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[RP] siège de la compagnie du Léman - Genève

Labaronne
Grognon, elle était grognon en pénétrant la mine. De loin elle avait aperçu Mahaud, elle lui adressa un signe de main, une main lasse. Puis Demerzel passa comme un flèche.

'lut D'merzel ! t'aurai pas vu ... Fernand ...

Trop tard. Elle s'enfonça dans les galeries de la mine. Dangereuse cette mine d'or. Elle était pleine de gens qu'elle ne connaissait pas. L'odeur d'humidité pénétra ses narines, bientot elle sentirait la sueur, le sang. Elle assura ses mains sur le manche de sa pelle, caressa au passage l'empreinte des dents de Philou, un peu comme un porte bonheur, un gri-gri. Elle avait chaussé ses sabots de sports fétiches ; d'abord le droit, toujours, puis elle avait avalé une gorgée d'alcool de cailloux. Elle avait mis toutes les chances de son coté.

Une ombre, elle la voyait en embuscade. Les jointures de ses doigts devinrent blanche de serrer si fort le manche de sa pelle. Demerzel lui avait demandé si elle allait jardiner ... elle avait effectivement du retard dans ses labours. Elle s'approcha lentement de sa proie et bondit sur lui, elle frappa le plus fort qu'elle put, mais une esquive de l'homme la déséquilibra, elle frappa l'air et failli embrasser un mur de la galerie, elle qui n'embrassait plus personne depuis des mois... L'homme rétorqua assez rapidement d'un coup d'épée qu'elle n'eut pas le temps d'esquiver. Il lui entailla la cuisse, une estafilade. Lab, éloigna l'homme en le menaçant avec sa pelle, et décrocha en courant dans une autre galerie. Elle courut longtemps jusqu'à se perdre, évitant des pierres qui arrivaient on ne savait d'où. Elle enjamba des corps inertes, assomés, sauta des obstacles cherchant un refuge mais cherchant surtout à semer son ex-proie.

Elle s'adossa contre une paroi, cherchant à reprendre son souffle. Ses doigts la faisaient souffrir de tant serrer. Elle s'adressa quelques mots de réconford :

Lab ... respire ... caaaaaalme .... Si les autres te voyaient ils rigoleraient.

Des visages défilèrent dans son esprit.

Pour eux Lab ... fais le ... fonce dans l'tas !

Au loin elle entendait des combats, des cris, des injonctions ... la bataille avait commencé, et ça commençait mal pour elle. Elle se mordit les lèvres, et s'avança avec prudence dans la mine à la recherche d'un nouveau jardin.
Gaia15
[Gaia vs Sieufernand]

La nuit tomba sur les vallées et le soleil montra son dernier sourire.
Gaia s'était bien préparé pour ce premier tournoi,
pas sans se faire rappel des derniers bons conseils qu'on lui avait donné.
Elle regarda sa belle épée, la caressa doucement lui murmurant quelques mots doux :

Aides-moi ! Soutiens-moi et ne me laisse pas seule.
Toi, un cadeaux d'un très cher ami..il sera là aussi cette nuit,
il me serait impossible d'imaginer que je l'aurait frappé avec son propre cadeau.



Repensant à Argantino, elle toucha doucement la lame.
Il était où ce fameux Argantino ? Elle l'avait appelé et appelé, mais pas de traces à l'horizon.
Fallait se débrouiller toute seule alors. Hum.

Il était maintenant pleine nuit, donc le meilleur moment, elle ferma les yeux
et concentra ses forces spirituelles sur une dernière prière :
Ô donnes-moi de la force, du courage et sourtout pas une mauvaise conscience
si je dois frapper mes amis ! Ah non, pas ça !


Lentement et vigilante comme un renard dans la forêt, la génévoise s'approcha à pas feutrés
à une personne qui trainait seule dans le detour du chemin sans faire le moindre mouvement.
De vue derrière, cet homme ne rassemblait pas trop à un Mister, un Michel ou un Chris !
Mais au moins un homme, une bonne victime qui bougeait pas et semblait comme une statue dans la nuit.
Bizarre mais tant pis.
Elle ne chercha pas à réfléchir plus loin, mais continua ses pas à loup
jusqu'à ce qu'elle se trouva juste derrière cet homme
qui apparement ne l'avait pas encore aperçu.

Protégeant son corps avec le bouclier, Gaia dégaina son épée
et fît un grand saut vers devant.

