Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Le domaine de Vonlichtenchein et Félinia

Bashir
Un morceau de charbon éclata alors que l'infirmière arrivait... Cela sortit l'ottoman de sa concentration. Il se leva et lui indiqua le coussin qui l'attendait.

Bayan... Être désolé, c'est la marque de ceux qui font des manières à l'Église !

Son visage était toujours fermé, mais sa voix était plus avenante. Il avait soudain conscience d'avoir insulté celle qui pensait venir en aide. Il attrapa, profitant de sa posture droite, un des pans de la toile qui servait de porte, pour la laisser tomber. Un coin d'ombre si fit instantanément sur le lieu du repas...

Mais tu as raison... cet animal, tu le connais mieux que moi. Pourtant crois bien que je suis pas idiot. J'ai eu à faire à des animaux compliqués comme le tien. Il me faut juste prendre leur mesure, Bayan. Et si j'y arrive, tu auras la monture la plus belle de ton royaume.. Ton roi pourrait même venir de faire des avances ! Il doit surement reconnaitre l'exception quand il la rencontre !

L'ottoman attendit qu'elle soit assise pour en faire de même... Il remua un peu le contenu de la marmite.

Mais tu dois être aussi affamé que moi, non ? Alors, si tu veux accepter le mince hommage que je te présente, tu prendras ce pain et le mangeras comme avec un frère d'armes.

L'homme cuivré lui tendit un disque cuit à point, souple et doré, et lui montra le pot de ragout.
Felinia
Féli s'assit en l'écoutant et fut surprise qu'il referme la tente sur eux.
Jamais il ne l'avait fait auparavant.

Elle l'écouta et le regarda dans les yeux, les flammes dansaient dans ses pupilles.


Concernant Déesse je te laisserais le champ libre, fait d'elle ce qu'il conviendra de faire j'ai confiance en toi.

Citation:
...tu veux accepter le mince hommage que je te présente, tu prendras ce pain et le mangeras comme avec un frère d'armes.


Bien sûr qu'elle avait déjà mangé, elle venait de terminer sa pomme dont le trognon gisait dans un fourré.
Mais au vue de la présentation de la nourriture, elle savait que refuser, serait un affront.
Elle prit le présent, en souriant et inclina la tête signe de profond respect.
Féli le voyant regarder le ragoût compris qu'il fallait en mettre sur le pain et le manger ainsi.
Elle s'exécuta, les gestes mal assurés.


Comme ça n'est ce pas ?
Bashir
Non.. regarde...

L'ottoman se lève te lui prend le disque de pain des mains. Il la posa sur sa paume. Il la creusa un peu, de manière à lui donner l'air d'un chapeau de feutre à bord large, et plongea une cuiller de bois dans la marmite. Puis, posant le ragout sur le pain, il rendit l'ensemble à l"infirmière, en s'assurant qu'elle tint bien l'ensemble. Leurs mains se touchèrent le temps de vérifier qu'elle avait compris, puis il se rassit.

Maintenant, tu prend avec les doigts...

Alliant le geste à la parole, l'homme cuivré se prépara la même assiette comestible, et attrapa d'un doigt léger, et sans honte, un gros morceau de viande et il porta à la bouche, avant de refermer ses mâchoires dessus... Ses yeux se fermèrent un bref instant. Puis, il reprit le cours du rpas, comme s'il était chez lui, l'air curieusement apaisé.
Felinia
Féli se sentit légèrement troublée et respecta le rituel.
Elle en mangea une bouchée et apprécia le curieux mélange.


Fabuleux !
Un vrai réga..... !


Elle s'arrêta de parler et l'observa.
A quoi pouvait il bien penser.
Elle se tût et finit son pain.
Elle aimait l'observer sans rien dire, il était tellement fascinant.
Bashir
Il avait mangé, et bu, sans dire grand chose. Il n'aimait pas cela, à vrai dire. Il estimait que c'était faire peu de cas de ce qui avait été préparé. Alors que le silence était propice à la reconnaissance des saveurs, au respect de la préparation. cela ne l'empêcha pourtant pas de regarder l'infirmière se débrouiller avec son pain. Bien que le départ fut des plus maladroits, elle apprit vite la technique et termina son repas avec l'agilité des femmes de Yozgat.
L'ottoman se lécha les doigts lentement, et les essuya l'un après l'autre dans sa paume. IL faisait cela avec son stylet, en temps normal. Ce geste devait pourtant être fait pour que son rituel de repas soit total. Puis, il tendit un peu d'eau à la blonde.

