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[RP] Un toit pour moi et un lit pour deux !

Melyna.


Paffff

Le bruit mat d'un corps qui d'une couche moelleuse se retrouve sur le sol froid mais surtout bien dur au petit matin ! C'est le visage non plus sur l'oreiller de plume mais bien sur le bois qui recouvrait le sol que Mel tentait d'ouvrir un oeil hagard. Ben zut alors c'est quoi cette blague ?

Ouille.... Sa tête est lourde, pourtant elle n'a pas tant bu la veille... Quoique... Doucement les souvenirs reviennent plus vite qu'un cheval au galop. Houla non pas de galop ce matin... bobo tête...

Retour en arrière à grande vitesse... non pas grande on va éviter !
Son arrivée à La Trémouille, Han, Ally, Aude et Ducho... Une première soirée bien arrosée et la première invitation du policier à pousser la porte toujours ouverte de son logis. Une nuit en catimini puisque couchée après lui et levée aux aurores pour chercher du travail. Et cette nouvelle soirée et son lot de rire. La brunette commençait à vraiment bien aimer cette ville et les zozos qui la peuplaient !
Retour au présent, Mel pouvait désormais dire que si on dormait moins bien dans le canapé au moins on s'en faisait pas éjecter ! Et dire qu'elle avait trouver trop aimable l'invitation de ce grand gaillard à partager sa couche !
Certes l'homme avait d'abord demandé la permission à ses amies de crainte que ça jazz dans le village mais après tout l'un comme l'autre pouvaient sans problème envoyer valser les mauvaises langues et Mel avait donc accepter d'échanger le canapé de la veille contre la couche du jour. Sauf qu'après le virulent coups de postérieur qui venait de l'envoyer rejoindre le parquet sous les ronflements du dormeur, elle se demanda si elle s'était pas faite avoir pour le coup !

Les cheveux en bataille, pas en bataillon bien rangés et ordonnés non !!! Le champs de bataille, le vrai ! Quand tout est parti en quenouille et que c'est la débandade générale , la narine frémissante et l'oeil revanchard, c'est à quatre pattes que la jeune femme commence sa journée. Le visage apparaissant au dessus du matelas de laine, le regard d'azur va se poser sur l'homme qui inconscient de la furie féminine qu'il vient de réveiller continu à se laisser bercer par les bras de Morphée.
Pfff et dire qu'elle s'est fait jeter pour un homme en plus !

La brune après s'être remis debout vient tirer sur la chemise toute tirebouchonnée par la nuit cherche des yeux ses vêtements. Inutile de se recoucher, pas envie de goûter à nouveau à cet étrange petit déjeuner servi froid ! Tiens en parlant de petit déjeuner.... Elle fallait qu'elle s'y mettre... C'était les termes du marché d'ailleurs, un lit confortable contre une cuisine alléchante. Enfilant ses habits, la brune plisse légèrement son nez comme chaque fois qu'elle a un doute. N'aurait elle pas un peu exagérée ? Il y a bien longtemps qu'elle ne sait pas trouver dans une cuisine ni tenue la queue... la queue d'une quoi déjà ? .... Ha oui !!! La queue d'une poëlle !


ZZZZZZzzzzzzzzzzz

Ben ça a le sommeil lourd à cet âge ! Allez hop direction la cuisine, au boulot ma grande !

Aussitôt pensé, aussitôt fait.... La cuisine...Lieu mystérieux par excellence pour la voyageuse habituée au salle des tavernes ou aux repas pris sur le pouce au hasard des chemins. Une flopée de souvenirs lui reviennent en mémoire telle l'odeur suave d'un gros bouquet de fleurs ! Sa mère, œuvrant à préparer de quoi remplir l'estomac... pardon, le puits sans fond de son affamé de père, à croire que c'était une caractéristique typiquement masculine l'appétit !

