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[RP] Bordel' Hydre acte II: l'Attente.

Gwennie
Bon...Elle y croyait même plus…L’attente était interminable…

Nice and easy…

Le camp s’organisait , tentait de s’organiser…

Garance rouge et échevelée courant partout, ils allaient nous la tuer avant la bataille…
Fernand, dans sa roulotte d’où décollaient et atterrissaient 20 pigeons à la minute.
Nénu contemplative, les crevettes agitées du mal du désœuvrement…L’âge apprendrait la patience…ça ou autre chose, Dran quelque peu hagard…Les absents manquant plus que de raison….

Elle jetait de temps à autre un coup d’œil au sergent chef instructeur, guère besoin de lui causer. Elle comprenait. En gros…

Elle brossa son uniforme rose…une grosse guimauve pour s’en aller mourir pour pas grand-chose.

Sweet and spicey…



Elle se remémorait les longues discussions avec sa sœur combattante …avant les batailles, elle tentait de la réconforter…l’une râlant, l’autre apaisant… l’une voulant se battre , l’autre refusant sa mort.

Do it baby…Do it baby…

Séparées depuis longtemps, cicatrice encore douloureuse, l’ainée comprenait enfin sa cadette alors qu’elle posait une main sur la garde de son épée. Sauf que combat il y aurait pour elle.

Elle esquissa quelques pas de danse improbables, faisant voleter la cape rose…

Do it baby… Do it baby…Do it baby…

Un oiseau de nuit émergea d’une roulette, tentant vainement de se décoller les paupières…Elle sourit.

Can't nobody move me like you do…

Son cheval piaffait, quelques vivres dans une sacoche, bandages , fioles, gnoles et plantes diverses dans l’autre. Il lui paraitrait étonnant de survivre…Mais sur un malentendu…

When I'm gettin down down with you…


Elle tourna sur elle même, puis accrocha son arme non conventionnelle à sa ceinture…une poêle à frire les morues…marque de fabrique.

Elle était prête.

Do it... do it...do it...do it baby…Do it baby…

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Ahlatete
L'oeil vide, le cheveux en bataille, les poignets douleureux et une douleur à en crever.... Ahla se morfond... La prison, la plus dure des sentences est tombée...10 jours, 10 jours de cachots....

Plus que le cachot, c'est le manque qui la tue. Le manque de nourriture, le manque d'alcool, le manque d'eux tout simplement....

Elle souffre de leur absence, elle souffre de se dire qu'elle n'en sera pas, elle souffre d'etre inactive, elle souffre en se disant qu'elle aurait surement pu aider et faire quelque chose. Alors, elle a mal, mal à en crever... Bien plus mal que ce qu'un homme ne lui a jamais fait endurer.

Elle ne différencie plus la nuit du jour, il fait toujours sombre la dedans. Elle passe de l'inconscience à la réalité. Dans ses périodes de répit, elle se surprend a rever, elle imagine all et son étendard rose suivi de gwen, lab, nénu, garance et les autres. Arrivant en sauveur et libérateur, sous les olas d'une foule en délire. Elle a pourtant de plus en plus de mal a faire la part des choses, ou est la réalité, ou est le délire??? Elle ne sait plus vraiment.... Elle s'en fiche d'ailleurs.... Que fera t'elle s'ils ne reviennent pas?

Comment vivre après les avoir rencontré et perdus?

Les seuls moments ou elle se sent vivante sont ceux ou elle maudit bentich.... ou elle s'imagine ce qu'elle lui fera endurer quand elle le croisera, ce qui ne manquera pas d'arriver.... Dans ces moments elle sourit et ses yeux se mettent à pétiller de joie....

Quoiqu'il arrive, il ne l'emportera pas au paradis.....

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Nenuphar
Can't nobody groove me
Nénu ne savait pas bien pourquoi mais elle avait envie de bouger, de claquer des doigts en rythme…

Can't nobody move me like you do

Elle aiguisait la lame de son épée, tout en tapant du pied, léger mouvement des épaules, l’air de rien... La musique dans sa tête était rose, plutôt groovy...

Like you do
Elle n’était pas bien sure qu’il s’agissait de sa voix, pour une fois... Elle chantait maintenant ? Bizarre… Non! Impossible! C'était pas sa voix...

Girl you build me up now when I'm gettin'

Gwenn semblait l’entendre aussi parce qu’elle aussi bougeait en rythme…

Gettin down down with you
Peut-être que c’était l’appel du vieux? Nénu ne se rappelait pas qu’il avait la voix aussi aigüe. Drôle de façon de battre le rappel des troupes quand même ! Il était vraiment barge, le vieux !

Do it-do-it-do-it-do-it yeah

Il lui avait bien de dit de ne pas s’inquiéter quand elle entendait des voix mais là…

Do it baby do-it-do-it baby

Oui, oui, Dode… on va le faire, on se prépare…

Et puis tant qu’il ne chantait pas Bohémienne, y avait de l’espoir…

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Grigri
Bon, bon, bon.....

