[RP]Ballades nocturnes et....

Une nuit début juin

Une jeune femme se leva en pleine nuit sans bruit pour ne pas réveiller l'homme qui dormait dans son lit. Elle se retourna vers lui pour vérifier qu'il dormait toujours. Elle ramassait ses vêtements jetés épars dans la chambre. Une lame de plancher grinça sous son poids, l'homme se retourna sur la couche sans ouvrir les yeux. La jeune femme s'habilla rapidement à la lumière de la lune filtrant à travers le papier huilé accroché sur le cadre de la fenêtre. Elle descendit les escaliers avec mille précautions. Elle arriva dans l'entrée et jeta un coup d'oeil derrière elle. Personne ne bougea dans la maisonnette mise à part la jeune femme. Elle prit une clé cachée au dessus de la porte de la cave, qu'elle ouvrit. Elle alluma une lanterne et descendit dans la cave. Elle déposa la lanterne sur le sol et ouvrit une grande malle. Elle en sortit un corset et un masque de cuir rouge ainsi qu'une cape de la même couleur et une paire de bottes. Elle s'en vêtit et prit un arc et un carquois qu'elle remplit de flèches. Elle referma la malle, reprit sa lanterne et remonta dans l'entrée. Elle empoigna son épée et une dague qu'elle accrocha à sa ceinture. Après avoir éteint sa lanterne, elle sortit sans bruit dans la nuit.

La fraicheur de la nuit la saisit un instant. Mais elle s'éloigna rapidement de sa maison en direction des chemins. Au détour de la route, elle repéra un arbre et y monta lestement. Elle scruta l'horizon. Personne ne venait sur la route. Elle attendit patiemment jusqu'au levée du soleil. Au première lueur de l'aube, elle sauta au pied de son arbre et retourna rapidement dans sa maison. Elle renferma son masque, corset, cape et bottes dans la malle dans la cave et retourna se coucher auprès de son amant. Elle se blottit contre son corps chaud, le temps de se réchauffer et qu'il se réveille.

Plus tard dans la matinée

La jeune femme était levée depuis quelques heures, elle avait préparé le petit déjeuner pour tous les habitants de sa maison. Ils s'étaient presque tous retrouvés dans la cuisine autour de la grande table, puis chacun était parti à ses occupations ou avait été accompagné pour être gardé le temps de la journée. La jeune femme se rendit vers le panneau des emplois, mais il n'y avait rien, pas même une petite offre.Elle soupira. Son village se mourrait c'était triste. Elle partit pour la mine de fer, lieu de nombreux souvenirs. Elle y trouva un poste et y travailla jusqu'à l'heure de la pause de midi. Elle en sortit et alla s'allonger un instant sous un arbre sans avoir pris le temps de manger. Elle s'assoupit immédiatement.

Itzall se leva un sourire mauvais su les lèvres. Elle jeta un coup d'oeil vers la mine et partit vers sa maison, abandonnant son équipe de travail. Elle arriva rapidement à destination et sans précaution descendit dans la cave pour se vêtir. Elle sortit dans les rues en plein jour sans peur. Elle partit directement sur les routes pour tenter de brigander de pauvres voyageurs. Elle resta deux jours entier sur les routes sans manger et sans presque dormir. Elle cacha derrière un buisson, elle aperçut un groupe de deux personnes qu'elle ne préféra pas attaquer et un homme qui ne inspira rien de bon. Le deuxième soir, elle arrêta sa surveillance, épuisée et en rage. Elle se rendit sur les bords du lac dans une crique. Elle se déshabilla et cacha son masque, sa cape, son corset et ses bottes. Elle plongea dans la lac pour se rafraichir. Elle ressortit mouillée et s'allongea sur l'herbe.