D'abord ouvrir en grand la fenêtre pour laisser entrer l'air frais et le beau soleil qui se lève... Lui ! Puis fouille minutieusement des placards et descente dans la réserve... Hummm mais c'est que la brune devrait arriver à s'en sortir honorablement avec tout ça !

Un instant de réflexion devant tout ses trésors déposaient sur la table....
De la fleur de farine, un cruchon de lait, des oeufs; du miel, trois pommes, de la cannelle.... Une tarte aux pommes. Bon certes ça restait basique mais faudrait faire des courses pour pouvoir être plus imaginative. Tant pis le dormeur devrait s'en satisfaire pour son petit déjeuner.

Un brin de toilette pendant que le bois se consumait dans le four puis après avoir relevé ses cheveux et attaché un grand torchon à sa taille Mel se mit à l'ouvrage. Une jatte, y verser la farine, y ajouter un jaune d'oeuf, mouiller avec le lait et bien malaxer du bout des doigts.
Debout devant la fenêtre, le récipient serré par son bras contre son ventre, la jeune femme prenait un plaisir évident à mélanger délicatement les ingrédients en sifflotant un air étrange...


Y'avait plus qu'à espérer que le policier aimait les tartes aux pommes ... Bah sinon il pourrait toujours se faire cuire un oeuf !

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Ducho


Ducho vagabond trémouillois... A la recherche de rien en fait mais preneur de tout!

Tout commence en 1434... Heu... on va abréger...

On va dire récemment... Un tir à la corde désastreux, une taverne qui sert de la tisane. Les jours filaient.. Renoncement au concours de cuisine , départ de Kykyne...
Ben c'était pas les grandes festivités, même si il faut garder toujours joie et bonne humeur... Et puis on s'amusait bien. Voilà qu' Ally m'avait engagé d'office à la police... Des manières à la Davor tiens!!!
Enfin...

oui enfin...

Elle est arrivée un soir comme ça, amusée et souriante. Comment dire...
ah...
Et puis j'allais pas la laisser dormir dehors!

Je me suis retrouvé embarrassé , un poids nouveau, un peu perdu. J'ai bien demandé à Aude de me trouver des raisons honorables...Hum... Aussi quelle idée d'être belle, drôle et cuisinière... Et un nom Avec A, L et Y...
Mes théories à la noix faites pour me masquer derrière , se révèlent aussi pertinentes que le désir en moi larvé.

Connaissant les trémouillois et surtout prompt à me sauter dessus, et à tourner en situations comiques toutes mes entreprises, je prenais quelques précautions... Peine perdue il est impossible de résister à cette envie. Peut être déjà impossible de lui résister.

Je fus maladroit... Mais en toute surprise, elle accepta mon invitation...

Une simple invitation à trouver un refuge agréable et peut être l'envie de lui parler encore ... De la regarder encore rien que pour moi...
Je prétextais des dossiers de police à terminer.
Sorti de la taverne mon cœur s'emballa comme celui d'un étourneau.

Je me couchais invité à des rêves troublants et tourmentés. Je l'entendis réconforté, pousser la porte du logis... Le sommeil me gagna comme enveloppé d'une douceur nouvelle.

Au matin point de jolie dame, j'en souriais... Au moins m'étais je montré délicat et imbécile surtout mais peu importe. Point de précipitation lorsque l'on sent en soi cette force nouvelle. Trop de hâte, serait de la pure gourmandise...

Au deuxième soir, j'étais fourbu, pourtant après milles hésitations et peur de la de la déconvenue, je l'invitai à plus de confort en me rejoignant dans une couche plus acceptable et confortable.

Je dormis du sommeil du juste surement apaisé par l'idée du devoir accompli.
Mince, le soleil était déjà haut...

Elle n'était pas là... Pourtant une odeur nouvelle avait parfumé la pièce, douce et fruitée...
Pffff quelle honte! Au moins aurais je pu lui parler encore entendre sa pointe d'humour venir jouter avec la mienne!

Une odeur à nouveau! De la cuisine!!! Ainsi aurait-elle tenu parole!!!

