite pour cela à l'origine , mais ce moyen était radical pour échapper aux prises de son adversaire . Elle savait que dés qu'il la toucherait , ses mains glisseraient de suite , et alors il n'aurait plus que ces poings pour taper .

Ne voulant pas trop dévoiler , bien qu'ils avaient dit qu'ils lutteraient nus , elle remis sa cape sur ses épaules et entoura son corps à l'intérieur , ne dévoilant ainsi que ces longues jambes .

Elle sortit de son buisson et réapparu . Le jour commençait à se lever , mais le soleil ne pointait pas encore . Elle s'avança vers la couverture , s' allongea sur un des rebords et regarda le ciel en attendant .
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Le soleil devrait pointé d'ici une petite heure , le temps d'une sieste bien méritée après cette marche .

Il interpréta ses paroles à sa façon 'Le temps de digérer après ce casse croute'. L'idée lui plaisait. un bon roupillon après le saucisson. Il n'avait pas pris de digestif et un petit somme serait parfait avant d'attaquer le combat. Il la regarda s'éloigner en direction des sous-bois et soudain il réalisa qu'elle lui préparait sans doute un mauvais tour. S'endormir avec la rousse dans les parages c'était comme tourner le dos à un serpent venimeux prêt à vous sauter dessus. Il était hors de question qu'il baisse sa garde juste avant le duel! Il ne se laisserait pas abuser par ses paroles affables et courtoises. Comme on dit: C'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces.

Il attendit qu'elle disparaisse derrière un petit massif d'arbustes, il roula son sac autour de la couverture lui donnant une forme allongée pas vraiment humaine mais bon... de loin ça pouvait tromper l'œil. Puis il se redressa complètement avec la ferme intention de savoir ce qu'elle mijotait en douce. Se cachant derrière les arbres, rampant parfois pour se mettre à l'abri derrière de plus petits buissons, il longea la bordure de la clairière en direction du lieu ou elle avait disparue. Par chance, le sol était d'une terre aussi légère qu'un gâteau moelleux imbibé de mirabelle et recouvert d'une herbe épaisse jouant parfaitement le rôle d'un tapis. Les chutes seraient moins douloureuses lors du combat et pour l'instant il en profitait pour se rapprocher le plus discrètement possible... malgré sa légendaire balourdise.

Éclairé par la simple bougie lunaire, il jeta un œil... réalisant ce qu'il voyait il sentit un fard des plus vifs lui monter au visage. La rousse était nue comme une jeune femme nue - même en la regardant de loin, nul doute qu'elle faisait partie à 100% de la gente féminine - et se caressait le corps avec la fine étoffe de sa cape. Et dire que certains payent cher pour voir de tels spectacles.... En Lorraine il suffit de se promener tranquillement dans les bois et... au milieu de la nature dans son état le plus sauvage, on tombe sur une exhibition charnellement lascive, représentation d'un art naïf et ingénu emprunt de candeur ou d'une vie complètement dissolue... allez savoir?

L'instant de surprise passé, car Sabifax fut bien étonné comme un croquant qui tombe des nues ( *référence à Brassens.) Ben Oui quoi!... il pouvait pas s'attendre à ça... mais alors vraiment pas...du tout...du tout... Donc après l'effet de surprise dissipé et que sa machoire repris sa place normale, il n'abusa pas de la situation et repris tout aussitôt le chemin inverse pour regagner sa couverture.

Certes il se demandait si il avait raison d'abandonner une jeune femme sans défense, au milieu de la forêt, à la merci de n'importe quel loup affamé qui pourrait passer dans le coin... Peut-être aurait-il dut rester... rien que pour s'assurer que rien de fâcheux ne lui arrive avant le combat. Mais... surveiller une jeune femme en tenue d'Ève se caressant le corps et jouant avec sa cape, alors qu'il est encore marié et qu'il s'affiche de plus en plus avec sa maitresse au ventre toute gonflé, aurait condamné le jeune homme à passer son paradis solaire à errer en enfer.

Rendu à sa couverture, chaude et moelleuse, il s'y allongea sur le ventre, faisant mine de dormir.


Ronn Rrrrrr Ron Zzzzzz...

Même le narrateur n'ose pas vous raconter les pensées qui traversaient l'esprit du bouillonnant jeune homme ou si vous préférez l'inquiétude qui le gagnait quand au déroulement de cette lutte qui s'annonçait sans merci.

Quelques instants plus tard il sentit Nadaelle approcher et ouvrant les yeux sur ses longues jambes qui se terminaient par des pieds, il hésita à se retourner complètement. Clignant des yeux à plusieurs reprises, il réalisa qu'elle n'avait que sa cape sur le dos et nul autre habits ailleurs... du moins à ce qu'il pouvait voir. C'est pas vraiment que cette vision le troublait après celle qu'il avait eu quelques minutes auparavant, encore toute fraiche dans sa mémoire... mais quand même un peu. Après tout, Sabifax n'était qu'un homme fait de chair et de sang, avec quelques faiblesses en prime...

Euh.... vous z'allez pas combattre ainsi vêtue ?

Son esprit taquin le poussait à rajouter ' Votre cape risquerait de se déchirer...' Mais son sens de la survie morale, lui fit craindre que la rousse le prenne au pied de la lettre et retire tout aussi sec le seul bout de tissu qui semblait lui recouvrir la peau.

Nous avons convenu d'un combat à main nue... pas cul nu!
Un combat à la loyale...vous pouvez me croire sur parole. Je peux vous assurer que je ne cache rien dans mes manches ou sous mes braies... à part une petite protection... mais c'est tout... rien d'autres.

Avait-elle pensé qu'il souhaitait un combat corps à corps pour qu'il se termine...jambes en l'air dans une lutte sans vainqueur ni perdant ?

Il se rappelait quand même une discussion qui avait dégénéré en taverne... Ou voyant l'intérêt de la jeune femme pour les combats dans la plus simple tenue, il avait proposé à Zahra une affaire très lucrative... Attirer les jeunes hommes à Vaudémont sous prétexte d'aller en clairière, se battre avec la rousse... Mais il n'avait jamais dit qu'il serait partant pour être le premier...

Là... c'était carrément déloyal à ses yeux et le mettait dans l'embarras. Attendait-elle qu'il se dévête lui aussi ???
Jamais il ne renoncerait à ce combat, mais ne pouvait accepter se battre et se débattre nu comme un asticot. Il aurait dut s'en douter dès le début...qu'embarquer dans une histoire avec une rousse, ça allait sentir le roussi!


Bon... quand vous serez prête pour le combat... vous me le direz.

Si vous êtes venue icitte pour une séance de bronzage, on aurait tout aussi bien put rester à Vaudémont... je connais de belles places pour ça. On a un charmant petit lac avec quelques bons rochers pour s'écraser et se dorer sous le feu du soleil. En plus vous avez mal choisi le lieu. Ici, c'est pleins de fourmis qui vont vous courir sur la peau pis des herbes qui chatouillent les orteils.

Et elle sentait une drôle d'odeur... bizarre... La même odeur que le liquide qu'Anios lui avait passé il y a bien longtemps pour que ça sente bon quand il était tavernier et qu'il avait la lourde tâche de récurer la taverne après les beuveries.

Il essayait de dissimuler son embarras derrière un petit sourire... Ne sachant pas trop quoi faire si elle refusait d'ajouter quelques couches de vêtement sur son corps de femme. Quand à lui... il n'avait pas l'intention de retirer par lui même ses vêtements et de se retrouver nu... Bon...à moins qu'elle ne lui mette une raclée en bonne et due forme puis que... elle abuse de sa supériorité. Mais là... il n'en serait pas responsable et ne serait que la victime innocente d'une situation déplaisante..

Vaudémont, la veille du duel, bureau de Cyann


Bonjour Vous...

La voix habituellement grave et sensuel du jeune homme pren d des allures de mue juvénile, un tantinet trop haute trop hésitante, un rien tremblotante, la blonde lèvre un sourcil et pose son regard bleu sur le jeune homme. Lui il a fait une connerie se dit elle… Le sourire framboise de la troubadour se flétrit et son visage vire au marbre …

Comment allez vous ma chère.... ?

