[RP] Cérémonie de couronnement Tlatoanique

Ama était concentré sur le sacrifice, elle se demandait pourquoi on sacrifiait encore une femme? Parce que c'est plus facile de savoir si elle est vierge? Mouai ben Guy faisait honneur aux Dieux mais déshonneurs à leur mère. Tuer une femme quand on est fils d'amazone franchement...
Elle fut finalement tiré de ses pensées en entendant un cliquetis familier. Elle se retourna et sourit tout grand en voyant Tolan. Elle se recula un peu et alla se placer à coté de lui sans le lacher des yeux quoique l'un d'entre eux ne lacha pas Sisi.
Elle glissa sa main dans la sienne et chuchota :

Je vais éviter de te regarder, je dois surveiller la femme de Guy qui va bientot accoucher du second. Mais je suis contente que tu sois la.
Et Guy aussi en sera enchanté, il a pas arreter de me demander si tu viendras. Je crois qu'il commence à t'aimer, il reste que Burst^^
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Sirena était restée bien sage pendant toute la cérémonie. Elle avait écouté le discours de son mari, laissant même une ou deux larmes d'émotion couler le long de sa joue. Elle essuya ses yeux avec le dos de sa main pour ne pas montrer qu'elle avait pleuré et regarda Guy tout en haut de la pyramide.

Elle le vu lever son verre de pulque et n'avait maintenant qu'une envie... Monter tout en haut de la pyramide en courant pour le rejoindre et partager un bon verre de pulque...

Voyant qu'Ama ne la surveillait plus que d'un oeil la jeune femme commença à monter la première marche. Elle suivait son coeur plus que la raison mais elle fut ramené rapidement à la réalité en sentant une main sur son épaule. Amanalia la regardait avec un regard sévère et Sirena recula d'un pas pour retourner à sa place....

Elle se retourna et vit un homme qu'elle ne connaissait pas ou alors qu'elle ne se souvenait pas d'avoir croisé le visage. Elle se présenta alors en murmurant... Niltzé je me nomme Sirena. Je crois que je n'ai pas l'honneur de vous connaitre?

Elle lui adressa un grand sourire et voyant qu'Ama avait déposé sa main dans la sienne, elle fit un clin d'oeil à sa belle soeur. Elle les trouvait mignon et était ravit qu'Amanalia soit heureuse.

Tona arriva en retard a la cérémonie de couronnement de Guyhom.

Il pesta et injuria la caravane de lamas venu du pérou qui avait bloqué les routes et créé un incroyable bordel.

Pas facile de venir en 1 jour de Tulan a la capitale, Tona avait conscience d'être légèrement a la bourre, mais bon, la révolte avait demandé pas mal de travail ...

Il se fraya un chemin dans la foule, poussa quelques gueux et appella le nouveau Tlatoani :

Guyhom !! eh !! youhou ! Guyhom !!!!

S'étant fait remarquer, il s'avança et le salua.

Nestlé Guyhom, félicitation pour ton élection, que les morpions te quittent et que ton pénis reste ardent.

Tona, content de lui continua.

Je t'apporte une nouvelle : Extoria, calpullec de Tulancingo, s'est fait virer, ayant entretenu la défiance de son clan, selon les paroles du Tonalamat.
J'ia donc mené une revolte pour le virer, et selon ce même Tonalamat, me voici devant toi pour te porter allégeance.

Qu'il soit donc su de tous, que moi, Tona, prête allégeance a Guyhom Matlazatecatl, en accord avec notre texte fondateur.
Je lui souhaite bon règne, beaucoup de femelles, et lui renouvelle mes amitiées.

Il lui glissa a l'oreille

Bon courage au tlatocan

Il se frappa la poitrine salua, et attendit la réponse de Guyhom.
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1er Calpu de Tulancingo !
Fier Guerrier !
La seule chose qui arrive à la cheville de Tona... c´est sa sandale.

[D'un jour si particulier...]



Enfin, elle montait les marches du temple alors que défilaient les évènements de ces derniers jours dans sa tête. Elle se savait attendu par sa famille mais s'était bien gardé de leur dire qu'elle serait présente à la cérémonie de couronnement de son frère. Elle n'était pas sûre de son fait d'ailleurs, et s'était déplacée avec énormément de prudence, elle savait que les hyènes continuaient de la traquer mais elle foulait enfin ses terres natales et ancestrales.