Le lendemain, une jeune femme se réveilla dans la crique, complétement perdue et épuisée. Il lui valut quelques minutes pour se repérer. Elle pensa à sa famille, ses responsabilités et se sentit honteuse. Elle partit en courant pied nu vers sa demeure. Elle y trouva son compagnon jouant avec son fils. Tous deux la regardèrent étonnés et inquiet. Elle bredouilla des excuses et des explications à propos d'une garde sur les remparts de la ville. Elle mit ses chausses mangeant rapidement une miche de pain et partit travailler. Après une journée de travail, elle rentra chez elle, prit juste le temps de manger une miche de pain, d'embrasser son fils et son compagnon et alla se coucher. A peine endormie, Itzall reprit le dessus et discrètement descendit par la fenêtre en direction de la crique. Elle sortit ses vêtements de sa cachette pour les mettre et partit se poster sur un arbre non loin de la sortie de la ville, pour surveiller les voyageurs seuls et à la bourse bien garnie.

Voici 2 jours et 2 nuits que Itzall était perchée dans son arbre. Aucun voyageur à la bourse bien plein n'était passé. Elle n'a vu qu'une jeune femme une nuit. Elle avait observé son manège pour passer inaperçue. Elle avait eu le mérite de la faire rire sinon elle n'aurait pas fini la nuit en vie. Itzal s'étira et saut lestement de son perchoir. Elle fit quelques pas en direction des portes de la ville, mais elle se ravisa rapidement. Elle ne pouvait y mettre les pieds avec son masque. Même si ne rendait pas de suite son corps à sa première propriétaire, elle voulait se rendre dans la ville. Elle fit demi tour en direction de la crique pour y cacher ses vêtements. Elle enleva son masque, ses bottes et sa cape et déposa ses armes à l'abri dans un trou. D'une démarche assurée, elle se rendit dans les rues de la ville. Elle fut amusée par ses habitants la salua. S'ils se doutaient qui je suis, ils n'auraient pas la même réaction pensa Itzall. Sur la place du village, elle fut prise d'une malaise, son corps affaibli lui rappelait ses deux jours de jeûne. Elle trébucha et tomba à genoux. Un instant son regard se troubla et tout devint gris autour d'elle.

Quand elle ouvrit de nouveau les yeux, Itzall vaincue était repartie dans la partie la plus sombre de l'esprit de la jeune femme, propriétaire du corps. Elle fut surprise de retrouvé sur la place du village, à genoux dans la boue, des Bocans la regardant. Un jeune homme l'aida à se relever. Elle le remercia et partit en direction de sa maison. Devant la porte fermée, elle s'aperçut qu'elle n'avait pas ses clés pour y pénétrer. Heureusement pour elle, son compagnon jouait dans le jardin avec son fils. Elle les appela et l'enfant le précipita vers sa mère lui demandant où elle était. Elle prétexta une affaire urgente. Puis elle le prit dans ses bras et demanda à l'homme de lui ouvrir la porte. Ils pénétrèrent ensemble dans la maison. La jeune femme prit rapidement un petit déjeuner et monta à l'étager pour dormir un peu. Quand elle descendit en fin de matinée, la maison était calme. Son compagnon était parti travailler, son fils était chez sa nourrice. Elle se rendit à la mine seul endroit où l'on pouvait trouver du travail à tout heure. Elle passa devant l'arbre où Itzall avait l'habitude de se percher pour observer les voyageurs et arriva à la mine où l'on lui désigna une galerie pour travailler.

