--Lyes.
Abbaye de Noirlac, Berry.
Lyes de Divonne âgé de quelques années traînaient dans l'abbaye de Noirlac au coeur du Berry. Voilà quelques jours, qu'il avait fait la connaissance de la soeur Cuisinière Eilinn, mais draguer cette demoiselle était bien plus compliquée que prévu, d'abord il y avait son beau-père le Vicomte Rhan n'était pas vraiment du genre à laisser la petite vivre son enfance librement ; ensuite il y avait les moines ! Dans une Abbaye pas toujours facile de pouvoir bavarder en toutes liberté et nous ne parlerons même pas de sa mère qui avait des Novices et donc des espions potentiels dans chaque lieu plus ou moins intime. Mais Lyes était courageux et réellement intrigué d'en savoir plus sur la belle, après avoir demandé à la Maître des Novices un courrier afin de se porter garante de lui auprès du Vicomte, il attendait maintenant sagement la réponse de celui-ci. L'ange blond était donc assis sur l'herbe fraîche du domaine à croquer dans sa pomme, admirant les vaches brouter l'herbe et les poules picorer le maïs, un après-midi calme est tranquille donc quand soudainement arriva Bernardo le moine muet servant de ''pigeon'' aux membres du chapitre.
Oui ?
Le jeune homme regarda le parchemin que lui tendit le moine et le déroula intrigué, un message du Vicomte pour sa mère ? Après la lecture de celui-ci, Lyes sauta de joie et attrapa la petite sacoche en cuir protégeant les écus. Alors qu'il allait courir pour rejoindre sa princesse, Bernardo lui tapota sur l'épaule et lui donna une deuxième sacoche d'écus, de sa mère cette fois-ci accompagnée d'une petite note.
Citation:
Lyes,
Voici quelques écus pour votre voyage à Bourges, pense aux poules et offre lui des fleurs !
Tit
Lyes,
Voici quelques écus pour votre voyage à Bourges, pense aux poules et offre lui des fleurs !
Tit
Me***, les fleurs !
L'ange regarda le frère, peut-être avait-il reçu l'ordre dans cueillir à sa place ? Apparemment non ! Tant pis, une rose unique fera l'affaire, Lyes en attacha une rapidement - recevant quelques épines dans les doigts au passage.- et couru le long des couloirs de l'abbaye.
Eiliiiiiiiiiiiinn ! Eiliiiinnn !
Ou pouvait-elle être ? Peut-être dans sa cellule ? Sans réfléchir il grimpa à l'étage et frappa doucement à la porte, malgré l'envie de la prendre contre lui et sauter de joie. Ils allaient avoir le droit de voyager ensemble, libre et seul au monde, enfin ... Pas vraiment tout seul, mais ensemble c'était le plus important. Derrière la porte, Lyes attendait impatient et heureux.