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[RP] La Taverne Ni Vue Ni Connue

Hansreudi
[La Famille oui......Les autres s'occuperont de leur fesse.]

La môme l'avait mis en rogne cette fois. Peut-être à un point qui n'avait pas de retour.

La demoiselle faisait porter les tords sur un père qui n'avait fait que réagir à un comportement d'une enfant gâtée, qui elle, avait oublié être toujours une enfant. Si la demoiselle se sentait l'âme d'être à présent une femme, qu'elle vole de ses propres ailes dans ce cas. Si tel était son choix.

La châtaigne qui essayait de le ramener à la raison, malgré un début qui manqua se terminer par une tarte dans le visage de son épouse. Mais passons se fâcheux détail, qui fort heureusement n'était pas allé à son terme.

Alors non, il s'était refusé à aller chercher sa gamine, au début tout au moins. La gosse ne voulait pas dormir sous le même toit que son père, soit.

La Belle voulait en parler avec elle, voulait la ramener à la maison, ne pas la laisser seule ni en taverne ni chez d'autres personnes. Son devoir de mère lui imposait de réagir de la sorte. Mais lui son devoir de père, il se demandait s'il en avait toujours. Des droits c'est certain que non, il n'en avait déjà plus. A croire que le balafré était un monstre de père comme il en existe peu sur cette terre.

Il avait tenté, son épouse l'avait convaincu de faire de nouveau le premier pas. Mais la butée de fille se refusait à dormir là où son père vivait. Et Dieu sait qu'elle était bien aidé dans cette tache, ses nouveaux amis qui s'étaient portés volontaire pour l'héberger, s'étaient peut-être mêlés de chose qui ne les regardaient pas.

De quel droit s'était insurgé le balafré, se permettait il de parler de sa fille et de sa femme de la sorte. Il ne faisait pas parti de la famille pensait quand même Hans. Il n'avait aucun droit de se substituer à un père, qui était jusqu'à preuve du contraire celui de Magaline. La châtaigne qui décide de quitter la taverne en claquant la porte. Tout pour lui plaire ça. Ça commençait sérieusement à lui chauffer les oreilles et quand il s'énerve il est capable de pourrir la vie des gens. Il n'était pas à ça près.

Donc, la môme qui dort à un endroit, loin très loin de son père, et des gens qui vont devoir à l'avenir se mêler de leur fesses, avant que le balafré commence sérieusement à s'énerver.

Pour cette nuit, il retourna au domaine. Heureux sans sa môme. Seul avec sa femme, qui y était rentrée, fort heureusement.............

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Hansreudi
[Il faut prendre le taureau par les cornes]

Il devait à présent s'y résoudre. A contre coeur, mais il devait s'y résoudre.

Sa môme s'était permis des choses et avait en la matière outrepassé ses droits d'enfant envers un père, qui certes n'avait pas obtenu le premier prix de géniteur de l'année, mais il aimait sa gamine.

Le domaine de Villandry n'était pas une auberge de jeunesse ouvert au quatre vents où elle pouvait faire tout ce que bon lui semblait. Venir, rester dormir, partir dormir chez des inconnus, faire des crises de colères et des caprices en tous genres.

Il était temps de lui apprendre ce qu'était la vie et surtout les responsabilités. Et qui de mieux placé en la matière que la soeur du balafré, Nemesis, pour lui inculquer la vie puisque le père n'en était plus capable et surtout n'en avait plus la volonté.

Assis à une table de la taverne, plume et vélin posés devant lui, il écrivit à sa soeur.




Ma chère soeur,

J'ai appris ton retour à Loches. J'espère t'y voir rapidement afin de t'exposer les soucis qui m'amènent à la rédaction de cette lettre. Je n'arrive plus à rien faire avec ta nièce. Ses crises, son mauvais esprit et son caractère irrespectueux envers ma femme et moi ont eu raison de ma patience.