Je te remercie, Bayan... J'avoue ne pas avoir mangé telle viande depuis un long moment...

Il se leva et s'inclina avec respect vers la cuisinière . Il se redressa, ensuite.

Et maintenant, si tu permets, j'ai des chevaux à sortir... Tu peux rester ici, tu es chez toi ! et s'il te plait de me faire cet honneur, c'est moi qui ferai ton souper ce soir... Et si ton Capitaine est avec toi, nous mangerons tous trois.

L'ottoman poussa un peu le pan de toile pour s'éloigner vers l'écurie, sans dire davantage.
Felinia
Le repas étant fini elle se leva après lui.

Si le repas t'as plu j'en suis ravie, rester je ne peux, j'ai une course à faire en ville.

Pour ce soir, j'accepte ton invitation mais Von ne sera pas des notres il est encore absent, hélas !


Elle salua son départ comme il se doit à la façon ottoman, comme elle aimait à le faire.
Main sur le coeur, légère inclinaison les yeux dans les yeux.


Je reviendrais plus tard.


EN VILLE

Laissant donc Bashir avec les chevaux, Félinia avait une idée précise.
Elle avait rencontré un autre ottoman dernièrement qui avait un stylet magnifique seulement voilà.
Les écus ne suffisaient pas.....
L'ottoman lui avait demandé une faveur qu'il fallait mûrement réfléchir.
Elle prit deux bons jours avant de pouvoir prendre une décision.
Féli accepta cette faveur au risque de se voir déclencher la foudre......
Elle alla voir le barbier d'abord qui lui coupa ses beaux cheveux blonds.
La voilà les cheveux courts, mais tout aussi jolie.
Elle ramassa ses cheveux, paya le barbier et alla donner son précieux trésor à l'ottoman contre l'objet qu'elle convoitait et pour qui elle fit ce sacrifice.
Elle rentra au domaine fière d'elle, sans regret, sans amertume d'avoir perdu ses beaux cheveux blonds.
Tenant l'objet contre son coeur, elle souriait.
Elle alla directement à la tente et déposa un stylet magnifique sur son coussin ou il avait l'habitude de s'asseoir.
Beltaine
Toulouse
La ville rose il parait…..
Ils avaient du oublier de repeindre les murs de leurs geôles en tout cas, parce que c’était plus gris, humide et puant que "Rrrôôôse" ce trou à rat où on l’avait jetée aussitôt arrivée….

"Hop là m’zelle, faites voir votre bourse !...quoi !!!!! Z’avez rien….. !!!!! Le vagabondage est interdit dans cette ville. Allez hop derrière les barreaux, loque que vous êtes"

Non vraiment sympathique le comité d’accueil par ici….pourtant se balader sans le sous c’est bien ce qu’elle avait trouvé de mieux, celle qui avait approximativement la force d’une huître, car elle avait beau en avoir aussi la raide carapace au moins ça tentait pas les brigands de la lui fracasser…..

Le regard encore plus assombri, si cela était encore possible, par une légère rancœur contre la trop zélée maréchaussée et les "si bons auspices" de ce début de voyage, Beltaine erra longuement en la ville, ce jour là, puis le suivant, solitaire et farouche en se demandant si s’y attarder ou repartir illico, doigt pointé au hasard sur la carte.

Mais à cette heure, passant à coté d’une vaste demeure, une silhouette traversant la cour l’interpella.
Elle avait croisé cet homme à la peau sombre et aux rares paroles en taverne. Il l’intriguait. Etait ce à cause de ce chantant accent, de la froideur de son regard lui rappelant vaguement un de ces feux oncle taciturne, où le fait qu’on l’ai prévenue de se méfier de lui…sans réellement lui dire le pourquoi d’une telle mise en garde….

Si Beltaine avait été raisonnable, elle aurait passé son chemin peut être même bien en accélérant le pas. Mais elle ne l’était pas. Ca se saurait. Alors frêle silhouette rompue à l’art de se faire discrète, elle ne put s’empêcher de se coller dans l’angle du mur et de l’observer du coin de l’œil…..
De toute façon…..elle n’avait pas vraiment autre chose à faire….alors…..



_________________
Felinia
Féli après avoir déposé son cadeau, vit arriver un coursier, elle le paya grâcement, déploya le message et le lut.
Au fur et à mesure elle devint livide, ses yeux s'embrumèrent et une profonde détresse la submergea.
Elle accourut à l'enclos ou devait être Bashir.


BASHIRRRRRRRRRRRRRR, C'EST TERRIBLE !

Elle essaya de garder son calme

J'ai reçu un pigeon de Von, cette fois ci c'est bel et bien fini !

