Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>

[RP] siège de la compagnie du Léman - Genève

Raoulleglabre
Une pinte de sueur économise un gallon de sang et mon spadassin s'était escrimé toute la matinée à enfiler ce fichu gorgerin de fer qu'on lui avait cabossé à Arles.

Scrounch scrounch scrounch... Mon Raoul machait lentement son bout de maïs en regardant Mahaud du coin de l'oeil. Comme quoi, n'est pas toujours la poule celui qu'on croit.
_________________
Gaia15
Gaia avait marché toute la nuit. Marché, marché.. sans son cheval qui soulageait ses pauvres pieds d'habitude. Nada.
Alors elle suivît sagement son co-équipier vers ce fameux noeud,
pas sans s'apercevoir du monde qui était comme elle en train de se rendre vers la direction de la mine d'or.

Arrivée tôt le matin, elle s'installa comfortablement sous un joli arbre,
pas loin d'une fointaine.
Discrètement, un regard veillant à droite et à gauche, elle enleva sa robe et son chapeau.
Un conseil de son Mister lors d'un voyage commun, qu'elle n'avait point oublié.
Et oui, sinon, ils vont lui voler sa jolie robe, et même son compagnon de tournoi, Argentino, lui avait conseillé la même chose.
Pas faux alors. Faut toujours suivre les conseils des plus sages.

La robe bien câchée sous cette arbre, la presque nouvelle génévoise complètement en braies maintenant, ça fait mec ça ! ,
médita sur son premier tournoi de sa vie.
Il y a toujours une première fois pout tout, mais là..détrousser, brigander..
d'autant plus que l'Issime participait avec le vieux.
Repensant à leurs expériences elle trembla un peu de peur. Méditation.
Rappel à soi meme : Toujours faire tout. Se bien cacher. Prendre les gens de derrière.
Un coup dans le creux des genoux pour les faire tombler : et chaca chaca hopp !
Ne pas hésiter à tuer. Détrousser. Chercher les sousous.

Ogott.. was man als Râuber nicht so alles wissen musste..!

Son épée, ce joli cadeau d'un très ancien ami, brillait au soleil et n'attendait apparement que d'être utilisé. Oui.
Lentement elle se leva, sortît l'arme et essaya de trancher quelques branches au milieu du chemin.
Chaca, chaca,chaca... Woumm !

Zut,épée dans la sable. C'est pas bon pour la lame.
Gaia préfera donc ranger son arme, pas sans oublier de la nettoyer un peu
et regarda à droite et gauche si elle pouvait voir son co-équipier.
Question de lui demander encore des conseils et poser des questions bêtes


Argantino ?? T'es où ?
Regard encore à droite et gauche .
Argantinoooo......?!

Manaccia la madonna ma dove sei ? Donde estas ? Wo seid ihr denn ?

_________________

Adjointe au Rectorat Université - Ambassadrice du canton de Genève et de la CH, Botschafterin - Ancienne Chancelière de l'Helvétie -
Bigmamma
Et Bigmamma hurle : QUI QUI LUI A PIQUE SON CANASSON !!!!

Et qu'en plus, il lui a fait boire un philtre qu'elle s'est pas réveillée à temps ! E où qu'elle va trouver Kiki maintenant !

Bin tant pis. De Colère, elle met son landeau blindé dans le sens de la pente, elle monte dedans, et, la lance en avant, la mine encore plus tibulaire que pas fine, elle donne un bon coup de pied qui la propulse vers Lausanne, avec un jour de retard mais assez de rage pour tout ratiboiser sur son passage !
_________________
El_barto
La journée se terminait. Les baluchons pour les deux jours à venir étaient prêts. Ils étaient tous deux à Geneve depuis quelques jours déjà et l'organisation avait été fort simple : quitter l'auberge et la cité la veille du début de la baston, camper tranquillou une première nuit sans bleus ni coups reçus, et le lendemain matin, se diriger vers le lieu de rendez-vous fixé pour la distribution de baffes.