Alors je me demandais si tu pouvais durant quelques temps la prendre avec toi et faire son éducation. Moi dès que j'ouvre la bouche c'est pour me faire rembarrer, avec haussement d'épaules, moqueries et critiques. Qui plus est je n'ai pas confiance dans certaines personnes qu'elle semble fréquenter. D'autant plus qu'elle a beaucoup d'affection pour toi et son cousin.

Je n'en ai pas encore parlé à sa mère, ni à elle et je ne sais même pas si cette décision sera suivie d'effet. Mais je t'écris avant pour savoir si cette éventualité ne te poserait pas trop de problèmes. Dans le cas contraire je serait contraint de trouver une autre solution.

J'attends de te voir pour en parler avec toi et sa mère.

Ton frère qui t'aime.


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Nemesis
[ La famille c'est sacré ! ]

Elle était à nouveau de retour à Loches... A croire qu'elle aimait se faire mal mais bon ...

Elle errait dans la ville à la recherche de son fils quand une bestiole à plumes lui amena un message. Elle en pris connaissance, plus ou moins étonnée par son contenu. Elle l'aimait bien la nièce, mais pour que son frangin de coeur en arrive à lui faire une telle demande la ptiote devait avoir un sacré caractère.
Quelquepart ca la faisait sourire, elle ne valait guère mieux la sauvageonne. Et de fait elle n'était pas sûre d'être la mieux placée pour faire l'éducation de la môme mais elle ne refuserait pas ce service à Hans, la famille c'est trop important. L'frangin s'en prendrait qu'à lui même si le remède était pire que le mal...

Elle pris donc le chemin de la taverne pour le voir.

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Tayabrina.reudi
La châtaigne n’avait pas apprécié ce choix de son époux, surtout que monsieur s’est permis d’agir sans la consulter avant. Elle avait gueuler, hurler contre lui, mais avait finit par ne plus prendre position dans cette situation qui la chamboulais. Elle considérait la jeune fille comme sienne, comme sa propre fille, jamais elle n’aurait pensé qu’un jour elle allait devoir sans rien dire accepter le départ de la jeune fille. Taya, elle avait vécu autrement auprès de sa mère, même majeur elle respecter toujours les choix de sa mère, même en étant mariée elle l’obéit toujours, normal c’était la cheffe de la famille et on lui avait toujours appris a respecter ses aînés, voir Magaline défier ainsi son père ne lui avait pas vraiment plus, et la voir partir du domaine était vraiment une déception, elle savait que la jeune fille n’allait pas pouvoir revenir comme bon lui semblait.

Elle ruminait dans son coin. La tante allais voir de toutes les couleurs si elle acceptais, cette décision allais éloigner la rousse d’eux…Inspirant un grand coup elle s’est mit à boire et a boire et la porte s’ouvre. Relevant la tête de son verre, elle tomba sur la tante. Erf…Elle vient la chercher. Oh, ma rousse ! demande pardon a ton père.Inutile de le crier elle savais que tenté une réconciliation serait vaine. Père et fille butée. Fichue famille !!

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Hansreudi
Rendez-vous avec la tante hier soir. La discussion quand à l'avenir de la gosse se jouait dans une taverne. Rien de bien réjouissant il faut bien le reconnaitre. Mais il n'était pas question de s'attabler au grand salon du domaine pour parler de leur môme autour d'un bon verre de Chinon.

A peine la réponse formulée à la question de la tata qui demandait ce qui s'était passé avec Magaline que voilà la rousse qui débarque.

Le balafré n'avait que guère d'espace de manœuvre. Une épouse qui lui avait dit ne plus souhaiter s'occuper de la situation entre le père et la fille et un paternel qui au fond de lui se refusait à abandonner sa gosse, mais qui ne voyait aucune autre solution. Un regard jeté à son enfant, un autre à la tante. Il se lève et prend la gamine par le bras


Viens allons discuter dehors !!!

Allez donc essayer de vous faire comprendre d'une gosse aussi butée que son père. Les deux restent sur leur position, rien à faire. Et lui qui aurait tant voulu que son épouse soit ici à cet instant. Mais non, sa cuite de la veille devait encore remonter à la surface.

