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[RP] Une histoire plopement plopente

Nabel_de_volvent


[Verneuil, taverne municipale]

Alençon, Verneuil, Verneuil, Argentan, Argentan Verneuil ...
La blonde avait parcourut le duché d'Alençon, pour accompagner son Cacounet, ex CAC du duché dans ses derniers jours Alençonnais.
Une élection mal passée, un orgueil blessé, une décision trop rapide.
Des jours que cette dernière avait était annoncée, et pourtant la blonde chancelière en était toujours aussi bouleversée.
Non pas que ce ne fut pas une chance pour lui, loin de là, mais après avoir travailler des mois à ses côtés, un lien c'était formé, autour d'une corde il faut bien l'avouer !
Alors le voir partir ... cela lui déchirait le cœur. Quand certains souriait ou même riait, la renarde elle grimacer et pleurer même.

Bref, ce soir là, soir de nostalgie et de tristesse, les deux amis, si on peut appeler ça de l'amitié quand menaces de mort en est la base, c'étaient retrouvés en taverne.
Dernière soirée, en compagnie de sa plopeuse Plopiscence.
Des heures et des heures passées à lui demander de rester. Rien à faire!
Alors, c'est tout naturellement, que la blonde avait noyée son chagrin dans l'alcool, parce que c'est bien connu, l'alcool ça fait tout oublié ! (l'abus d'alcool est dangereux pour la santé, la narratrice que je suis se devait de le rappeler !)
Un Louis d'Or, idée certes étrange mais enrichissante pour le duché, était pendu à son coup. Sa condition à l'achat de la piécette en or gravée à l'effigie de Louis, avait était que celle ci fut percée, et suspendu à une cordelette de cuir tressé. Condition qu'elle avait obtenu,pour la modique somme de 50 écus !
Toute la soirée sa main avait enlacée le bijou, souvenir d'une époque révolue, souvenir d'une entente quelque peu tumultueuse mais cordiale.

Un verre tavernier !
Et vous mettra ça sur le compte du lui , euh Louis!


Elle avait pas l'habitude de se bourrer la blonde ! Non non non ! Ca se fait pas ça chez elle, mais au grand maux les grands remèdes !
C'est donc la voix un peu joyeuse, les yeux humides, les ventre noué, et le cœur léger, qu'elle avait commander des choppes, il les paierai ! Il le lui devait bien !

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Tchoune


L'ultime jour plopesque était arrivé. Demain, il n'y en aurait plus en Alençon. Une joie pour beaucoup, une tristesse pour quelques uns. Dans le coeur de Louis, il n'y avait que joie, impatience de quitter l'Alençon pour aller rejoindre la Champagne, même si cela devait se faire au prix de quelques difficiles adieux.
Qui dit adieu douleureux dit alcool facile, et c'est surement pour cette raison que Louis se trouvait ce soir en taverne avec quelques amis, dont Nabel. Nabel, celle qui allait très certainement lui manquer le plus... qui allait-il bien pouvoir pendre en Champagne ? Seul l'avenir nous le dira...


Ouy, une autre tournée ! Que le peuple s'amuse !


Jetant une poignée d'écus sur le comptoir, les quelques mots du jeune homme avaient été largement ponctués de "hips" plopiques, mais il perceverait...

Tu sais, Nabel, si l'on continue à fester mon départ ainsy, nous n'allons mesme plus nous rapeller de nostre dernière soirée !

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Nabel_de_volvent


La tête posée sur le bord de la lourde table en chêne massif, oui ils ont les moyens dans la taverne municipale de Verneil, la blonde pensait ! Ca lui arrive de temps en temps je vous jure !
Pensées quelques peu troublées par la bière qui soit lui descendait dans la vessie, ce qui l'obliger à faire moult allers retour aux latrines, soit lui montait à la tête. Pensées peu claires donc, puis qu'un voile d'alcool, épais voile, embrumait son esprit.

... Que le peuple s'amuse !