Vent de panique!! Braies de travers, chemise abandonnée au sol!!! Quel merdier!! Eh mince!! Cheveux ébouriffés, l'œil hagard... Ah làlà.. Faut assurer !!

Après des efforts surhumain pour avoir une tête convenable... Je descendais en bas doucement....




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Melyna.


Tout en chantonnant gaiement Mel avait finit de pétrir sa pâte, elle jeta sur la table une poignée de farine afin de l'étaler.
Le maniement du rouleau à pâtisserie, tout un apprentissage ! Il pouvait servir à tant de choses dans un foyer que c'était très certainement une des premières choses qu'un mère enseignait à sa fille.
Mais pour l'heure seule son utilisation de base était requise. Après avoir repoussé une mèche rebelle bien décidée à lui chatouillait le nez et orné son front d'une jolie trainée blanche, la jeune femme étala amoureusement sa pâte.
En fin de compte c'est avec beaucoup de plaisir qu'elle retrouver la joie toute simple de cuisiner, en plus pour quelqu'un qui n'attendait que cela à priori !

Le moule beurré reçu le rond de pâte, et les pommes furent prestement pelée avant que de fines lamelles viennent former des cercles de plus en plus petit, un œuf battu avec un peu de lait et de miel vint servir de garniture, quelques pincées de cannelle et au four pour une heure ! Une gaieté nouvelle rythmait chaque geste de la brune, après avoir rangé ce qui restait dans le garde manger, elle commença à ranger la cuisine.

Pourquoi ce désir de lui plaire, de satisfaire ce désir primitif à combler ses papilles gustatives ?
Elle avait pourtant bien compris que le policier était un homme à femme, un aimant à cuisinière, un troubadour du calembour, mais quelque part au fond d'elle, pour la première fois depuis longtemps, elle avait envie de prolonger leur cohabitation, envie de parler encore avec lui, apprendre à le connaître, jouer sur les mots qu'il lui offrait, envie de sentir encore son regard se poser sur elle... si attarder quelque fois, apportant à ses rêves un goût de...

La vaisselle avait été regroupée et il ne restait plus que la table à essuyer quand emportait par son élan, ses mains tenant le rouleau à pâtisserie au bout de ses bras tendus, elle se mis à effectuer quelques pas de danse en tournoyant dans la cuisine.
Sans doute les passants qui jetaient fréquemment un œil par la fenêtre ouverte allaient ils la prendre pour une folle, mais elle n'en avait cure !
Malgré une journée commençait par une chute, elle était tout simplement heureuse, le cœur léger à la pensée de celui qui dormait là haut, toute à sa joie elle n'avait plus qu'une envie... chanter !

La cuisine se chargeait de l'odeur savoureuse de la tarte qui cuisait dans le four, posant le rouleau sur la table pour relever ses jupes, entraînée par la mélodie qu'elle fredonnait, Mel les yeux clos dansait, inconsciente du spectacle qu'elle pouvait offrir vêtue à la va vite, sa chemise à peine lacée, ses cheveux en bataille retenus par on ne savait quel miracle sur le sommet de sa tête, ses joues rosies de plaisir et son front barré de farine, ses jupons relevées dévoilant ses chevilles fines et ses pieds nus de sauvageonne.

Elle tournait et tournait encore, chantant doucement, les images de ce qu'elle pourrait bien lui dire quand il se lèverait, formaient dans sa tête des scénarios tous plus invraisemblables les uns que les autres quand...


Pafffffff

Le bruit mat d'un corps emportait par la danse qui rencontre soudain un mur ! Une fraction de seconde pour se rendre compte que ce qu'elle prenait de prime abord pour un mur dégageait une douce chaleur et ce parfum épicé qu'une seule et unique nuit en sa compagnie lui avait appris à reconnaître.
Lui.... Il était là.... L'avait elle réveillé ? Bon sang il devait à son tour la prendre pour une folle bonne à enfermer ! Allait il la coller dehors pour ne pas avoir à affronter le regard de ses amis à le voir abriter une détraquée du cerveau ?
Zut ! Il fallait qu'elle l'affronte, qu'elle ouvre les yeux et lui fasse face fièrement... Après tout ne venait elle pas de préparer son petit déjeuner ?
Oui voilà... C'est ça ! Et puis il l'avait collé par terre ! Voilà elle pourrait toujours lui servir cela !


