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[RP] La Taverne Ni Vue Ni Connue

--Beetista


Oh, mais qui vois-je là ?

Beet n’en revenait pas c’était la petite Davia. Elle avait grandi la môme, l’avait même des courbes attirantes. Elle se rua sur elle, la faisant tournoyer.

Hey ben ! T’as encore poussée ! C’est ma soupe qui ta donnée si belle peau ?

Elle s’arrêta un instant pensant que sa patronne n’aimerais pas qu’elle agit de la sorte, puis au diable, Davia était de retour, et cela se fête, vivement elle remplie les choppes et tendit à al jeune fille

Ça change du lait hein. C’est qui lui ? Ton n’amoureux ?

Petit clin d’œil à Davia, elle regarde l’homme de bas en haut et puis vice versa.

L’est beau ;,excellent morceau ma belle Davia. Ta mère va encore ronchonner…au fait l’est ou cet cerbère ?

Elle ne peut détacher son regard de Davia, ses yeux si étincelant, sa belle silhouette. Ses longs cheveux châtain. Que t’es devenue belle…

Eloso
Décidement... A l'instant même où il se penchait, attiré par le magnétisme des fruits affriolants qui se trouvaient à portée, et prêt à jeter Davia sur son épaule, après avoir, reconnaissons-le, songé à la tirer derriere lui par les cheveux, à l'instant donc, une nouvelle tête fit son apparition.

Tante, grand-mère, cousine, chaperon professionnel ? Non, la servante, a priori.

Il se redressa donc, un brin agaçé.

Une autre volée de paroles aigues lui traversa les oreilles. Et il se rassit, résigné a attendre, sans même relever les commentaires sur sa personne. Question d'habitude.
Davia
Davia allait se pendre au cou d'Eloso, comme il lui arrivait souvent, lorsque Beet fit son apparition. Son coeur ne fit qu'un bond et elle se jeta sur la servante, sa chère nounou. Elle la recouvrait de baisers sur tout le visage.

Beet!!!! Ma Beet!!!! comme je suis heureuse de te voir!! Ouaaah! tu n'as pas changé d'un pouce!!!!

Et vas-y que j'te papouille et que j'te bisouille!!! Beet avait toujours été un peu comme une seconde maman. Toujours à veiller sur Davia, la consolant quand elle était triste, lui montant à manger en cachette quand elle avait fait une grosse bêtise et que la p'tite était privée de souper.

Davia l'avait toujours adoré, même si elle l'avait rendu chèvre aussi, surtout avec Trella, à courir partout, à piquer, chaparder et se goinfrer ou à revenir trempées et les vêtements tout déchirés après une de leurs furieuses bagarres comme seules elles deux avaient le secret.

Davia en riant, fit un tour sur elle-même pour montrer à sa nourrice ce qu'elle était devenue.


Hééé ouiii, pour sûr que c'est ta soupe! et tous les bons p'tits plats que tu m'faisais Beet! Tu vas m'en faire encore?

Davia riait à gorge déployée, elle devient pivoine lorsque Beet se mit à parler d'El Oso.

Oh lui... c'est... c'est El Oso, il est... mon escorte et... Maman lui a permis de me faire la cour, enfin... plus ou moins...

Et Maman... elle est à la maison, elle se repose, elle était fatiguée.


Petite moue enfantine, mi-boudeuse, mi-espiègle. Elle jeta un regard brillant à son garde du corps.

D'ailleurs, nous allions prendre un bain dans la rivière. Tu nous prépares quelque chose de bon pour après?

Ah Beet et ses petits plats, et ses attentions toutes à elles... ça sentait bon rien que d'y penser! La jeune fille embrassa sa nourrice comme du bon pain et se tourna à nouveau vers El Oso.

Nous y allons, mon cher?

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Davia
Davia pénétra dans la taverne, trempée jusqu'aux os, elle grelottait et les larmes qui coulaient sur ses joues se perdaient parmi les gouttes de pluie qui recouvraient son visage. Seuls les hoquets qu'elle faisait témoignait de son état. Elle cherchait Beet.

Beeet!!!! Beet!! Où... où tu es???

Elle s'effondra en pleurs sur une chaise, hoquetant de plus belle.

J'veux... J'veux un cââââlin...