Smilla se préparait pour mener une enquête. Lines lui avait demandé d'aller voir près de l'arbre à la sortie de la ville. Elle avait vu un homme ou une femme masqué(e). Elle chercha son épée dans la maison. Elle ne la trouva pas et prit finalement un manche dans son atelier. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'y avait pas travaillé. Dès qu'elle le pourrait, elle y retournerait. En attendant, elle sortit armée de son bâton et se dirigea à la sortie de la ville sur la route menant à Lausanne. Elle y trouva facilement l'arbre que Lines lui avait indiqué. Mais personne ne s'y trouvait. Elle s'approcha prudemment. Sur le tronc, l'écorce était par endroit arrachée et l'herbe au pied de l'arbre était piétinée. Quelqu'un était bien monté dans l'arbre pour observer. Smilla s'éloigna et se posta à l'affût derrière un buisson. Mais la mystérieuse personne masquée ne vint pas. La jeune femme repartit en direction du bureau des emplois pour y trouver un travail et vérifier la conformité des offres. Elle trouva chausses à son pied..un travail en plein champ. Le soir, elle rencontra son amie Lines et lui donna les résultats de son enquête.
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Plusieurs plus tard, la jeune femme marchait dans la rue quand sans aucun avertissement, Itzall réussit à prendre le contrôle de du corps. La brigande au masque rouge sourit, heureuse de sa victoire sur l'esprit de la première propriétaire du corps. Elle observa la foule autour d'elle, personne ne semblait s'être aperçu du changement. Elle marcha tranquillement dans les rues, cherchant à écouter les conversations pour entendre d'éventuels départs. Aucun habitant de ce foutu village d'endormis ne veut partir, pensa-t-elle. Elle continua son périple à travers la ville passant devant des tavernes. Je viendrai leur faire une petite visite, un jour, il doit y avoir de quoi se remplir les poches, vue le nombre de pochetrons dans cette ville morte. Un jour, j'crois bien que j'vais partir. ruminait Itzall. Ses pas la menèrent sur les bords du lac où des pêcheurs allaient et venaient entre les barques. Elle les évita et se dirigea avec prudence dans sa crique. Elle se vêtit de son masque, cape et armes et partit en direction de son perchoir. Elle espérait enfin y voir un voyageur ou un imprudent allant seul à la mine. Arrivée au pied de l'arbre, elle remarqua un nombre de trace de pied impressionnant. Elle se dit qu'elle serait bientôt obligée changer d'endroit. Si elle continuait à restait dans le coin, elle risquait d'être repérée. J'aurai du tuer l'autre idoite, la nuit dernière, dit -elle pour elle même. Elle grimpa dans l'arbre, et l'arc dans sa main gauche attendit sa proie. Elle ne fût pas très long à venir. Une silhouette seule arrivait de Grandson. Itzall tendit la corde de son arc et visa le nouvel arrivant ou la nouvelle arrivante, on ne pouvait le dire à cette distance. Argent ou pas, j'me le fais, pensa-t-elle en riant intérieurement

Krood, un mystérieux personnage à la posture effrayante rodait dans le village depuis déjà plusieurs mois. A son arriver, presque tout le monde parler de lui... Les villageois le surnommé "l'homme à la cape noir" ou encore "le sans vissage". Les mois passe et les critiques trépassent, Krood enfin tranquille menait sa petit vie de misérable... Un jours, alors que Krood croquait dans un morceau de pain sec sur un péron quelconque, il apercevait deux jeunes femmes qui parler entre elles. Elles disaient que quelque chose ne tournait pas rond à l'entré du village. Krood suivait ces jeune femme, à mi-chemin, elles ce séparaient, l'une disait qu'elle rentrait chez elle, l'autre disait qu'elle partait enquêter. Krood décidait de suivre la jeune femme qui voulait enquêter sur ce mystère. La femme ce rendait à une maisonnette copieuse, elle en sortait avec un bâton en main et ce dirigeait vers la sorti du village, Krood la suivait... Arrivée à l'entré de la ville, la jeune femme inspectait le lieu puis ce cachait derrière un buisson. Krood s'éloignait pour ne pas être repéré par la jeune femme puis attendait de voir ce qui aller ce passer. La jeune femme perdait patience, elle prenait ses affaires pour ce diriger vers le centre du village...

Krood ce disait : "pas question de laisser tomber ! Je veux savoir ! si elle ne veux pas rester et bien moi je resterais."

Krood attendait jusqu'au crépuscule, sortait de sa planque et avançais vers l'arbre...