La prêtresse s'était plongé dans le lac afin de se nettoyer des poussières de la route et avait pratiqué à un rituel de purification, une nouvelle vie débutait pour elle désormais.
Elle avait rêvêtu une longue tunique rouge et or fendue jusqu'aux genoux, révélant de longues jambes fuselées et hâlées, et ceint son front et ses bras de ses bijoux sacrés dont elle ne se départissait jamais. Tout en gravissant les marches, son coeur battait à tout rompre. C'est que c'était un jour tellement spécial...Non seulement elle rentrait après de longues et longues lunes passées à honorer ses diverses charges en Orient sur ses terres ancestrales, mais de plus, elle allait découvrir ce frère et cette soeur qu'elle avait appris à connaitre essentiellement par colibris. Lorsqu'elle avait quitté ses terres elle ne se connaissait qu'un frère aîné qu'elle adulait, Burst. Et puis elle avait une petite revanche à prendre sur Guyhom, c'est qu'il avait voulu la vendre à son chef Coyote, Atecoatl. Un éclair malicieux traverse le regard clair de l'amazone qui pose ses myosotis sur l'entrée du temple.

Elle s'immobilise, jetant un regard circulaire et curieusement, se sent immédiatement chez elle. Elle note la présence de son grand-prêtre, ce qui lui arrache un sourire heureux, sa grande prêtresse n'est plus mais lui est là et bien là. Elle aperçoit également Laurattac et Balarion. Mais ce que son regard capte c'est le personnage qui se trouve au centre de l'intérêt et les battements de son coeur s'accélère encore, découvrant enfin de près ce frère avec qui elle a eu de si longues conversations.Polya laisse son regard peser sur lui, ils ne se sont encore jamais vu... Elle reprend sa marche,cherchant du regard où pourrait se trouver sa jeune soeur et s'approchant d'un pas léger d'une silhouette qu'elle aurait reconnu n'importe où.

De se glisser silencieusement près de lui, les effluves de son parfum légèrement épicé devrait lui rappeller des souvenirs lointains. Autrefois, la sauvageonne qu'elle était lui aurait sauté au cou sans se soucier de l'endroit où ils se trouvaient mais la jeune femme a longuement et durement appris lors de son long séjour en Orient et elle reste près de lui, glissant simplement sa main dans la sienne...toujours silencieuse...Regard fixé droit devant pour retenir les larmes qui menacent de couler...Burst...
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Polya Matlazatecatl.Coyotte Ex-calpu de Huamantla(9 mandats).Ex-tlatocani(4 mandats).

Entre autre sauvages, y en a une qu'avait peu en tête de toutes ces histoires protocolaires et autres.
Après sa mésaventure avec Tamago (parce qu'on pouvait pas dire que c'était agréable...), qu'elle avait plus ou moins flanqué par terre, plutôt plus que moins d'ailleurs, elle avait cherché à se débarasser les cheveux de son affreux "cadeau".
Cela signifiait, un baquet d'eau, frotter un coup.. Et un bol de pulque sur la tête pour masquer l'odeur.. Elle sentirait le pulque, c'est clair, mais c'était mieux qu'autre chose, non?
Elle en prit d'ailleurs un autre bol pour elle, qu'elle vida rapidement, presque sur le champ, cul sec, avant de se mettre à courir.
Tout le monde avait l'air de grimper là haut, et même Sirena aurait commencé à grimper si Ama l'avait laissée faire. Donc, elle, elle pouvait bien se le permettre, non?
Dépenaillée, les cheveux en bataille, elle sauta les marches quatre à quatre, et se rua sans état d'âme au milieu de la foultitude de dignitaires, prêtres, politiques, guerriers, et qu'en savait-elle d'autre, pour sauter sans prévenir et sans ménagement, au coup de Guyhom... Aurait-il voulu garder un semblant de dignité qu'il en aurait été bien embêté, avec un tel fardeau qui venait de bousculer un certain nombre de hauts personnages. Tout ça pour lui faire un grand sourire et lui chuchoter "Félicitations", à l'oreille...
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Makhnovchtchina!!