Avec un grand cri


Chacaaaa ! Chacccaaa !
En gaaaarde ! Et touchéééééé !
T'es pour moi, toi ! Du bist mein , jawoll !!
Youppiehhh !!


elle sursauta l'homme quand son épée s'abaissa déjà dans le creux des génoux de cet homme.
Le coup avait abouti et mît l'homme à génoux.
Malheureusement ou bien heureusement, son épée eût un tel élan
de sorte qu'elle coupa en même temps quelques branches d'un arbre proche
et qui volaient ensuite en vrac et sans contrôle dans l'air dont une tomba sur la tête de son adversaire. Bummm !
Il tomba par terre comme une pomme trop mûre.


Hah, on appelle cela la chance des débutants pensa-t-elle. Pratique ça.

Elle s'approcha à l'homme pas sans garder l'arme levée où quelques petites gouttes de sang coulaient sur le sol.
Son visage lui semblait connue..hm. Bizarre encore.
La génévoise se pencha sur cet homme touchant avec la pointe de son épée le nez de cet homme.
Rien. pas la moindre réaction.
Elle se mît à fouiller les poches de cet homme. Nada. Vides. Encore bizarre.

Ne sachant pas trop quoi faire par manque d'expériences, Gaia chuchota à l'oreille de cet homme


Euh..hâllo ? Cha va ?

_________________

Adjointe au Rectorat Université - Ambassadrice du canton de Genève et de la CH, Botschafterin - Ancienne Chancelière de l'Helvétie -
Rayanha
Il fallait qu'ils soient là,
Il ne pouvaient pas rater l'occasion d'encourager les deux courageux Moratois qui s'étaient lancés dans le Grand tournois,
Ils ne les avaient pas prévenus, pour ne pas leurs infliger une pression supplémentaire, puis pour leurs faire une surprise aussi... allait-elle les destabiliser?...arf...la troupe n'avait pas pensé à ça...
Bof...deux gaillards comme eux ça ne se déstabilisaient pas comme ça... quoi que...

La petite troupe Moratoise avançait vite, le tournois avait commencé, la mine d'or de Genêve était loin, certains se plaignaient d'ampoule aux panards, les mêmes qu'à chaque marches...Haa bin on change pas une équipe qui gagne...


Shling! shlaff! paf! scrountch!

Ils se rapprochaient, les tintements de lames se faisaient entendre, des cris de peur (de douleurs peut-être) retentissaient dans la campagne vaste de la route à la mine d'or,

La troupe s'arréta, dernière mises au point avant de se poster sur une bute, à la vue de tous les concurents,


-Z'avez prit la banderole au moins?
-heu ...bin moi j'étais chargé de prendre la gnôle à pépé...
-Moi j'ai pris l'pain...
-Bê moi ... fouille fouille... Ha voila! nan pas moi la banderole, moi j'ai le saus'bac et l'clakos

Une retardataire arriva en courant, enfin...si on pouvait appeler ça courir...c'était celle aux multiples ampoules...

-C'est mouaaa!! ffff ffff.... c'est moi qu'j'ai la banderole! J'ai bien faillit l'oublier hein! j'ai fais d'mi-tour pour la récuperer...M'auriez pas attendu hein?!...tsss...solidarité Moratoise hein?... Z'êtes même pas rendu compte que j'étais plus avec vous....

-Rho hein! c'était ton idée de v'nir ici! T'vas pas commencer à raler, on est arrivé regarde!

Un index se dressa droit devant les yeux de la responsable banderoliste, montrant les courageux combattant que l'on pouvait apercevoir,

-Vouais vouais mais c'est pas une raison pour me semer...namého...Prioritaire sur la gnôle à Pépé pour la peine!
Allez zou! Vous voyez la butte là bas? on s'rait bien placé là non?


Et la petite troupe fit ses derniers pas avant installation du camp.
Sur une petite butte assez haute les Moratois s'installèrent, la nuit était là, ça leurs laisserait le temps de se reposer, boire un coup ou deux, savourer le bon clakos murit à point et de dresser la banderole pour le levé du jour.

_________________
Mahaud
Mahaud vit détaler Dem en direction d'un tas de pierres. Par les couilles Saint-Antoine ! Mais il fait quoi là ?!

Hééééééééé ... Mais ...

