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[RP] La Taverne Ni Vue Ni Connue

Davia
Davia s'était levé tôt. Elle avait repris ses habitudes d'antan. Flâner au marché, déambuler dans les rues de Loches... Depuis combien de temps était-elle partie? Depuis combien de temps n'avait elle pas profité de la tranquillité de son chez elle?

Ses pas la menèrent, tout naturellement, vers son lieu de prédilection: La vieille Bâtisse. Devant la demeure, elle leva un sourcil. Diantre! Mais ça avait fichtrement changé par ici. Même le nom! Maman a même changé le nom...

La jeune fille une petite moue triste, un peu de son enfance qui s'en allait. Elle poussa la porte le coeur serré. Tant de souvenirs qui revenaient.

Elle resta un instant sur le pas de la porte, s'accoutumant à la pénombre. Son visage s'illumina. IL était là. L'air de rien, le pas souple, elle s'approcha lestement et s'assied en face lui, gardant bien précautionneusement ses distances, faisant une gracieuse révérence.


Bien le bonjour El Oso. Comment allez-vous mon cher ami? Vous avez trouvé le lieu de mon enfance, à ce que je vois?

Elle s'assit nonchalamment auprès de lui et chercha la tavernière ou le tavernier, se demandant par qui sa mère l'avait remplacée.

Hum.. je me demande si Beet est toujours ici... Ah ma vieille nounou...

Petit sourire malicieux sur le coin des lèvres, la jeune fille se rappelait les cent coups qu'elle faisait avec Trella et qui parfois m'était la nourrice hors d'elle. Ah... nostalgie, quand tu nous tiens...

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Eloso
Silhouette découpée sur le seuil, démarche légère et féline.
Rien qu'à l'odeur, mélange de femme et de cheval, il La reconnut.

Inclinaison de tete. Il lui tend sa chope.

Et oui, jolie brune, il semble que j'ai trouvé votre nid !

Il la regarde.

Vous voilà chez vous. Mission accomplie. Envisageons-nous une prolongation de contrat ?

Léger sourire.

C'est que mon cheval risque de s'ennuyer de vous...
Davia
Davia sourit, prenant la chope dans la main. Sourire complice pour son escorte. Il était beaucoup plus que cela, mais elle le gardait au fond de son coeur, jalousement, elle cultivait ce qu'elle avait en son coeur...

Elle leva sa chope et lui rétorqua vivement.


Hum... vous savez que je ne puis me passer de vos services! Et puis le contrat n'est pas totalement rempli, vous avez encore quelqu'un à me faire rencontrer, rappelez-vous!

Très discrètement, agitant la chope, elle frôla son bras du sien, un frisson la parcourut et se joue s'empourprèrent. Elle adorait leur relation, même si c'était jouer avec le feu, le jeu auquel ils jouaient tous deux la grisait et entraînait son imagination romantique de jeune fille fougueuse.

Elle hocha la tête.


Votre monture n'a pas à s'inquiéter, je chevaucherai près de vous un certain temps encore!

Sirotant tranquillement sa chope, elle se cala dans sa chaise et commença à observer les changements de la taverne. Elle se revoyait petite, cachée sous le comptoir à écouter les conversations des grands, jouant aux jeux de bois que Jérémie lui avait offert ou jouant du pipeau. Son coeur se serra un peu, il y avait eu tant de morts... Puis son attention revint sur son compagnon de route. Il avait fière allure... son coeur se mit à battre plus fort lorsque leurs regards se croisèrent. Il fallait juste prendre du temps... du temps, le temps était son meilleur allié.

Ses yeux se portèrent sur la porte d'entrée, le coeur serré, elle attendait sa mère.

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Eloso
Petit regard. Suffisant. Au fil des lieues, ils avaient appris à se comprendre en silence.

C'est vrai, j'ai à vous faire rencontrer quelqu'un. Mais, sachez que ça peut être long. Il vous faudra patienter.

Coudes sur la table, menton appuyé sur les mains, il la suit des yeux, tandis que la jeune fille réalise ce qu'est le temps qui passe. Le temps qui dessine les courbes, emplit les lèvres et donne aux yeux des femmes la certitude de leur pouvoir.

Le blanc de la tenue appuie les formes de la brunette, qu'il déshabille du bout des yeux. Simple exercice d'imagination, d'ailleurs, vu que... enfin, bon !
Elle se promène pieds nus, habitude étonnante mais à laquelle il s'est fait, et arbore fièrement, au chaud de son corsage, deux fruits veloutés, dont la peau accroche la lumière des croisées.
L'oeil glisse sur les hanches fines, effleure la croupe, douce colline serrée dans les braies protectrices, descend au long des cuisses fuselées, s'arrete aux pieds.