Malgré ses larmes qui l'aveuglaient, elle lui en donna lecture

Citation:
Bonsoir mon ange,

Dans le courrier qu'elle m'a adressé elle me parle d'un contacte de la main entre lui et toi pas du tout fraternel et d'un phrase qui m'a fait mal quand il a dit que tu faisais de lui l'homme le plus heureux.
Comme toujours tu vas me dire que Saint Bashir n'a rien fait de cela, que ce n'était que fraternel ou comme ton message pour la taquiner, j'en assez que tu le protège et que tu refuses de voir la vérité.

Depuis mon départ je n'ai plus dormit, sachant que je t'ai laissé à sa merci, je suis fatigué de devoir lutter contre les brigand et contre ton Saint Bashir, j'ai plus la force pour cela. Je tiendrais aussi longtemps que je pourrai mais je penche pour un voyage sans retour.

Je t'aime tant que je ne pense qu'à toi, mais là tu réalise le moindre de ses désir et là je dis stop !
Plus envie de te voir t'éloigner, plus le goût du combat, plus à la vie non plus.

Ce n'est pas à cause de ma Fille que je pense cela mais ce n'est qu'un constat de plus, tu es sous son emprise et tu ne le vois même pas.

Tu veux qu'on se marie, avoir des enfants ensemble, je suis désolé mais mes enfants n'auront pas de Saint Bashir dans leur vie, il l'appelleront papa bientôt et cela je ne peux l'envisager.

Je fais un tas de sacrifice et la seule que tu veux c'est que j'en fasse encore plus, parce que lui te le demande, ce n'est pas lui qui dirigera ma vie.
Plus tôt que de te voir partir je pense que le mieux pour nous c'est que je partes, si j'ai de la chance avec mes bonnes actions ont me permettra de venir te protéger de là-haut.
Si je ne m'arrête pas maintenant, je finirais par le tuer et te perdre de toute manière.

Tu pourras dire merci à ton Saint Bashir !

Je t'aime et tu restera à jamais dans mon coeur !
Bonne chance pour la suite avec ton Saint Bashir !
Tu n'auras pas le choix de tout façon que de vivre à ses cotés puisse que tous les hommes qui viendront ils les chassera.
Quoiqu'il arrive tu lui obéis, tu rejettes tout ceux qui te disent le contraire comme moi, tu ne m'a jamais cru, c'est que tu n'as pas confiance en moi et que tu préfères faire confiance à Saint Bashir.

Je t'aime mon ange
Von


Quand va t il comprendre que notre relation est saine !
Quand les gens vont apprendre à s'occuper de leur affaire au lieu de nous épier partout en taverne, ici et j'en passe.
Je suis épuisée Bashir de devoir me battre pour expliquer la différence que je fais entre l'amour que je porte à Von et le profond respect que j'ai pour toi.
Aujourd'hui je me fais baptiser, c'était en vue d'un éventuel mariage avec Von, au lieu de cela, ça sera pour me permettre d'avoir une sépulture décente.
Je lui ai dit qu'à partir d'aujourd'hui je me nourrirais plus, je laisserais la faucheuse venir me chercher.
Un aller sans retour, aucune sorcellerie, aucun médicastre ne pourra me ramener à la vie.
Von a eu une femme autrefois qui l'a abandonné au profit d'un ami.
Il pense dur comme fer que l'histoire se perpétue.
Puisqu'il ne croit pas en mon amour, j'y mettrais fin.
Il se rendra compte trop tard à quel point je l'aimais, mais trop tard.
Je ne regrette aucun geste de tendresse, on a rien fait qui puisse nous faire rougir.
Je suis abattue.........


Elle s'arrêta un instant et l'enlaça pour la première fois, secouée par des sanglots profonds à faire fendre l'âme.
Bashir
Alors que l'ottoman allait ouvrir le premier box, et laisser ainsi Yıldırım se détendre, une voix déchira ses pensées. L'infirmière accourait, visiblement perturbée. D'une voix tremblante - et des yeux trempés - elle lui fit lecture du pli qu'elle avait brandi en arrivant à sa hauteur. Il l'écoutait... Droit... Le regard sombre comme jamais à mesure que les phrases défilaient. Alors, il avait eu raison d'entrée : ce capitaine était un âne comme rarement il en avait croisé dans les étables... L'ottoman attendit la fin de la lecture, et se garda bien de formaliser ce qu'il pensait. Ce n'était pas la peine d'imposer à la blonde la honte en plus de la douleur.
Et voilà qu'elle cherchait refuge dans ses bras à lui... Il la serra un peu, des ses bras forts et fins, et tenta comme il pouvait d'atténuer les secousses causées par ses pleurs. Une main remonta vers sa chevelure, et il fit ce qu'un père aurait fait pour tenter d'apaiser un enfant. Une lente caresse et une voix sur le souffle, à hauteur de son oreille.