'videment, c'était pas très, comment dire, réglo , de se trouver là, mais bon, fallait savoir jouer de temps en temps de ses connaissances, de ses écus, des deux à la fois, et quand ça suffisait pas, il restait toujours la solution de la pelle dans les gencives. C'était toujours moins classe, y en avaient toujours a se plaindre, surtout ceux qu’avaient une profonde aversion pour la purée, pis parfois ça revenait cher en pelle vu l'état de la dentition de certain.

Bon, bon, bon… peu importait les moyens.

L’important était qu’il fut là, à descendre ces escaliers sordides, roides et tortueux. Il devait y avoir un décret quelque part dans ce royaume qui obligeait chaque comté a construire ses geôles sur le même modèle.
De grandes salles souterraines, basses de plafond en pierre froide et humide, le tout baignant dans une atmosphère de chou bouilli, il devait y avoir aussi un décret sur le régime alimentaire…, tout ça au bout d’un escalier en colimaçon dont les marches même neuves, devaient être usées.

Pas de fenêtre…
Les juges devaient penser que d’avoir fait la lumière sur leurs agissements devait suffire aux prisonniers.

En bas, l’odeur du seau d’aisance, plein, rappellait malgré tout le chou bouilli et ses vertus digestives.

Elle est là, assise dans un coin, les fers aux poignets, la tète dans les bras.

Grigri toussote un coup, deux, se retiens juste à temps de prendre sa respiration..

B’jour ma Paupiette…
Ça va ?
J’passais juste là par hasard, et….
Euh… j’me suis dit qu’les chefs cuistots de ton hôtel n’avaient pas forcément eu connaissance de tes besoins journaliers.


Une bouteille de Calva apparut dans ses mains.

Vieux millésime… dit –il en s’assoyant à coté d’elle.
Ça a vu Lévan en couche paraît il…

Alors ? Quoi de neuf ?
Joli ton boulet…

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[img*]http://img695.imageshack.us/img695/4645/banniere576185.gif[/img]

[Signature hors norme, merci d'y remédier. BF]
Ahlatete
Elle attend... Que faire d'autre?

Les nuits succèdent aux jours. Elle a l'impression d'etre enfermée depuis des années, alors que ça ne fait que quelques jours qu'elle est la.... Le temps se multiplie. Les angoisses également, ou sont ils?

Ses poignets la font toujours souffrir. Gwen lui avait passé de l'onguent a travers les barreaux, mais il n'en reste plus. Et gwen est partie....

Elle n'arrive pas a pleurer, et pourtant, cela lui ferait du bien... Mais rien ne vient, juste une grosse boule au fond de la gorge et sa poitrine qui se compresse chaque fois qu'elle pense à eux. Et, elle ne pense quasiment qu'à ça.

Comment savoir comment va lab, les pigeons ne trouveront jamais ce trou. Comment etre sur garance ne perdra pas de nouveau ses dents et que personne n'arrachera l'oreille de nénu....

Mais non, les larmes se refusent à elle....

Un bruit dans le couloir, la porte de la geole qui s'ouvre. Elle ne lève pas la tete, elle n'a pas envie de voir le sourire de satisfaction du gardien... Elle aimerait l'insulter et lui coller un taquet maison. Mais comment réussir avec un boulet aussi lourd. Elle l'a baptisé d'ailleurs son boulet, il porte le nom d'un conseiller comtal... Du languedoc bien sur....

Une voix s'élève dans la nuit.... En plus de la moquerie qu'elle a pu lire sur son visage, voila que maintenant, il va la railler ce traitre...

Mais non, c'est une voix amie.... Non, impossible, il ne peut etre la.... Elle a faim, une hallucination surement. Mais la voix continue de parler.

Des perles se forment dans ses yeux, il est la.... Pourvu que mev ne soit pas avec lui, pourvu qu'elle ne voit pas dans quel état elle est.... Elle sera capable d'aller bruler le languedoc.....


Elle relève enfin la tete, pour le voir. Elle essaie de lui sourire, de faire la fière, pour qu'il ne voit pas à quel point, elle est triste, à quel point, il est difficile pour elle qu'il voit sa déchéance....

Elle ne se lève pas, elle n'es tpas sure d'en avoir la force... un ami, enfin....


Je vais grigri, je vais.... et toi dis moi, toujours en balade???
dis, tu ramèneras pas mev ici hein?

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Meval
Elle avait essayé Mev... Elle avait essayé...

Dès son arrivée à Millau, elle avait essayé...

Mais nan, rien n'y avait fait ! C'était à croire que l'homme, planté devant cette porte, droit comme un piquet fait de vieux peuplier qui ne pliera point, quelle que soit la tempête, avait été soudoyé par avance... Peut être par quelques dirigeants magouilleurs du comté voisin, le Languedoc, bien entendu...