[o]Il s'approche et vient accoter ses mains sur le barreau de son fauteuil pour joindre leurs lèvres l'une contre l'autre. Puis baisse son regard un peu fuyant ou ses yeux préférant fixer le proéminent ventre de la jeune femme blonde. [/o]

Toujours pas de nouvelles de notre petite graine qui pousse ?

Cyann se tait, elle attend, stoïque il n’est clairement pas venue la trouver pour l’embrasser ou pour prendre des nouvelles d leur progéniture… mais rien que le fait qu’il fixe son ventre cela attire son esprit vers le fourmillement de sensation qui émane de son ventre tout rond. L’enfant en elle est éveillé, elle le sent, comme s’il voulait écouté cette conversation. Cela la perturbe, un sourire effleure ses lèvres elle se concentre et écoute Sabifax.

Comment vous dire ça... sans trop de détours et sans m'enfarger les pieds dans les fleurs du tapis.

La blonde lève un sourcil , s’il démarre comme ça sur qu’opn va tourner longtemps autour du pot … Elle écoute son long récit sansrien dire elle connaît bien trop…

Et.... euh... comment dire simple... Demain je pars dans une clairière entre Vaudémont et Epinal pour relever le défi que je lui ai lancé. Faut pas vous en faire... on s'est promis un combat à la loyale et vu que c'est une amie de Zahra, je n'ai aucun doute qu'elle tiendra parole. Le combat se fait sans armes, nu... à mains nues.

[i]Le reste se perd dans les limbes ...la blonde a à peine scillé, mais ses poings sont serrés et ses phalanges ne deviennent blanches, par chance, le jeune homme ne voit rien, ses mains sont derrière son bureau.

Je ne serai pas long... Mon amour... Je vous le promets. C'est juste à une lieu du village. Puis... En mon absence, Zahra a promis de veiller sur vous...

En Cyann c’est un tourbillon de pensées et d’émotions contradictoires. Elle hoche la tête lentement, de toute façon elle sait qu’il ira et que rien ne poura le retenir ainsi sont les hommes : belliqueux et orgueilleux. Et comme l’ex colonel n’a jamais eu à se mettre sous le dent d’ennemis.. il s’en invente.
Remontée fugitive de souvenirs… une lame brille, refleteu instant ce soleil qui cogne sur leurs têtes, éblouissement puis sa vie s’échappe de son corps et c’est le noir… Elle se réveille sur les ballottée, puis comprend au bout de quelques minutes qu’elle est porte comme un sac de farine sur les épaules d’Eric, meunier certes mais son sergent pour l’heure. Elle l’a reconnu à son odeur : ils sont amants et fiancés… elle sera médaillée pour les hommes qu’elle a tué la haut sur les remparts avant de tomber… tu parles ça efface pas les cauchemars les médailles. Et ça ne lui a pas rendu son frère…
Elle n’a pas besoin de duel au soleil pour mesurer l’importance de la vie et savoir qu’elle est prête à tuer quand il le faut.

Son Sabifax aime l’aventure et l’action, un goût qu’ils partagent, alors se battre à mains nues et à poil avec une amazone ça le fait triper. -Elle aurait préféré … mmhh qu’ils soient un peu plus habillés… la blonde… -
Mais elle se sent coupable : il est en manque de mirabelle par solidarité avec elle à l’approche de l’accouchement. il perd un peu les pédales. A moins que ce ne soit justement l’idée de devenir père à nouveau ? Ptet doit il absolument faire des choses folles pour se croire encore…. libre ? Jamais elle ne voudrait le priver de sa liberté et de son enthousiasme. Chacun doit vivre ses rêves n’est ce pas ? Et ça fait longtemps qu’elle ne l’a pas vu si excité si .. heureux ? A la fois elle en est heureuse et à la fois elle en éprouve une infini tristesse… peut être al vie de coupe est elle trop pesante pour des esprits aussi fougueux au les leurs ?

La mairesse en elle de toute façon ne peut que lui donner raison : ce n’est pas parce que Vaudémont se meurt que l’on doit laisser sa fierté au vestiaire ! Cyann cligne des yeux et dit de sa voix haute et claire[/i]

Vous avez raison mon cher Sabifax.. A Vaudémont on est drôlement bon qu’on se le dise Et vous êtes un des fleuron de nostre bourgade je ne doute pas que vous écrasiez cette … manante.

D’ailleurs j’aurais été à vostre place sans doute lui aurais-je fait rendre gorge histoire de rentre ses vilaines paroles envers notre cité. Quoique ….je sois plus … sage.

Elle lui sourit un rien taquine puis, elle prend l’une de ses mains dans la sienne.

Je serai avec vous en pensée Sabifax …malheureusement je dois faire une livraison de blé ce soir au duché et ne puis quitter Vaudémont ainsi mais vous le saviez en acceptant ec duel… J’aurai pourtant aimé être là pour assister à votre victoire.

Pour vous porter chance, bien que vostre force et vostre intelligence suffise amplement je gage, je vous confie ceci .. ainsi quoiqu’il puisse arriver des fois que vous vous transformiez en … heu prince charmant en gagnant, on ne sait jamais ! Ainsi vous reconnaîtrais-je …

Cyann détache un de ses rubans bleus libérant ainsi ses cheveux couleur d’or emprisonnés dans une natte. Elle se lève et l’embrasse. Le amoureux se disent au revoir à leur façon, ça prend bien plus de temps qu’un simple baiser …


[Quelques heures plus tard, à la tombée de la nuit, sur la route entre Vaudémont et l’Arbre à Cadabras]

Sabifax est déjà loin et l’esprit de la blonde vagabonde… Elle revient de la foire ducale où elle a remis son précieux chargement et se dirige à dos de Quenotte vers son arbre.
Mais voilà .. toutes ses pensées tournent autour du jeune homme parti se battre avec une étrangère, qui plus est une amie de Zahra, donc sans doute une combattante aguerrie et fière, rouée sans doute… déjà que son gros gentil loup est incapable de bouffer les agnelles… La blonde se fait du mourron. Elle a voulu faire la fière elle aussi à le laisser partir au loin elle ne veut surtout pas étouffer ses velléités guerrières. Non elle vuet juste le rendre heureux, lui permettre d’être le meilleur de lui mesme …la blonde repense tout à coup au tiroir de leur bureau dans leur chambre à Vaudémont… et dans ce tiroir dort oublié ….un gant. Le gant jeté il y a des mois par la louve enragée… Au moins un duel qu’elle lui aura épargné .. Mais cette fois, il allait se battre et Cyann n’était pas sure que son adversaire soit moins dangereux que la baronne d’ottange. Et s’il était salement amoché ? Et s’il mourrait ? Et si son dernier geste envers lui c'était ce dernier baiser qui voulait dire je t'aile mais ... je te prie de m'excuser mes obligations de mairesse font que je ne peux aller voir ce magnifique duel ou tu vas ratatiner une grande bouche - ou te faire ratiner et je ne serai pas là pour te ramasser à al petite cuillerere - ? Intolérable.
La blonde, juchée sur sa selle, tout en se caressant le ventre pour apaiser une douleur liée au remue ménage du garnement qui y logeait, tenta bien de se raisonner… Ce n’était qu’un duel pour de rire, un divertissement dont son bien aimé avait terriblement besoin en prime, car la pestasse avait vu juste, on s’enlise à Vaudémont …. Mais allez raisonner une femme enceinte dans son 9ème mois de grossesse ? Gonflée comme une tique repue ? Le sang de la blonde bouillait littéralement. A croire qu’elle aussi manquait d’aventure. Combien de jours combien de nuit depuis qu’elle s’était arrêté en Lorraine et s’était installé posée ? elle la troubadour errante ? Fille du vent ? Elle tourna bride et talonna Quenotte. La vieille jument rechigna comme à son habitude. La blonde se pencha et dit de sa voix haute et claire

Palsembleu ma vieille …c’est pas le moment de me faire le coup d’la bourrique, tu vas filer comme le vent vers cette clairière parce que si j’arrive après le duel … je t’emmène direct chez le boucher !