Shhhh.... ton cœur est déchiré, je sais. Mais ne laisse pas ta douleur prendre le contrôle.

L'homme cuivré fit une petite pause. Il avait tant envie de hurler sa colère vis à vis de celui qui se considérait comme une somme d'honneur et d'intelligence. Mais il s'interdit pourtant de le faire. Il fallait s'occuper d'elle d'abord. Son tour à lui viendrait bien assez tôt, à ce chien !

Tu perds un enfant... Tu vas peut-être perdre celui qui a ton coeur... Mais tu es toujours Félinia Bayan ! Tu restes celle qui existe pour ce qu'elle est... Alors ne fais pas l'erreur de fuir, car ce serait renier ce qui fait de toi une femme. Je ...

Et quoi ? Il allait dire qu'il retrouverait cette pouilleuse sans lignée et lui ouvrir ce ventre pour que rien n'en sorte jamais ? Et que l'humanité reste propre ? Non.. NON ! Il ne pouvait pas dire cela !
Felinia
Citation:
Tu perds un enfant... Tu vas peut-être perdre celui qui a ton coeur... Mais tu es toujours Félinia Bayan ! Tu restes celle qui existe pour ce qu'elle est... Alors ne fais pas l'erreur de fuir, car ce serait renier ce qui fait de toi une femme. Je ...


Que veux tu que je te dise j'ai l'impression que tout s'écroule !
Il n'y a aucune ambiguïté en ce qui nous concerne et tout le monde nous octroie des gestes déplacés et une histoire d'amour qui n'en est pas.
Comment veux tu que je réagisse ?
Je ne peux pas le rejoindre j'ai des obligations à la caserne sinon je serais partie sur le champ.
Il ne comprendra dont jamais.....


Elle se détacha de lui et alla caresser Déesse qui sentait sa détresse.

Je sais pas quoi faire !
Je me sens complètement perdue, j'ai rien mangé aujourd'hui et j'ai rien envie d'avaler.
Beltaine
La jeune Beltaine observait toujours de son coin de mur la cour du domaine, mais son regard ancré sur l’homme prêt à être englouti par ce qui semblait être l’écurie, fut vite détourné vers une dame blonde, le rejoignant dans un appel douloureux, missive à la main….
Un courrier, une page…pleine de mots…mots qu’elle ne saurait lire et encore moins écrire mais qui la fascinait, depuis longtemps déjà, par l’étrange pouvoir qu’ils avaient d’éclairer les visages ou de les assombrir, de les exaspérer ou de les exalter….bien sur elle savait bien qu’il y avait des donzelles de son âge, souvent bien mieux mises il est vrai, qui maniait à loisir le pigeon et la plume ; elle en croisait aussi dés "encore une fois" grosses, marmaille pendue aux jupons alors qu’un brin d’enfance s’attardait encore sur leurs propres visages….
Elle enviait les premières avec fascination...mais guère les secondes…

Elle était assez loin pour mal les apercevoir mais l’homme réconfortait la blonde, tête posée sur son épaule, dans un geste apaisant...la dame lui tournait le dos, mais Beltaine en déduit que ce pouvait n'être que celle qui, dans la même taverne, lui avait présenté l’taciturne comme son ami...son frère presque….
Celle aussi qui….. ah viiii….elle avait presque oublié ça déjà……
Bien sur si Beltaine avait été raisonnable, elle aurait passé son chemin, laissant ces gens à un chagrin ne la concernant pas, mais raisonnable elle l’était pô…et vous ne pouvez plus dire que vous ne le saviez pas (^^)….

Ce fut donc le moment, un de ceux « j’tombe comme un cheveux dans la soupe » de sa spécialité, où la jeune Beltaine, guenilles poussiéreuses, ridicule petit baluchon sur l’épaule, se décolla de son mur, se mit à découvert et s’avança de quelques pas dans la cour, lançant un fort « Aheeeeem » dans un léger sourire

X’cusez..j’sais pas si vous m’remettez, mais dame vous m’avez dit que j’pouvais p’têt bien trouver un toit ici pour quelques jours….