Rien... Rien de rien... Même son plus beau sourire, son air implorant, l'évanouissement simulé... Rien n'y avait fait !

Il n'avait point cédé, et elle n'était pas passée.

C'est le regard triste qu'elle avait fait demi tour, pas résignée pour autant, ronchonnant, donnant des noms d'oiseaux les plus vilains à cet homme trop fier de sa tâche.

Et quelle tâche !

Pas l'homme hein... Son travail... Quoi que...

Elle avait tourné en rond toute la journée, réfléchissant, du mieux qu'elle pouvait, pour trouver une solution. Attablée dans cette taverne, seule, le regard plongé dans la mousse de sa bière, qui disparaissait de la surface, en même temps que les heures s'écoulaient, elle ruminait.

Son impuissance, sa colère, sa détresse, son incapacité à avoir réussi ce qu'elle avait entrepris.

C'est toujours avec la même tristesse dans le regard qu'elle avait rejoint la chariote, à la tombée de la nuit. Elle s'était glissée le plus silencieusement possible auprès de Grigri, le laissant à ses rêves, poursuivant, quant à elle, sa recherche de solution.

Les yeux grands ouverts, les mains passées sous la nuque, le regard fixant les étoiles qu'elle ne pouvait voir au travers de la toile qui la surplombait, elle avait traversé la nuit sans s'en apercevoir.

Lorsqu'au petit matin, les premier rayons d'un soleil timide avaient réveillé son compagnon et qu'il s'étirait doucement, ses yeux s'étaient fermés pour donner l'apparence à la jeune femme d'une paisible dormeuse.

L'oreille tendue, elle guettait le moindre bruit, devinait, selon les sons qui lui parvenaient, ce qu'il faisait. Il avait l'air empressé... Ses habitudes matinales semblaient bousculées et lorsqu'il s'était empêtré dans quelques marchandises qui trainaient encore au fond de la chariote, Mev eut alors la certitude que sa journée ne se déroulerait pas comme à l'habitude.

Elle décida de le suivre...

Il lui cachait quelque chose, cela devenait une évidence. Il n'avait point posé ses lèvres sur les siennes, comme il le faisait chaque matin, il n'avait point non plus caressé sa joue avec tendresse en lui murmurant : dors, dors encore.

Rien de tout cela.

C'est dans la discrétion qu'il voulait s'éclipser. Et les jurons qui lui avaient échappés lorsqu'il avait quitté la chariote trahissaient son humeur grognon.

Fatiguée, mais bien éveillée, Mev l'avait suivi à distance. Il s'était dirigé dans la ville, d'un pas décidé, sachant où il devait se rendre. Arrivé devant la même bâtisse où elle même se trouvait la veille, il avait ralenti le pas.

Elle l'observait, de loin, dans une discussion animée avec le même homme que la veille, toujours aussi droit. Il ne semblait pas vouloir fléchir.

Elle se retourna brusquement, un bruit de chute émanant de ses arrières.

Un chat... Juste un chat, sortant d'une maison voisine, par une fenêtre entre ouverte, renversant au passage quelques plats contenant les restes d'un repas de la veille.

Lorsque tourna la tête de nouveau vers l'entrée de la bâtisse, Grigri avait disparu, et l'homme aussi. Belle aubaine ! Il avait du réussir à l'entrainer vers une quelconque taverne !

Elle se dirigea, le plus rapidement qu'elle le pouvait, vers la porte pas très avenante. Elle était entrebâillée. Mev se glissa discrètement à l'intérieur, hésita un instant quant à la direction qu'elle devait prendre. Elle ne tenait pas à finir ses jours en ce lieu. Passant devant une pièce, elle entrevit l'homme, moins droit que quelques temps auparavant, se tenant la mâchoire.

Elle sourit tout en poursuivant son chemin. Les bruits de pas qui résonnaient au loin devait être ceux de Grigri, elle décida donc de prendre la même direction.

Les murs étaient froids, humides, l'atmosphère lugubre, ne donnant pas envie de s'attarder. Elle croisa quelques rats effrayés de rencontrer quelqu'un, qui, pour une fois, ne marchait pas en trainant la patte. Même pour eux, il y avait quelque chose d'inhabituel depuis plusieurs jours. Surement trop de passage. Ils allaient finir par abandonner le navire...

Des sons de voix lui parvenaient, au loin. Elle s'en approcha sur la pointe des pieds. Puis, elle les reconnu.

Grigri.... Ahl.... Ahl ! Elle était là ! En vie !

Un sourire se dessina sur le visage de Meval. Enfin, elle allait revoir son amie, après plusieurs mois.

Elle pressa le pas, s'approcha de l'homme qui lui tournait le dos lorsqu'il proposait du Calva à Ahl.