La voix du jeune Appérault raisonnait dans sa tête. Cette phrase, elle la connaissait trop bien, mais elle n'avait nullement envie de s'amuser elle! Non elle avait simplement envoie d'oublier le pourquoi du comment, la raison à sa présence à Verneuil et pas à Alençon.
Une soirée en taverne avec sa Plopiscence ! Que demander de mieux ... mais le départ était imminent... et ça elle ne souhaitait pour rien au monde le voir arriver.
Pourquoi ? à prêt tout sa vie était celle qu'elle voulait.
Elle était chancelière, servait donc la diplomatie et les intérêts de son duché. Elle avait était bourgmestre, avait donc servie sa ville. Elle était volontaire quand il fallait défendre Alençon. Elle était éprise d'un brun, dont elle était tombée sous le charme dès leur première rencontre. Un mariage se profiler à l'horizon... et elle était blonde! Une vie belle, pour elle en tout cas, et bien remplie.
Mais ce soir ... en ce soir plopeusement étrange, la blonde ne savait plus trop où elle en était.
Elle savait qu'elle voulais rester chancelière, servir ville et duché, aimer encore et toujours sa tendre moitié ... et pourtant !

Me sou'nir d'c'te soirée ! Peu importe !
Tu pars, y a rien à sou'venir !


Et là, deux neurones se connectent dans la tête de la renarde !
Il part certes, c'est une certitude, triste pour sur, mais elle n'est pas obligée de subir ! Loin de là même !

Dis L'ui, tu v'eux pas une escorte !

Petit sourire malicieux, à ce stade d'alcoolémie on raconte vraiment n'importe quoi !

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Tchoune


Louis avait déjà du mal à parler. Voyant à peine le visage de Nabel, ou des Nabel, il ne savait plus trop, il tentait de comprendre ce qu'elle disait. C'était certain, la plopette n'était pas moins ivre que lui, bien au contraire.
Lui proposer de l'escorter... Elle... qu'il avait manqué de pendre moultes fois à cause de ses erreurs récurrentes. Ce pourrait être une grave erreur, une direction assurée vers les malheurs... de quoi gâcher tout un voyage.
Hésitation, peur, pourquoi veut-elle venir ? Envie de ne pas la quitter, envie de ne pas le quitter, finalement une bonne idée, sourire large, regarde flou en direction de Nabel, sa réponse sera gentille pour une fois.


M'escorter ? Ma foy, Pourquoy pas. Il me faut quelqu'un pour porter mes bagages !

Finissant sa phrase et la choppe devant lui, Louis regardait Nabel le sourire aux lèvres.

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Nabel_de_volvent


(Sa réponse sera gentille pour une fois ....mon œil oui !)
La blonde toujours aussi dans les vapes, à la limite de vomir toutes les bières qu'elle a bu, attend impatiente la réponse de Son Cac ! Oui le sien ! Bon un peu celui d'une brune aussi, mais on s'attardera pas la dessus. Parce que ce soir, elle était là pour lui. Parce que ce soir, sous l'emprise de l'alcool, elle lui donner sa vie, quoi quelques jours de sa vie, et parce que ce soir, elle était complètement faite, et qu'une séparation elle ne le supporterai surement pas.
Si dans la voix de la blonde perçait les effets de l'ivresse, celle du Louis n'était pas bien mieux.
Moins tremblante certes, mais sous la même emprise que celle de la renarde.
La réponse fut, et le sourire du jeune Cac trouva réponse dans celui de la jeune blonde.

Voilà que leurs chemins ne se sépareraient pas suite. Dans quelques jours, ou quelques heures, quand libéré de ce voile, elle se rendrait compte de ce qu'elle avait fait, ce qu'elle avait proposé, enfin si cela lui revenait en mémoire!
Mais le regretterait elle ? telle était la question. Oui parce que certaines personnes ne méritaient pas le coup qu'elle était en train de faire, malgré elle !
Non, parce que indéniablement, elle ne voulait pas le quitter. Pas tout de suite, elle n'était pas prête. Consciente ou ivre morte, elle le savait, et cela ne changerait pas du jour au lendemain.

Hé bien en route m'vaise troupe !


Et la blonde se lève, ou du moins essaye !
Pas facile quand la terre tangue, et que le mal de mer, ou terre la submerge.

Erf l'sol qu'bouge...
Tsss mais 'rrête donc !


Et de sa force, celle qui lui reste, elle tambourine le parquet de chêne massif (je vous l'ai dit qu'ils ont les moyens!) de son pied.
Enfin elle essaie, parce que c'est pas gagné !

J'pas sur d'voir 'ter tes bagages !