Retour à son enfance... à ses chagrins, à ses gros chagrins, où invariablement Beet la consolait. Beet où Bab... Elle enrageait. Elle enrageait contre sa mère, contre El Oso, contre elle-même, contre le monde entier.

Mais Beet ne venait pas. Alors, frigorifiée, elle alla se glisser sous le comptoir, comme lorsqu'elle était petite, et recroquevillée sur elle-même, elle laissa le chagrin sortir, elle chassa de sa tête l'image de celui qu'elle aimait prenant du plaisir avec d'autres femmes, des femmes qu'il paierait, elle chassait l'image de sa mère déçue, dépitée, à la sortie du verger, elle oublia ce qu'elle ressentait et bientôt, tremblante, ivre de fatigue, elle s'assoupit.

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--Beetista


Beet était heureuse, la petite Davia à la maison..Elle lui préparer ses bons petits plats qu’elle aimait tant. Enfin un peu de joie dans cette cave, enfin pour elle, vu qu’elle préférait préparer les repas de Davia que des autres. Puis lui vint la voix.

Oh on dirait Davia ! j’peux quand même pas l’entendre de si loin.

Puis vint le mot câlin, elle laisse tout tomber, elle crois revivre l’enfance de Davia où sa mère la grondait et qu’elle venait chercher réconfort. Elle quitte la cuisine, pas pressé, elle hâte.

Davia ?

Personne, pourtant elle avait bien entendue. Cherchant , fouillant le coin et recoin de la cave, où peut elle bien être, elle creuse dans p’tite tête de boniche.

Oh mais oui !

Le comptoir. Elle rejoint le meuble et s’agenouille. Davia, comme un petit chaton en larmes.

Oh, ben …on a gros chagrin ?

Elle n’avait pas changer, le comptoir son lieu favori, elle croyait encore la voir jouant avec ses jouets en bois, sa petite flûte, et une poupée en chiffon, elle s’assoit en pause méditation, regardant la jeune fille.

Que t’arrives il ma p’tite ?

Eloso
[devant la taverne, à la porte des écuries]

Il patientait. D’ailleurs il n’avait pas le choix. Depuis des années il faisait ce qu’on lui demandait, à part tirer une charrette. C’est qu’il avait sa fierté, et il n’était pas question de le traiter comme un cheval de trait. Non. Son boulot, à lui, c’était le galop et la guerre. Et ça lui manquait, ces derniers temps, même si les articulations répondaient moins bien, même s’il lui fallait plus de temps pour se lancer.
A l’arrière de sa selle, roulé, un simple baluchon. Quelques vivres, quelques frusques. Rien de bien lourd. Le poids était devant, accroché au pommeau. La lourde épée, au fourreau de cuir éculé, était équilibrée par l’écu, pendu de l’autre coté.
Il ne lui manquait plus que le cavalier.

Le voici, d’ailleurs, mine sombre, qui serre les dernières brides d’un air à ne pas lui marcher sur les pieds.
Davia
Davia releva la tête, les yeux rougis et se serra contre sa nounou. Elle hoquetait toujours un peu et avait un peu de mal à être claire, mais ce n'était pas ça l'important, l'important c'était les bras rassurant et réconfortant de Beet, l'important c'était que finalement, tant que la jeune fille avait encore des forces et un peu de souffle dans la poitrine, rien n'était jamais perdu.

Le simple fait d'être consolée et déjà, elle se sentait mieux, l'espoir et le courage revenaient.


Ce n'est rien, ma Beet, ça va déjà mieux. Tout s'arrangera, j'en suis sûre, et maman comprendre peut-être un jour!

Soupire un peu contrarié, Davia chassa les nuages qui embuaient ses yeux et son visage.

Tu en penses quoi toi, de El Oso, tu crois que maman l'acceptera un jour? Tu crois que maman va finir par tout déballer à Pabbu et que je vais finir au fond d'un couvent?

La jeune fille sortit définitivement de son trou de souris. Elle prit une chaise et s'assit confortablement, en face d'une fenêtre. Ses yeux devinrent deux billes, toutes rondes. Elle se leva d'un bond et sortit, vive comme l'éclair.

Mains posées sur sa houppelande, elle regardait El Oso se préparer à partir. Elle s'approcha doucement.