C'est ainsi que Quenotte accéléra l'allure et galopa même sur le chemin en direction cette fameuse clairière et ce, la nuit, montée par une femme enceinte jusqu'au yeux... Il était pas né le jour ou la blonde accepterait que son état de femme enceinte l'handicapait un tantinet ... non il était pas né. Elle galopa donc au plus qu'elle peut avant de réaliser que trouver LA clairière parmi Toutes las clairières de la foret ... ce serait pas du kouglof. Toutefois, elle avait deux avantages : elle connaissait la foret et donc les clairières possibles ..."envisageables" et elle avait jusqu'au petit matin.
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Euh.... vous z'allez pas combattre ainsi vêtue ?

Non Messire , n'ayez crainte , je vais enlever ma cape .

Elle joint le geste à la parole , et retira sa cape d'un coup de main très alerte , l'envoyant virevolter dans les airs .
Sa cape se retrouva su la tète de Sabifax et Nadaelle ne put s'empêcher d'éclater de rire .

Nous avons convenu d'un combat à main nue... pas cul nu!
Un combat à la loyale...vous pouvez me croire sur parole. Je peux vous assurer que je ne cache rien dans mes manches ou sous mes braies... à part une petite protection... mais c'est tout... rien d'autres.

Vous vous dégonflez ?? Nous avions dit nus !! tous les deux !
Écoutez , faites comme vous le désirez , ce combat n'est pas un  "vrai "   comme ceux dont j'ai l'habitude , alors pas grave si vous restez habillé , mais moi , je n'ai qu'une parole , et je ne me dégonfle jamais . J'ai accepté VOTRE défi , je dis bien VOTRE , car c'est vous qui avez eu cette idée la , pas moi ! Je l'honorerais tel que nous l'avions convenu .
Mais sachez Messire que vous me donnez la un sacré avantage , je pourrais vous saisir vos vêtements pour vous faire tomber , alors que vous ...................................n'aurez .......................aucune prise !

Qu'est ce qui vous retient de vous mettre nu ? Que je vois votre torse ? Messire ! J'en ai vu d'autre !!
Qu'il soit imberbe ou poilu , que m'importe !
Quand à vos bijoux de familles , vous les avez surement protégés , donc , vous ne serez pas complétement nu et je ne pourrais les reluquer !
Alors ou est le problème ?

Elle restait la , debout à le regarder , il avait gardé la cape sur sa tète comme pour se protéger lui même du spectacle qu'elle donnait . Il faut dire que Nadaelle ne faisait pas vraiment partie de ces femmes qui se laissent aller , pas un poil de graisse en trop , charnue au bon endroit , des fesses bien rondes et bien rebondies , quand à sa poitrine , elle n'avait rien de besoin pour la tenir tellement elle était ferme . Elle n'avait vraiment pas honte de son corps et en était même très fière .

Bon... quand vous serez prête pour le combat... vous me le direz.

Mais je suis prête , Messire , je n'attends que vous . Mais pour cela , faudrait il que vous retiriez ma cape pour vous en apercevoir !

Allez ! En garde ! Et surtout ne fermez pas les yeux ! A partir de maintenant , c'est le combat !

Elle se positionna , la jambe droite un peu en avant , la gauche en retrait , les deux genoux fléchis. Le corps positionné au milieu légèrement courbé . Ses deux bras en avant de son corps , pliés remontant vers son visage , mains bien tendus . Nadaelle ne se battait pas au poing , non , elle préférait de très loin prendre son adversaire par un membre quand elle pouvait l'attraper et le faire rouler à terre . Elle se concentra pour se mettre dans l'ambiance , difficile de lutter contre quelqu'un que l'on apprécie , il fallait absolument qu'elle se conditionne sur une autre personne pour pouvoir mettre de la hargne dans ce combat . Pas difficile d'imaginer une autre personne en face , elle sentit une colère monter en elle au fur à et mesure de ses pensés .

Qu'importe si Sabifax serait habillé ou nu , ce n'est plus lui qu'elle voyait ....................

Son regard devint plus sombre , ses yeux noisettes devinrent noirs . Elle était prête !
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D'un simple mouvement du poignet, elle dégrafa sa cape devant Sabifax... Puis déroulant son bras, elle la jeta vers le jeune homme qui suivi du regard l'étoffe légère jusqu'à ce qu'elle lui cache le visage.

Soyons franc! Ses yeux avaient tout de même accrochés certains attributs de l'anatomie de la jeune femme. Faut bien avouer que même sans sa cape... elle avait quand même de beaux atours affriolants qui auraient put plonger n'importe quel mâle nubile dans un état d'excitation proche d'une frénésie décadente. Une agitation capable de métamorphoser l'homme en un animal sauvage assoiffé ne cherchant qu'à assouvir un désir des plus primitifs éloigné de toute la décence qui fait que le bipède humain a, dans son état normal, une conscience.
Même un eunuque aurait put se redresser et retrouver toute sa virilité à la vue d'un corps ciselé à la perfection, enjolivé sous l'éclairage d'un soleil levant dont les rayons percent à travers les feuillages et une légère brume vaporeuse venant lécher le corps de la belle.

Une vision divine en chair et en os que seul le jeune homme avait, en cette aube d'une journée printanière, le droit, le privilège... l'insigne honneur de pouvoir reluquer de ses deux yeux de simple mortel. Il lui suffisait de retirer cette cape...

Il aurait suffit d'un voyageur passant par là et il aurait put croire que la petite clairière était devenu une pièce de théâtre au préambule d'une scène sans frein pour des jouissances torrides dans un corps à corps entrainant deux combattants dans une mêlée aux nombreux assauts sans armes, une échauffourée qui ne se terminerait que lorsque l'un des deux adversaires culbuterait l'autre pour le coucher à terre et le contraindre à implorer pitié.


Vous vous dégonflez ?? Nous avions dit nus !! tous les deux !
....

Il écouta la rousse parler... essayant de tout se remémorer ce qui avait été dit et convenu dans cette taverne. Dans sa tête à lui, il ne se rappelait pas avoir accepté de combattre nu. Le défi avait été lancé et accepté sans aucun enjeu ni règles. Plus tard ils avaient blagué disant que si elle voulait faire des combats toute nue, il se chargeait de publiciser l'affaire et d'attirer bien du touristes à Vaudémont... puis qu'ils pourraient sans doute se faire un max de blé sur ce coup là! Mais voila.... avant, il avait but... Et toutes ces discussions en taverne étaient confus dans sa tête. Ça lui apprendrait à boire quelques tisanes... On voyait maintenant le résultat. Il n'était plus sur dans quoi il s'était engagé.

Bon... Il pourrait toujours demander à Zahra, mais elle était restée à Vaudémont et là sur place... c'était sa parole contre celle de la rousse. Sans compter que si, il refusait les conditions qu'elle posait il aurait l'air de se défiler... Et ça...c'était hors de question. Jamais il ne renoncerait à ce combat....pasque... à Vaudémont, on est drôlement bon. Pour lui même, il avait envie d'ajouter 'Bon...à se fourrer dans les emmerdes.'

Le duel commençait dans sa tête... se battre, se frotter, se rouler par terre contre une jeune damoiselle nue était-ce convenable ? Il ne pouvait pas s'empêcher de penser qu'agir ainsi, c'était en quelque sorte trahir la confiance de Cyann, la tromper avec une autre.


Quoique... petite aparté sabifaxienne: Peut-on tromper sa maitresse ? Réfléchissez bien... Grosse question! Hein ??? On peut tromper sa femme... Tout le monde le conçoit et ça, Sabifax l'avait fait... et pas qu'un peu, comme l'énorme bidon que la troubadour portait toujours sur elle en témoignait. Et encore... sa femme savait ce qu'ils traficotaient les deux... bref dans un sens ça n'avait pas vraiment été une tromperie. Mais là.... qui a déjà entendu dire qu'un homme avait trompé sa maitresse? Bon.. A la rigueur, si il était retourné voir Rosa pour... On aurait put dire qu'il avait cocufié sa maitresse avec sa femme. Mais ... c'était pas le cas. Bref... encore un sujet dont il pourrait toujours discuter avec son amante et qui promettait d'être intéressant.