Au milieu de la grande pièce, devant un miroir vertical sur pieds, il finit de remonter sa chemise sur ses épaules. Quelques heures plus tôt, le médicastre du bourg voisin lui avait retiré les fils placés sur son épaule meurtrie, lors de leur arrivée en Helvétie. La chaire avait été meurtrie mais l'homme de sciences avait officié avec succès. Toujours un petit tiraillement lorsqu'il menait un mouvement ample, mais rien de bien méchant comparé à ce que cela avait été.

Puis, il vit apparaître doucement au-dessus de son épaule un visage lumineux et souriant. Manon vint poser son front un instant sur l'étoffe du vêtement, et y déposa un baiser. Face au miroir, il la regardait avec douceur. Elle, devait toujours ressentir une vraie gêne suite à cette blessure. Il savait qu'elle prendrait plaisir à distribuer quelques taquets à certains des participants de ce tournoi. Il savait aussi qu'il garderait toujours un coin d'oeil vif. Il culpabilisait toujours un peu de ne pas avoir été suffisamment proche d'elle à ce moment violent, sur le haut de la vallée.

Avec un sourire, il attrapa les deux sacs,


Allons-y !

Depuis Geneve, la route vers la mine d'or était plutôt courte. Aussi se mirent-ils en chemin à pieds. Devant l'exploitation minière se trouvait une large clairière : terreuse et rocheuse et accidentée près de l'entrée de la mine, et plus herbeuse à mesure que l'on s'en éloignait et s'approchait d'un bois voisin.

Ils déposèrent paquetages derrière un petit bosquet un peu écarté. La veille en taverne, ils avaient parlé tactique. Et la nuit passée, il avait continué à ressasser, travailler leur technique d'approche, leurs esquives, leur finition, leurs réactions en cas de coup dur. Pour être certain qu'ils étaient bien d'accords, il résuma tout ça en une question, la mine rigolarde :


Alors... Je donne les claques et tu assommes ?

Oui, ça c'était de la technique travaillée. Des rôles bien définis. Chacun à sa place, et une efficacité impeccable. Gare à qui voudrait lui voler son goûter d'entre deux rounds.
_________________
Mahaud
Millau-Genève à brides rabattues d'un seul trait, sans se laver, sans manger (sans boire ! ), sans déclarer à la douane, sans pisser, sans fermer l'oeil ( ou alors que le gauche les jours pairs).
La haridelle est morte avant même d'avoir pu se rafraîchir les naseaux dans l'eau du lac. Ses quatre pattes se sont brusquement écartées et la bête s'est affalée en plein milieu. VROUF ! En soulevant un nuage de poussière. L'équarrisseur devrait pouvoir la trouver au même endroit.

Mahaud encore toute grisâtre d'un profond et mortel ennui contracté dans les environs de Montpellier, promène un regard curieux à la ronde.
A droite, le Vieux. Mahaud parie mentalement avec elle-même une bonne pinte de bière et une paire de burnes ducales qu'il va lui réclamer cinquante écus. Elle farfouille dans sa besace : le compte devrait y être. En pièces détachées. Il n'a été précisé nulle part qu'il devait y être en un seul morceau.
A gauche ... Aïe ... Raoul ! Il a l'air de quelqu'un qui a l'air de mâchonner un truc indigeste. Mahaud sent la mauvaise conscience lui peser sur le bréchet comme un boulet de plomb de couleuvrine. Elle a planté Raoul. " Ah ! Mon Raoul, toi et moi c'est reparti comme en 55 !" ( oui, parce qu'en 40 Mahaud ne connaissait pas encore Raoul). Et puis elle a planté Raoul pour ... pour ce truc à plumes mauves qui avance d'un air dégagé droit devant.
Elle décide de guider les pas du truc mauve vers elle :


Héééééééééééééééé ! Biquet !
Servane
A l'aube, Servane se trouva aux portes de la ville avec moultes concurrents semble t-il. Encore fulminante de ne pas avoir aperçu son compagnon de route, elle guetta néanmoins le fameux plumeau du bellâtre.

Bon sang mais que faisait-il donc encore?! Voilà des moins qu'il lui faisait parcourir le pays en lui promettant monts et merveilles, il n'allait quand même pas l'abandonner au dernier moment!