Elle tourna la tête dans sa direction pour lui hurler de ramener sa viande illico ! Mais du coin de l'oeil elle vit Servane et Serralonga se séparer. Ah ! Les vilains ! Cette bonne vieille technique de la division - j'aurais bien dit "encerclement" mais encercler à deux c'est pas simple - qui oblige l'adversaire à choisir par qui commencer et donc à se prendre un mauvais coup dans les gencives, au mieux. A se prendre plusieurs mauvais coups tout court, au pire.

Deeemmm ! GROUILLE !

Elle entendit le très célèbre ricanement de Serralonga, celui dont on dit qu'il change la face des batailles à lui seul. Celui qui glace les sangs des gens bien nés. Celui qui fait frémir les donzelles dans leur pucelage. Celui qui ... Bref, celui qui.
Mahaud n'était ni pucelle, ni bien née ni glacée mais quand même. Elle n'aimait pas qu'on ricane en plein combat, ça la déconcentrait. Un peu.


Deeeeeemmmmm !! Grouiiiiiiiiiille !

Elle resserra la prise de se fidèle bâtarde ( tiens, il y avait encore quelques tâches de sang rouerguais, là, près du pommeau ... ), écarta les jambes, plia un peu les genoux pour amortir et gagner en souplesse, sautilla pour parer à toute éventualité et l'idée d'une énÔÔÔÔrme choucroute garnie lui traversa l'esprit... Hein ? ça vient faire quoi là ça ? Il y a des jours où il se passe des choses bizarres dans la tête de Mahaud. Comme avoir des visions incongrues et déplacées au beau milieu de l'action ... Tenez, la dernière fois, alors qu'elle faisait face à deux armées remplies à ras bord de gens bien décidés à l'envoyer ad patres, elle avait vu dans une sorte de "flache" ( oui, vous ne le savez pas encore mais le mage de ma mère me révéla que dans le futur ce genre de truc s'appellera un "flache"), elle avait vu, donc, les fesses de l'empereur germanique !



DEEEEEEEEEMMM !!! GROOUUUUIIIIILLLLLE !!!


Dans son dos, un bruit de forge ( il n'est pas en très grande forme, Dem ... Quand il court, il s'essouffle vite ! ) et une cavalcade lui apprirent que Dem grouillait.


TAAAAAYYOOOOOOO


Et c'est Servane qui morfla la première.
El_barto
Réveil de bonne heure. D'ailleurs, aucune heure n'avait été indiquée pour le début de la partie. C'était à qui rentrerait dans le lard en premier ?

Sûrement un peu avant huit heures du matin, plusieurs personnes se tenaient aux bords de la-dite clairière. En fait, la zone était entourée de plusieurs groupes de deux. Certains groupes purement masculins, sentant le sauciflar et le vin pas cher, quelques miettes encore dans la barbe. Certains comptaient une présence féminine, et c'est amusé que le noble observait ces femmes apparemment très concentrées et prêtes à en découdre un peu partout devant lui, qu'il se retourna, éberlué.

Manon était à croupis, une jambe tendue, un bras le long de celle-ci.

D'une voix rieuse
,

- Manon, tu fais quoi là ?

La jeune femme ne sourcilla pas du regard, toujours scotchée vers ses orteils.

- El, je m'étire !

- Oh...

"Ben oui, elle s'étire !" Il regarda alors ses pieds. "J'dois m'étirer moi aussi ?"

Sur le vaste champ d'herbe folle, les groupes commençaient à piétiner. Lorsque soudain, un bourru s'avança vers le centre. Les autres groupes, hésitant, firent finalement de même.

De Cessac allait se retourner pour prévenir Manon lorsque cette dernière passa devant lui en petite foulée, remuant la nuque de gauche à droite.

Un cri de charge retentit, le premier. Et PAF ! la première baffe. Ca commençait fort. Les derniers couples retardataires déposaient leurs bardas à la hâte. Le noble s'élança à la suite de Manon.

Les couples de bagarre s'étaient pour beaucoup déjà formés. Deux tarés armés d'un gourdin passèrent devant lui. Et la jolie brune était déjà bien loin, visiblement aux prises avec quelqu'un.

Une étrangère sembla vouloir l'attaquer. Elle lui adressa un regard lumineux avant de courir vers lui, un long bâton tendu vers l'avant.

"Na mais elle risque de taper où 'faut pas avec ça !"