Bon! Je ne donnerai pas la réponse au dilemme précédent qui occupa un instant l'esprit du jeune homme. De toute façon... la question ne se pose pas aussi directement. Pour l'instant il s'agit simplement d'un combat entre un jeune homme viril au corps musclé et une jeune femme bien argumentée. Rien de très coquin, un combat dépouillé de toute envie lubrique, pas une danse de la séduction ou les mouvements du corps ne servent qu'à attirer l'attention de l'autre... Il ne faut pas confondre un 'voulez vous vous battre avec moi ?' et 'Voulez vous danser avec moi ?'.

Il s'agit d'un combat, se répéta le jeune homme... un combat... platonique et désincarné de toute sensualité. Voila! un combat comme les spartiates de l'antiquité ou les hommes et les femmes pratiquaient leurs activités physique et s'entrainaient nus de la tête aux pieds. Rien de bien compliqué, il suffisait de voir les choses ainsi... Mais les 'choses' étaient loin d'être immatérielle. Enfin voila... Sabifax n'était pas homme à se laisser abattre ou à fuir.
Il était bien décidé à prendre le taureau par les cornes.


Il retira la cape qui le recouvrait et la posa à son coté, puis il retira sa chemise dévoilant ses petits pectoraux musclés qui frémissaient encore de l'odeur des baisers que la troubadour avaient déposé lorsqu'ils s'étaient quitté. Il se releva sur ses deux jambes en ramassant la cape de la rousse. C'est qu'elle le regardait maintenant avec un drôle d'air. Elle était devenue soudainement moins charmante la donzelle. Sa position prête à bondir sur lui lui donnaient l'impression qu'elle allait foncer comme un taureau sauf que les cornes de l'animal étaient remplacés par deux téton pointant en avant au bout de sa poitrine ferme.


Dites... avant le début du combat... Je peux vous demander quelque chose ? Un petit service...

Je préfère vous aviser que si je ne suis pas rentré à Vaudémont auprès de ma blonde, avant demain... je risque de me transformer en crapaud. Je sais que ça parait un peu surprenant mais... si je ne puise pas un brin d'ivresse dans un baiser auprès de ma cruche adorée, un sortilège va faire que je vais devenir un crapaud verdâtre à la peau couverte de pustules purulentes. Jusqu'à présent... j'ai pas été transformé, me désaltérant allègrement à la fontaine la mirabelle qui circule dans mon cœur.

Mais... si d'un coup je disparais... pourrez vous éviter d'écraser un crapaud portant un ruban bleu ? Et si vous le voyez, tout simplement le rapporter auprès de Cyann...elle saura quoi en faire.

Mouais... Cyann saurait quoi en faire... surtout si elle savait dans quelle tenues légères, les deux combattants se retrouvaient. Direct dans le chaudron à marmita l'ogresse, cuire à feu vif avec quelques épices bien corsés pour relever le tout, ajouter 2-3 poireaux, quelques carottes découpés en rondelles, un peu de persil, sel et poivre selon les gouts et... voila une soupe au CAM de prête.

Un sourire apparut sur son visage.. la pensée de la troubadour l'inspirait toujours. Il était prêt à commencer le combat et il allait lui montrer qu'à Vaudémont, on est drôlement bon! et qu'on n'a vraiment pas froid aux yeux... même devant une beauté complètement effeuillée. Naméhoooooo comme dirait l'autre.


Je suis prêt! A vous l'honneur!
Pensez au lait qui vous attend si vous gagnez... Au lait!

C'est alors qu'il déroula la cape devant lui, fit d'abord 2-3 passes avec puis l'agita faisant onduler légèrement le tissu en avant de la rousse. Il redressa ses épaules vers l'arrière faisant aussi ressortir quelques bons arguments anatomique, il bomba fièrement le torse et la toisant d'un regard durci aux lames d'acier il reprit laissant un peu chanter sa voix....

Au lait... Au lait........

Hiiiiiiiii Hiiiiiii

Ah elle faisait moins la mariole la deux pattes avec son bidon qui traîne par terre hein finit les coups de talon dans les omoplates pour me dire d’aller plus vite ! Voilà le galop ça avait été un temps puis, la blonde avait bougonné tout en se dandinant sur le dos de la jument. Au pas, elle avait passé un long moment à caresser son ventre en disant des trucs bizarres, des trucs d’humains comme si ça changerait quelque chose, si c’était l’heure de mettre bas c’était l’heure de mettre bas et pas de courir le gueux. Même si le dit gueux en question avait décidé que juste à ce moment là, il lui fallait faire le jolot* en rase campagne pour prouver qu’il était toujours un bel étalon malgré un embonpoint certain et une vie des plus pépère de famille.
Enfin, bon Quenotte était habituée à ce que sa maîtresse manque totalement de bon sens et se fourre dans des ennuis incroyables. Ces deux pattes z’ont toujours des idées fantasques !
Ainsi, alors que la troubadour s’était laissée glisser le long de ses flancs et s’était assise par terre en caressant son ventre proéminent, Quenotte lui avait jeté un regard torve puis, ne perdant jamais le nord, avait fait un pas de coté pour brouter allègrement les herbes craquantes légèrement humidifié de rosée. Elle huma à plein naseaux l’herbe savoureuse au parfum délicat puis, s’en tailla une bonne part de ses grosses dents jaunes et mâcha.

Scrrrrrrrrrrrrrouinntchhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh Scrrrrrrrrrrrrrouinntchhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh


Sa maîtresse ne protesta même pas en lui promettant milles avanies chevalines du genre « Vieille ânesse, tu seras privé de foin » ou encore « je vais te revendre au meunier pour que tu portes des sacs de farine t’es plus bonne qu’à ça ». La veille jument tourna son regard noisette vers la jeune femme. Elle s’était levée et prit dans les fontes sises à l’arrière de la selle, quelques menues affaires. Cyann accrocha les rennes autour d’un arbre et dit d’une voix lasse.

Bon voilà une troisième clairière où ils ne sont pas.
Il ne nous reste guère plus de choix. Je vais faire un somme, ils nous reste trois heures avant le lever du jour. Nous partirons vers la dernière clairière à l’aube. Je dois reprendre des forces Quenotte. Fais en autant ma vieille. Parce que dès les premiers rayons du soleil, on file la bas. je ne voudrais pas rater cela !

Quenotte fit vibrer ses grosses lèvres laissant échapper quelques brins d’herbes pré mâchés et gluants. Mouais tu en as besoin vu que t’es grosse et que tu débordes de partout… moi c’est pas cette petite mise ne jambe qui m’a fatiguée hein …
La vieille jument regarda Cyann grignoter une miche de pain agrémentée de saucisson et se rouler dans une couverture en se dandinant sur le sol. Apparemment la blonde avait du mal à caser son bide.
J’’espère que tu comptes pas sur moi pour t’aider à mettre bas de ce petit en plein bois hein parce que par le Grand Sabot, ben si c’est le cas faudra qui se débrouille tout seul ce petit d’homme.

HiiiiiiiiiiiiiiiiiiHHiiii PFFFFfffffffffffffffffffffffffffftttttt

La blonde se mit à ronfler aussi sec couvrant le bruit de la mastication de l’équidé. Un vrai concert nocturne.

Cyann cligna des yeux et mit un moment à émerger… En même temps que sa vision fit le point et qu’elle se rappelait où elle était, en plein bois et pourquoi, parce qu’elle ; devait aller voir le duel entre son bien aimé et une guerrière sanguinaire.

Ventrebleu ! le soleil est déjà sorti, je suis à la bourre !

La troubadour voulut se relever un peu trop vivement et tous ses membres crièrent en même temps.

Dormir par terre c’est plus de mon âge …

Elle frotta son ventre.

Moué pis toi là tu pèses sérieusement
* sourire framboise *
va falloir te décider à me rendre mon corps et à utiliser le tien hein pas que mais bon … enfin bon pas trop vite non plus ...on va éviter d’accoucher dans les bois tous seuls.