Maugréant, elle décida tout de même de suivre la foule, saluant au passage quelques connaissances.
Tiens Izaac, depuis combien de temps ne l'avait-elle pas croisé...Humm oui ça devait faire un an... le dernier tournois peut être... Voyant son regard se porter sur sa bourse, elle replia rapidement son genou de façon à cacher la bosse que faisaient les pièces dans le sac de cuir. Voilà encore un coup de vache de ce satané Serra, à cause de sa manie de disparaître, impossible de rentrer à temps pour déposer les écus dans son taudis. Ils avaient traversé tout le pays en quinze jours sans débander, pas une halte, tout ça parce que monsieur avait des besoins urgent de spiritualité!


Satané bonhomme! J'ai mal au dos, aux pieds, mon postérieur est au supplice et j'ai même pas eu le temps d'affuter mes lames. J'te jure que si je perds ne serait ce qu'une pièce, tu me rembourses jusqu'au dernier écu! marmonna t-elle l'œil fixé sur la route. L'a intérêt à être à la hauteur sinon je lui coupe le moignon et le refile aux corbeaux!

La rousse se retourna une fois de plus pour examiner le convoi et n'y trouvant toujours pas l'objet de son désir, donna un grand coup de pied dans une pauvre racine qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment.


Serrallonga, je te jure que si tu ne viens pas de suite, je mets la ville à feu et à sang pour te faire une deuxième trou au ...
Demerzel
Une demi-heure... ça faisait une demi-heure qu'il déambulait dans la mine à l'affut de la moindre silhouette suspectée de participer au fameux tournoi... une demi-heure qui paraissait s'étirer depuis des heures déjà...
Fichue bonne femme, j'te jure! marmonna-t-il en se remémorant la journée :
Soleil au zénith, chaleur étouffante, quelques rares brins d'air, et un mal persistant au cou à chercher la Mahaud les yeux fixés sur des dizaines et des dizaines de paires de pieds...
Quand soudain, un cri déchirant arrêta net sa marche ainsi que sa prétention de faire bonne figure au moins quelques temps dans cette ville qu'il n'a plus traversée depuis des lustres...

Héééééééééééééééé ! Biquet !

Les yeux au ciel comme pour prendre Totote à témoin de sa fatalité, il ne put contenir un recul instinctif lorsque son regard redescendit se poser sur... la chose.
Erf...
Dis quelque chose! dis quelque chose!
Tu... m'as l'air en pleine forme
, lâcha-t-il en se décalant par à-coups jusqu'à se placer dans le couloir des rares filets d'air salvateurs.
T'as du faire une... bien... longue route...
Large sourire narquois.

Après un échange pénible pour les sens, il parvint sans plus savoir comment à la convaincre de faire deux groupes de un pour faire le trajet jusqu'au lieu fixé pour le tournoi : la mine.

Mine dans laquelle il errait donc depuis plus d'une demi-heure maintenant, sans plus aucune prudence vis à vis d'un éventuel traquenard... Il lui semblait à peu près clair maintenant que quand ils avaient dit que le tournoi aurait lieu à la mine, ils ne parlaient pas au sens propre...

Hein? oui oui, c'est un bien joli caillou... félicitations!
A part de pauvres gueux qui se retournaient de temps en temps pour lui montrer une "merveille", il n'y avait pas âme qui vive ici.

Il sortit donc au p'tit trop et à la recherche du lieu exact, en espérant deux choses :
un : que Mahaud n'ait pas songé une minute à s'amuser sans lui sinon elle allait goûter de sa lame et autres objets contondants qui tomberaient à portée de main.
deux : qu'elle ne s'était pas lavé entre temps, ce qui faciliterait grandement son orientation.
Labaronne
Scriiiiiiiiiiiiiiii .... Scriiiii ... Scriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ...