Pendant les pas rapprochées de la résolue, il dégaina son épée et recula une jambe. Bientôt le long manche était près devant lui. Il le para - l'écarta - d'un coup sec de lame, se pencha un peu sur sa gauche, tendit sa jambe droite et son pied, et la guerrière du dimanche trébucha, le museau le premier dans un bouquet de trèfles. Le vicomte allait se rapprocher lorsque... mmh, comme une présence derrière lui.

Il se retourna. Un barbu, un... un... comme un chapeau sur la tête. "Oh je le connais, c'est Kirk... Kirk quéq'chose"

Pas le temps de chercher plus loin, que BONG... l'homme lui colla une belle pêche dans le buffet.

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Servane
Déposer le barda, nouer son foulard autour de sa tignasse, en un tour de main la rousse était prête au combat. Levant les yeux vers l'ombre qui se profilait devant elle, elle n'eut que le temps de sourire à son compagnon d'infortune quand elle le vit froncer les sourcils en regardant derrière elle. Sitôt, elle se releva, épée bien en main, les hostilités étaient déclenchées!

Serra, un doigt sur les lèvres, contourne l'arbre tandis qu'elle s'avance vers le couple qui semble se disloquer. Bon sang c'est quoi cette histoire? C'est qu'il tenterait de filer à l'anglaise ce gueux. Rapide coupd 'oeil à Serra pour voir s'il a suivi le manège. C'est bon il s'occupe du lièvre!



DEEEEEEEEEMMM !!! GROOUUUUIIIIILLLLLE !!!


Macarèl, c'est qu'elle lui broierait les tympans à s'époumoner comme ça! Bon dans la caverne du.. euh... de l'animal qui vit dans la caverne et ben on fait comme lui! Grande respiration, elle raffermit les mains sur le manche de son épée et se lance comme une dératée dans la cohue. Au passage, elle croise plusieurs combattants. Vindiou, c'est qu'ils sont solides les gaillards cette année!

A l'ATTAAAAAAAAAAAAAAAAQUE!!!

VLANNN, CLINC , PLAFFF

Medamné Paul, c'est qu'elle était vaillante la gueuse et les tympans solides en plus! Trois attaques parées dès le début, ça commençait mal pour la rouquine! Il allait falloir arreter de se battre en bon soldat bien élevé et passer en mode " j'fais c'que j'peux et j'vois comment ça s'goupille".

Pas question de refiller sa bourse à la braillarde!
Astaroth94
Rho hein! c'était ton idée de v'nir ici! T'vas pas commencer à raler, on est arrivé regarde!

Les v'la finalement arrivés au sommet de la butte. Astaroth, chargé de vivre comme un dromadaire... bin vi fallait le dire les femmes avaient profité de lui pour se decharger pendant le voyage, ne tarda pas à tout poser à terre.
Clakos, bidoche, bois, lanterne... même un dromadaire aurait refusé un tel chargement. Sans compter que sa fille, Ilona dormait dans ses bras


Bon aller les femmes, au boulot maintenant. J'ai la dale alors au turbin et pas de mais, nomeho.

Il se tourna ensuite pour observer la vue qui s'offrait à eux, bien qu'il fasse encore nuit mais les lanterne de Geneve étaient bien visible de la ou ils etaient. Le soleil n'allait pas tarder pour finalement mieux distinguer les combattant moratois.
Kirkwood
Bon, ben, on se lance, hein, tout seul, certes (et une pensée pour Bigmamma qui doit avoir les oreilles qui sifflent), mais bon, heu, un truc inoubliable, ce serait bien, genre…
A cœur vaillant, rien n’estions absolument vraiment impossible…
Un peu lourd, peut-être ?

Plus tard, vs Isaac & Nicbur

Incroyable, sa première rencontre, contre l’Issimesque et le Vieux, a priori perdu d’avance. Mais Nicbur s’était allongé immédiatement et avait lancé à Izaac :


- Trop facile si je m’y mets aussi, on va plutôt voir si tu as profité des merveilleuses leçons que je t’ai données, allez, j’observe et je te note, petit scarabée padawanisé (Nic utilise parfois des mots que lui seul comprend. C’est normal, c’est l’Issime, vous comprendrez si vous en serez jugés dignes, après un très long entrainement).

Là, Kirk s’était dit que c’était plutôt bien parti, un contre un, c’est pas le rhumatisant qui allait lui en remonter, oh !
Deux, trois échanges, c’est bien parti.