La blonde se releva, lisse le splis de sa robe froissé, rangea sa couverture et regarda sa jument

Allez hop zou on a un CAM à abreuver avant qu’il ne se transforme en juge en jupon.. quoique cette version là était … craquante

Cyann sourit en se remémorant cette soirée mémorable ou le juge avait revêtu ses atours et rit toute seule accrochant ses grelots aux branches alentours. Elle se hissa sur la selle en ahanant, ben oue avec une proéminence pareille ça devenait plus difficile tout de même y compris pour la cavalière aguerrie que Cyann était. Une fois juchée sur le dos de la bête, elle grimaça et talonna Quenotte et celle ci ne fit même pas mine de broncher. Non immobilisme total…

Ah non tu vas pas faire ta jument rebelle, c’est pas le jour ! J'ai assez d'un imbécile sur les bras !

Pfffffffffffffffffffffffffffffuuuuutttttttttttttttttttttttttt

La mairesse talonna plus fort indignée et lasse

Le boucher te dis je le boucher !

Quenotte fit un pas ce qui tendit al longe qui la maintenait toujours attaché au cornouiller le plus proche. Cyann jura entre ses dents et descendit à nouveau de la selle pour refaire son manège de je te grimpe dessus à al va comme jte pousse que je peux pas faire autreme,nt et que ça a le don suprême de m’énerver faites des gosses qui disait !

Au passage la jument lui jeta un regard moqueur et la blonde lui jeta d'un air bougon

Ben quoi j’suis pas réveillée j’ai droit non !

La mairesse se félicita que personne n’eut été là pour surprendre cette scène ou elle s’était rendue ridicule … Apres une courte chevauchée, la troisième clairière n’était plus très loin et le soleil était sortit de derrière les brumes matinales. Le tandem marqua un temps d’arrêt et dressa l’oreille. Seul le bruissement des feuilles dans les arbres leur répondit. Puis tout à coup l’oreille gauche de la jument se fendit et elle piaffa. Cyann se dit qu’elle avait sûrement entendu quelque chose elle.

De toute façon si c’est pas là on va rater le duel allez hop la vieille

Deux minutes plus tard femme et jument pénétrait dans l’enceinte de la clairière. Cyann posa son regard bleu à la ronde scrutant les herbes et distingua deux silhouettes au loin près du sous bois. Elle glissa le long des flancs de la jument et s’approcha en la traînant en longe. Elle avait l’intention d’attacher Quenotte à un arbre avant de contempler le spectacle mais des qu’elle entrevit la danse entre les deux duellistes, elle se figea bouche bée.

On aurait dit deux gros matous qui se tournaient autour… à ceci prés .. qu’ils n’avaient pas de poils … ils étaient plutôt à poil pour tout dire .. Cyann déglutit serrant un peu trop fort la lanière de cuir dans sa main droite …

La jeune femme n’avait de yeux que pour la pestasse rousse au regard sanguinaire.
Une aura de violence l’entourait et mettait davantage en valeur la magnificence de son corps. La blonde sentit un instant ses jambes mollir en voyant le regard de Sabifax sur les tétons pointés de la drôlesse. Et ben ma foy il était pas prêt d’arriver à la battre vu qu’il ne pensait qu’à … ce corps nu et que ça se voyait foutrement. Une rage contracta le corps de la blonde qui bien loin de l’archétype de la déesse de la guerre à la flamboyante chevelure de sang et de ses muscles bien galbés, tout en finesse, beauté aussi incisive que celle d’une lame effilée la faisant ressembler elle–n’était qu’à cause de la comparaison ?- à la déesse de la fertilité avec ses seins lourds et son ventre qui la devançait partout où elle allait à la manière d’une langue de terre qui plonge dans l’océan. Nonon pas Shiva tout de même la blonde aux cheveux d’or, toute enceinte qu’elle est, n’a guère que deux seins en forme de poire et non cinq n’abusons point. Son regard océan reste rivé sur la silhouette de son C.A.M.. ça va il est pas tout vert .. plutôt tout rouge en fait. Faut qu’il sait qu’il a très chaud … A moins que ce ne soit la culpabilité qui émerge ? Cyann se mord la langue et se demande l’espace d’une seconde comment sa coque fait encore pour tenir en place… mais comme il a gardé ses braies.. on ne voit pas bien... la blonde adopte une teinte à faire pâlir d'envie, un coquelicot

Deux gros félins …Ils se frôlent et ronronnent, feulent, histoire de s’impressionner, ils jouent à la dégonfle …à celui qui la plus grosse .. Volonté

Chassé-croisés incessants, coup de pattes , griffes rentrés pour le moment…

Quenotte tire sur les rennes. La blonde relâche un souffle qu’elle n’avait pas conscience de retenir, elle déglutit, dans un effort conscient elle relâche les muscles de ses doigt un par un et lâche la jument l’enjoignant à brouter librement avant de se diriger vers l’ombre des sous bois. Qu’au moins, elle ne grille pas en regardant son homme face à la sauvageonne. Cyann avait déjà croisé des regards à la leur de sauvagerie plate et calme qui font les grands prédateurs comme celui là sur le champs de bataille .. et elle savait que Sabifax.
… son Sabifax s’il restait aussi gentil et doux qu’il l’était dans sa nature se ferait dévoré tout cru… Un peu comme avec l’agnelle rebelle mais …en pire. Cette fois, il aurait des bleus et des bosses voire pis. Ce qu’elle ne savait pas, la troubaba, et qu’elle n’était pas sure d’avoir envie de savoir, c’est si le jeune homme qui partageait sa vie et ses rêves était aussi capable de se transformer en un grand méchant loup… D’un autre coté un père devait être capable de protéger sa progéniture et un vaudémontais étant toujours bien montée…, il se devait écraser cette pétasse par Aristote !

La mairesse pensa crier Vas y montre lui qu’à Vaudémont on est drôlement bon ! mais une douleur dans son bas ventre transforma son projet initial en un gémissement à peine audible et elle se retint au premier tronc d’arbre venu. Elle caressa son ventre et dit

Tu as pas aimé la ballade ? Bon.. j'avoue j’ai ptet un peu tiré sur la corde m’enfin, tu vas rester sage car ton papa se bat comme un .… lion et tu ne voudrais pas que nous rations cela non ?

La troubadour se mit à chanter une chanson de sa composition … pas une berceuse non une chanson de guerre…. les yeux rivés sur la clairière et l’étrange spectacle
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Dans une taverne branchée des alentours de Vaudémont, là où qu'il y a du vice et de la débauche mais aussi de la mirabelle!

Sont présents : Zahra des inconnus et ses mairachis
Faites entrer les pecnots je vous prie!

et les pecnots entrèrent

bonjour à vous deux, j'ai une mission mes chers mariachis, vous allez suivre le conseiller au mine à la trace ainsi que mon amie Nadaelle, je ne veux pas que vous perdiez une miette de ce qui se passera !
C'est un duel viril et amazone à la fois, je veux que vous en preniez de la graine, pis qu'à la place de chansons par la suite, vous ferez place à de l'action, c'est à dire que je me fait chier et que m'entrainer contre des mannequins de bois dans ma salle d'arme c'est pas rigolo , me faut des adversaires de tailles, et c'est en observant des combats de maitres car ....même si j'ai déjà mis une chaos notre Sabifax Local, il en reste pas moins un grand maître et militaire qui n'a pas encore eu d'actions et de manœuvres militaires, quant à Nadaelle vous l'avez déjà vue à l'œuvre en Provence, donc ce duel sera votre leçon , l'exemple à suivre!

Notez que Zahra ne connait strictement pas les paramètres de combats des deux duellistes, qu'elle n'est en aucun cas au courant qu'ils se battent à poil, pis que les mariachis auront le plaisir d'avoir une leçon de combat mais aussi le loisir de contempler une création de dieu en mode furie!



Mais dame Zahra, vous ne venez pas avec nous? ...à qui qu'on chantera nos louanges!

C'est simple le luth et les maracas ils restent ici avec moi, se trouve que j'attend les résultats des élections ducales, donc en attendant je vais gratter le Luth et vais pousser la chansonnette!

aïe aïe carramba, notre Dame gratter le luth et secouer les maracas comme vous secouez vos miches en marchant aïe aïe..... *bave*

* Z. lui tend un mouchoir *

Sérieux, nettoie donc ta morve le gland, et va donc suivre les deux champions....moi en fait j'ai eu une promesse à tenir..... j'vais chercher ma Manon pis on va heu.......chercher après la mairesse du village.... pour ....lui faire heu passer le temps ....qu'elle oublie que son ...champion va se battre ....humpf.....elle va peut être accoucher donc allez zou!