Allez ma grande tu ouvres les yeux ! Un... un peu de courage oui ! Deux... Il va pas te manger voyons espèce de trouillarde ! Trois... Faites qu'il me garde, faite qu'il me garde !

Battements de paupières, jeu de cils qui viennent ombrer ses joues et alors que les courbes de leurs corps s'épousent avec une facilité déconcertante, Mel plonge ses yeux d'azur dans le regard de Ducho, la gorge nouée par l'émotion et les idées soudain plus plates qu'une crêpe bretonne murmure un banal Bonjour Ducho....

Pfff quelle gourde ! Mais où as tu la tête ! "Bonjour Ducho" on dit bonjour au marchand, pas à un homme comme lui quand on a la chance de se retrouver inopinément si près de lui ! Bon d'un autre côté le "Salut beau gosse... " c'est pas vraiment mon truc non plus ! Bon tant pis, trop tard, va falloir te rattraper ma grande et vite. La tarte... S'il aime les pommes je suis sauvée !

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Ducho


Avançant dans cet escalier, peu à peu il se laissait envahir par l'odeur de la pâte et des pommes enrobées de cannelle.
Mais qu'allait-il trouver en bas de cet escalier?
Les pensées le traversaient de part en part collusions des sentiments. Il lui fallait là maintenant dans l'urgence sonder le plus profond de son cœur.

Elle avait tout, tout ce qu'il attendait... Il avait théoriser la femme idéale, celle qui un jour arriverait en taverne et bouleverserait son cœur. Il l'avait en fait "mentalisée" prêt à la recevoir.

Alors plus aucun doute, il fallait descendre cette escalier. Il n'était plus question de théorie et quand la veille au soir sa main avait frôlé la sienne, il s'agissait de bien autre chose. Aussi furtif fut le geste, il lui parcouru l'échine, lui donnant un avant gout des sensations qu'il pourrait éprouver avec elle , mystère de le peau , alchimie charnelle.

Il respira profondément avant de s'engager plus loin. Il l'aperçut dans l'entrebâillement de la porte et se figea , lui volant cette image. Peu vêtue affairée à sa cuisine , il la découvrait avec un œil nouveau, celui de l'explorateur des sens... Elle était belle.

Enfin il s'approcha...

Bonjour Ducho

Elle eut dit cela comme une habitude acquise de longue date , comme une chose naturelle. Bien sur il avait songé à la prendre avec vigueur dans ses bras et déposé un baiser brulant, comme cela ... Sa tête lui avait commandé , mais il répondu à son tour

Bonjour Melyna, ça sent rudement bon! C'est pour moi? Une tarte aux pommes! Pffff là j'avoue je n'en espérai pas tant.


Il était près d'elle. tout proche. Et son cœur battait anormalement. Il se contenait, retenant les images qui lui transperçaient l'esprit. Pourtant comme indépendamment de lui, sa main vint se poser sur le creux de sa taille. Le geste semblait naturel, pourtant il mesurait les conséquences définitives d'une telle initiative.

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Melyna.


C'était comme si tout a coup une nuée de papillons venaient tourbillonner dans son ventre. Ses paupières se refermèrent un court instant s'emplissant de son odeur, mais que lui arrivait il ? son coeur s'emballait, elle sentait son sang qui circulait soudain si rapidement dans ses veines, venir cogner à ses tempes...

Et cette voix, un peu rauque et pourtant si douce quand il prononçait son nom.


Bonjour Melyna, ça sent rudement bon! C'est pour moi? Une tarte aux pommes! Pffff là j'avoue je n'en espérai pas tant.