Vous partez? Comme ça? Sans un adieu, sans un aurevoir, sans un mot?

Ses yeux gris viraient au bleu, elle le regardait, le nez un peu retroussé avec juste un peu de tristesse au fond du regard. Elle savait qu'elle ne pourrait pas le retenir, et elle ne le voulait pas.

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--Beetista



Quoi toi au couvent ? Allons bon, ta mère ne fera jamais tel chose, elle même ayant mauvais souvenir de ces murs , si mauvais qu'elle avait fait le mur... Et après, t'sais bien qu'elle t'aime de tout son être, c'est pour ça qu'elle est une mère poule à ton égard. Chasses ces pensées, ton pabbu ne saura rien !

Petit sourire triste, elle ne voulait pas que Davia soit malheureuse, heureusement que ses chagrin duraient que quelques instants.

Bon fais un sourire, ta grand-mère est au village ! Elle prendra ta mère et toi en mains, suis certaine, diantre, pfioou la famille, t'aurais pu te sauver avec ton aimé et revenir avec un moufflet dans les bras. Ils auraient été obligé d'accepter.

Même pas le temps de finir sa phrase qu'elle était déjà à courir vers Eloso, elle n'eut pas le temps de lui repondre sa question sur l'interessé, Et pis, c'étaient pas ses oignons, elle ses oignons se trouvaient à la cuisine, prêts à être emincés.

Arggghggggg ! le repas !

Ni une, ni deux elle accourt à la cuisine comme une déchainée.
Babak29
babak voulais aller se reposer dnas une des chambrée de la taverne de Taya, elle espérait les voir toutes les deux en entrant dans la taverne.. Sans un bruit dans la plus haute discrétion possible elle entra dans la taverne, Elle Aperçut davia et Beet en pleine discussion, elle se mis dans un coin et écouta la conversation...

Choquée par les propos de Beet, elle sortit de l'ombre..


Beet, vous m'étonnez par vos propos, vous n'avez pas honte de dire cela a une jeune fille de 15 ans.. Je vous croyez fidèle aux convictions de la famille, vous me décevez beaucoup..

babak s'approcha de sa petite fille et la pris dans ses bras
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babak de Salières baronne de Villandry
--Beetista


Punaise, la Baronne en personne, mais qu'a elle fait, juste conforter la petite...dans un soupire elle s'incline.

M'dame de retour ? Veuillez m'excuser, mais j'trouve cela absurde de la déchirer ainsi dans vos convictions, elle est jeune, elle sait bien se tenir...J'voulais juste lui faire comprendre que c'est point obliger de tout raconter à la famille des fois.

Oui, car les nobles se complique trop leur vie avec les régles ...La boniche soupira encore, un regard attendri sur Davia.

J'croyais avoir le droit de la consoler, elle que j'ai nourri depuis petite...J'vous supplie de me pardonner..au fait ! Vostre fille, La Taya, elle s'est payer le luxe d'un homme catin, ici même en ce lieu dans sa chambrine.

Voilà, ainsi elle se sera concentrer sur autre chose que sa petite Davia, si innoncente.

m'dame m'accorde elle le droit de retourner à la cuisine ?
Babak29
Non Beet, tu ne retounera pas en cuisine tout de suite... Tu appelles ca consoler, d'aller lui dire de partir avec un homme que je ne connais meme pas, et d'aller faire un enfants dans notre dos, ce ne sont pas les valeur de Villandry...
Quand a Taya, merci de me confirmer ce qu'elle m'a déjà dit et oui Taya me raconte tout et même si elle fait qu'a sa tête, elle ne me cache rien. Je ne cache pas ma colère contre vous, vous avez droit de consoler Davia ou Taya mais ne raconter pas de bétise qui me mettrais encore hors de moi comme a présent...


Babak repris sa respiration..

Je ne les empèche pas de vivre, je me suis faite mon éducation toute seule, et j'essaie de leurs donner ce que je n'ai pas eut..Et puis sachez une autre chose tu me dit qu'on est pas obliger de raconter tout a sa famille.. Certes tu as raison mais des choses comme celle ci, oui, elle n'a que 15 ans et pas en age d'avoir des enfants encore, réfléchissez un peu !!!
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babak de Salières baronne de Villandry
--Beetista


Elle écoute les yeux baissés comme toute servante. Ne disant mot, se mordille les lèvres, puis elle se mit a pouffer...C'est rare qu'elle soit en colère la Baronne. Elle rit encore et encore. Naive, elle ne mésure pas les consequences.


