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[RP] Le domaine de Vonlichtenchein et Félinia

Felinia
LE BOIS

Félinia, après le courrier de Von, avait besoin de réfléchir.
De retrouver un peu de sérénité, ça lui avait fait mal, terriblement souffrir même.
Mettre en cause son amour sans limite, et vouloir sombrer lors d'une mission lui était pénible.
Elle même du coup souhaitait en faire de même, à quoi bon continuer si elle perdait l'homme qu'elle aimait.
Heureusement Bashir était là, encore une fois.
Il avait raison, elle n'avait pas le droit de faire ça, elle avait tant de chose à faire encore.
Toulouse comptait sur elle et elle comptait sur Toulouse.
Il était évident qu'elle avait un devoir et qu'elle devait aller jusqu'au bout quoi qu'il arrive.
Elle s'enfonça dans les bois, qu'elle connaissait peu, elle ne s'aventura pas très loin.
Après être plus clair dans sa tête, elle rebroussa chemin et se rendit à nouveau au domaine.


L'ENTREE

Elle aperçut Arthuria à la porte, et soupira.
*Il manquait plus que ça !!*

Bonjour, vous voilà revenue déjà ?
Quel vent vous amène ?
Vous avez oublié quelques chose ?
Saber_arthuria
Arthuria vit arriver Félinia.
Elle la laissa parler puis reprit.


Bonjour dame Félinia

Elle fit une révérence

Oui je suis revenu à la demande de père
Je tenez à m'excuser pour mon attitude quelque peu exagéré
Mais vous pouvez comprendre que mon père et tout pour moi la seule personne que j'ai encore.

Voir cet personne vous faire la cour comme cela alors que père n'est point là mon sang n'a fait qu'un tour.
Je dis ce que je pense sans vraiment peser les conséquences de mes propos, père me l'a dit souvent.

Si je suis revenu c'est pour déjà repartir sur de meilleurs bases entre nous.
Et père souhaite que je vous apporte mon aide dans votre tache.
Sans oublié bien entendu de vous protéger de ce Bashir mais là c'est une initiative personnel, père ne m'en à rien dit mais je ne pense pas qu'il m'en voudra.
Felinia
Félinia mit ses mains sur ses hanches et écouta la Damoiselle avec attention.

Elle s'adoucit en entendant le début et grimaça en entendant la fin.

Je le conçois très bien que vous vous fassiez du souci pour votre père.
C'est normal, mais sachez que personne ne peut mettre ma fidélité en doute.
J'aime votre père de tout mon coeur et ça ne date pas d'hier.
Vous êtes la bienvenue ici, comme je vous l'ai dit vous pouvez avoir une chambre ici, vous êtes sa fille vous êtes chez vous.
Vous êtes libre d'aller et venir comme bon vous semble.
Mais il n'est pas question une seule seconde vous vous frottiez à Bashir.
Ca va automatiquement mal finir.
Mettez vous en tête que Bashir est un frère pour moi, un ami, un homme d'une grande valeur, rien ni personne ne me fera changer d'avis.
Saber_arthuria
Elle sourit

J'ai compris,

Pour moi c'est pareil je me suis fait une idée rapide de cette personne et j'en démordrais pas.
Ce Bashir ne fera pas partit de mes amis mais de mes ennemis, sans le combattre puisque vous ne le souhaitez pas je ne me laisserai pas faire par cette personne indigne.
Je ferais ce qui me semble être le mieux pour vous et père.
Felinia
Félinia la fixa

Ecoutez avec tout le respect que je vous dois, je vous le redit votre père et moi sommes assez grand pour savoir ce qu'on a à faire.
Vous êtes en droit de le détester, mais ici je souhaite aucune bagarre, c'est un havre de paix et j'entends qu'il le reste.
Maintenant si vous souhaitez une chambre dites le moi et je vous y conduit.
[/url]
Bashir
une seconde fois devant le box de celle qui serait sa grande conquête... Cette jument redoutable... Cette jument au crin blond... Cette femelle avec qui il ne fallait pas imaginer avoir de l'esprit si on était pourvu autant qu'un bigorneau !