Ama fronca les sourcils en voyant Sisi commencer à monter les marches et préféra aller la chercher en lui lancant un regard sans équivoque. Il était hors de question qu'elle accouche aujourd'hui, à la rigueur cela n'aurait pas dérangé Ama mais les autres ca les aurait surement embeter. Elle sourit cependant en voyant Sisi lui faire un clin d'oeil et parler à Tolan, au moins sa belle soeur serait de son coté.
En attendant, elle jetait un regard circulaire et sourit tout grand en voyant Burst. Mais son sourire s'effaca lorsqu'elle vit une jeune fille glisser sa main dans la sienne...
Lachant celle de Tolan, elle s'approcha doucement du "couple". Elle ne voyait pas encore le visage de la jeune femme, mais son coeur semblait avoir comprit tout seul. Il s'emballait, déraillait et partait dans une cavalcade solitaire et complètement folle. Elle fit le tour de l'improbable duo et fit face à la jeune femme.
La colère qui commencait à l'étreindre en voyant quelqu'un d'autre que Pocca tenir la main de Burst s'évanouie... Elle... elle avait le visage de sa mère... Sa mère qu'elle n'avait pas vu depuis tant d'années... Sa mère qu'elle avait vu pour la dernière fois le jour où leur village fut envahi par des brigands. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais aucun son n'en sortit, elle resta là interloqué, stupéfaite.
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[en route pour le tono]

Une odeur qui plane dans l'air. Le soleil chaud qui écrase la respiration et rend le sol poussiéreux brulant. Tel est l'enfer de l'occident sur lequel il évolue pour assouvir sa soif. Une soif de pulque mais pas seulement, les quatchlis l'intéresse bien plus. Leur doux chant lorsqu'ils s'effondrent dans sa main. Les reflets du soleil qu'ils revoient mais surtout le pouvoir qu'ils donnent.
Il s'était arrêté dans un clan ou l'on à loué ses services . Beaucoup de Q payer d'avance pour retrouver sa trace. La somme fort rondelette l'avait contraint d'accepter.

Quelques jours de marche alors qu'une idée lui trotte dans l'esprit. Si on le paye autant d'avance, c'est surement que la proie en vaux tellement plus! dés lors il pourrait se l'approprier. Ni une ni deux, quelques détour pour perdre le groupe et le voilà reparti sur la piste encore chaude avec un entrain des plus intenses.

Les traces sont des plus rare mais qu'importe l'odeur sucrée mêlée a une sueur sentant la peur inonde encore la piste. La proie est proche!

[Lieu de la cérémonie]

Une agitation règne dans le clan ce qui lui facilite grandement la tâche puisque de toute évidence, personne ne prêtera attention à sa personne. Vêtu d'un simple pagne, il se fond dans les va et vient d'esclaves agité pour une raison qu'il lui est parfaitement inconnu. L'odeur est dissipée, trop de parfums fruité, de sueur laborieuse ou de fosse pleines. La cité le dérange comme la présence des hommes mais qu'importe elle est ici.

Il essaie de se renseigner, cachant avec difficulté son accent de l'est, mais qu'importe, ils sont tous bien trop occupés. Rapidement, il trouve un poste d'observation bien situé fondu par des bedeaux excité par les festivités. Le pourquoi du comment n'en est que plus claire et alors qu'il s'apprête a sauter de sa position, la cérémonie sacrificielle commence. La couleur délicatement pourpre du sangle réjoui toujours un peu tant que le sien ne si mêle pas et son attention se porte sur l'excavation d'un coeur délicat et bien fait. Au vu de la distance, il ne peut que distinguer une tache qu'il imagine être le coeur. Seul certitude est le sang qui lui sous le ciel brulant de désir sanguinaire.

Un petit rictus avant qu'il ne revienne à son affaire. ses yeux cherche de nouveau la créature qui fera plier parmi la foule. Qu'elle cachette super parmi tant de monde Surtout quand l'ennemi ne vous connais pas.
Ce qui fait la force d'un chasseur est son aptitude à repérer les détails, aussi il s'y affaire avec grand soin lorsque son oeil est attire par un de ces nombreux détails.

Je te tiens!

En un instant, il saute les quelques pied qui sépare son perchoir du sol et s'enfonce dans la foule ...

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La foule ne tient que peut en place et bien des personnes présentes gesticule, s'entrechoquant les unes contres les autres. La populace semble s'exciter suite au quelques palabre d'un guignol endimancher comme un coq de foire. A première vu le cirque du politiquement correcte est en branle puisque tout les pingouins de cérémonie dans leur frusques clinquantes et ridicules se maintient non loin exultant à la vue de la farce qui se joue devant eux.