Pis 'tention les marioles, à votre retour je vais vous mettre en lice on verra qui de vous cinq aura.... appris quelque chose, et je vous assure....que ça va être militaire!
Fini de faire les troubadours! me faut des hommes et des VRAIS!

Sur ce cours discours ils se quittèrent, les mariachis pleuraient leur mère ...enfin leur dame qui leur demander d'aller voir ailleurs si les combats étaient meilleur en gros!


{Jour du départ , il y avait une promesse la tiendra-telle?}

Vaudémont là ou qu'on est drôlement Bon!

Par ce que y a ceux qui partent et ceux qui font le guet , par ce qu'il y a ceux qui bougent et ceux qui restent sur place, par ce qu'il y a une femme à surveiller, un enfant qui ne va pas tarder à montrer sa frimousse, par ce qu'il y tant de chose qu'on ne peut comprendre , par ce que nul n'est prévisible et qu'il fallait se méfier de la blonde!

Depuis des lustres que la Zahra ne s'était pas rendue à cette adresse.... petit souvenir de sa dernière fois, peut-être était-elle venue avec son costume de bourgmestre et avec une charrette remplie de ceinture de chasteté faire sa représentante commerciale à la Rosana.... à moins que sa dernière visite fût après la naissance du petit Brisson?

S'était-elle , ce jour déplacée pour carrément assister à l'accouchement du futur mini Sabifax ou Cyann? Elle ne savait pas trop, une seule chose la taraudée , est-ce que la plantureuse blonde avait mal pris cette idée de duel.... ? Elle avait peur, après tout Sabifax lui avait dit clairement qu'elle était forte..... peut-être trop en plus qu'elle n'était pas seule dans son corps, dieu sait qu'avoir un enfant ça rend fort..... pis le neuvième mois ....et l'approche de l'accouchement ça rend....nerveux..... petite grimace à cette pensée, s'imaginant seule avec la mairesse de Vaudémont, des contractions qui se font de plus en plus rythmées les coups du bébé qui veut à tout prix sortir à ce moment là....pis Sabifax qui est loin..... Cyann serrera sa main à Zahra peut-être lui brisera-t-elle à la place de briser celle du malencontreux duelliste!

C'est donc avec la frousse pis un peu hésitante quant à sa manière de se présenter à la blondine , qu'elle frappe énergiquement à la porte des deux tourteaux, regard qui se dirige de temps en temps vers sa vielle nourrice Manon qui est venu avec elle, après tout la vielle avait aidé Zahra à mettre au monde deux petites filles, elle pouvait bien porter assistance à Zahra encore une fois du moins à Cyann non?.....
Les coups se font de plus en plus fort sur la porte et personne ne répond....



Bon ma Manon, je vais devoir sûrement défoncer cette porte à coup de bâton, me semble que Cyann ne répond pas; ....et Sabifax m'a demandé de .....bah.....de prendre soins d'elle de la ménager tout ça.....MON DIEU si il lui arrive quelque chose je suis FINIE! ....

Hum m'en vais voir si les fenêtres sont ouvertes, j'sais que c'est un charpentier doué mais j'veux pas en plus de ne pas avoir tenu ma parole envers lui.... , devoir me justifier de la casse de son portillon! ....ah seigneur....Cyann....mais où est donc passée ....c'te bout de dame ....et son bedon là.....halalalala je vais mourir.....



Tandis que Z. cherche une fenêtre par où passer, la vielle Manon qui est très intelligente, tourne la poignée de la porte et ouvre tout simplement la demeure ....

humpf Manon que ferais-je sans toi!?????

Zahra court cherche, hurle mais personne ne répond à ses hurlements, à part l'écho ....de sa voix et les soupires de sa Manon...

On va à la mairie on l'a cherche .....si on l'a trouve pas, ma Manon....je vais demander asile dans un autre duché ....Sabifax va me tuer, sans doute qu'elle est en train d'accoucher dans un coin du village .....sans AIDE!

Pis là sans savoir ce qu'elle fait, inconsciament elle se dirige vers ce qui semblait être la cuisine, pis son attention se dirige vers une magnifique bouteille fermée ....son odeur pourtant chatouille le nez de la dame , qui ne réfléchit pas avant de la déboucher et d'en boire plusieurs gorgées sous les yeux de la Manon; qui manque de faire une attaque , namého quelle ingrate la Zahra sérieux boire sans en proposer à sa presque mère .....

C'est titubante qu'elle sort de la maison de celle et celui qui n'étaient pas là pour la voir dans cet état.... direction la mairie..... en suivant les grosses traces de....pneus ? NON des traces d'ânes ? NON un étalon? NAN une mûle? NAN alors quoi?....ça s'échappe et c'est pas vers la mairie que ça se dirige.......NAN...... Sabifax n'avait pas de cheval pas d'âne, donc.....c'était la blonde qui s'était fait la malle ........

Il était l'heure pour Zahra malgré son ivresse de réaliser qu'elle n'aidera sans doute pas Cyann lors de son accouchement, qu'elle ne se fera surement pas brisée la main par la blonde plantureuse !.....mais qu'elle se fera certainement lyncher par le CAM.... sauf si....Nadaelle s'est occupée de son cas ...il sera tellement concentrée à panser ses blessures, qu'elle aura le temps de rechercher la blonde fugueuse!
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Dame Zahra Euphoria de Zen attitude de Beaulieu en blabla~

"Aléa jacta est"

[écrit à 2 mains ]

[Nadaelle]

Voyant sa cape mauve voler au vent entre les mains de Sabifax , Nadaelle ne se déconcentra pas .

Mais pour qui se prend il ? Pensa t'elle , on est pas dans une arène la , faut qu'il arrête !!!
S'il croit me déconcentrer comme cela , c'est vraiment mal me connaître !

Avec sa rapidité devenue légendaire en Provence et sa grande agilité , elle attrapa d'un coup la cape et la jeta plus loin .

Terminé la rigolade , faut pas rêver !

Son œil noir le dévisagea , il restait droit comme I , sur de lui , aucune protection faite par ses mains comme si il assistait au spectacle sans en faire parti .
Elle se jeta d'un coup sur lui , posant ses mains sur ses épaules , glissa sa jambe droite derrière les siennes et mettant la gauche devant pour faire barrage et le faire tomber .

[Sabifax]

Le visage de Nadaelle était resté impassible devant sa provocation. Même pas une petite ride prolongea la commissure de ses lèvres qui auraient trahi un sentiment de colère ou d'énervement.... D'ou détenait-elle cette capacité à rester si concentrée ? Avait-elle reçu l'enseignement au combat d'un maître venu de par delà les terres explorées ? Elle n'avait même pas bronché en voyant les pectoraux du jeune homme qui donnaient pourtant l'impression d'avoir été taillé dans la pierre par la main de dieu. Et pour éviter que Sabifax ne soit l'objet de trop de fantasmes, je ne vous parle pas du reste que le jeune homme avait bien pris soin de protéger sachant que même les plus beaux bijoux ne sont pas incassables.

La furie rousse s'était jetée sur lui, d'un seul bond. Une chatte aux pattes de velours? Au moins, il ne craindrait pas de ressortir le corps couvert de griffures telle que celles que la troubadour lui avait déjà laissé imprimée sur la peau... mais c'était dans d'autres circonstances.

Faut bien se rendre à l'évidence que Nadaelle avait pour elle la beauté mais aussi cette légèreté féminine, cette souplesse dans le corps qui font que certaines femmes sont de.... redoutables guerrières. Nadaelle, Était-elle la femme parfaite ? Elle possédait à la fois la beauté, la force, la dextérité. Quand à l'intelligence, on n'en savait rien. D'ailleurs, à ce sujet, la seule chose que l'on pouvait affirmer c'est qu'elle n'était pas blonde. Mais était ce vraiment significatif ?

Voila Première attaque lancée... première riposte... Elle attaquait fort... La défense serait à la hauteur.