Assise en tailleur devant la mine, elle aiguisait soigneusement sa pelle. Tranchante, elle allait agrandir des sourires, raccourcir des doigts malhabiles, et certaines langues ne tourneraient plus dans leur habitacle. Elle attendait Fernand, sagement, concentrée sur sa tache. Lentement elle passait sa pierre sur l'extrémité, déjà bien usée de son arme, son amie, son assurance vie.

Le voyage depuis Millau s'était fait à bride abattue, arrivée juste à temps pour la fête, ils avaient pris immédiatement la route pour la mine d'or. C'était là le rendez vous, et hop, il avait disparu. Fernand avait dû se perdre ... une main en visière Lab le chercha du regard. Personne. Elle n'avait jamais eu de chance avec ses cavaliers, elle espérait que celui ci ne lui posait pas un lapin à longue queue, ou alors il serait le premier à tater de sa pelle. Avait-il trouvé un autre compagnon ? Des jours et des jours d'entrainement, et il la laissait choir comme une vieille chausse.

Elle se leva. Entra dans la mine.


Fernand ... pfffff
Manonlapetite
[Avant le départ]

- Non Mademoiselle Manon.

L'ombrageuse Bordelaise, étonnée, pirouetta et fit face à celui qui osait ainsi la contrarier.

- Pardon? Qu'avez vous dit? Comment ça non???

- Ce tournoi n'est pas une bonne idée. Je vous déconseille fortement d'y participer. Il vous faut encore du calme, du repos. Vous n'êtes pas tout à fait remise encore.

- Mais......"
Regard rapide sur le vieil homme qui avait eu tant d'attention pour elle depuis sa fâcheuse aventure, puis eut un soupir en apparence résigné. " Mais... vous avez raison. Puisqu'il en est ainsi, permettez que je prenne congé, et que j'aille annoncer cela au Vicomte. Nous nous reverrons comme convenu dans quelques jours. Messire Médicastre, que votre journée soit agréable."

Et Manon, très calme, quitta la pièce et pénétra dans la chambre de De Cessac le sourire aux lèvres. Elle l'enveloppa d'un regard attendri et lui lança, joyeuse.

" Bien! Je suis prête! En route!! "

Par chance il ne croisèrent personne au sortir de l'auberge. C'est qu'elle n'était pas fière de tromper son monde la Manon, mais elle n'aurait voulu rater ça en aucune façon.Ce tournoi elle avait toujours eu envie d'y participer, déjà lorsqu'elle était Fribourgeoise. Et il lui avait fallu attendre qu'elle soit 'estrangère' pour enfin pouvoir y participer. Faut dire qu'à l'époque, certains l'impressionnaient, elle n'avait pas osé.



[Aux abords de la mine]

La route jusqu'à la mine fut vite faite. Ils marchèrent tranquillement en direction de l'endroit désigné. Quelques arbres et de l'herbe douce accueillirent les voyageurs.

La veille en taverne ils avaient causé animaux. Un peu tactique aussi, il parait, mais ce n'était pas ce que Manon avait retenu. La nuit venue, la bordelaise s'était endormie en entendant moult bêlements.

Alors... Je donne les claques et tu assommes ?

De petites étincelles dans les yeux, elle passa le doigt sur le fil de son épée

" Oui! Moi j'assomme! ... Je serai douce, ils ne sentiront rien."

Puis elle murmura pour elle même, soudain pensive " Il y en a un surtout. Ohhh pis un autre aussi! Ceux là, je les aime bien! Je ferai trèèès attention."
_________________
Voix de Guyenne.
Mahaud
Non loin de là, Mahaud aperçut Labaronne, sa camarade de pelletées mortuaires, sa soeur Hydrique. Elle aiguisait consciencieusement le tranchant de son arme favorite déjà terriblement coupante. Quand Labaronne roulait une pelle à un quidam c'était un baiser motel la plupart du temps. Mahaud lui fit un signe de la main. Il n'y avait personne d'autre du groupe : pas de Brigante, pas d'Emmeran ni de Fernand.
Entre temps, Demerzel s'était matérialisé dans 99% de son champ de vision. Elle s'avança vers lui inconsidérément, oubliant à quel point l' ami abhorrait toute forme d'effusion ou de manifestation d'affection et ouvrit les bras mais un plissement de narines accompagné d'un sensible recul des deux pieds lui rappelèrent qu'elle devait schlinguer le fauve et ne pas être au sommet de sa séduction. Poignée de mains virile donc.