Cette simple phrase raisonnait à ses oreilles, revenant sans cesse tel un refrain lancinant, l'impression que son cœur devenait fou et allait s'élancer au dehors de sa poitrine.

Et puis ce fut sa main qui vint se poser aux creux de sa taille, geste si simple et naturel et qui pourtant recéler une part d'intimité indéniable. Le bon sens aurait voulu qu'elle recule, prenne ses distances avec celui dont elle ne soupçonnait même pas l'existence quelques jours auparavant, mais non, bien au contraire, elle restait là, savourant le frisson qui la parcourait toute entière.
Avait il conscience, aujourd'hui comme la veille lorsque leur mains s'étaient rencontrées sur un morceau de cake, du trouble qui l'agitait et dont il était l'instigateur ?

Il lui fallait se reprendre, cela devenait impératif ! De quoi aurait elle l'air ! Déjà qu'elle tirait plus de la sauvage que de la Dame, si en plus elle s'écoutait... Elle imaginait déjà le contact de ses lèvres sur...
Non ce n'était pas possible, elle devait se tromper ! Voir dans ce qui devait être naturel pour cet homme bien plus que ce qu'il souhaitait qu'elle en devine.

Non non ! Comment un homme qui pouvait avoir toutes les femmes qu'il souhaitait aurait pu s'intéresser à elle !
Non mais qu'elle idiote de croire cela, l'alchimie naturelle qui électrisait sa peau à son contact lui faisait perdre la tête... et le cœur... mais bon lui semblait déjà bel et bien perdu !
Mais comment quitter la douce chaleur de ce corps contre le sien, si sa tête ordonnait ses pieds refusaient pourtant de bouger !
Son passé soudain disparaissait, elle avait l'impression que son futur, son destin même était en train de se jouer en cet instant suspendu dans le temps

Il était là, il était beau, il sentait bon le... le ... le brûlé !


Je crois que votre petit déjeuner va brûler !!!!

Elle n'eut plus à se poser de question son instinct avait réagit avant elle.

Echappant à la douce étreinte, elle arracha le torchon qui ceignait sa taille pour s'en couvrir les mains et ouvrir le four. Une légère fumée sans échappa le temps qu'elle retire le plat de terre et le pose sur la table en tentant de ne pas se brûler à son tour.

Plus de peur que de mal ! Une jolie tarte joliment dorée s'offrait au regard gourmand tout comme la cuisinière dédiait son plus ravissant sourire au maître de maison.

Ecartant les bras devant elle en signe d'offrande, Mel ne savait plus très bien si elle parlait du dessert ou bien d'elle même quand plongeant le saphir de ses prunelles dans le regard masculin elle déclara doucement

Monsieur est servi....

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Ducho


Houlà quelle idée.. Ma main l'effrontée!

Ducho regardait dans le vague en direction de la tarte, trop concentré sur sa main et ce qu'elle laissait présager.

Lui voler cet instant, lui prendre un peu d'elle même, sentir la chaleur de son corps, les courbes du bas de son dos...

Trouble, pensées distraites??? Et puis ce cœur relié à son âme comme le possédant , le gouvernant.

Chavirant en moi, mon cœur bat
Il bat, avec toi et pour toi
Pour toi, troublante et envoutante
Envoutante, mon reflet féminin
Féminin, aux courbes uniques
Unique, rend mon cœur chavirant

La tarte fit parler d'elle, privant cette main d'une aventure unique. Il la laissa s'échapper, se dérober mais il avait su garder en lui cette instant de promesses, de désir refoulé...

Je crois que votre petit déjeuner va brûler !!!!

Son petit déjeuner n'avait point bruler mais l'avait enflammer... Sans nul doute si à cet instant elle avait pu poser sa main sur son torse gonflé de désir, elle aurait senti le véritable feu qui secouait sa poitrine.