Hé ! Vous croyez quand même pas que vous alliez le boire sans moi ! Égoïstes que vous êtes !

Tout en prononçant ces paroles, elle continuait d'avancer. Subitement, les yeux effarés, elle s'arrêta net, ne pouvant plus faire un pas de plus.

Ah... Ah... Ahl... C'est... toi.... Nom d'un Tristote ! Mais ils te donnent pas à manger ici ! T'as vu comment tu es ? Toute maigrichonne ! J'vais faire un scandale moi ! Nanmého !
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Gwennie
Do it baby…Do it baby… Dans la campagne du Rouergue


Un peu groggy par une potion paternelle ingurgitée avant de partir, elle s’arrêta interdite.

Captain All??? Euh…on est pas encore sorti du rouergue si ????


Hmpf….


Route barrée pour cause de travaux languedociens. La DDE languedocienne s'etait encore gourée de chantier ….


Elle réalisa péniblement alors que la bataille s’engageait, elle suit tapant au hasard, emmêlée dans la cohue.

Tain il est où le chef ?????? Paie ton escort girl….Pfff….

Surprise surprise…effet garanti, personne ne réfléchit à l’attaque de ceux d’en face.

Putain de m…… c’est quoi ce BORDEL !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Soudain, l’horreur sous ses yeux, un peu à l’écart…Dran qui s’écroulait , comme au ralenti…Un cauchemar…Un vrai…

Tain Dran non…NON !!!!!!!!!!!!!!


Elle fonça , bouscula et hurla

MORUE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Elle ne prit pas la peine de penser plus avant, décrocha en pleine course sa poêle à frire et assomma la garce d’un revers enragé. Un gros tas de chiffon bleu et blanc à ses pieds, elle regarda l'hydre ensanglanté.

Elle etait comme hébétée…Celle là elle s’y attendait pas alors qu’elle s’agenouillait près de lui, serrant les dents pour ne pas pleurer comme une stupide donzelle en détresse. Elle prit sa gourde et ouvrit la bouche de Dran pour lui faire ingurgiter une bonne rasade de lambig et lui essuya le visage avec un pan de sa chemise.

Pas de blague pépère… Tu restes avec nous…Sinon ...Euh...ben ...ça va chier...

Elle regarda le costaud à terre. Bon…La bataille elle s’en cognait, il s’agissait de le mettre à l’abri des fois que… Mais c’est qu’il etait costaud le bougre, alors qu’elle le tirait péniblement dans le fossé.

Dran…


Choquée pour le coup, elle n’osait pas l’abandonner. Elle resta donc là un moment, sa poele pendouillant le long de son corps. Jusqu’à ce qu’enfin, dans un cri dépité, les languedociens ne se carapatent vers Lodève.

Ô seigneur…

Des corps ensanglantés…

LAB !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

FERNAND !!!!!!!!!!!!!!

Do it baby qu'ils disaient...
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Nenuphar
[Attente… Moteur… Action !]


Ils avaient bougés… enfin ! En rangs serrés, sur les routes du Rouergue.

- Hey ! Là-bas ! Tu as vu ? Ca bouge !
- Mais nan, t’inquiètes pas… Les armées du Rouergue sont derrière nous, et nous ne sommes pas encore en Languedoc ! C’est des lapins ou des escargots ou peut-être même des fraises… j’en sais rien…
- C’est pas encore cette nuit qu’on va se battre, alors?
- Non…
- ...
- Ah si ! Changement de programme ! C’est pour cette nuit ! T’avais raison, c’était pas des lapins, c’était des Languedociens !
- En Rouergue ?
- Je sais, c’est pas leur place !
- Ils avaient qu’à pas envahir le Rouergue… C’est vrai quoi ! C’est joli Millau… Son lac, ses tavernes…
- Comme si on avait besoin d’un prétexte !
- Ouais !
- Ouais !


Juste avant de sortir sa lame du fourreau, Nénu avale une lampée d’alcool de cailloux pour se donner du courage et s’essuie la bouche avec une manche.
Grand sourire de satisfaction. C’est parti !
Épée en avant elle court se jeter dans la bataille trop contente de pouvoir enfin en découdre. Les adversaires sont des Languedociens, c‘est la cerise sur le gâteau. Ils incarnent tout ce qu’elle n’aime pas : la justice aléatoire, un codex en trois volumes écrit sur papier bible, une loi martiale décrétée à chaque nouvelle saison, un attachement tel à leur comté qu’ils en sont devenus aveugle...

Un grand coup dans le tas, elle en a touché un. Quand il tombe à terre, elle le détaille rapidement : grand, plutôt pas mal, la mèche rebelle, vêtu avec goût… Dommage pour lui, il s’est trompé de camp. Ca fait du bien des fois de se défouler !