Puis arrivée du fonctionnaire bernois. Incroyable ! Kirk avait négligemment laissé trainé les informations nécessaires pour que cet honnête agent confédéral fasse son travail vis-à-vis d’Izaac, mais c’était plutôt pour le retarder ou le perturber entre deux combats, mais là, c’était trop beau.


Izaac a écrit:
Non monsieur, non vraiment ce n'est pas le moment !

Izaac frappait dans la mêlée, la sueur lui coulait dans les yeux. Ce bougre de Kirkwood se défendait comme un diable.

Monsieur la bailli, ne vous ai-je point dit de patienter un moment, le temps que j'en finisse avec notre tribun !

Blang !


L'homme de Berne insistait pourtant.

Mais chancelier, les caisses confédérales vous doivent vingt quatre écus. Votre salaire de la mine, chancelier.

L'helvète est rigoureux dans ses comptes. On n'y peut rien. Surtout quand il est alémanique. Élégantes poulaines de cuir rouge, chemise et chausses bouffantes, manteau noir, chapeau à plume, le petit serviteur de l'État ouvrit sa caissette qui débordait de bourses.

Blang ! Clong !


Et visiblement, Izaac commence à perdre patience…
Citation:

Mais vous allez me laisser finir, par les saints couillons d'Eugène !

Citoyen helvétique Izaac, si vous souhaitez récuser votre salaire des mines, il vous faut remplir le formulaire Mille trente cinq, petit b. Et l'autre qui sort sa liasse de la besace marquée des armes de Berne.

Clong ! Clang ! Ding !

Comment ça ding ? Une arme secrète de Kirkwood encore ?


La lame d’Izaac touche le filet de pêche de Kiki, qui pendouille un peu. Ca le perturbe encore plus, c’est bon, il est temps de porter la botte fatale, la « 13 de la mort ».

Mais la phrase du fonctionnaire lui travaille les méninges… C’est pas le formulaire 1053c, en fait ?
Ça le perturbe, le pauv’Kiki…
Trop.
Bam ! Dans la cabèche !
Le tribun trébuche…

Rideau pour lui…
Kirkwood
Versus El_barto & Manonlapetite

Kirk se réveille, d’humeur exécrable. ‘Faut que quelqu’un paye…
Il se promène un peu dans les fourrés, histoire de se remettre et de trouver une bonne occasion.

Oh oh, une tête connue, El Gatô, non ? Un truc comme ça…
Non, El Barto ! Ah quand même, attention, l’a sûrement de la ressource. Et sa compagne, Manon, elle se déplace comme quelqu’un qui a déjà fait ses armes, pas un soldat d’opérette non plus…

Oh oh, elle le lâche !
Vite, préparer le filet de pêche…
Ah, une débutante vient charger maladroitement l’ex-chancelier bernois qui s’en débarrasse aisément, ouhlà, encore meilleur, il lui tourne le dos, quelques pas discrets, trois mètres, lui retirer délicatement son arme du fourreau sans qu’il s’en rende compte ? Deux mètres, lui faire un croche pied ? Un mètre, ça y…

El_Barto se retourne et le dévisage.

Heu…

Au diable la subtilité.
Crochet du droit, et grand coup de bouclier dans la face pour l’achever…
‘Bouge plus.

Se retirer discrétos derrière la souche morte. Sa compagne revient, elle a l’air contente, mais sa voix s’inquiète en voyant le corps inanimé. Elle se penche vers lui…

Filet de pèche, un très beau geste, répété des milliers et des milliers de fois dans sa barque sur le Lac, Manon n’a pas une chance…

Bon, elle l’agonise d’injures, c’est normal, mais seulement jusqu’à ce qu’il la bâillonne, c’est normal aussi…
Bigmamma
KIKI ... KIKI ....

Parcourant le champ de bataille avec une journée de retard, Big hurlait en cherchant Kirkwood, et par la même occasion, elle espérait pouvoir s'occuper du traitre qui, hier en taverne, lui avait offert une tisane aromatisée somnifère, et lui avait piqué son cheval ! Son Pifou chéri, le seul qui avait compris qu'il devait se conduire seul parce que elle, Bigmamma, elle avait assez à faire pour tenir dessus !
Elle en profitait aussi pour remplir son landeau de tout ce qu'elle pouvait trouver : casque, dentier, épée ébrêchée, et même une besace de fonctionnaire bernois : qu'est-ce que ça pouvait bien faire là ça !