Ça tombait bien. La rousse agrippait par les épaules et son visage n'était qu'à quelques centimètres du sien... Il encaissa plutôt bien la charge de la ouvrit la bouche, soufflant légèrement un petit relent aillé. Ce petit air provençal sembla la déstabiliser. au moins assez pour freiner son élan.

[Nadaelle]

Sabifax résistait beaucoup plus qu'elle ne s'y attendait , losqu'elle se retrouva face à lui , une odeur d'ail lui parvint elle eut un moment de déstabilisation . Cette odeur .............Houa !! tout ce qu'elle aime .Elle eut soudain une envie folle de l'embrasser .Elle le regarda le temps d'une seconde d'une façon différente . Punaise ! Quel homme ! Elle n'avait pas vraiment remarqué encore .

Mais Nada ! Ça va pas ta tète ? Allez remet toi , c'est un duel !!!!

Elle fit quelques pas en arrière pour se repositionner et avant même qu'il ne puisse réagir , attaqua une nouvelle fois . Tout en le regardant droit dans les yeux , cette fois ci , elle visa directement les jambes et s'y jeta de tout son corps .
Ils tombèrent alors tous les deux à terre et roulèrent sur l'herbe corps à corps .
Le fait d'être nue à ses cotés ne la dérangeait pas le moins du monde , elle n'avait que faire de ce détail , la nudité était pour elle un retour aux sources . L'homme était un animal , quoi qu'on en dise et les animaux portent ils braies et chemises ?


[Sabifax]

Elle se replaça face à lui, il tourna un petit peu autour d'elle... pas spécialement pour l'observer sous toute ses coutures, mais c'était presque une technique pour encore essayer de la déstabiliser ou chercher une ouverture qui lui permettrait enfin d'attaquer. N'empêche qu'il ne pouvait s'empêcher de voir sa poitrine de rêve mettant en valeur une chute de rein à faire fantasmer n'importe quel homme. Lui aussi ?

Et voila... ce qui devait arriver, arriva... à force de tourner autour et de zieuter un corps, si sublime et aux formes harmonieuses si parfaite qu'on pourrait douter que la chirurgie n'ait pas déjà été inventée, le jeune homme se sentait défaillir, perdre ses capacités de raisonnement, jusqu'à ne pas être capable d'établir la moindre stratégie d'approche. La beauté fatale savait ce qu'elle faisait en ayant lancé un combat aussi peu vêtu... quoique... avec juste quelques tissus de soie ou de dentelles, le combat n'en n'aurait pas été moins intéressant... Peut-être qu'un prochain combat.... Mais bon, là elle était toute nue! Et lui.... il n'arrêtait pas de lui tourner autour. Soudain... elle retourna son visage aux traits devenus plus doux et posa sur lui un regard impudique à faire exploser une coquille...

Quel homme peut résister à ses yeux un chouilla espiègle, une diablesse folâtre semblant danser au fond de la prunelle marron entouré de ses boucles aux couleur de feu. La rousse avait elle levée un souffle qui attisait le feu de la damnation éternelle pour le jeune homme ? Quel espoir d'un jour gagner le paradis solaire si il se ruait à l'assaut d'une beauté vénusienne ?

Alors au milieu de toutes ces questions, il hésitait... ouais... bon z'avez tous compris qu'il ne peut pas se jeter ainsi sur une donzelle à poil. Ben quoi!? Vous imaginez Sabifax avec ses mains de charpentiers, raboteuse à l'aspect rugueuse... les poser sur la peau délicate de la jeune femme au risque d'accrocher une proéminence couleur vermeille ? Se battait-elle ainsi sur les champs de bataille ? Si c'est le cas, il comprenait qu'elle puisse se vanter de ne jamais avoir subit de défaite...

Au fait... c'est bien connu... Sabifax pense trop. Ouais..c 'est un homme, un vrai... et donc ça lui prend beaucoup de temps à observer avant de se décider! Et Il pense tellement que son adversaire a largement le temps d'en profiter pour préparer son attaque. Il ne réalise même pas vraiment ce qui se passe quand elle se jette sur lui. Tête première sur sa coquille, et ses bras s'enroulant autour de ses cuisses pendant que la charge de la jeune femme le faisait basculer en arrière.

Voila! Les choses sérieuses commençaient. Le combat devenait une lutte au corps à corps, carrément intime vu les parties des deux belligérants qui étaient en contact. Mais voila... Sabifax était quand même tombé sur les fesses et la chute lui avait tiré un 'ouille'... C'est que le jeune homme a l'arrière train sensible! Pourquoi croyez vous qu'il monte si peu souvent à cheval ? Alors voila... elle a réveillé le démon qui sommeille en lui... euh non... pas le démon! L'exemple est mal choisi...

La donzelle s'est à moitié allongé sur lui un bras passé sous son épaule et tente de lui agripper la tête... Je ne vous dis pas ce qu'il a en face des yeux... je vous laisse simplement l'imaginer. Il se débat quand même! Tentant de la repousser en posant ses mains ses côtes, il ne comprend pas mais il n'a aucune prise sur sa peau, ses mains glissent..glissent sur ses flancs sans pouvoir s'y accrocher... Le seul résultat qu'il obtient c'est de se retrouver les bras enlaçant la rousse, il lâche un premier juron...

Tudieu!

Puis se rend compte qu'il ne peut plus vraiment ouvrir la bouche, le visage enfoncé comme pris en sandwich dans un (ou plutôt deux) coussins moelleux. Il ne peut que constater qu'il a raté (?) sa première riposte.... Pas de chance...

Mais il n'a pas dit son dernier mot! Quand même! Il va pas se laisser battre....par une femme.

Vu comment ce combat semble se dérouler: Une autre question se pose: La fin du jeune homme est-elle proche ? Qui tuera Sabifax, ou et avec quel arme ? Serait-ce le début d'un nouveau grand jeu lorrain ???

[Nadaelle]

Elle sentait les mains de Sabifax glisser sur son corps , en temps normal , cela l'aurait fait sourire , c'était le but recherché , mais voilà , cela la déstabilisa encore davantage . Elle ne prenait plus cela comme un manque de prise mais ressentait des douces caresses survoler son corps .
Elle qui d'ordinaire restait de marbre dans ces combats , sentait comme un frisson qui la parcourait et le résultat se vit à œil nu de suite .

Si jamais il voit mon trouble , je suis foutu ! Faut ruser Nada ! Faut ruser !

Alors qu'elle était en position de force , couché sur lui , sa tète planquée ......................entre sa généreuse poitrine , elle relâcha sa prise comme si d'un coup , elle avait peur de lui faire du mal .

Ça va Messire ? Le vent se lève , on continue quand même ?

Elle espérait que l'histoire du vent cacherait son trouble . .............................
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Sa bouche ouverte permettait enfin à l'air de rentrer dans ses poumons. La guerrière s'était redressée, libérant le visage du jeune homme d'un étau oppressant qui aurait put l'étouffer jusqu'à ce qu'il perde conscience et ainsi lui éviter la suite d'un combat qui s'annonçait douloureux. Il la regarde un instant dans les yeux, encore abasourdi, réalisant qu'il ne sera pas facile de se battre contre elle. Non seulement, elle avait sut désemparer Sabifax et elle avait oint sa peau d'une espèce de matière huileuse empêchant toute prise sur son corps. Bon... il lui aurait pourtant suffit d'ouvrir en grand sa bouche et la refermer d'un grand coup sec en avant de lui pour se cramponner fermement à elle... mais il y avait surement d'autres solutions avant d'en arriver à lui happer son... nez.

Ça va Messire ? Le vent se lève , on continue quand même ?


Sourire narquois qui se dessine sur le visage de l'ex-juge en jupon.

Vous voudriez que j'abandonne!? Jamais...

Ne savez-vous pas, madame qu'un Vaudémontois orgueilleux n'abandonne jamais ? Surtout quand il se bat pour l'honneur de sa ville!

Vous... vous m'impressionnez nullement... * Osa-t-il ajouter. *


Sa voix avait maintenant un relent d'ail chaud... même si le combat n'avait pas été très très épuisant physiquement pour le colonel de l'OST lorrain. Avec une telle proximité des visages, il remarqua immédiatement sa gorge qui se se serra puis se gonfla légèrement à mesure que ses lèvres avaient parlées comme si elle avait du mal à avaler ses paroles ou bien prise d'un haut le cœur face à une bouffée de saucisson à l'ail qui ne masquait pas toute l'odeur de son haleine fétide de la veille.

