[Quelque part en Orléans]
Quand Louis avait ouvert les bras, Nabel ne c'était pas fait priée. Approchant au maximum Artois de Morvach', la blonde avait pris son courage à deux mains, espérant que l'alcool c'était un peu dissipé et qu'elle ne chuterai pas.
Passant sa jambe au dessus de la selle, la voilà qui saute, doucement, surement.
La blonde s'installe, s'enfouit dans les bras de son Cac, referme sa main sur un morceau de sa chemise, s'accrocher pour pas tomber !
Même la chaleur des deux corps réunis ne réussit pas à mater le frisson qui la parcourt, quand surprise certes, mais heureuse, un baiser vient se poser dans son cou.
Sourire aux lèvres, pas assez de force pour quoi que se soit, la blonde sombre.
Le temps passant, les rêves s'effaçant, un retour à la réalité s'imposa et avec, toutes les questions qu'elle ne c'était pas posée quand elle est partie, sans dire mot, à personne.
La nuit n'était pas bien plus avancée, elle avait dormi quelques heures au plus, quelques lieux de parcourut.
Mais elle se souvenait... elle n'avait rien oublié, ou presque rien, où elle était, à qui était les bras qui tenait les rênes, à qui était la chemise qu'elle froissait dans sa main, à qui était le cur qui battait sous son oreille !
Non elle se souvenait, mais au final, cela ne la surprit pas... Louis, on ne l'oublie pas comme ça.
Immobile, la renarde fixe l'horizon, sans bouger, sans dire un seul mot.
Il lui faudra écrire, il faudra aussi ... et puis ... trop de chose, et pas assez reposée pour bien penser, pas assez de recul pour prendre les bonnes décisions.
Un rappel, un voyage aussi, pour accompagner sa brune, elle c'était juré de retourner en Artois, finalement elle était restée en Alençon ... Les jours passent, et ... se ressemblent t-ils donc tant que ça ?
Sortant de ses pensée, la blonde plopette lève un peu la tête, offre un sourire à Louis.
Il serait bon de s'arrêter Plopiscence, tu as l'air ... exténué ! Ca va abîmer ton beau visage !
Un sourire en coin, un main qui se passe sur la joue de Louis, l'autre ne lâchant pas la chemise. Manquerait plus qu'elle se casse la figure !
Les chevaux ne tardent pas à quitter la route. Pas facile, facile de distinguer quoique se soit dans la nuit, pourtant, sans encombre, Nabel pose pied à terre, dans un saut qu'elle aurait voulu plus gracieux, m'enfin on réussit pas toujours tout !
Toujours rêver d'une nuit comme celle ci ....
Oui, mais c'est quoi une nuit comme celle ci en fait ?