Et remonte brutalement vers les yeux, conscient qu'elle l'observe.

Euh... Vous disiez ?
Davia
Elle leva un sourcil.

Hum... vous êtes ailleurs, El mio Oso?

Le regard qu'il porte sur elle ne fait qu'empourprer ses joues. Pourtant, elle le soutient. Lorsqu'il la regarde, elle se sent belle, elle se sent femme. Elle ce petit bout de bonne femme qui a encore tant à apprendre. Mais chaque chose en son temps.

Je serai patiente mon ami, vous savez que je peux l'être, même s'il me tarde de les connaître et de faire partie des leurs.

Elle finit se siffler sa chope et s'étira, féline, étendant ses jambes sous la table et posant ses mains sur sa nuque.

Hum... vu ce beau temps, j'irai bien prendre un bain, on devrait bien trouver un lac où une rivière pas trop loin? ça vous dit, mon cher?

Elle lui lança un regard espiègle, elle aimait le provoquer, et elle adorait plus que tout le voir réagir et se mêler à ses jeux d'enfant.

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Eloso
Il secoue la tête.

Ailleurs ? Pas si loin, non. Tout près, même !

Il sourit largement, et observe ses yeux brillants.

Et là, vous venez de me transporter au bord de l'eau.

Il leve l'index, sérieux.

En revanche, il faut bien integrer le fait que si vous vous mettez en plus a sentir bon, mon vernis de civilisation risque de sauter, d'un coup. Nonobstant, et considérant les douces effluves qui émanent de nos corps parfaits, il semble qu'il faille en passer par là.

Il se lève, et prend la main de Davia, comme l'on invite une cavalière à danser.

Je crains de ne pas avoir de vetements de rechange... Il faudra attendre que ca sèche, malheureusement. A quoi pourrons-nous nous occuper pendant ce temps ?

Un regard aux petits pieds nus, sur le parquet.

Je vous porte, c'est ca ?
Tayabrina.reudi
Porter qui ?

Surprenant les deux jeunes qui s’amusaient, elle comprit de suite. Elle était arrivée et avait un peu assister à la scène entre les deux jeunes gens Ça sentait le flirt entre eux deux. Sa fille était heureuse et s’amuser à lui parler. Emerveillée pas la scène, elle ne put que rien dire.

Visage serein, elle entra dans la cave, en sachant sa fille sur le lieu une joie inexpliquée, rempli ce cœur déjà comblé. Voici la prunelle de ses yeux qui est rentrer ,elle avait grandi sa zoulie. Elle prit place à la tablée, sa fille bascula dans ses bras, elle l’embrasse de tout son amour maternel, elle lui caresse les yeux. Enfin sa fille dans ses bras protecteurs, elle sourit au jeune homme présent,
Bonjour je suis Tayabrina. Vous vouliez porter qui ?

Un sourire calme, ainsi sa zoulie n’avait pas perdu l’habitude de marcher pieds nus. Davia, un de ces jours a toujours marché sans bottes, tu va te retrouver les pieds et la terre uniforme.
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Davia
Il était définitivement charmant et elle était définitivement charmée. Elle se leva d'un bond et lui prit la main.

Me porter??? mais avec joie!! Mes pieds vont adorer!

D'un geste vif, elle se mit à agiter ses pieds nus. Lorsqu'elle entendit sa mère, blêmissant d'avoir été surprise à badiner de la sorte, elle n'en fit pas cas et se jeta au cou de la jeune femme.

MAMANNNNN!!!!!!! AAAAAHHHHHHH!!!!

Couvrant son visage de baiser, elle riait aux éclats.

Ah, comme je suis heureuse de te voir, petite maman! Oh et puis tu sais j'adore marcher pieds nus!

Agitant à nouveau ses petits pieds, elle jeta un coup d'oeil à El Oso. Ils devaient être discrets... c'était râpé!!!

Elle s'assit sur les genoux de sa mère, regardant son mentor, les yeux brillants, trahissant allègrement ses sentiments, mais faisant comme si de rien n'était.

Ah on devrait boire pour fêter cela! Maman, voici El Oso, mon escorte et protecteur!

Elle se balançait comme au bon vieux temps et jouait avec les mèches de cheveux de sa mère.

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Eloso
Porter qui ?? Ben...

Il leva la tête, surpris par l'apparition d'une femme.

Tayabrina. Il passa en alerte, d'un coup. La mère. Diantre. Il les considéra, toutes les deux, dans les bras l'une de l'autre.