- OUAIS !
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{Cerbere}
la suite de ce RP qui se partage entre le Languedoc et le Rouergue se poursuit sur le forum 2 => coin des arpenteurs => (RP) La DTC en avant

( http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=431916 )

j'attends une confirmation de l'auteur pour verrouillage de ce sujet (MP)

bon jeu a tous.

{cerbere}

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Galovert
Depuis quelques heures déjà, les chariots disposés dans une clairière, les cavaliers de l'hydre fourbissaient leur équipement..

Encore quelques lieux et le Languedoc leur ouvrirait la solution aux maux de la région.
Nombre d'hommes et de femmes encore debout se disposaient à racler ce repère de hyènes pustuleuses comme on récure une gamelle puante de tambouille sauce nauséabonde.

Encore quelques lieux à parcourir en formation guerrière cette fois.


Mince ... mais où est donc passée cette foutue rapière...
Et bousculant ici le tonnelet de gnôle, et là des sacoches emplies du bric-à-brac pris à un Béarnais, et là un coucou Suisse...

Mais pas d'épée... faut dire que ces derniers temps,l'homme avait plus eu l'usage d'un tourne-broche pour que de cette rallonge d'acier.
Le bouclier déjà sanglé dans le dos, directement sur une cote de maille aux points d'acier si serrés qu'une aiguille aurait cassé en tentant de la percer, Galovert s'affairait empêtré dans son fourbis.


Oui ben, n'empêche... avec ces foutus languedociens bardés d'acier à la manière d'un coffre teuton, une bonne épée c'est pas un luxe...

Tient, ma claymore.

* sourire rêveur...
Viens ici ma belle.
Ça faisait... houlà... longtemps que je ne t'avais point vue.
Première guerre de Provence, ça me rajeunit pas...


Et toujours les mêmes tordus en face, plus on en butte plus il en arrive.
Ça se reproduit de bouche à oreille, tssss...
Couilles-molles plus prompts à dégainer un verdict de justice qu'une bonne épée, ces foutre-culs !!

Tout en déballant de sa toile huilée la monstrueuse épée, Galovert se demandait s'il serait encore capable de la balancer tournoyante dans les rangs ennemis...
Quand ...

A Mort !!!
Pas de quartier !!!
Sus au Rouergues !!!


Sautant prestement par dessus le capharnaüm de sa roulotte, Galovert atterrit comme un chat à quelques pas du timon, sa lourde épée à deux mains en garde haute.

Le choc d'une lance maniée par un cavalier Languedocien le projeta quelques mètres en avant, la réception fut brutale.
Encore sonné, le dos douloureux, Galovert se redressa et mis un genoux à terre.

C'est dans un geste instinctif que la claymore fendit les airs.
Comme une faux, l'arme tournoya et acheva sa course dans les jarrets du cheval d'un deuxième cavalier lancé au galop.

Au terme d'une figure digne des meilleurs acrobates de l'Hydre (la comparaison fut de courte durée) celui-ci atterrit lourdement sur le dos, cloué au sol par son imposante armure.

Déjà Galovert était sur lui.
D'une main sûre il releva prestement le heaume du malheureux et lui trancha la gorge de sa miséricorde.

Maintenant, debout les mains sur les hanches, le Cavalier de l'Hydre contemplait la désolation du camp ravagé.
Nombre cadavres de Languedociens jonchaient le sol.
Malgré la traîtrise, le gros de l'armée assaillante y avait laissé sa peau, en une seule charge sans retour pour eux.

Plus facile de s'attaquer à des paysans... ou de jeter en cachot le moindre opposant.
Sont tombés sur un bec là !
Et ce n'est qu'un début.
Tssss...bande de pleutres puants sortis du ventre d'une truie.


Il était maintenant temps de s'occuper des siens plus malchanceux que lui.



Au lendemain de cette lâche agression, pour éviter de devoir défendre leur terre, les instances du Rouergues infiltrées de traîtres donnent autorisation aux armées Languedociennes de guerroyer en Terre Rouergate.
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Labaronne
Une petite caravane, voilà à quoi ça ressemblait. Caravane, ou bien carnaval ... bon, on s'en fiche, ils avançaient c'était l'essentiel, le sur place des derniers jours les avaient rendus un brin nerveux. Lab suivait, une fois n'était pas coutume. Elle était détendue, le cerveau au repos, absolument pas concentrée sur la route. Elle regardait le ciel étoilé, elle jouait avec les étoiles, une sorte d'ancêtre du golf mélangé à une sorte d'ancêtre de billard : un jeu simple, il suffisait de bousculer une étoile avec le bout de la pelle, pour qu'elle entre en collision avec une autre, et ainsi, elle regardait la réaction en chaine.