Et tout fini par sortir, des deux côtés. Ils lâchaient tout ce qu'ils avaient l'un l'autre dans le coeur. Il avait des reproches à lui faire, ça ne faisait aucun doute. Mais il avait peut-être des tords également. Il n'avait pas eu la présence qu'un père se devait d'avoir et surtout il avait été une oreille bien fuyante devant les craintes et les souffrances de sa gosse.
Mais il avait toujours en travers l'effronterie de la rousse.
Ils s'étaient expliqués, compris peut-être. Hans avait laissé le choix à son enfant. Soit rejoindre sa tante qui s'occuperait elle de son éducation, soit revenir avec eux au domaine de Villandry et vivre selon les règles qui y seraient imposées et présenter des excuses à sa mère. Rien de bien compliqué au demeurant. Soit elle se casse avec tata Nemesis, soit elle vit avec eux comme une enfant et non pas en se prenant pour une adulte qui a tous les droits.

Le balafré retourna au domaine après avoir exprimé à sa fille que son souhait à lui était de la voir rester. Mais c'était à elle de choisir et sûr que la vie à Villandry n'allait pas être une partie de plaisir pour la gosse si elle revenait. Le père n'allait rien laisser passer cette fois.

Rester alors à en parler à la mère en croisant les doigts pour que la gestion de cette crise par le "pôpa" soit au goût de l'épouse.

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Tayabrina.reudi
Voilà des jours que la Lochoise n’avait revu Magaline, la Jeune Reudi était partie du domaine. Elle ne venait même plus voir la belle mère, Taya se faisait du mouron comme pas possible, elle n’osa demander au père si la tante avait pris la rousse sous son aile. Heureusement que Davia n’était pas là, celle là toujours en mission. Davia elle aurait réagi que trop différement d’elle, car la Corsu elle, elle n’allait pas laisser Hans agir sans rien dire, elle considérait déjà Magaline comme sa sœur.

Il était quatre heures du matin, elle avait laissé le domaine la nuit pour sa ronde, c’est épuisée qu’elle se jeta dans un siège confortable dès qu’elle pénétra sa taverne. Poule venait de plus en plus rarement. Même pour la journée de Lyn elle n’était pas là. La Lochoise commença sérieusement à avoir la boule au ventre et se demanda ce qu’elle fichait à Loches,à force elle ne savait plus qui était ses amis ou pas. Fermant les yeux, tout en s’adossant à son siège, elle attend, mais elle ne savait plus quoi…

Et si, Hans l’emmenait en voyage pendant un certain temps. Ce serait pas mal pour la Lochoise. Pour l’heure elle se contenta de garder ses paupières fermées sur ses émeraudes, trop anéantie par la fatigue pour oser laisser la lumière du jour pénétrer ses forêts. Son époux lui aussi n’allait pas tarder a venir la chercher, comme chaque jour, il se réveillait très tôt afin d’être rassurée que l’épouse qui ne tenait jamais en place allait bien.


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Tayabrina.reudi
Refermant ses dossiers qu'elle avait fais porter par les gens de la municipalité au premier étage de l'auberge quelle tenait, Des rires dans la bâtisse...? Comme c'est étrange, surtout à Loches !

Elle s'apprête à aller assouvir sa curiosité... travailler à la mairie était simplement insupportable, l'odeur de charcutier du coin n'arranger pas son état. A chaque fois qu'elle respirait elle courait vomir tripe et boyaux dans un coin de la municipale. Après avoir dévider une bouteille d'un robe bordeaux, la seule chose qui pouvait tenir sur son estomac...elle avait filé chez elle. Là où les odeurs n'allaient plus titiller ses narines.