Le chasseur ne se laisse pas pour autant distraire et contourne quelques badauds bavant sur le corps de la jeune esclave qui ne tardera pas a dévaler les marches. D'autre sont bien plus attiré par une promesse de pulque dans leur gosiers bien gras. L'homme se serait bien arrêté pour consommer avec eux mais la douleur dans les côtes qui lui lacère le corps depuis deux jours le rappel à sa chasse.

Il vient écraser son nez sur le corps d'une milice de garde posté afin d'écarter la populace des bas quartiers de l'endroit de la fête. Ni une ni deux et le voilà repoussé en arrière, l'ai furibond.

- Il se passe quoi ici§ je veux juste retrouver une amie et je tombe sur ce défilé de lama puant!
- tais toi sale chien! n'insulte pas le nouveau tatla....

Le temps de finir le mot que le chasseur se jette contre lui. Ce dernier est écarté par un coup de lance alors qu'un grognement s'échappe de sa gorge. Ainsi, il ne s'agit que d'une passation de pouvoir et donc la chienne devait se cacher la haut. Il l'avait vu traversé la foule dans une tenue luxueuse et lourde de bijoux. La valeur de la femelle n'était donc pas feinte comme il l'avait pensé.

De toute évidence, il devra attendre pour l'approcher et l'emmener. Aussi, il rebrousse chemin vers un perchoir ou il court se caché tel un chien s'enfuit pour panser ses blessures. Les coups reçu ne furent rien si il n'avait pas fait cette étrange rencontre en venant, ce mâle borgne au regard mauvais.

Il se place adroitement pour laisser détendue sa poitrine et ses deux côtes froissées ne pas lui arracher la douleur et commence à scruter la cérémonie. Il ne faut pas la perdre des yeux, surtout pas!
Bientôt il l'approcherait et s'en emparerai.

Le brouhaha de la foule irrite les oreilles de la sauvageonne qui hait par-dessus tout la populace. Non loin d’elle le gringalet qui lui sert de… de… de guide - on va dire çà- engouffre comme un puits le pulque qui coule à flots aujourd’hui.
Narrant ses exploits, oubliant de parler de ses défaites, il s’enivre avec quelque badaud qui rient comme des niais à gorge déployée.

Pendant ce temps là brume claque des dents d’un côté, et menaçant de l’autre les mâles enivrés qui la regarde d’un œil peu trop pétillant et insistant à son goût. Non de dieu vivement qu’elle retourne en acolhua - pour le coup, faut vraiment être désespéré! En occident y’a que des pécaris sodomites aux coutumes bizarre.
La brume est attachée à côté du lama blanc de l’esclavagiste. Qu’elle aime pas ses stupides bestioles! Lui par contre l’aime bien.. Un peu trop à son gout aussi. A chaque coup de langue de ce dernier, elle lui fait clairement comprendre qu’elle ne loupera pas une occasion de se tailler un steak dans la chair de son croupion.

_… Saleté de capitale.

La sauvageonne gesticule ses doigts. Ozomatli est doué pour les liens… à tel point qu’elle se libèrera plus vite si elle se ronge les poignets plutôt que les cordes… et je vous parle pas des chevilles et du cou.

Le regard de la chamane se reporte sur le centre de toutes les attentions. La bâtisse de pierre surplombe la foule amassée à ses pieds tel des fourmis hystérique devant un grain de maïs. Du haut des marches elle distingue le prêtre qui s’exclame alors…. Alexius. Le fameux Alexius, grand guerrier occidentale, dont le nom est connu dans les coins les plus pommés d’Acolhua. Le fameux Alexius qui s’est aussi rétamé à Tizatepec… m’enfin.

La brasse bouillon - comme l’appelle la Petrouchka- fronce le nez.

_ Mais par tous les dieux et leurs catins! Z’allez pas la fermer! On comprend rien à c’qu’il raconte!!!

La brume quand elle braille, elle en a du volume. Un silence froid vient plomber l’assistance de pochtron.

_ Merci…

Les yeux perçant de la femelle retourne se river sur le prête orné de belle plume. Il lève la main, présentant au peuple le précieux organe encore tremblant de vie. Les pupilles de la chamane reste rivé sur le cœur qui s’essouffle dans ses derniers battement, solidement maintenu par la poigne du prêtre.

La chasseresse se passe la langue sur ses crocs. Elle le croquerait bien celui là… Le cœur bien sur, pas le guerrier prêtre… quoi que. Partant dans son délire, l’aztèque se met à rire toute seul. Toujours hilare, elle tourne la tête pour croiser le regard d’un mâle rabougri qui la lorgne avec une drôle de tête. Le rire s’arrêt net et les pupilles de la chamane brille soudainement d’un éclat provoquant.