Finalement la tarte avait gardé belle allure mais ne soulevait pas la comparaison. Aux belles pommes, le fruit défendu l'avait emporté.

Melyna se retournant vers lui les bras ouverts... Il n'hésita pas et saisit l'opportunité qui s'offrait.

Je suis servi?... Alors peut être pourrions nous manger cette tarte après. Je crois que mon déjeuner va bruler.
Se rapprochant de ses bras ouverts, il prit ses mains... Puis se rapprochant encore...

Je sais que c'est tôt trop tôt mais je n'ai pas eu de petit déjeuner aussi appétissant depuis longtemps et puis ... Et puis vous me troublez Melyna


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Melyna.


Ses doigts qui quelques instants plus tôt se promenaient dans le creux de ses reins étaient venus avec une extrême délicatesse s'emparer de ses mains. Elle se sentait vacillante, comme la chandelle sur laquelle l'on souffle mais qui malgré tout refuse de s'éteindre... Instinctivement ses doigts se refermèrent sur les siens.
Il aurait pu tenir son coeur, sa vie même entre ses mains qu'en cet instant rien n'aurait changé.

On dit quelque fois qu'une seconde suffit à changer une vie, Mel avait ce sentiment, là juste à ce moment précis. Une porte venait de s'ouvrir, soit elle la passait avec lui, soit elle la laissait se refermer.


Je suis servi?... Alors peut être pourrions nous manger cette tarte après. Je crois que mon déjeuner va bruler.

Une simple phrase avait suffit à tout faire basculer. Non... Elle n'avait pas rêver, non, elle ne s'était pas méprise sur cette attirance qui dès leur première rencontre les avait irrémédiablement poussait l'un vers l'autre.
Brûler... Comment aurait elle pu brûler alors qu'elle se consumait déjà d'un feu profond et que le simple contact de ses mains faisait vibrer tout son être !

Il se disait timide et pourtant c'était lui qui avait fait les premiers pas. Maladroitement certaines fois certes, mais n'était ce pas aussi ce côté bourru qui l'avait attiré vers lui ?
Outre ce regard dont il semblait l'envelopper comme l'écrin un joyau, c'était l'homme et sa sincérité qu'elle avait immédiatement aimé.

Le sable dans le sablier stoppa sa course. Se pouvait il que chaque pas n'ai fait que la mener vers lui ?
Ils connaissaient encore si peu de leurs vies mutuelles... Sans aucun doute avait il aimé comme elle même avait aimé ? Aurait il commis autant de bêtises qu'elle ? Aurait il souffert ?
Oui cela se lisait dans la profond de son âme.

Polignac, Azincourt, Poitiers, Sémur, Dijon, Montpellier... Ainsi donc tout ces instants n'auraient été que les pierres lui indiquant le chemin qui menait ici ? Ces hommes qui avaient jalonné sa vie et qu'elle avait profondément aimé n'étaient ils en fait destinés qu'à faire mûrir le plus exquis des fruits que cet homme et nul autre saurait à même de cueillir et de garder auprès de lui ?

Une chose était sûre, si Mel au cours des différentes étapes de sa vie n'avait jamais été une oie blanche, jamais plus elle ne serait un trophée sur un tableau de chasse !
Saurait il le comprendre ? Ducho serait il celui que de tout temps elle avait espéré ?
Boudiou ! Décides toi ma fille, vous allez pas prendre racine là ! C'est oui ou c'est non, tu brûles ou tu gèles !

Un à un les grains de sable reprirent leurs mouvements alors que son logeur, le policier qui était en passe de l'attacher corps et âme la tirait doucement vers lui


Je sais que c'est tôt trop tôt mais je n'ai pas eu de petit déjeuner aussi appétissant depuis longtemps et puis ... Et puis vous me troublez Melyna


Tout les papillons avaient mystérieusement migré vers son cœur et le caresser amoureusement de leurs ailes, voilà l'effet que lui faisait ces paroles. La brune se sentait légère !
A croire que son cerveau ne commandait pas grand chose chez elle car sans demander leur reste, ses pieds prirent la décision de l'amener tout près de lui, presque à l'effleurer, ce que d'ailleurs elle était loin de regretter.