Ravi, je... j'assure, comment dire, la sécurité de votre fille.

Il se tâta, vite fait. Ajouter autre chose, ou pas ?

Et... Je pensais la porter, rapport à ses chaussures. Enfin, a l'absence de chaussures. Ce serait dommage d'abîmer de si jolis pieds, non ?

Rien à faire. Il avait beau savoir qui elle était, il n'avait aucune envie de prudence. Plutôt des velléités de provocation, en fait.

Pour le bain...
Tayabrina.reudi
Avalanche des baisers, qui la conforte, la Taya l’observa, toujours aussi entreprenante sa petite fille. Elle parlait sans arrêt comme à son habitude. Ses rires résonnent dans la cave. Mettant du baumes dans son cœur de mère. Oh.. Ma petite moi aussi, très, très heureuse de te retrouver tu as grandie,tant grandie.

Elle bougeait, agitait ses petits pieds, Taya sourit lui caressa les cheveux, en même temps qu’elle lui présente son escorte. Etait ce vrai ? La châtaigne observa sa fille, ses yeux s’illuminaient quand elle parler de lui. Ravie, messire, merci de protéger ma fille, une si belle fleur…Encore une caresse dans ses cheveux et quelques mèches qu’elle remit en arrière.

Oui, on va boire, le temps que je me reprends un peu, je suis déjà ivre de joie de ta présence ici. Quand elle pense que peu de temps de cela, ils ont frôlés une séparation. Elle déglutit à cette pensée. Tout est bien là…Davia sur ses genoux, elle se penche un peu pour parler au jeune présent. Vous avez raison messire, tu as entendue ma fille, faut pas, et puis pour une future dama sans chausses, c’est vilain ma zoulie. Regard attendrissant qui se pose sur le visage radieux de sa fille, puis vint ce mot, qui lui coupe un peu l’air. Elle relève brusquement la tête, pensant au pire, comme toujours. Quel Bain ? Et le bain de qui ? De ma Zoulie.

Elle lance un regard foudroyant à Eloso. Davia ne sait plus se baigner à présent ?En plus d’être escorteur, vous êtes aussi nourrice ?

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Eloso
Il la regarde, estomaqué.

Nourrice ? Non mais...
Rapide regard vers son torse à lui, des fois que ca ait poussé. Soulagement.

Non, m'dame. Je ne suis pas nourrice. Pas que je refuse de donner mon lait, notez. Mais il est long à venir...

Il sourit, innocent.
Tayabrina.reudi
Rire ou pleurer ? La Lochoise le guette tel un animal de curiosité…elle fait et refait le tour de sa phrase encore et encore. Un sourire vient fendre son sérieux qu’elle garder pendant tout ces temps. Elle finit par s’esclaffer. Un drôle de zozo lui. Elle ne veut plus être de agréable aux yeux de sa fille. En ce cas ma fille peut prendre son bain seul. Naméo ! Faut pas pousser le bouchon. Bon, on va la boire cette bière ?

La châtaigne grogne un peu, avant de demander à Davia de bien se poser sur une chaise, non pas que ça la gène, mais elle est devenue lourde à force de grandir, et ses jambes affaiblis par le manque de sommeil ne pourrait la tenir. Euh ma zoulie, ton grand-père n’est pas avec vous ?

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Davia
Davia regardait sa mère, puis son regard retournait à El Oso. Il fallait limiter les dégâts, essayer de temporiser et faire comprendre à sa mère qu'elle était bien et heureuse et qu'elle aimait être avec lui. Pas facile...

Elle l'aimait son ours et cette fois, elle passerait outre s'il le fallait. De toute façon, il y aurait toujours quelqu'un qui ne serait pas satisfait. Et puis c'était sa vie! Elle l'avait choisi, lui et, cette fois, elle n'en démordrait pas. Elle serait fidèle à ses choix et ne renoncerait pas à ses rêves pour autant.

Elle regarda sa mère et se mit à rire en se levant de ses genoux.


Maman! Voyons, El Oso n'est pas une nounou! je suis assez grande pour me baigner seule! Mais... c'est agréable aussi de se baigner à deux et de faire des jeux d'eau!


Elle s'enfonçait. Elle savait que chaque jour elle avait un peu plus de mal à préserver sa vertu, et que bientôt elle serait à lui. C'était évident. Qui plus est, elle le voulait.

Son honneur ne serait pas bafoué, elle l'aimait, c'était le principal. Et puis, elle avait encore un peu de temps, ce temps précieux qu'il lui accordait, pour être sûre de son choix.