Une fois le jeu terminé, alors que certain de ses compagnons de voyage, rêvaient d'un monde meilleur dans les bras de morphée, elle chantonnait en silence, comme pour les bercer :


Si tu vas à Millauuuu
la la la la laaaaaa la ooooooohh


Puis, elle entendit du rafut sur l'avant de la caravane. Lab s'arrêta de chanter. Elle se redressa reveillant ses amis. Asendra s'arrêta sur le bord d'un chemin en rase campagne.

Un chariot passa dans le sens inverse, elle reconnu le visage, mais pas le teint blafard inhabituel ...

Dran ?

De colère les larmes lui montèrent aux yeux. Le Languedoc ... elle n'était plus Languedocienne. Elle enrageait et s'inquiétait à la fois pour la vie du Lapin.

Assendra, fais demi tour.

D'autres Chariots passèrent à proximité

Fernand ? ... Mabête ...?

Elle retint un hurlement de rage entendant au loin ceux de ses compagnons qui livraient bataille. L'inquiétude l'envahie, mais la confiance en ceux était la plus forte. Elle savait que ces blessés, décupleraient la force de ceux qui tenaient sur leurs jambes. Leur tenacité serait vainqueur sur la perfidie, l'orgueil, la fourberie, l'hypocrisie. Et puis elle avait fait une promesse à Ahl ... oui elle lui rapporterait des dents.
Gwennie

Le lac…


Encore…Lassant??? Si peu...

Etait il possible qu’un jour ils en sortent du bourbier languedocien ????

Mouais…Soupir…Pieds devant…au moins…

Elle poussa un grognement de bien être alors qu’elle profitait du soleil de la mi journée, les mains croisées derrière sa tête, déterminant consciencieusement que ce nuage là ressemblait fort à un cheval…

Dure vie…

Elle devrait aller soigner les blessés….Elle devrait écrire des courriers… Elle devrait rassurer les crevettes…Elle devrait courir partout ...Elle devrait faire la cruche pour faire naitre des sourires sur des visages fatigués et lassés… Ouais…Elle devrait…Elle devrait...

Ben non…

Elle préférait lézarder au soleil, perdue dans les hautes herbes, ignorant les voix plus ou moins perchées qui l’appellaient de temps à autre. Cachée. Seule.

Autre grognement, contrarié celui là…Le cheval avait décidé de cacher le soleil un court instant avant d’être poussé par Eole. Ohé…mieux là. Les yeux fermés elle se laissait dorloter par les rayons du soleil. Dormir. Ne plus penser. Ne plus s’inquiéter. Juste quelques minutes. Quelques heures ?? Quelques jours ???

Elle bailla.

Fatiguée. Et encore, elle n’était pas la plus impliquée. Loin de là. Elle se demandait bien comment ils faisaient les autres tiens… Comment ils géraient… Pis après tout…Mmmmmmouais…La fatigue.

Dormir.

C’était dans ses cordes. Pas sur qu’elle pourrait en faire plus .



GGGGGGGGGWWWWWWWWWWWWEEEEEEEEEEEEENNNNNNNN !!!!!!!!!


La voix était près , trop près…beaucoup trop près...
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Sofio
enfin......

Quatre collines , trois armées de passées et la voila enfin arrivée sur millau, chemin croisant avait trouvé une pauvrette abandonnée, elle avait eu beau lui faire croire en la dévouée qui attend sur le chemin, elle savait bien que surement un pipi, avait du lui faire perdre chemin, bref s'etait trouvé garance en chemin.


Dis puisque tu es la, tu veut pas jouer l'escuyere hein ?? heu, tu sais j'insiste pas , mais ca ferait du bien a ton éducation

Mieux valait même pas la regarder, ses yeux devaient la foudroyer, et les dents s'entrechoquer,m'enfin ca le faisait que les nobles avaient une dame de compagnie aussi, pour la toilette tout ca..

Si tu veut tu peut être ma dame de compagnie, me laver, m'habiller hein??

Et les chevaux avançaient en cadence, droit sur le Rouergue enfin un bout, car les frontières découpées c'était pas trop respectée ces derniers temps.Même pas elle lui avait demandé a la Garance de trotter a coté d'elle sans cheval, sure elle aurait pas voulu!!!ces gueux c'est vraiment plus ce que c'était a l'époque....

Bon on va arriver, si tu fais la bouffe ce soir, je dirais pas que tu ballonnes en route hein??

Se marre en douce, mais préfère arriver en grand galop sur les portes de la ville, donne un coup de talon dans le flanc de l'animal qui commence a partir tête baissée, soudain tire sur les rênes d'un coup sec, stoppant la monture dans son élan, se retourne inquiète vers la dame de compagnie.

Dis Garance tu crois que ils vont nous reconnaitre la bas a quand même deux armées, une c'est le blondinet on le sait pas trop miro mais les autres, on sait même pas ce qu'ils fichent, regard suppliant et si tu passais avant hein?
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Charlyelle
[Aurore boréale...]