Ses iris ne pouvaient se détacher de la vision qui se graver dans sa mémoire, déjà elle savait que ce jour, ce moment précis, resterait à jamais gravé en elle... Ses braies froissées, fermées à la va vite, ses pieds aussi nus que les siens, le regard soudain brillant de mille feux sous sa chevelure brune, la petite mèche rebelle qui venait balayer son front, et ce torse découvert sous lequel elle le sentait battait un coeur immense...
Saurait elle le conquérir ?
Trouverait elle sa maison sous ce toit ?
Cette couche qui était sienne serait elle leur ?

Tant de questions présentes et à venir... tant de doutes qui les feraient peut être vaciller, mais aussi la possibilité d'un futur...
Et cela Mel ne voulait pas le laisser s'échapper !

Répondant à son aveu elle leva son visage vers lui, l'émotion lui enrouait la gorge et pourtant pour la première fois depuis bien longtemps elle se sentait sûre d'elle


Trop tôt... Il est si souvent trop tard lorsque l'on regrette de ne pas avoir agit plus tôt, alors, peut être serons nous simplement en avance !
Ducho, je dois vous avouez que depuis mon arrivée ici, j'ai beau me battre... Vous me troublez vous aussi... Il y a bien longtemps que je n'avais ressenti cela... Cela me fait un peu peur...


Sur la table, la tarte refroidissait aussi vite, que la température grimpait entre eux.

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Ducho


Mystère du trouble partagé, magie de la rencontre improbable.
Il en était ainsi. Sans doute la connaissait-il déjà, pour la sentir si proche de lui.
Comment expliquer autrement cette attirance du tout premier instant?

Il ne lui avait pas parlé de sa théorie sur les femmes cuisinière qui avaient un A, L et Y dans leur patronyme. Mais encore une fois cela se vérifiait.
De sa vie passée, il n'avait connu que des femmes répondant à ses critères, il en avait tirer une loi, et un e ligne de conduite, surement plus pour se protéger qu'autre chose.

Il aimait l'humour et l'intelligence, la beauté et le charme...
Et puis son cœur parlait pour lui, un langage qu'il connaissait et qui ne le trompait pas. L'expérience passée lui faisait identifier plus vite surement le nom donné à son trouble. Même déchirement, même douleur, même force décuplée, même impression de vigueur, même envie de la voir tous les jours encore et encore...
Mais comment savoir , comment oser, comment sentir chez elle le même désir? Ne pas forcer les choses, quel signe , quel message...

Peut être n'écouter que mon cœur.

Trop tôt... Il est si souvent trop tard lorsque l'on regrette de ne pas avoir agit plus tôt, alors, peut être serons nous simplement en avance !
Ducho, je dois vous avouez que depuis mon arrivée ici, j'ai beau me battre... Vous me troublez vous aussi... Il y a bien longtemps que je n'avais ressenti cela... Cela me fait un peu peur...


Son regard se figea dans le sien, déjà il l'avait investie et s'était lui même abandonné. Insensiblement leurs corps comme des aimants se rapprochaient. Lentement, surement, irrémédiablement.

Il n'avait pas lâché ses mains et ses doigts se mêlaient aux siens, dans des caresses prémices de leur envie de conquête. L'instant dura autant qu'il eut fallu pour enlever toutes questions... Il ne pensait plus... déjà ses doigts longeaient son bras, sa main droite vint recouvrir l'arrondi de son épaule, accompagné de son regard inquisiteur et explorateur. Le mouvement se prolongea sentant la peau lisse et soyeuse se tendre sous ses doigts, échouant dans le creux de son cou, il concentra son champ de vision sur sa bouche pulpeuse.