Elle descendit en entendant les éclats des voix qui résonnaient dans la taverne. Une rousse et une brune…rien d’étonnant, sauf que la rousse lui donna l'envie de converser. Etrange, elle qui se renferme de plus en plus, ne parlant qu’avec son époux évitant comme pas possible la civilisation. Elle s’installa avec elles, les regarda et les écoute parler souriant des temps en temps…

Et pourtant, le sommeil l’emporta, où elle rêva d’elle et de son époux, qu’ils étaient seuls dans un village où personnes d’autre ne vivaient, était-ce là un signe que la châtaigne était vraiment épuisée et qu’elle voulait sûrement sortir de sa vie qui lui semblait morose en dehors de sa vie de couple, car là tout allait bien, la famille allait même s’agrandir, bientôt un petit Reudi sera là…oh purée ! Elle ouvrit brutalement les yeux, sa mère, elle avait oublié de l’avertir !

Préférant attendre que son époux rentre du travail afin qu’ils se rendent ensemble portaient la bonne nouvelle a la future grand-mère, elle allait encore râler la baronne, bientôt elle devra s’occuper encore une fois d’un des enfants de la châtaigne, mais n’est-ce pas là une bonne raison d’éloigner un possible beau-père de sa mère, tout a ses pensées, elle reprend la conversation avec les deux filles Lou et Lyanne…attendons que l’époux débarque afin d’aller annoncer la BONNE nouvelle.



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Hansreudi
Une journée de travail de plus en moins. Pas trop heureux d'en avoir terminé et de filer retrouver son épouse en taverne. Un petit tour au bureau de police, quelques lettres supplémentaires à rédiger pour rappeler la législation en vigueur en Touraine et à fortiori à Loches. et c'est en courant qu'il arriva enfin à l'auberge de sa femme.

Une fois entré, un soupire de satisfaction balancé, les botte négligemment jetées dans un coin et il se vautra sur une chaise. Même pas pris soin de voir que sa Belle était en grande conversation avec deux autres femmes. Il se sentit un peu gêné d'un coup avec les chaussettes à l'air devant des dames. Encore son épouse avait l'habitude, mais des étrangères le voir ainsi, ça cassait un peu de mythe. fallait éviter de passer pour un con, et Dieu qu'il avait du mal depuis l'annonce de la nouvelle a ne pas avoir l'air du gland du village le sourire toujours aux lèvres. enfin, une belle tête de vainqueur depuis qu'il savait qu'il allait être père. Mais il s'en foutait, il était heureux et rien ne comptait plus que sa famille. Fallait vite trouver un truc.


Euhhh, bien l'bonjour. J'suis Han...enfin Henri, l'livreur d'fûts d'bières.

Dites donc M'dame Reudi, j'en fait quoi d'vos fûts là. Sont dehors dans ma chariote, c'est qu'j'ai pas qu'ça à glander moi, j'ai une femme et huit gosses qui m'attendent à la m'zon la bouche ouverte. S'cusez pour les bottes hein, mais j'm'a suis fait tomber un fut sur l'ripaton, j'voulais voir. Bon, ben j'va vous chercher ça d'suite.


Sifflotant, il fila enfiler ses bottes, puis ouvre la porte de la taverne
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Tayabrina.reudi
Voilà une entrée digne du balafré. Heureusement que monsieur ne se présenta pas aux filles comme son époux, mais alors là, la honte qu’il aurais mis à la mairesse de Loches qui voulait plus que tout que son image ne soit pas terni. M’enfin, elle savais que son homme n’étais pas de ceux qui marchaient fesses serrées, mais bel et bien un rustre. Un homme comme elle l’aimait bien, mais rien ne dis que publiquement son Roi devait se tenir comme le dernier de gueux, ça elle ne lui pardonnerais pas. Le regard lançais au balafré avait suffit pour qu’il se présente comme un livreur de vin, c’est qui amusa fortement la châtaigne.

Huit gosses…oh…mon…dieu…, rien que cela avais suffit a la faire courir en dehors de la taverne, devançant son époux, les fleurs de l’allées accueillit son reflux gastrique, amère comme pas possible, et un mal a l’estomac terrible. Pourquoi avais-il fallut qu’elle se laisse entraîner par son époux cette fameuse nuit… ? Ah oui, le besoin corporel, la prochaine fois elle réfléchiras mille fois avant. Encore une fois, elle vomit. Seigneur dieu, neuf mois qu’elle devra supporter de vivre ainsi. Un regard vers son époux.