A un moment, Big trouva un morceau de filet de pêche, signe du passage du Kiki dans les parages, et décida de chercher un peu dans les buissons alentours. Peine perdue, toujours rien !

Alors, la nuit étant tombée, elle alluma un feu, histoire que Kirk la voie, et aussi pour se sentir moins seule ! Pas fière la Big, pas contente, pas rassurée, pas ... rien quoi !
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Misterbop
Misterbop était paisible tout à l'observation des différents groupes disséminés sous l'estrade ! La cohue règnait mais il arrivait à discerner la Capitaine près de la buvette qui braillait un mouchoir fortement agité au vent .... Le Sieur El Barto et deux sauvageonnes qui devisaient, le Vieux et le bourreau qui gesticulaient, Dame Gaïa qui avait l'air de chercher quelqu'un .... bref la foule ...le bruit de la foule ... les pas...les bruits d'une course....
...une course ??? Hé..mais..ho...et le coup d'envoi...les faire-parts pour assigner qui contre qui ...
Misterbop n'eut même pas le temps de réaliser une parade qu'une tempête de coups s'abattit sur son partenaire....
Voulant donner de la tournoyante, de pic et d'estoc...rien n'y faisait !!

Au loin, Izaac et de Nicbur procédaient d'une drôle de manière contre Kirkwood. Desz liasses de parchemins volaient, Le Juge en position allongée semblait... regarder.....???
Puis deux nouveaux opposants entrèrent dans la danse : le Connetable d'Helvétie et un larron s'en prirent au malheureux et esseulé et Kirkwood.

La sauvageonne Labaronne qui était caché derrière El Barto s'en prit à Maldrigar, le mettant sur les genoux. Misterbop chercha à s'interposer, mais visiblement elle évitait soigneusement les attaques.

Puis se fut au tour de Kirkwood ... Par on ne sait quel miracle, il s'était tiré d'affaire et voulait en découdre !
Lui aussi se rua..mais évita le meneur pour s'attaquer à son fidèle ami Maldrigar..... Ce dernier mit un, puis deux genoux à terre ...et s'effondra.... Et rien à faire...
D'évidence, les duellistes évitaient Misterbop.......

Maldrigar à terre, sa mise arraché par la Donzelle, Misterbop rua ..........par on ne sait quelle diablerie, la coquine lui fit un tour de bretteur.........Misterbop n'avait que le choix de la déconfiture...... il reculait !!

La cohue s'interrompit...on ne sait par quel signe... tout aussi subitement qu'elle avait débuté !
Maldrigar à terre, il se retira aidé par des brancardiers !

Seul dans un coin de la lice, Misterbop s'interrogeait sur les suites à donner ! Voyant une Dame qui portait les mêmes couleurs que Kirkwood.
Ce dernier prenant la direction de la sortie, Misterbop s'enquit d'une possible alliance ! Affaiblit mais déterminé à poursuivre, Misterbop se souvint des parole de son aïeul : L'indécis laisse geler sa soupe de l'assiette à la bouche.

Suivant sa nouvelle partenaire Misterbop se remit en lice !

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Doyen des voies de l'Etat et de l'Armée

Être dans le doute, c'est déjà être résolu.
Manonlapetite
Bon alors comment c'est y qu'on fait? On se jette dans la mêlée et on tape le premier qu'on rencontre? Comme à l'armée? Ou alors faut il y mettre les formes? On se présente et on se raconte son pédigrée avant de passer aux choses sérieuses? Parce que si c'est ça elle sait faire aussi la Manon.

Se remémorant vite fait le tiercé qu'elle aurait aimé gagnant, elle avait délaissé son vicomte de compagnon pour s'éloigner au pas de course, l'épée au clair, l'œil vif et l'esprit concentré.
Elle passait entre les couples de combattants qui pour certains étaient vraiment originaux aussi bien dans le style que la manière.
La bordelaise était en mode "Cherche et trouve le n°1" et trottinait sur le champ de bataille, évitant, louvoyant, esquivant ceux qui se mettaient en travers de son chemin et qui auraient pu par une malheureuse initiative la détourner de ses objectifs.


"NAN... Pas toi..."

Sourcils mécontents qui se rapprochent donnant un air préoccupé à la jolie brune.