Était ce pour cesser de voir ses yeux ou pour éviter de fixer de façon trop insistante une autre partie de son anatomie qu'il tourna sa tête sur le coté ? Il aperçut à portée de bras la cape mauve étalée sur l'herbe. Il attrapa la cape, tendant le bras autour du poignet duquel était attaché ce ruban bleue symbole de l'attachement qu'il portait à la femme qui hantait ses rêves les plus profonds, présent qu'elle lui avait laissé et qu'il avait reçu comme un un combattant-champion se battant pour une princesse, un chevalier affrontant un terrible dragon cracheur d'un feu ou il risquait de se bruler les ailes...non pire... une hydre à 7 têtes comme celle terrassé par Hercule. Bon... peut-être qu'il exagère un peu (?) Enfin là... la dame de son cœur était simplement mairesse de Vaudémont, lui peut-être pas tout à fait le champion de son village et le dragon n'avait pas vraiment la peau écailleuse... Mais était-ce vraiment si différent ?

D'un vaste mouvement de la main, il rabattit la cape sur le dos de la beauté à faire pâlir d'envie tout les hommes et animaux du duché, enveloppant l'étoffe autour d'elle et recouvrant entièrement un corps ou seul une flamboyante chevelure rousse était dorénavant visible. Il profita de ce moment de surprise pour redresser son torse et se dégager. Voila enfin l'occasion qu'il attendait depuis le début du combat... Il allait enfin pouvoir riposter.... Frapper à son tour, pas trop fort certes mais avec la ferme intention de lui donner une petite leçon. Juste assez pour que la donzelle comprenne qu'on ne touchait pas à un seul poil des cheveux de son village. Pas besoin de s'inquiéter quand même, il n'allait pas se jeter sur elle avec autant de violence que lors de son dernier combat contre Zahra. Son instinct de survie qui lui rappelait qu'à trop énerver la femme, on risque de se prendre un gros retour de bâton beaucoup plus douloureux.

Il passa sans ménagement son bras autour de la taille de la jeune femme en-capée, puis se releva en la soulevant dans le même mouvement. Elle sentit ses pieds décoller du sol et son ventre basculer par dessus l'épaule du jeune homme alors qu'il enserrait maintenant son bras autour de ses cuisses. Offrant à la jeune femme une vue imprenable sur les braies rebondie du jeune homme. Quand à lui, il arborait un sourire fier comme un coq sur un tas de fumier, au lever du soleil. Ainsi revêtue la touriste avait quand même perdu pas mal de ses attraits qui avaient tant perturbé l'esprit combatif du jeune homme même si on pouvait distinguer des formes qui commençaient à s'agiter sous la cape. Au moins, Elle, elle n'était pas bien lourde....


Jusqu'à présent la seule et unique femme que le jeune homme avait porté dans ses bras était Cyann.... Oui... c'était quand elle était plus légère, pas comme une plume quand même, mais assez légère pour les petit bras musclé du jeune homme. Elle commençait par l'enlacer, il glissait une main sous ses cuisses, l'autre derrière ses épaules et d'un petit 'hop', elle se retrouvait dans ses bras. Les premières fois, il avait d'abord fait ça presque par.... obligation... hum....hum.... devoir chevaleresque.... bon Ok.... par plaisir.... après que la troubaba fut blessée à sa jambe par la dague d'une louve enragée. Puis de temps à autre, pour la déposer sur sa couche, alors que la nuit avait largement envahi les rues du village, ou par jeu amoureux voire coquin ou il se réjouissait de la sentir se coller contre lui, posant sa tête sur son épaule en lâchant un petit soupir heureux.... parfois accompagné d'un coup de poing plume frappant l'épaule du jeune homme taquin.

Là... la situation était tout autre... D'abord... on peut pas vraiment dire que Danaelle était lové dans ses bras... c'était plus du genre sac à patate, passé par dessus l'épaule. Ensuite les soupirs et les coup de poing plume étaient remplacés par des grognements et des coups de poing tambourinant plus violemment dans son dos.



AHahaha....
Je vous ai eu ma 'tite dame!
Fallait pas sous-estimer un soldat de l'OST Lorrain...Elle vous a pas prévenue Zahra, qu'à Vaudémont on est super sur-entrainé?? * Il rit... a voir la caserne, sont surtout entrainé au lever de coude *

Roooo... Cessez donc de gigoter.... Vous feriez mieux de bien vous cramponner...


A peine sa phrase terminée, qu'il se met à tourner sur lui même... marrant de sentir la chevelure de la rousse, s'élever comme une trainée de flamme dans les airs. Quand il cessa de tournicoter... après plusieurs tours quand même! Il dut resserrer son étreinte tellement elle était prompte à se débattre... On aurait dit une vraie furie... Il n'osait imaginer la rage illuminant sa face, à se faire porter ainsi comme un vulgaire sac de patate. Mais il n'en n'avait pas fini avec... Ne vous inquiétez pas... il ne va pas lui faire trop mal... Non...non Yé pas comme ça Sabifax - Ouais...sauf dans ce fameux combat en lice contre Zahra, mais là...faut avouer que la soulote l'avait bien cherché en s'acharnant à maintes reprises à toujours viser le même endroit. Là.... il voulait simplement lui montrer qu'à Vaudémont, on n'a pas froid aux yeux et qu'on est drôlement bon.... - Hey!!! J'ai entendu!!! Qui a ajouté 'Bon ... à rien!??? Je vous préviens, le prochain qui ose dire du mal de Vaud... C'est en lice qu'on se retrouve!!! -

Allez maintenant... vous répétez après moi...
A Vaudémont, on est drôlement bon...


Je sais pas si elle trouvait ça drôle... mais lui, il ponctuait chacune des syllabes de petites tapes du plat de la main à hauteur des fesses quand même bien ferme de la donzelle... Et oui... il avait osé... Certaines se diraient 'Oh...la chanceuse...' Mais ça.... il n'y a que la rousse qui pourrait vous dire si elle se considérait chanceuse ou pas. D'autres pourraient penser... quel obsédé ce Sabifax... la moindre occasion de toucher des fesses bien rebondies et il en profite... Ouais je sais... lui aussi il mériterait presque une fessée.... mais qui sait si il n'y prendrait pas tout autant plaisir...?


A Vaudémont, on est drôlement bon...

Il continuait de marteler ses mots, lorsque son regard remarqua, au loin un petit point bleu... enfin... petit... plutôt un lointain gros point bleu surmonté d'une chevelure qu'il aurait reconnu entre mille même au milieu d'un champs de blé baignés par le soleil...

A Vaudémont, on est drôlement...



Ses gestes se ralentissaient suivant le rythme de sa voix, jusqu'à ce qu'il fige complètement. Il se serait bien frotté les yeux... mais vous comprenez qu'il lui était difficile de le faire. Sa C... adorée, sa source d'ivresse intarissable était là. Depuis combien de temps ? Se demanda-t-il ou si vous traduisez: Qu'a-t-elle vue exactement et Qu'a-t-elle pensée ?

Connaissant la poétesse, il réalisa qu'elle avait abandonné durant quelques heures sa mairie pour venir l'encourager dans ce combat ou s'assurer qu'il ne se fasse pas trop massacrer. Ben... c'est pas si souvent que le jeune homme a eu l'occasion de se battre pour sa ville. Alors... pourquoi ne pas profiter du spectacle!? La présence de celle qui fait tambouriner son cœur remplissait toujours le jeune homme d'un feu bouillonnant, tout comme son regard azur posé sur lui ne manquait jamais de provoquer chez le jeune homme des remous intérieur, simples frémissements comme la délicieuse caresse d'un papillon parcourant la peau frissonnante ou bien tempête tourbillonnant au plus profond de son ventre, le ballotant jusqu'à s'échouer sur des rivages ou des vagues viennent frapper avec force les rochers en faisant voltiger une écume au gout salé. Et surtout... venait de plonger Sabifax dans une rêverie qui allait sans doute lui couter la victoire.