La jument n'avait pas oublié l'ottoman, et elle le fit savoir : son sabot frappa violemment la porte du box, marquant ainsi le dédain qu'elle lui portait. Mais lui savait. Il savait que ces animaux les plus vigoureux avaient une bonne raison de se méfier...

Il tendit donc son nez, dans un premier temps, vers cette bête digne des enfers de ce royaume. Les sens de l'homme cuivré étaient tout au décryptage... sans doute idiot, vu de l'extérieur... mais si tant nécessaire, pour lui, afin d'entrer dans le vif, sans risquer de mourir bêtement, d'un sabot courtois !
Saber_arthuria
Je ne comptais pas faire de problèmes ici même tant qu'il ne cherche pas à nuire, je tacherai de l'ignorer.

Pour la chambre si cela ne vous gênes pas que je reste, j'accepte avec plaisir.
Felinia
J'en suis absolument ravie, croyez le bien !
Très bien suivez moi, je vous prie.


Elle l'entraîna dans la demeure et à côté de la chambre de Damoiselle Beltaine, se trouvait une chambre tout aussi humble



Voici j'espère qu'elle vous plaira !

Elle s'effaça pour la laisser entrer.

Si vous avez besoin de quoi que ce soit n'hésitez pas.
Je vous laisse vous installer, visiter la demeure et l'extérieur.
Ce soir le diner vous le prendrez avec Damoiselle Beltaine.
J'ai été invité à diner à la tente, avec Bashir, je ne pouvais décemment refuser l'invitation, comprenez ?
Bashir
L'animal était face à lui, au fond de son box. Seul ses naseaux étaient entièrement visibles, et ils frémissaient encore. Comme au premier jour, c'était à dire pas plus tôt que la rencontre du matin et l'avortement de ce rendez vous. Mais là, rien ne viendrait interrompre les deux protagonistes. La bête semblait déterminé en en découdre, mais l'ottoman n'avait pas l'intention de reculer d'un pouce. Sa nature, sans doute... Jamais renoncer, surtout quand on a son honneur pour soi !

Après avoir humé l'odeur forte de la jument, si tant parlante, il finit par avancer et ouvrit le petit portillon. L'attaque fut fulgurante ! La volte face fut sans avertissement, et les dents se lancèrent vers l'homme cuivré. La bête attrapa la chemise au niveau de la poitrine et tira l'ottoman aussitôt dans le box, comme pour se faire discrète, et que personne ne puisse être témoin du châtiment qu'elle comptait infliger.

Instinctivement, L'ottoman empoigna les crins du cheval pour conserver son équilibre. La jument faisait tourner l'homme... Deux tours, trois tours... Il ne voulait pas lâcher, sachant fort bien qu'il serait mort aussitôt. Non... Il décida donc de serrer davantage la crinière et se colla contre l'encolure le plus possible. IL fallait trouver rapidement un moyen de se tirer de ce mauvais pas. Là, il se souvint... Ce maudit étalon noir du pacha... Bien sur !

Profitant d'une inattention de la bête, l'homme cuivré attrapa une oreille et... la mordit sans retenue ! Une morsure sans état d'âme, aussi fort qu'il put, au point de sentir les cartilages céder lentement sous la pression. La jument plia les antérieurs. Elle tenta de se défaire de cette prise inattendue, et ainsi, sans doute, échapper à ce qui ne tournait plus en sa faveur... Elle continua sa descente et finit par se coucher.