" Pas toi non plus, t'es pas beau. T'as des bras on dirait des flans. Pis je suis occupée là, tu vois pas?!..."

Coup d'œil circulaire tandis qu'elle attrape le gars au collet et le secoue tant qu'elle peut

"Mais où qu'il se planque????!!! Mais siiiiiiii, un type, grand comme ça... Avec une tête un peu comme ça... Pis il a un accent aussi... Genevois!"

Devant le mutisme du benêt, elle ne retient ni son soupir excédé, ni la gifle magistrale qui le laisse tout étourdi, le fondement dans un ruisseau.

"T'es vraiment pas coopératif toi! Tu m'énerves! "

Du regard elle parcourt la clairière à la recherche de son combattant perdu et finit par s'attarder là où elle a laissé son compagnon, qu'elle aperçoit allongé à terre.

MAIS QUI A OSEEEEEEEEE????!!!

Cri de colère qui emplit l'espace. Manon se précipite, se jette auprès du corps inanimé de son aimé, le secoue doucement.

"Je peux pas te laisser sans surveillance hein..."

Pas le temps de terminer la réanimation de son vicomte qu'un.. FILET? s'abat sur elle.

"Mais c'est quoi ces méthodes de barbares??? Qui a oséééééééé???" (décidément récurrent chez Manon)

La surprise passée, Manon aperçoit Kirkwood et s'indigne. A défaut de l'avoir à son tableau de chasse, elle fera en sorte que les tympans genevois gardent tout de même un souvenir de sa voix si mélodieuse dans les aigus.

" NUMERO 2! ESPEEEEEEEECE de PECHEUR D'EAU DOUCE! EST CE AINSI QU'ON VOUS A APPRIIIIIIIIS A VOUS BATTRE? HIIIIIIIII!!! RELACHEZ MOI QUE JE VOUS ETRIIIIIIIPE!!!! AVEZ VOUS PEUR AU POINT DE NE POUVOIR M'APPROCHER? "

Ah ben non, il a pas peur puisqu'il s'approche et la bâillonne, malgré les coups de dents qu'elle essaie vainement de distribuer.

"Grmbl mblmgr!!!! Mhhmmaargh... GRMLMBL!!!"

Et forcément soudain la clairière parait plus calme.
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Voix de Guyenne.
Raoulleglabre
[seconde journée, Raoul & Philodendron vs Manon & El Barto, épisode 1]

Préviousli in [hauts et épouvantables faits et prouesses de Raoul le glabre etc.] : Raoul a taquiné Maldrigar le fribourgeois mais n'a pas trouvé le chancelier helvétique. Une victoire, certes, mais à peine de quoi manger ce matin.

Mon Raoul observait son sou. Pile, face. Face... Un oeil sur le caparaçonné et sa compagnone. Un oeil sur l'écu. Ce qui fait beaucoup pour un borgne, j'en conviens. Enfin, Raoul est un vrai faux borgne, mais c'est une longue histoire. Bandeau relevé, donc, le capitaine Raoul le glabre, barbu d'un jour, on n'en est plus à un paradoxe près, scrute. La veille, il avait manqué le chancelier helvétique, cette fois, ce duc français de langue d'oc et tudesque, d'origine fribourgeoise en plus, lui promettait la fortune.


Sieur Philodendron, vous êtes d'accord ? C'est l'même, hein ?
Qu'il lui demande à son acolyte muet, en lui tendant la pièce.

[...]


Retournez l'écu, vous verrez mieux... Coté face. C't'un écu de Guyenne. Même profil aquilin, hein, même petits yeux perçants, même menton [...] Mais qu'est-ce que vous faites avec votre bouclier ?
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Jehane
Bon aller les femmes, au boulot maintenant. J'ai la dale alors au turbin et pas de mais, nomeho.

Rhooo la la, tout ça pasque Môsieur a porté plus que nous... tite nature va! C'est bon, on va t'nourir! Tiens, ouvre donc tes deux petites menotes et la bouche aussi, tant qu't' y es!

Et hop, à droite le gobelet de Vully, à gauche, le gros morceau de viande séchée et dans la bouche, le quignon de pain.

Hihi tu parleras moins comme ça!
Te f'rais r'marquer que la viande, normalement, c'est pour refiler à ceux qui s'battent hein! Mais bon t'es autorisé, t'as quand même beaucoup porté!