Besace de cuir passée en bandoulière, bien trop légère d'ailleurs pour le voyage qu'elle s'apprête à faire... mais le poids qui pèse dans ses entrailles lui par contre est bien lourd !
Sentiments partagés, réflexions trop intenses pour sa tête soulée, la blonde attend !

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Tchoune


La voilà déjà levée, levée si vite... cela a eu l'air de lui peiner, mais il ne va pas falloir se dégonfler. Après tout, si elle a pu le faire, c'est que Louis peut le faire aussi.
Concentration, il suffit de pousser sur les jambes et se lever doucement, pas trop vite, pour ne pas tomber. Deuxième règle d'or, toujours s'appuyer sur quelque chose avec ses mains, voir son corps.
La première règle est respectée ,la deuxième dans la foulée, Louis est totalement avachi sur le mur de la taverne regardant Nabel qui gronde le sol...


Mes bagages sont sur Morvach'. Viens, nous allons à nos chevaux ils doivent s'impatienter...

Les voilà sorti de la taverne, devant leur cheval respectif. Son bel étalon noir, Morvach' chargé de quelques vivres pour le voyage. Le jeune homme avait pris peu d'argent sur lui.


Viens, que je t'aide donc à monter !



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Nabel_de_volvent


Un pied devant l'autre.
Facile à dire, mais à faire c'est une autre histoire !
Alors que Louis s'aide comme il peut contre le mur déformé à la vue de la blonde, cette dernière tant bien que mal se bat pour que le pied droit passe devant le gauche , le gauche devant le droit et ainsi de suite.
Point de départ le banc, point d'arrivé la porte ! Vas y ma grande tu peux le faire !
Et la démarche mal assurée, un peu comme celle d'un gosse apprenant à marcher, la blonde se dirige vers la porte tant bien que mal.

L'air tiède de la nuit printanière vient lui caresser le visage. Un frisson la parcourt, les yeux se portent au ciel.
Une bonne nuit pour voyager, les étoiles les guideront, la pluie ne sera pas au rendez vous ... enfin c'est une blonde bourrée qui le dit, alors faut se méfier.
Les deux étalons patientent ... la blonde regarde le sien !

Han Artois mais t'cro grand !
Comment que j'vais faire moa !


Oui elle en est sur, il a grandit dans la soirée le cheval !
Un sourcil levé, à la mode de Louis,, la blonde regarde sa monture. Papotib ça!
Et puis la proposition du Cac tombe à pic, parce que en soit, faut bien l'avouer, elle peut pas monter toute seule ! Pas dans son état ! Sera t-elle même capable de tenir assise, rien de sur !

J'veux bien ton aide ! parce que sinon ça va pas n'être potib !

De son poids, elle s'appuie sur l'épaule de son compagnon de voyage d'ivresse. D'ordinaire, elle monterai comme une dame, les deux jambes collaient, mais là ... ce n'est pas envisageable!
Alors difficilement, et après avoir faillit les faire tomber tous les deux, la blonde passe une jambe, et s'installe, toujours aussi bancale !

T'vas y arriver toa !

Et elle le regarde. Et elle n'arrive pas vraiment à regretter son choix. C'est comme ça et pas autrement, elle ne peut pas, les autres comprendrons. Enfin elle espère ... dans quelques jours elle sera de retour ... alors elle expliquera à qui le veut ... pourquoi.

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Tchoune


Louis était en train de perdre son épaule sur les dernières terres d'Alençon qu'il traversait. Les bottes de Nabel lui arrachant la moitié de l'épaule, du cou au bras. Fort heureusement, le jeune homme en avait deux, et c'est bien ce qui le rassurait.

C'était maintenant à lui de monter Morvach'. Le cheval lui paraissait bien grand ce soir à lui aussi, trop grand.
Première tentative, Louis met son pied sur l'étrier et se hisse... Doux rêveur, le voilà par terre, une chance que l'animal ne se soit pas emballé.
Deuxième tentative, Louis se recule d'un pas ou deux, pour prendre un petit élan. Saut en hauteur, Louis passe ses bras de l'autre côté de l'animal. Serrant les dents de toutes ses forces pour se donner du courage, agitant ses pieds dans tout les sens, espérant nager dans l'air pour le faire monter sur le cheval, poussant de toute ses forces sur ses bras pour passer de l'autre côté... Abandon prévisible, étalement pas terre, tout est à refaire.
Réfléchie Louis. Tête penchée pour essayer de connecter les deux neurones qui lui restent, Louis, avachi sur le train de son compagnon cherche une solution...
Un tonneau... il lui faut un tonneau...