Bien M'dame ! Je n' recommencerais plus !! j'peux partir à présent?


Elle était tout de même un peu vexée...elle finira bien par trouver Davia dans un coin et lui dire quoi faire exactement.
Davia
Enfin Bab était en ville. La jeune fille avait souvent une alliée de choix en sa grand-mère. Elle lui sauta au cou en la voyant arriver et l'embrassa avec effusion.

Aaaahhh!!! Ma Bab à moi!!! Je suis si heureuse de te voir!

Elle l'enlaçait puis doucement se détacha de son étreinte, se faisant toute petite alors que sa grand-mère réprimandait Beet. Davia était contrite. Elle trouvait qu'en fait l'idée de Beet n'était pas forcément mauvaise, bon pas très jolie mais pratique.

Elle baissa les yeux tandis que Bab faisait la morale à la servante. Les valeurs des Villandry... Arf... la brune fit la grimace. Valeurs = virginité, mariage, honneur, réputation, etc... et surtout pas de bâtards! La liste était longue. Et les valeurs des Villandry, ressemblaient en tout point à celles des Corsu... Dur.

Il fallait impérativement qu'elle puisse être seule avec Beet, sans doute lui dirait elle comment faire pour ne pas être enceinte et cela serait utile le moment venu. Elle avait bien un gros sac d'herbes que lui avait refilé Holaf mais elle ne savait pas trop s'en servir et Trella lui avait dit qu'avec ça elle deviendrait stérile, il valait mieux demander à quelqu'un de compétent et Beet ferait parfaitement l'affaire.

Tandis que ça chauffait, elle préféra faire profil bas et aller cherche Oso dehors afin de lui présenter la grand-mère. Visiblement, ce serait plus difficile que prévu, mais bon l'espoir faisait vivre. Qui plus est leur départ était imminent. Elle se refusait à le laisser partir sans elle. Elle l'aimait et lui, même si elle devait être enfermée à vie, elle ne le lâcherait pas.

Elle savait qu'il ne voulait absolument pas l'épouser, ni elle ni une autre... alors elle ne savait pas trop quoi faire entre se donner sans concession et subir les foudres paternelles et maternelles, où attendre en espérant que l'Ours change d'avis.

Perplexe, elle se campa près de la monture en attendant qu'Oso daigne lui répondre.

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Eloso
Il jeta un dernier coup d'oeil au cheval. Avant de se retourner vers la brunette.

Je pars, oui. Il me reste une place, d'ailleurs. Avis aux volontaires.

Léger sourire. Avant de voir arriver, par dessus son épaule, une femme inconnue. Babak, Barbak , Babakchich ? Il s'y perdait un peu.

Petite inclinaison de tête, avant de lancer à Davia une mimique interrogatrice.
Davia
Davia afficha un grand sourire rassuré.

Ah, une place?? Peut-être que... que je pourrais me joindre à vous dans ce cas, en tout bien tout honneur.

Elle avait dit cette dernière phrase un peu plus fort, en espérant que Bab l'entendrait et qu'elle en tirerait les conclusions qu'il fallait.

Ah, et cette dame là, c'est Bab, la baronne de Villandry, ma grand-mère, elle passe un gros savon à ma nounou.

La jeune fille ne put retenir une fou rire contenu, Bab en colère qui gronde Beet... La grand-mère aurait-elle changé? La brunette caressa la monture d'El Oso, la flattant à l'encolure et elle plongea ses yeux gris dans ceux de l'ancien soldat. Baissant la voix, elle lui murmura:

Priez pour qu'elles nous laissent partir seuls... je crains qu'elles ne veuillent nous affubler d'un chaperon...

Elle parlait évidemment de sa mère et de sa grand-mère qui avaient tendance à imaginer le pire depuis l'épisode du verger. Malheureux épisode, et lieu diablement mal choisi à la réflexion.

Davia continuait de caresser le cheval.


Je vais aller préparer mes affaires et me changer. Nous verrons ensuite, n'est-ce pas?

Elle lui sourit et doucement caressa sa main sagement.

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