Elle était resté sur place, sortie récemment de prison et tempêtait de ne pas avoir pu les suivre lorsqu'un nuage de poussière se forme et les chariots arrivent. Surprise, elle ne s'attendait pas à les voir revenir de sitôt mais c'est le sourire aux lèvres qu'elle se lève et se dirige à la rencontre de Gwennie....Arrêt au ralenti et vision d'horreur qui se profile sous ses yeux...Livide, immobile, sur l'instant elle le croit mort et s'élance soudain vers le chariot qui stoppe en silence.
Ensanglanté mais il lui suffit d'un regard pour voir que la vie ne l'a pas quitté.

Mon Dran....qu'est-ce qu'ils t'ont fait !!! Visage qui se durcit, poings qui se serrent, si elle pouvait porter sa douleur et ses blessures elle le ferait.

Bouge pas surtout, j'vais m'occuper de toi... bah oui quoi dans son état manqu'rait plus qu'il se lève et nous danse la javanaise...

A quelques centimètres de son visage...elle peut sentir sa peur et son haleine à faire retourner un mort dans sa tombe. Il agite la tête de haut en bas.
L’aide arrive au bon moment.

Un colosse ça fait son poids et elle n’aurait pas pu le porter seule.
A la rigueur en le faisant tomber de la charrette et en le tirant,
Mais il est déjà assez mal en point...


Porté dans la roulotte et déposé sur la couche, Charlye a suivi et relevant les manches de sa chemise, se met à l'oeuvre. Elle n'aurait laissé ce soin à personne d'autre!!! Le coeur en vrille, les yeux rivés sur ce visage blafard qu'elle effleure d'une douce caresse, elle jure tant qu'elle peut sous l'émotion, mélange de sa langue maternelle....

Sheet !!!!!! vont s'en ronger les os!!!! j't'assure que si je tombe sur celle qui t'a fait ça, elle va décoller direct en enfer....
l'ventre en plutôt mauvais état. faut dire qu'une lame tranchante comme celle qu'il avait mangé, ça laissait des traces.
Un miracle qu'il soit encore là.. un vrai miracle.. enfin non.. les miracles elle n'y croyait pas. La main de ses camarades certainement qui l'avait sortie de ce bourbier en pleine campagne.
Mais elle resterait avec lui. En famille. besoin de l'voir, de l'entendre, de s'occuper de lui....Certaines souffrances se faisaient plus difficiles à entrevoir. Les coups étaient tombés comme tombe une pluie d'orage. drus, directs, puissants.
Impossible de se sortir de la tête cette sensation de n'avoir pas été à la hauteur.
Sauver le monde non, qui serait en droit d'y prétendre.
Mais aider un, deux, peut être même trois de ses amis, les aider suffisamment pour qu'ils n'aient pas eu à tomber sur le champ de bataille... elle n'a pas su faire et c'est lui qui est tombé.
Les aider maintenant qu'ils sont souffrants... elle ne sais pas non plus.
A quoi sert elle finalement ? Un fardeau de plus pour une troupe qui n'en avait pas besoin. Elle se secoue. Charlye, arrête ça de suite, il est en vie et tu vas le soigner et t'occuper de lui même si l'grincheux te le reproche plus tard....et après tu vas t'bouger l'cul et faire ce que tu as à faire!!!

L'après midi était calme. très calme. Elle a peur, très peur.
Et cette odeur de sang....son sang.....Faire chauffer de l’eau et récupérer de quoi désinfecter. Un sourire forcé sur son visage en le regardant.
Elle débouche une bouteille qu’elle respire.
Ça fera l’affaire.
Récupère la bassine d’eau tiédie ....Un colosse allongé et transpercé de toute part.
Aller au plus urgent...c’est ce que le Doc aurait fait à Bordeaux.
Elle s’agenouille prêt du corps et soulève le pansement sur la nuque.
Une nausée lui vint alors. .La réprimer pour l’instant....
Pas le moment de s’laisser aller, surtout sans une goutte d’alcool et un abreuvoir !
Profiter du sommeil du grincheux pour nettoyer la plaie à l’eau claire.
Déchirer la chemise et faire de même avec la blessure de la cuisse puis de l’épaule. C'est qu'elle a la technique Charlye.
Ils ne l’ont pas raté...
Espérer qu’il ne se réveille pas de suite.
Puis elle imbibe un morceau de drap arraché d’alcool.
En bois une gorgée avant de poser le tissu sur la nuque...Un tissu imbibé d’alcool posé sans préavis dans la nuque du colosse.
Ses yeux s’ouvrent, le corps se redresse automatiquement,
Et un cri venu droit des enfers sort de sa bouche.
Charlye, rejetée en arrière par la force de Dran, se retrouve sur les fesses.