Tu... m'as l'air en pleine forme, lâcha-t-il
T'as du faire une... bien... longue route...

Oui, je pète le feu ! Et elle regretta aussitôt ses paroles voyant un sourire s'allumer sur le visage de Demerzel, qui signifiait en clair : " ça se sent ! " Les groupes arrivaient progressivement, par paires. Demerzel et Mahaud avaient réussi, afin qu'aucun des deux n'ait l'air de mener l'autre, à marcher jusqu'à la mine simultanément et parallèlement en deux groupes d'un.

Bon et maintenant on fait quoi ?

C'est alors qu'elle vit Serralonga et Servane s'avancer vers eux avec l'air de deux matous devant une tasse de lait. Serralonga en frissonnait de la barbiche.
Elle donna un coup de coude dans les côtes de Demerzel abîmé dans la contemplation d'un caillou de belle taille :
"Hep ... on dirait qu'on va avoir de la visite ..."
Raoulleglabre
[Raoul & Philodendron vs Maldrigar]

Fribourg la fière amenait ses champions un à un. Fribourg avait enfanté des bucherons. Mon Glabre, lui, était un soldat, un spadassin, une lame, une... bref, un homme, quoi. Tel un apothicaire, mon Raoul envisageait le fribourgois. Le compagnon d'arme du chancelier Misterbop. Ca c'était bonne fortune assurée. Mais où était-il celui-là ? Ca c'était l'souci.


Dites-donc Sieur Philodendron, c'est coutume d'chez-vous de v'nir en file indienne ? Le chancelier Misterbop marche derrière le gros bucheron qui vient là, ou bien ?

Philodendron est l'aparité de mon héros. Il est brun, grand, beau, barbu de quelques jours, musclé, presque muet, ridicule... bref, un véritable appeau à pucelles... Mon Raoul a toutefois la vue qui tombe et l'helvète est fin tacticien militaire. Méfiance ! Méfiance !

AAAAAAYYYYYYYYYYYYYYYYYYYAAAAAA !

Raoul : 1 - visiteur : 0
_________________
Miette
Miette regardait tous les jouteurs arrivés, ils étaient laids, ils étaient de corpulance moyenne, ils sentaient pas bon le sable chaud..
Elle retenait son souffle, son coeur éclattant dans sa poitrine lorsque ses yeux se posaient sur tel ou tel guerrier, regardant tout ce petit monde près à prendre coup de lance monté sur fier étrier, ne comprenant toujours pas quel plaisir on pouvait avoir à recevoir coups, mais les voirs était pour elle comme une sorte de goût inconnu, ennivrant..
Elle ne s'occupait plus ni de sa maraine ni de Moko qui profitant de l'absence partiel de sa maîtresse en profita pour s'échapper dans la foule et s'enquérir de victuaille qu'il trouvait à terre.
Miette les yeux écarquillés, aux aguets de coups portés, prête à hurler des ohhh ou des ahhh sautant de temps à autres pour mieux apercevoir les beaux atours des mâles en furies, qui bientôt allaient se jeter dans l'arène..
Izaac
[Nicbur & Izaac vs Kirkwood]

Non monsieur, non vraiment ce n'est pas le moment !

Izaac frappait dans la mêlée, la sueur lui coulait dans les yeux. Ce bougre de Kirkwood se défendait comme un diable.

Monsieur la bailli, ne vous ai-je point dit de patienter un moment, le temps que j'en finisse avec notre tribun !

Blang !


L'homme de Berne insistait pourtant.


Mais chancelier, les caisses confédérales vous doivent vingt quatre écus. Votre salaire de la mine, chancelier.


L'helvète est rigoureux dans ses comptes. On n'y peut rien. Surtout quand il est alémanique. Élégantes poulaines de cuir rouge, chemise et chausses bouffantes, manteau noir, chapeau à plume, le petit serviteur de l'État ouvrit sa caissette qui débordait de bourses.