Elle voyait bien les larmes s’attardant sur sa joue, les yeux rougis la regardant comme une mouche venant taper au carreau en plein hiver

J’peux vous rendre service en échange vous savez ?
Récurer les marmites, lessiver l’dallage, porter vos paniers...j’sais pas moi…c’qui vous fera besoin…


Elle ajouta éclair malicieux dans le regard

Bien sur hein …j’serais « Ho-nnê-te » …..j’vous pique rien, je vous mens pas toussa toussa……

Puis elle les dévisagea tour à tour, attendant une réaction, avec un air frondeur permettant en fait de cacher son intimidation, face à la tristesse et face à cet homme lui inspirant autant de curiosité que de crainte.


_________________
Felinia
D'un revers de main Féli s'essuya les yeux, et reprit un semblant de contenance.
Elle se rappelait très bien avoir croisé la Damoiselle en taverne.


Oh bonjour Beltaine !

Se retournant vers Bashir

T'inquiète pas ça va aller !
Je te laisse à ton travail, je vais m'occuper d'installer la Damoiselle au domaine.


Elle regarda Beltaine

Allons y gente Damoiselle, je vais vous conduire à votre chambre.
Vous faire visiter la demeure et pour vos abblutions en été n'hésitez pas à utiliser l'étang, que vous trouverez après le jardin.


Tout en se dirigeant vers la maison, elle poursuivit

Je compte bien sur votre honnêteté, mais si je n'avais pas eu confiance, je ne vous aurais pas proposé de rester.
Si vous voulez vous rendre utile, vous pourrez si vous le souhaitez m'aider pour les repas, nous irons au jardin pour la cueillette.
Beltaine

Et voilà qu’on se souvenait même de son prénom et qu’on lui servait même un sourire et qui semblait sincère en plus et du «gente damoiselle» qui lui fit écarquiller les mirettes, et de lui faire visiter le domaine…bon par contre sur ablutions là….Elle ne comprit pas vraiment.
Peut être un terme savant pour une promenade en barque, ou la pêche au goujon. Elle écarta en tout cas d’office le jargon de lavandière, Felinia n’y ressemblant pas vraiment et se dit que ablutions ou pas elle en profiterait pour se décrasser un peu, à l’étang, quand la nuit tombante la protégerait des regards indiscrets.

Bashir les observait, immobile, silencieux. Beltaine resta là plantée face à lui quelques secondes, pupilles insondables, tête légèrement penchée, léger sourire au coin des lèvres avant de faire soudainement volte face pour rejoindre hâtivement Félinia qui continuait à lui parler tout en se dirigeant vers la demeure, et de lui lancer un « D’là cueillette ? j’vous aiderais oui... et oooh z’avez un cerisier ??? » plein de gourmands espoirs…. avant un bien plus, empêtré et timide, « Merci ».

Felinia
Félinia s'était prise d'affection pour cette curieuse jeune fille.
Elle avait besoin de se rendre utile, elle était comme ça.
Elle donnait le bon dieu sans confession à tout le monde.
Si elle pouvait donner un peu de joie de vivre à cette jeune fille le temps d'un passage, alors tout ne serait pas perdu.


LA CHAMBRE D'AMIS



Elle conduisit Beltaine jusqu'à la chambre qui allait devenir la sienne.

Voilà, c'est une chambre sans prétention mais elle est à toi le temps que tu estimeras vouloir rester.
Je me permets de te tutoyer ça ne sera que plus facile, si tu es d'accord bien sûr.
Je vais te laisser t'installer, si tu me cherches je serais dans le bois, j'ai besoin de prendre un peu l'air.
Surtout n'hésites pas à demander si tu souhaites quelques chose.


Ah j'allais oublier, attends je reviens.

Féli s'en alla dans sa propre chambre et revint avec une robe magnifique.



Je pense que ça t'iras.

Elle lui sourit, déposa la robe sur le lit et s'en alla avant d'avoir le moindre refus.

Elle évita de montrer son chagrin à la nouvelle arrivante mais son coeur était lourd et elle avait besoin de s'évader.
Elle prit la direction des bois.....
Saber_arthuria
Arthuria revînt au domaine après être retourné chez elle suite à la demande de son père pour protéger celle qu'il aime de son " Saint Bashir " comme il le surnomme, même si il n'a rien d'un saint mais bel et bien les traits d'un brigand.

Elle poussa un soupire rien qu'en pensant que cela n'aller pas être des plus facile avec l'aimée de son père dame Félinia, de plus en vue de la rouste qu'elle avait prit de son père pour l'appel qu'elle avait émis, elle se demandait comment la situation pouvait être pire que cela.

Elle avança et frappa à la porte.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)