Un tonneau !


Doigt pointé vers un tonneau vide près de la taverne, qu'Aristote bénisse les ivrognes. deux pas en avant, un pas en arrière, Louis arrive rapidement près du tonneau, qu'il fait ensuite rouler vers Morvach'.
Tonneau redressé, Louis monte dessus et monte sur son cheval.
Une petit pas pour l'homme, mais un grand pas pour... Louis !


Allons y Plopette, nous devons faire longue route vers Patay.


Dernier regard vers Verneuil, Louis part sans remords, vers de nouvelles aventure. Un dernier regard vers son duché qui l'a vu grandir...

Plop...

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Nabel_de_volvent


[Entre Verneuil et Patay]

Après les tentatives de Louis, la blonde avait eu du mal à calmer son fou rire!
Quand le "couple" passa les portes de la ville, la renarde n'avait toujours pas fini de rire, manquant plusieurs fois de tomber par le même occasion.
C'est bien ce qu'elle avait redouter, autant qu'elle était bancale pour marcher, autant les mouvements de sa blanche monture ne la rendait pas plus stable !

Une fois les rires calmés, elle c'était tourné, avait regarder une dernière fois la ville Alençonnaise.
Elle la reverrait elle le savait mais quand ?! Un besoin d'air, un besoin de voir autre chose. De réfléchir et de ne pas le quitter.
Elle ferait un détour à Gien au retour, pour aller se consoler dans les bras d'une amie, de la perte de son Cacounet. Mais pour le moment, le voyage était devant elle, même si elle laissait derrière des bruns.

Une pression sur les flancs d'Artois, et la voilà à hauteur de Louis.
Droit, fier, comme toujours me direz vous, et vous avez bien raison ! Un sourire nait sur le visage de la blonde.
Alors elle imite sa posture, regardant droit devant elle, mais très vite, la fatigue l'emporte. On le savait que ça aller arriver, parce que l'alcool ben une fois qu'on a arrêter de boire, et qu'on est plus en mouvement, soit ça vous fait vomir, soit ça vous endort ! Et la blonde elle s'endort, malgré ou grâce aux mouvements réguliers de la monture.
Pas bête, quoi pas complètement, elle c'était mise assez prêt de Louis, au moindre problème il pourrait aisément attraper les rênes d'Artois.
En soit, elle lui aurait bien demandé de s'arrêter, de dormir un peu, mais après tout, cela ne faisait que quelques heures qu'ils étaient partis, est ce que cela était raisonnable.

Dis L'uis, peut v'nir avec toi ...

Et la voix somnolente, la blonde fixe son Cac, désignant d'une petit geste de tête ses bras.

'suis fatiguée !


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Tchoune



La route était calme, les chevaux avançaient lentement mais surement. Morvach' un peu devant guidait Artois. Et heureusement que les choses étaient ainsi. Morvach' avait beau être le plus de beau de tout les chevaux, le plus fort et le plus grand de tous, il était surtout ce soir celui qui connaissait déjà la route allant à Patay.
Ceci dit, au fil de la promenade, Louis allait mieux, l'effet de l'alcool s'estompant un peu, très peu au fur et à mesure.


Voilà que Nabel lui demande de venir sur son cheval. Louis le veut bien, Morvach' surement un peu moins mais il fera l'effort.

Bien sur Plopette !
Viens donc.

Louis se recule un peu et ouvre ses bras pour la recevoir. La belle Nabel se blottit alors contre lui...

De toute façon, nous n'allons pas tarder à nous poser dans un coin pour y passer la nuit. Patay et encore bien loin et nous avons besoin de repos tout les deux je crois.

Baisé dans le cou, yeux plissés, difficiles à maintenir ouverts, hop hop hop on se donne du courage. Le sommeil ne se fera pas languir longtemps.

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Nabel_de_volvent


[Quelque part en Orléans]

Quand Louis avait ouvert les bras, Nabel ne c'était pas fait priée. Approchant au maximum Artois de Morvach', la blonde avait pris son courage à deux mains, espérant que l'alcool c'était un peu dissipé et qu'elle ne chuterai pas.
Passant sa jambe au dessus de la selle, la voilà qui saute, doucement, surement.
La blonde s'installe, s'enfouit dans les bras de son Cac, referme sa main sur un morceau de sa chemise, s'accrocher pour pas tomber !