Blang ! Clong !

Et Kirkwood qui taille d'estoc ! Ce qui est miraculeux quand on y pense. Mais le tribun genevois a de la ressource et des bottes, lui.

Reblang ! reclong !


Et Nicbur qui [...]


Izaac, genevois, salaire de la mine de la semaine du...
Le scribouillard regarde sa feuille. Vingt-et-un au vingt-sept juin de l'an de grâce quatorze cent cinquante huit. Signez ici, je vous prie, que je puisse sceller le mandat.

L'homme tend la plume.

Mais vous allez me laisser finir, par les saints couillons d'Eugène !


Citoyen helvétique Izaac, si vous souhaitez récuser votre salaire des mines, il vous faut remplir le formulaire Mille trente cinq, petit b.
Et l'autre qui sort sa liasse de la besace marquée des armes de Berne.

Clong ! Clang ! Ding !

Comment ça ding ? Une arme secrète de Kirkwood encore ?

_________________
P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Miette
Sur la pointe des pieds derrière une masse gigantesque, les yeux fixés sur une boule de poils ...

psssst pssssst ... Viens ici ... Mais tu vas venir oui..?

L'escogriffe qui se retourne..

C'est quoi vot ' cirque là.. Z'allez nous emmerder longtemp oui..?

Sourir béta de miette...

Excusez moi msieur, c'est heu.. Mon petit singe là..

Lui montre la bestiole qui farfouillait dans la besace de l'homme ..
L'escogriffe ouvrant grande la bouche..

C'est à vous le gosse là...? La vache... C'est quoi ça...? Il est laid... En plus il me vole ... Mais c'est quoi ce bor....


Attrappe le singe par la queue et le lui balance dans la figure..

Dégage avec ton bidouille la gosse ou je le bouffe..


Miette attrappe son singe au vol et prenant son pannier va plus loin pour ne pas s'en prendre une.. C'est qu'ils sont agressif ici..!!

Ta vu Moko si tu continues on va avoir des ennuies ... pffff
Demerzel
OUCH !!
Un coup de coude dans le flanc... en traitre...
Hep ... on dirait qu'on va avoir de la visite ...
Un rapide zieutage vers les aimables candidats à une rouste suffit à lui rappeler que ça faisait un bail qu'il n'avait plus conté fleurette à personne. Personne depuis ces admirables pèlerins espagnols qui voyageaient en armée "pacifiste"... enfin personne si on excluait les joyeux drilles gascons qui avaient organisé une journée portes ouvertes dans leur château...
Bref, un échauffement serait peut-être de mise. Il allait suggérer l'idée à sa comparse quand il lut dans son regard que chaque seconde à attendre était autant de perdue...

Soudain, un flash!

Euh... commence pas sans moi... je reviens!
Repartant au p'tit trop vers la mine, il croisa Labaronne, en train d'aiguiser... une pelle...
Yop là! comment ça va Lab? tu fais du jardinage?
Pas le temps d'entendre la réponse. Deux minutes plus tard, il ressortait avec une poignée de ces "magnifiques" cailloux qui faisaient la fierté des gueux croisés un peu plus tôt.
Technique vieille comme le monde : on bombarde d'abord, ensuite on envoie les troupes!

Il allait envoyer la première volée sur les visiteurs de Mahaud quand il tomba sur une bataille rangée :
Un binôme qui s'en prenait à un guerrier isolé, lui-même déjà en train de s'occuper d'un tiers... et Lab qui venait finir ce pauvre dernier une fois que le binôme commençait à prendre le dessus sur son agresseur...
Il fallait suivre...
En parlant de suivre...
Il chercha Mahaud du regard et la surpris en pleine charge.

Groumpf!! j'lui avait dit d'attendre! c'est pô potib ça!

TAAAAYYYYYOOOOOO

Abandonnant ses cailloux, il dégaine sa lame et charge à la suite en espérant qu'il lui en restera suffisamment pour se gaver de violence jusqu'à plus soif.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, 7   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)