Tu... tu veux venir avec nous?

Davia ne la quittait pas des yeux en se disant intérieurement: Pourvu qu'elle dise non!! pourvu qu'elle dise non!!!

Enfin tu sais... tu n'es pas obligée!!!! El Oso veille sur moi et il le fait bien et puis, tu sais que tu peux me faire confiance, non?

Comment faire un sourire d'ange à sa mère quand ses intentions ne sont pas du tout angéliques! Davia était la reine des sourires en tout genre, dévastateurs, niais, béats, amoureux, tendres, narquois, mesquin ou espiègles. Elle lui réserva cette fois là, un véritable sourire d'ange.

Non, M'man le Kilteux n'est pas avec moi, il devait nous précéder, tu ne l'as pas vu encore?

Elle se dirigea vers le comptoir, attrapant une pichet de bière et le versant dans leurs chopes, sourire malicieux aux lèvres.

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Tayabrina.reudi
Hmm? Oui, tu as raison, à deux c'est mieux si c'est pour faire des jeux, et puis non, je ne veux pas venir avec vous, tu te moques de ta vieille mère? Moi venir dans l'eau...jouer avec vous eux, arrgg, que Aristote me protège de cette scène....

La châtaigne se mue derrière sa fille et prit sa choppe, elle s'agrippe au comptoir de ses deux mains, une douleur violente aux jambes, le vertige la gagne subitement, elle s'accroche à ce comptoir, trop ivre, de la fatigue? La raison de son malaise subite. Elle semble le savoir. Mais ne dit mot, ses pensées vont vers Seb, une grimace horrible, non elle ne le perdra pas.....Elle s'efforça à se bien se tenir, priant que sa fille dans son état de gaîté, n'eut point remarquer cette petite faiblesse de sa part.

Elle porte la choppe à ses lèvres, tout tourne autour d'elle, elle finit sa choppe. Les émeraudes posées sur sa fille et le bougre, elle ne lui dira rien. Trop faible pour se battre. Elle s'était jurée intérieurement de ne plus rien refuser à sa fille. La lochois étire un petit sourire. S'efforce de parler, la bouche pateuse, pourtant elle n'avait pas bu de la nuit.

Dommage que le vieux croulant, ne se pointe pas... Oui car si lui était là à cette instant, il aurait su toute de suite, le vieux bouc était plein de savoir et l'aurait renifler à deux mètres d'elle, grimace, Elle le verra ce soir ou un autre. Un regard fatigué vers Eloso, Messire....Prenez soin d'elle. Elle d'approche de sa zoulie lui faisant un baise front. Je viens de rentrer ma fille, j'ai besoin de me reposer. Oui se reposer. Et se reprendre, et prendre la décision.

Tout en détourna les talons elle les salua, monta dans sa chambre. Du repos, elle en avait besoin, plus que tout.

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Davia
La brune jeune fille avait regardé sa mère. Elle changeait. Etait-ce cela, la sagesse? Sa mère se montrait étonnamment souple. Il y a peu, elle lui aurait interdit toute sortie de ce genre, seule avec un homme et sans chaperon! Pour un bain qui plus est! Etait-ce sagesse où inconscience?

Davia savait très bien que, pour elle, c'était plutôt de l'inconscience, elle se jetait sciemment dans la gueule du loup, et en plus elle le faisait avec délice! Les changements survenus dans son corps et dans son coeur depuis les dernières semaines passées avec El Oso la surprenaient encore. Elle se sentait impuissante face aux vagues de désir qui la submergeaient lorsqu'il était là, où lorsqu'elle rêvait de lui. Il lui en fallait si peu pour s'enflammer.

Elle embrassa tendrement Taya, un peu étonnée par son teint pâle et par l'air épuisé de sa maman, mais, telle une adolescente toute à son bonheur, elle n'en fit pas cas.


Merci Môman... tu es merveilleuse. Repose-toi bien surtout, on ne tardera pas trop.

Elle regarda sa mère s'éloigner, un peu soucieuse de la voir de la sorte, puis chassant les nuages, elle se retourna vers son mentor, dont elle prit vivement la main, se penchant vers lui, dans une attitude délibérée de séduction.

Alors, mon cher? Que faisons-nous? Me portez-vous jusqu'à la rivière?

Elle se pencha un peu plus, lui offrant la fraîcheur de son décolleté, plongeant son regard dans ses yeux. Elle en faisait trop, elle le savait, la chaste pucelle, faisait place à une femme amoureuse et désireuse de le séduire, lui, juste lui.

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