Même la chaleur des deux corps réunis ne réussit pas à mater le frisson qui la parcourt, quand surprise certes, mais heureuse, un baiser vient se poser dans son cou.
Sourire aux lèvres, pas assez de force pour quoi que se soit, la blonde sombre.
Le temps passant, les rêves s'effaçant, un retour à la réalité s'imposa et avec, toutes les questions qu'elle ne c'était pas posée quand elle est partie, sans dire mot, à personne.
La nuit n'était pas bien plus avancée, elle avait dormi quelques heures au plus, quelques lieux de parcourut.
Mais elle se souvenait... elle n'avait rien oublié, ou presque rien, où elle était, à qui était les bras qui tenait les rênes, à qui était la chemise qu'elle froissait dans sa main, à qui était le cœur qui battait sous son oreille !
Non elle se souvenait, mais au final, cela ne la surprit pas... Louis, on ne l'oublie pas comme ça.
Immobile, la renarde fixe l'horizon, sans bouger, sans dire un seul mot.
Il lui faudra écrire, il faudra aussi ... et puis ... trop de chose, et pas assez reposée pour bien penser, pas assez de recul pour prendre les bonnes décisions.
Un rappel, un voyage aussi, pour accompagner sa brune, elle c'était juré de retourner en Artois, finalement elle était restée en Alençon ... Les jours passent, et ... se ressemblent t-ils donc tant que ça ?

Sortant de ses pensée, la blonde plopette lève un peu la tête, offre un sourire à Louis.

Il serait bon de s'arrêter Plopiscence, tu as l'air ... exténué ! Ca va abîmer ton beau visage !

Un sourire en coin, un main qui se passe sur la joue de Louis, l'autre ne lâchant pas la chemise. Manquerait plus qu'elle se casse la figure !

Les chevaux ne tardent pas à quitter la route. Pas facile, facile de distinguer quoique se soit dans la nuit, pourtant, sans encombre, Nabel pose pied à terre, dans un saut qu'elle aurait voulu plus gracieux, m'enfin on réussit pas toujours tout !

Toujours rêver d'une nuit comme celle ci ....

Oui, mais c'est quoi une nuit comme celle ci en fait ?

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Tchoune


Les paupières se faisaient lourdes... Encore plus lourdes... Toujours plus lourdes... Bref.
Pourtant il fallait continuer à avancer, parce que cette petite soirée arrosée avait un peu trop duré et qu'il fallait à présent rattraper le temps perdu. Ca c'est la théorie.
Dans la pratique, au bout de quelques minutes, alors que Louis allait tomber dans les bras de Morphée, il entendit la voix, si agréablement rare ce soir, de Nabel...


Il serait bon de s'arrêter Plopiscence, tu as l'air ... exténué ! Ca va abîmer ton beau visage !


Petite caresse sur la joue, petit ronronnement. Louis acquiesse d'un sourire.

L'endroit est trouvé, les deux ivrognes sont à présent au sol, prêts à finir cette bien courte nuit.
Louis s'allonge dans la pelouse, bourse d'écus et de Louis d'Or en guise d'oreiller, parce que rien n'est plus rassurant et agréable que le bruit du tintement de ses pièces pour trouver le sommeil.

Il invite Nabel à se blottir dans ses bras. Bien sûr, des tas d'idées traversent l'esprit du jeune homme en pleine force de l'âge. Ceci dit, ces mots ont déjà bien dépassé ses gestes et le jeune homme n'est pas si expérimenté qu'il en a l'air, où qu'il aimerait fait croire. Ce n'est pas qu'il ne veut pas, mais lorsqu'il a voulu aller retrouver les filles de joie du duché elles n'étaient plus là. Malchance chronique, bref, le problème n'était toujours pas réglé. Mais Louis le savait, ce n'était pas ce soir, au vu de son état, et au vu de la douce personne qui l'accompagnait que les choses allaient s'arranger.
Prenant son mal en patience, Louis serrait Nabel dans ses bras, lui sussurant quelques mots doux, lui offrant quelques baisers, car après tout la Plopette le valait bien.


Bonne nuit Plopette...