C'est en avouant ça qu'elle prit la peine de s'éloigner...on n'sait jamais qui s'rait pas content... pis d'toute façon elle râlait oui, z'avaient qu'à pas la laisser seule. Et si on l'avait attaquée? Quoi, ça peut arriver non, elle le savait elle qu'en bas c'était rempli d' zozos assoiffés d' sang.
Ruminant contre son chéri et contre son avoyère, elle entendit des cris, des hurlements même!
Elle approcha, pas trop près quand même, resta muette derrière un arbre, la bouche ouverte devant la scène puis rebroussa chemin en courant à perdre haleine.


Hèèèè savez quoi? En bas, y a un homme, tu sais Raya, le Genevois avec un nom anglois... oh mais si euuuu, celui qui porte un chapeau comique, rhoooo machin wood là, tu sais? Bref, et bein lui, l'a une drôle de façon s'approcher des femmes qui lui résistent!
V'savez c'qui fait?Il l'enferme dans un filet!! C'est p'tête pour pas lui faire mal! N'empêche que la ptite dame, elle a pas la légèreté d'un papillon, hein, elle aime pas ça! J'crois même qu'elle l'a mordu!!


Elle attrapa le gobelet de son homme et s'envoya une bonne rasade qu'elle sentit descendre en jubilant.

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Kirkwood
Toujours samedi 26 juin, versus Capt.blair & Christophege :

Ça va beaucoup mieux, et Kirkwood commence à se dire que bon, finalement, ça peut encore bien se passer.

Une branche craque derrière lui, Kirkwood se retourne, vif comme un éclair helvétique atteint de rhumatismes… Deux types, pas tubulaires mais presque, juste « trop » : grands, baraqués, solides, armés, pas engageants dans l’instant, « trop tout ça », quoi…

Bref, pas le temps de sortir son épée, ça va être l’horreur.
Les voies de Deos sont parfois confuses pour les simples mortels que nous sommes, et ainsi, curieusement, la vivacité de l’esprit de Kirk peut parfois être étonnante. En l'occurrence, il se rend compte dans le même temps qu’il lui suffit par contre de tirer son filet de pêche, toujours dissimulé derrière son bouclier.


Il dégaine donc, à la grande surprise de ses adversaires, le filet.
Lequel s’ouvre, comme la corolle de la fleur quand vient le printemps et que bourdonne le bourdon et butine l’abeille, célébrant dans la danse mutine du miel et des nectars floraux la joie divine de l’éveil des sens et l'appétit dévorant des désirs exacerbés qui…

Heu, j’m’égare un peu, là, non ?


Surtout que le résultat de la douce corolle et de la soyeuse chenille devenant voltigeant papillon, c’est une carpe d’une demie-livre, resté coincée dans le filet jusque-là, et qui s’échappe en tournoyant dans l’air en faisant un bruit, un bruit, heu... Un bruit, quoi...

Vouf, vouf, vouf, vouf...

Passe au-dessus de la tête de Christophège et atterrit avec une force certaine dans le pif du capitaine Blair, un peu surpris de se retrouver nez-à-nez avec un tel adversaire : paf !

Pendant ce temps, le filet continue de s’ouvrir comme la corolle de tout-à-l’heure et couvre entièrement le pauvre Christophège qui s’y empêtre et appelle au secours son compagnon :
Tony, à la rescousse !
Pour des raisons qui échappent à notre sens commun, Christophège appelle parfois le capitaine Blair ainsi…

En tout cas, ça n’a pas l’air de réjouir Blair, dont le visage exprime un je-ne-sais-quoi de furieux, format catapulte sur le point de tirer quand vous êtes en face. Sauf que vous, c’est Kirk…
Un brin paralysé quelques secondes supplémentaires, il n’en profite pas pour sortir sa lame.

Alors, ben, perdu pour perdu, une p’tite prière à Aristote, après un coup de bouclier sur la tête de Christophège, il tente de récupérer son filet, sa main s’égare, une autre poignée de poisson, mais format friture ce coup-là, tant pis, un « Tiens » vaut mieux que deux « Tu mourras des mains de Moratois »…

Et v’lan, une poignée de friture mouillée et plus très fraiche à la face du capitaine Blair.
Tiens, il n’a pas l’air davantage content ?
Curieux.
Vite, avec un peu de chance…
Oui, une autre carpe oubliée dans le filet, le combat peut continuer !
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