Umiko
Vanyel
[Montpellier, avant le bal au domaine ambassadorial de Melgueil]
Vanyel était encore au château de Montpellier. Elle avait reçue une lettre de sa marraine lui annonçant qu elle y serait. Aussi lui avait-elle proposé de passer avant qu elles s apprêtent ensemble avant de se mettre en route vers le palais ambassadorial.
Elle avait fait prévenir les gardes qu elle attendait de la visite puis s était retirée dans ses appartements. Une robe rouge, encore Non, pas envie. Elle prit sa robe lila et la posa sur son lit. Elle déambulait en attendant, essayait de lire un peu les affreux parchemins qui la narguaient sur son bureau, n avait pas la tête à ça. Elle passa la tête par la porte et demanda à ce qu on lui fasse monter des infusions de cannelle et quelques gâteaux, histoire de tuer le temps, et puis sa marraine serait sûrement contente de trouver quelque chose à grignoter en arrivant.
Elle remercia la soubrette qui finit par porter le tout et secoua la tête quand elle s enquit de savoir si elle avait besoin d aide pour se préparer. Elle la renvoya en lui disant que non, et que le bal masqué n allait pas tardé à Montpellier, qu elle en profite.
Elle prit un petit gobelet de tisane, se brûla la langue et le reposa, lui apprendrait à attendre ou simplement à souffler dessus. Bon, ben passer sa robe le temps que ça refroidisse, même si alors ça serait sans doute trop froid, tant pis.
Elle frissonna le temps de se changer, puis enfin le tissu velouté sur sa peau la réchauffa. Elle alla à la fenêtre, avec sa tisane à peine tiède maintenant et aperçut une voiture dont les armes lui étaient familières, elle sourit doucement, enfin elle était arrivée.
Umiko
[Montpellier, avant le bal au domaine de Melgueil]
Umiko était revenue en Languedoc, accompagnée du Seigneur de Saunhac, afin dassister au Bal de Clôture des Festivités au domaine ambassadorial de Melgueil. Sa filleule les attendant à Montpellier, ils sy rendirent avant daller au domaine ambassadorial.
Depuis les joutes, Umiko sinquiétait pour sa filleule Etait-ce uniquement une impression ou Vanyel avait-elle effectivement maigri et son teint était-il effectivement plus pâle quil naurait dû lêtre ? Elle navait malheureusement pas pu beaucoup discuter avec elle une lacune quelle comptait bien combler tout en sapprêtant pour le bal.
Cest avec ces pensées quUmiko arriva au château de Montpellier où elle fut menée jusquà sa filleule.
Vanyel
[Montpellier, avant le bal au domaine ambassadorial de Melgueil]
Elle accueillit Umiko en l embrassant et sourit à Phelipe.
Bonjour, j espère que vous avez fait bon voyage. Messire de Saunhac je vous l enlève, je pense que vous connaissez encore la route de vos appartements pour vous rafraîchir non ?
Et sans attendre la réponse elle attira Umiko à sa suite et ferma la porte.
Comment vas-tu ? tu m aides à finir de me préparer ? j aimerai des plumes dans mes cheveux.. même si ce n est pas un bal masqué, je sais.
Phelipe
[Montpellier, avant le bal au domaine ambassadorial de Melgueil]
*BAAAM* ... ...
Bon, certes, la porte avait en réalité été refermée avec douceur, mais le choc émotionnel était violent lui ! Alors que faire maintenant ? Demi-tour, les appartements.
Déposé sur son lit, un splendide costume fraichement taillé, lattendait pour son baptême du feu. Il eut vite fait de se changer et dès lors, il ne lui tardait plus que de retrouver ses cavalières et le bal qui sen suivrait.
Déambulant au hasard des couloirs, il cherchait à soccuper lesprit par diverses préoccupations secondaires. Mais quand ses pas lamenèrent face à la porte des appartements de Vanyel, il sût avant même que lidée de se concrétise dans son ciboulot que ça finirai mal pour lui.
C'est avec dinfimes précautions, qu'il colla son oreille au bois afin découter les conversations qui se tenait de lautre coté
Umiko
[Montpellier, avant le bal au domaine ambassadorial de Melgueil]
Apparemment leur arrivée avait été guettée car Vanyel les accueillit bien promptement. Avec un sourire dexcuse pour le jeune Seigneur et de lamusement dans les yeux, Umiko se laissa entraîner par sa filleule. Ses affaires les suivaient et elle allait pouvoir commencer à sapprêter. A la demande de Vanyel, elle répondit par laffirmative. Il faut dire quelle aurait bien aimé assister à un bal masqué elle aussi.
Alors quelle plantait harmonieusement des plumes dans les cheveux de sa filleule, elle lui racontait son retour à Embrun avec Phelipe, leur visite du duché
Oh, mais je ne tai pas encore dit le meilleur, jaurais pu tenvoyer un courrier, mais je préférais te le dire de vive voix.
Et sur ces paroles, elle se pencha vers Vanyel et lui murmura quelque chose loreille.
Bien, tu es parfaite. Mais dis-moi, tu nas pas un peu maigri toi ? Si tu nétais pas Comtesse, je te ramènerai bien avec moi en Lyonnais-Dauphiné et tobligerai à suivre une cure de sommeil et de bons petits plats.
Le ton se voulait léger, mais il y avait une réelle inquiétude dans la voix dUmiko. Enfin, le mandat toucherait bientôt à sa fin, sa filleule pourrait se reposer ensuite
Bien, à mon tour de me faire belle. Maideras-tu à lacer ma robe et à me coiffer ?