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Nabel_de_volvent


Louis était allongé, il ne manquait plus que la blonde dans l'herbe pour commencer une nuit, une vrai, quoi presque !
Alors sans trop attendre, la blonde chancelière, ivrogne d'un soir, et en vadrouille, vient de nouveau se blottir dans les bras de Louis. La main attrape de nouveau la chemise, si accroche un peu plus à chaque baiser déposé, ferme les yeux pour garder le contrôle de tout ce qui pourrait se passer.

L'autre main, après avoir papouiller les cheveux du Cac exilé, vient machinalement enlacer le bijou à son cou.
Manie attraper depuis quelques jours, où quelques semaines... elle ne sait plus trop. Elle s'en ait rendu compte, le jour où, au bord du désespoir, elle avait compris qu'un jour elle le perdrait lui.
Le doigt passe et repasse sur la gravure.
Sera t-il le seul souvenir qu'elle gardera de lui ? un pièce ?
Au fur et à mesure que l'effet de la bière se dissipe, la blonde se noie pourtant dans ses pensées, ses interrogations. Qu'est ce que tout cela veut bien dire ? qu'est ce que le Très Haut lui réserve ?
Elle n'en sait, n'a pas vraiment envie de chercher la moindre réponse. Parce qu'une réponse voudrait dire un choix, choix qu'elle ne veut pas encore prendre, choix qu'elle ne peut pas encore prendre.

Demain, se sera un autre jour ....

Le soleil se leva donc, après que la nuit eut apporter repos aux deux voyageurs.
Un œil... on ouvre et on referme...
Allez debout fainéante !
Un œil de nouveau ...
Le deuxième ...

Les jambes qui s'étirent, le cou se tend, le buste se relève, à peine, juste assez pour atteindre la cible.
les yeux encore fatigués se posent pourtant sur le visage de Louis, endormi.

Alors ce n'était pas un rêve ? les bras qui l'enlacent sont donc bien réel, et le cœur qui s'agite dans la poitrine de la blonde ne fait que lui confirmer tout cela.
Les lèvres se posent finalement sur la joue du Louis, mais pas n'importe où sur la joue ! Non entre passion et amitié, juste là au coin de la lèvre...

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Tchoune



La nuit avait été rapide, les deux "amis" s'étaient effondré très rapidement.
Réveil humide pour Louis, sentant un baiser se déposer sur sa joue. Avant ses yeux, sa bouche souvre pour y laisser passer un sourire. En ouvrant les yeux, Louis lance un plopeux regard à Nabel, avant de lui rendre son baiser, mais cette fois, un baiser passionné.

Le baiser est agréable, très agréable, puisque tant désiré.

Mais que se passe-t-il alors ? Louis n'avait donc pas rêvé cette nuit, Nabel l'avait donc suivit e direction de la Champagne. Qu'allait-il advenir ? Nabel était-elle consciente au moment ou elle avait pris cette décision ? Comment allait continuer ce voyage ?

L'esprit de Louis était devenu une vrai FaQ.


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Nabel_de_volvent


Recevoir le baiser, ne rien dire, ne rien faire. Juste le rendre. Ne plus penser, ne rien regretter, ne pas culpabiliser. Être heureuse, malheureuse, mélange de sentiments, enrichissant, déroutant.
Ouvrir les yeux, fermés quelques secondes plus tôt, quand les lèvres de Louis c'était posées sur celle de la blonde.

Un sourire né sur le visage de la renarde. Étrangement, une impression la submerge depuis quelques jours, quelques heures, elle a l'impression de sourire, tout le temps.
La blonde lâche enfin la chemise, qu'elle tient, comme pour ne pas laisser le rêve qui guide sa vie partir. Il est toujours là... tout va bien.

Plop Plopiscence !
On se remet en route ?


Ainsi, c'est décider, elle ne le quittera pas. Elle ne fera pas demi tour, pas tout de suite, pas maintenant. Dans quelques jours, peut être. Quand il sera installé convenablement à Troyes ou bien ... non elle verra, ne pas prendre de décision maintenant, sauf si elle boit de nouveau.

Se relevant, doucement, elle tend sa main à Louis. Pas envie de perdre le contact, même si elle sait qu'il faudra pourtant, puisqu'ils chevaucheront toute la journée, enfin presque.
Alors qu'elle attend, qu'elle l'attend, un bruit, étrange ? non juste son ventre réclamant de la nourriture, mais pas liquide !
Petit rire, sourire gêné. Son départ n'était pas prévu..

Une petite faim je crois !

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