La main gauche de l'ottoman tenait fermement son chanfrein. La droite serrait toujours les crins. et les dents toujours en pression douloureuse sur l'oreille de la jument. Elle avait beau secouer la tête, pour faire lâcher prise, et malgré les peines immenses qu'avait Bashir à maintenir la position, il ne lâcha pas ! Il fallut rester ainsi, entre deux états, sans pouvoir dire si cela ne dura qu'une minute ou trente, pour que la jument accepte le châtiment et cesse de se battre. Elle était là, immobile, allongée sur le flanc. Ses côtes se soulevaient, sans pouvoir dire si c'était de fatigue ou de rage. Mais elle ne bougeait plus. L'ottoman, couché sur elle, relacha doucement les diverses étreintes. Il s'écarta lentement, avec précaution, car il fallait une seconde , une seule, pour qu'elle se relève et l'écrase contre le mur. Mais elle n'en fit rien. La jument se releva à son tour, en secouant la tête. La douleur de l'oreille était fort fraiche, et lui laisserait sons doute un souvenir impérissable.

Le regard de la bête avait changé. La brutalité que l'ottoman avait senti en elle avait reculé. face à face à nouveau, le contact se fit comme pour la première fois. Il avança une main vers elle, sans la toucher.

Elle chercha le contact, en levant le nez.
Saber_arthuria
Lorsque Arthuria entendu qu'elle rejoignez Bashir sous sa tente, elle leva un sourcil

Une invitation sous sa tente ?
Il pense à quoi encore une fois
Faites attention à vous, ne vous laisser pas faire.
Comme vous m'avez demandé de ne pas m'en mêler je le ferai j'espère ne pas avoir tord.
Si père vous fais confiance je ferai de même mais ne la trahissais pas s'il vous plaît.
Je suis moins tendre que père et vous ne m'arrêterai pas si je devais m'en prendre à lui.
Nous aimons toutes les deux le même homme avec un amour différent certes mais nous l'aimons, je n'hésiterai pas à le choisir lui plus tôt que votre amis.
Et rien ne se mettra en travers.
Mon choix est fait d'avance.
Felinia
Félinia en avait par dessus la tête de ces insinuations sans relâche.
Elle vint se planter à quelques centimètres du visage d'Arthuria


J'en ai plus qu'assez, vous mériteriez vous et tous ceux qui se mêlent de ma vie privée, que je passe une folie nuit d'amour sous la tente de Bashir.
D'une part pour vous donner tous raison, puisse que c'est ce que vous attendez, et d'autre part par haine contre tous ceux qui ne voient pas plus loin que le bout de votre nez.
Seulement voilà, je ne suis pas une traînée, et je mets au défi quiconque pourrrait en faire la preuve de mon infidélité.
Sur ces bonnes paroles, je vous laisse, j'ai un ami d'une Grande Valeur à voir.
Veuillez m'excuser.


Ivre de rage, mais contenue, elle alla voir Bashir, une bouffée d'oxygène serait sûrement la bienvenue.

L'ECURIE

Lorsque Féli s'approcha de l'écurie elle vit tout de suite que Déesse était nettement plus calme.
Ne voulant troubler ce premier contact elle resta en retrait, elle était impressionnée.
Cette jument si sauvage, si brutale, amadouée si vite, vraiment c'était un homme étonnant.
Elle n'était sûrement pas au bout de ses surprises.
Elle sourit en voyant ce spectacle, attendrie même.......
Une belle histoire d'amour naissait sous ses yeux entre l'homme et l'animal.
Un homme est manipulable et maléable mais l'animal sent le vrai du faux, on ne peut pas tricher.
Elle en était certaine, elle ne s'était pas trompée sur son compte, c'était un homme de valeur, un bien précieux.....
Elle se battrait pour lui jusqu'à son dernier souffle, pour qu'il soit enfin accepté comme il se doit.
Beltaine
A peine le temps d’un regard étonné par le charme de la chambre, la splendeur de la robe, que le pas de sa chaleureuse hôtesse résonnait déjà dans l’escalier. Besoin de changer d’air, de solitude sans doute. Oui elle pouvait comprendre cela mieux qu’une autre même la sauvageonne qui de longues années pleine de rancoeurs et de craintes avait fuit l’humain.