_ Qu’es-ce t’as? Un soucis?

La brume marmonne dans son coin et détourne la tête. Elle joue nerveusement avec les bijoux de bois qui lui percent la lèvres.

_ Saletés d’occidentaux…
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Bien qu'à l'écart Burst sentit une présence se rapprocher de lui.

Avant même de se retourner, il savait qui était cette personne. Il esquissa un sourire en murmurant

Polya....

Il était heureux de la revoir enfin. Lors de son dernier passage en Orient, elle était tant prise par ses fonctions qu'il lui avait été impossible de la voir.

Il attendit qu'elle soit juste derrière lui.

Ayyo petite soeur. Ravi de voir que tu es arrivée ici en un seul morceau. Les traitres à la Seigneurie sont-ils encore à ta poursuite ?

Mais ce n'était pas le jour à poser ce genre de question.

Regardes. Tu vois l'espèce de chose immonde là-bas ? Notre frère...Dire que c'est lui le nouveau tlatoani..... Remarque, tout ce qu'il fait, il le réussi, cela ne peut être que bénéfique pour la Province et la Seigneurie !

Là-bas, tu verras Sirena, sa femme, avec tamago, leur fils. Puis là, c'est Amanalia. Et juste derrière elle, c'est la cousine Zazyl.

Et dans les parages devrait se trouver Pocca, avec .... heu.... Tayaut.... Ton.. heu... neveu...


Puis Burst se tut, regardant droit devant lui, pour la fin de la cérémonie.
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Ralthéa du haut de son perchoir entendit bien l'appel à la réjouissance lancé par leur nouveau Tlatoani. Il eut été d'ailleurs mystérieux que cette cérémonie ne finisse pas ainsi, connaissant le personnage mis à l'honneur en ce jour.
Aussitôt l'appel à la boisson lancé, Ralthéa descendit de son arbre et se précipitât vers l'un des nombreux points de distribution pris d'assaut par la populace. Jouant des coudes, elle se munit de trois bols bien plein, elle vida le premier et emporta les deux autres pour continuer de s'abreuver, mais plus loin de tout ce tohubohu provoqué par l'attroupement. Elle se mit en recherche de quelques guerriers connu, tombât par hasard sur le généralissime, accompagné d'une charmante créature. Un sourire au coin des lèvres elle leva son bol et tendit le second au guerrier en disant un joyeux
Texia!
Puis ne voulant pas déranger le généralissime et sa charmante compagnie, Ralthéa se fondit à nouveau dans la foule, jouant des coudes pour trouver de joyeux fêtards!

L'esclavagiste se mêlait avec joie à la foule, ivre de la joie commune et du pulque qui courrait dans ses veines. Sociable au possible, il adorait faire partie du tas, se frotter à la peau des autres dans l'effervescence des cris et des danses. Les bras se levaient tous ensemble, les voix hurlaient à l'unisson, les corps vibraient de la même passion, tous n'étaient qu'un pour saluer l'avènement de leur chef suprême, réunis pour jouir du spectacle sanguinaire du sacrifice. Coeurs battants, mains ouvertes, ils sautaient pieds nus ou en sandales et faisaient battre un rythme plus terrible que la musique. Voilà ce qu'attendait le peuple, du soleil et du sang. La grandeur dans tout ce qu'elle a de sauvage, leur éclatait aux visage. Elle les illuminait.

Ozomatli racla une poignée de cailloux du bout de son bâton, qui volèrent jusqu'à son esclave mal dressée, à l'ombre du lama.

Cesse d'aboyer ! Vilain chien !

Bégaya-t'il, hilare. Sa coupelle de pulque tangua dans sa direction. Il la renversa en riant sur la tête de la Sauvage ficelée, se retenant à l'épaule d'un autre spectateur pour ne pas tomber à la renverse. La boisson tomba en filet tremblotant sur les cheveux ébouriffés, tout simplement agaçant, ponctué du rire communicatif de l'éphèbe.

Bois ! Bois. Vive le Tlatoani !

Il brandit le poing vers le sommet de la pyramide, se brûlant la rétine au contact des rayons ardents du disque solaire. L'alcool lui donnait l'air d'un fou, mais il n'était qu'un parmi tant d'autres biturés. Il brailla :

Vive le Tlatoani !
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