Elle le fixe une seconde, avant de le voir retomber à nouveau sur le lit.
Inconscient.
Sourcils qui se froncent.
Sortir mentalement un carnet :
« A annoter en des temps plus calme...pas d’alcool directement sur la plaie...première boulette ». Si la situation en avait été autrement, elle aurait éclaté de rire.
Mais là...
Au moins il vit s’est déjà ça.
Mais pour combien de temps ?
Sans aide que se passera t-il ? Se ressaisir et s’activer pour qu’il y est le moins de dégât possible. Tourner la tête vers sa sacoche et en sortir fil et aiguilles. Une seconde d’hésitation. S’il se redresse comme un dingue pendant qu’elle...
Une seule solution, l’attacher.
La corde est passée tout autour de la couche, puis autour de Dran.
Le nœud est assez serré pour ne pas se dénouer, mais laisse suffisamment d’espace pour laisser respirer l’homme étendu.
Voilà...à moins de casser la couche, il ne se redresserait pas.
Elle attrape fil et aiguille et se penche sur le costaud.
Un murmure avant de commencer.

Promis j’vais faire attention à pas trop t’abimer...une belle cicatrice, ça te dit ? En forme d’étoile pour que ça porte bonheur...pas de réponse j’en conclues que tu es d’accord...mais j'te préviens j'suis pas douée pour la couture moi....

Sourire à l’idée de sa tête si elle faisait vraiment des étoiles. Lui qui n'aime pas montrer son côté aimant...Apprécierait surement pas qu'elle soit aux petits soins comme ça....mais l'a rien à dire, il est à l'article de la mort et content ou pas l'grincheux, elle le soignera avec tout l'amour qu'elle lui porte...
Mais ce n’est pas le moment de développer ses sens artistiques au rafistolage. La seule chose qui l’inquiète pour l’instant...est-ce que le fil va suffire...
Pas le choix, elle ne saura pas faire autrement de toute façon.
Le travail de dentelière commence... alors qu'elle garde un oeil sur lui , le réveil risque d'être plus que brutal avec lui....

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Ecossaise en mon coeur à jamais...âme qui vient de se trouver...
Sisley
Insomniaque.
Allongée dans l'herbe, elle observe le soleil se lever peu à peu, laissant son esprit vagabonder. Ces derniers jours ont été fatiguants, stressants. La pression monte, elle est presque palpable.
Sisley fronce les sourcils, tente de chasser tous ces mauvais souvenirs de sa mémoire. Il ne faut plus penser à ça, non. Et pourtant, chaque fois qu'elle ferme les yeux, ce sont toujours les mêmes images qui viennent lui chambouler l'esprit : ces roulottes qui reviennent rapidement, l'odeur de mort s'en dégageant, des blessés, beaucoup. Parmi eux : Fernand, Lab et Dran; les deux frangins, et encore d'autres. Et chaque fois, ce même sentiment vient lui nouer la gorge et l'estomac : elle a été inutile. Difficile de supporter une telle chose.
Les larmes lui montent aux yeux, elle serre les machoires et les poings. Ne surtout pas craquer, pas maintenant.
Ils ont besoin d'toi, murmure-t-elle.
Elle sort une bouteille de chouchen dérobée à Way de sa besace, la débouche et boit une grande gorgée. Voilà qui remet les idées en place ! Elle n'abandonnerait pas, elle prendrait place au combat et frapperait tout ce qu'elle pourrait, quitte à se prendre de sérieux coups.
Ricanant légèrement à cette idée, elle se relève, dos au soleil désormais, et regarde le campement encore endormi à cette heure-ci. D'où elle se trouve elle peut entendre les ronflements des hommes, les grincements des roues et une sorte de... de bruit qui se rapproche d'elle dangereusement. Quelque chose lui saute dessus, elle sursaute et bondit en arrière


Bon dieu de .... ! elle regarde l'animal en haussant un sourcil, mains sur les hanches, rassurée que ça ne soit qu'elle et non pas un assaillant. Tu m'as fait peur Brendâââ !

Le raton laveur ne semble pas s'en soucier plus que ça et saute sur elle. Prenant la boule de poils dans ses bras, elle la caresse, un léger sourire au lèvres.

T'es pas avec ton maitre à cette heure-ci ?
Mouarf, v'là que j'parle à un raton laveur maint'nant ! Je deviens barge, c'est pas possible...


Elle se remet à marcher en direction des roulottes, lentement, profitant de la brise matinale

Allez, je te ramène auprès d'lui. S'il voit que t'es pas là en se réveillant il va gueuler et c'est sur moi que ça va r'tomber...

Arrivée devant la roulotte de Chew, elle entrouvre discrètement la porte et glisse Brendâââ à l'intérieur. Chttt, souffle-t-elle.
Un peu plus loin se trouve sa roulotte, elle file droit vers elle, pressée de retrouver son nid douillet. Elle se glisse dans ce qui lui sert de lit, ferme les yeux et marmonne juste avant de s'endormir :
ils vont prendre cher les Languedociens.
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