Trop tôt? Oui surement mais déjà trop tard pour mon cœur affolé... Et puis une tarte nous attend

Tout en parlant sa bouche s'était approchée si près désormais que son souffle chaud se mêlait au sien. Puis se fut l'instant bouleversant d'abord effleurement douces caresses, puis plus prenantes ses lèvres devenaient gourmandes happant la chair charnue.


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Melyna.


Les petites perles blanches de ses dents venaient mordiller sa lèvre, elle aurait tant à lui dire et pourtant elle appréciait ce moment où soudain tout s'arrête, où le monde cesse un instant sa course folle et les entoure de ce silence qui vient former comme un cocon autour de ces deux êtres que tout rapproche irrémédiablement.

Lentement son visage se rapprochait du sien, l'heure n'est plus au question, tout est désormais jouer, elle franchira cette porte qu'il ouvre pour elle, avec elle ! Le temps était venu de s'ouvrir à ses émotions qui la bousculaient tel un navire sur une mer démontée.
Ses prunelles d'azur passèrent alternativement de son regard de braise à ses lèvres, divines tentatrices !
Sans détourner ses yeux, Mel étudia chacune de ses réactions comme pour s'en abreuver, y trouver des ressemblances avec ce qu'elle ressentait... Les secondes s'écoulaient lentement leur offrant une saveur bien particulière, celle de l'attente, ces instants sublimes qui font palpiter les coeurs au gré d'une irrésistible envie, désir se propageant avec la violence du fleuve qui venait rompre ses digues.


Trop tôt? Oui surement mais déjà trop tard pour mon cœur affolé... Et puis une tarte nous attend


Comment préjuger et savoir s'il était trop tôt ou trop tard, quand les cœurs battent à l'unisson et que le même désir guide vos pas ?
La tarte... Sa mère lui avait pourtant maintes fois répété que c'est en passant par l'estomac d'un homme que l'on pouvait approcher son cœur. La maxime ce vérifiait ! Sauf que son cœur aussi était atteint et grandement qui plus est !
Et une tarte aux pommes en plus, que n'avait elle choisit de fruit plus symbolique que celui là, quand à cet instant ils étaient là tout deux, près à croquer la pomme !
Cette tarte attendait... Et alors ? Elle ne partirait pas que diantre !

As tu faim ? Dans ce cas, il ne tient qu'à nous..... Enfin encore faudrait il....... que nous.... que je... enfin que tu....

Les mots se perdaient, s'envolant mystérieusement alors qu'elle dévorait avidement des yeux le grain particulier des lèvres si dangereusement proches des siennes.
Mel frissonnait doucement sous la caresse de ses doigt qui partis de sa main parcouraient son bras, avec une douceur exquise ils enrobaient son épaule avant de venir repousser les quelques boucles brunes qui jouaient dans sa nuque, y glissant une main qui impérieusement la rapprochait de lui.
Ce simple geste tendre et possessif à la fois, l'emplissait de rêves et de désir.

Alors que les battements de son cœur s'affolaient, Mel sentait sur ses lèvres entrouvertes son souffle l'effleurer, avant qu'il ne vienne de la pulpe des siennes les caresser doucement et enfin s'en emparer en un lent et long baiser si délectable que la brune en ferma les yeux, plongée dans une délicate bulle qui les enveloppait de sa chaleur.

Sous la douce pression, elle s'ouvrait à lui, conquises, prolongeant avec celui qui avait su la conquérir, ce baiser où leurs langues taquines se cherchaient et s'enlaçaient dans un ballet lent et sensuel. La jeune femme leva alors délicatement ses bras, et vint les poser sur les larges épaules de Ducho, ses doigts prenant plaisir à plonger dans ses cheveux, à caresser la nuque offerte, autant par désir de sentir sa peau frissonner sous sa main que pour le retenir près d'elle afin que ne cesse ce moment de grâce.

Après tant de questions, d'hésitations, un baiser avait suffit à tout balayer, ne laissant derrière lui qu'émotions et sensations ô combien exquises.

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