Elle tata d’une main le moelleux de la couche, en se disant qu’après avoir connu sa précaire paillasse ou les seules chariotes de sa nomade famille, jamais elle n’avait dormi dans un tel confort, draps blancs et tirés sentant bon leur dernière lessive.
La robe…bien sur elle n’osa la passer malgré l’étrange tentation de se transformer en ce que pourtant elle était…une jeune fille. Elle ne résista cependant pas à la tenir contre elle et de faire quelques pas….on devait se sentir différente à porter si féminins atours…..différent aussi le regard que les autres porteraient sur celle toujours vêtue plus à la pouilleuse garçonne qu’autre chose….ses cheveux remontés, attachés, cachés par le capuchon, plus d’un d’ailleurs l’avait déjà prise pour "tel"….et sans doute avait elle évité bien des « ennuis » grâce à cela..
Quelque pas encore, faire un tour sur soi même et reposer la robe avec précaution, évitant le moindre pli qui viendrait la froisser dans un léger sourire touché par la si inattendue gentillesse et confiance de dame Félinia.

S’apprêtant à redescendre pour aller comme promis faire cueillette au jardin, des bruits de voix provenant du rez de chaussée la stoppèrent, oreille attentive et indiscrète…il y avait de la tension dans les mots échangés, une histoire, un passé, un père, un autre homme, un amour, une méfiance, dont elle ne comprenait pas tout, sauf que le taciturne n’y était pas étranger….ce gaillard là ne semblait décidément pas faire l’unanimité…. C’est peut être bien ce qui le lui rendait sympathique au fond….sa famille disparue avait tant fait l’objet de suspicion, de dédain….

En tout cas elle comprit une chose, face à la chaleur de son accueil, sa curiosité naissante pour les habitants de cette demeure...si elle s’attardait de trop elle ne partirait plus…hors son voyage ne faisait que débuter et elle craignait l’attachement presque autant que d’autres le « Sans-Nom ».

Elle aiderait Félinia, ferait bonne cueillette, surtout de cerises, dînerait avec cette nouvelle arrivante puisque tel était le programme que son indiscrétion lui faisait découvrir, passerait bonne nuit, et elle serait des plus délicieuse à n’en pas douter, et demain aux aurores quand tous dormiraient encore, chambre bien rangée, modeste bouquet de fleurs de champs fait et posé sur la table à défaut de savoir écrire même un bref mot de remerciement, elle reprendrait la route….

En attendant, elle descendit enfin, croisa la dame juste arrivée alors que son hôtesse disparaissait vers l’écurie la mine sombre. Elle la salua d’un regard froid voir polaire et ajouta.

Nous allons dîner ensemble j’crois….comptez pô sur moi pour faire mijoter savants plats...j’sais pô faire….
Par contre tant que j’suis là si vous embêtez 'core dame Félinia ,ou son ami, vous saurez que j'sais fort bien jouer du couteau…
Ceci dit…j’vais au jardin nous trouver mangeaille…libre à vous de venir…
ou pas....


Et sans même attendre de réponse, elle sortit.


Bashir
Tanrıça...

L'ottoman et la jument se fixaient. Qui aurait pu dire qui jaugeait qui ? Même pas eux. L'expérience douloureuse de l'un, combinée avec l'expérience usante de l'autre, donnait à cette échange de regard un côté étrange.

Tanrıça...

La voix de l'ottoman était grave et lente. Elle avait l'amplitude d'un grondement lointain, à la fois inquiétant et rassurant. A rester là, devant l'animal, il continuait de l'observer, de la sentir... Il ne voulait rien manquer de ce qui faisait d'elle cette carne redoutable ! Et elle semblait vouloir en faire de même avec celui qui avait osé s'interposer et faire face à ses sabots !
Felinia
L'ECURIE

Fascinée, oui le mot était juste, voilà comment était Félinia.
Elle s'assit en tailleur, adossée contre un arbre et regardait la scène.
Il parlait à l'animal, comme si elle devait comprendre par ses paroles qui il était et surtout ce qu'il attendait d'elle.
Il y avait dans cet échange une profond respect l'un envers l'autre.
Sans nul doute qu'à la longue une confiance allait naître, elle n'en doutait pas une seconde.
Le spectacle qui s'offrait à ses yeux était du grand art....
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