Elle ne voulait plus restée là, elle ne voulait plus voir du monde, elle voulait rentrer chez elle, elle voulait que sa mère calme son mal, elle voulait être à labri dans leur chambre. Elle ne voulais surtout pas être vu dans un état si pitoyable et qui donnerais le dégoût aux passants, car l’odeur du vomit, mieux valait se boucher le nez et passer rapidement son chemin, au risque de s’enivrer, car le vin n’avais pas arranger les affaires de la châtaigne.

On rentre au domaine si tu veux bien.
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Hansreudi
Les deux mains collées à la fenêtre à regarder à l'intérieur voir si sa Belle allait se pointer pour rentrer à la maison. L'improvisation du balafré avait de quoi dérouter la plus avertie des épouses qu'elle était. Pourtant elle avait l'habitude des tours de con du Reudi. Entre ses achats sur le marché alors qu'elle lui demandait de vendre, sa proclamation du vainqueur au concours du petit piocheur invétéré alors que c'était pas le bon, la Châtaigne devait avoir de la constance pour supporter l'énergumène qu'il était. Pour sa défense il avait des circonstances atténuantes. Sa soeur, sa fille, l'annonce de la grossesse de sa Belle, ses activités professionnelles et culturelles. Le cerveau était un peu à la traine ces derniers jours. Bon pas la peine de tortiller du cul pour chier droit, il était dans un autre monde là. Fallait qu'il se ressaisisse d'autant plus qu'il y avait les élections Ducales et une autre idée était entrain de germer dans sa tête concernant les municipales qui devaient avoir lieu. Il s'était présenter une fois contre l'épouse et la soeur, pourquoi ne pas retenter l'aventure. Il ne pourrait pas faire pire que les résultats précédents. Enfin, il croisait les doigts pour que ce soit pas le cas. Puis de toutes manières il se foutait du ridicule lui sinon ça ferait belle lurette qu'il serait six pieds sous terre si cette bouffonnerie tuait vraiment.

L'épouse qui passe la porte de la taverne la mine déconfite, pâle, presque translucide. Sa grossesse lui donnait du fil à retordre et nul doute que sa vengeance se fera sentir sur le balafré. Pourtant il n'avait qu'une faible part de responsabilité dans cette affaire. Bien qu'aillant tractionné pendant plusieurs semaines pour qu'elle cède enfin à son désire d'être de nouveau père, sa contribution se résumait à quelques millilitres. Y avait tout de même pas de quoi fouetter un chat pour ça. Ces instants de bonheur corporel intime, quels instants inoubliables d'ailleurs, allaient ils se payer par des reflux gastriques justiciers?

Ben oui. Le balafré qui soutient l'épouse tordue de douleurs, s'arrêtant sur le chemin du retour pour expulser ce qui ne veut pas rester dans l'estomac. Un vrai petit-poucet. On pouvait les suivre à la trace. Tantôt balancé au milieu d'un parterre de fleurs, tantôt sur les pavés de la rue tantôt sur les braies et bottes du balafré. Il l'avait voulu son gosse, il allait devoir assumer à présent. Mais c'était bien rien à côté de ce que vivait la Belle à cet instant et surtout à ce qu'elle allait vivre les mois suivants. Époux est un métier à plein temps, pas de doute la dessus et il était bien heureux de pouvoir assumer ce rôle, envers et contre tout, même si elle allait le maudire.

Ils allaient clopin-clopan, avec quelques haltes de temps en temps pour finir de vider de bol stomacal. arrivèrent péniblement jusqu'à la maison. Mais comment avait elle fait pour se remplir l'estomac de la sorte. faut dire qu'elle mangeait la châtaigne en ce moment. Mais comme elle ne gardait rien, sa taille de guêpe était toujours intacte. Et lui par solidarité d'époux qu'il était mangeait au même rythme qu'elle, seulement comme il n'avait pas d'ascendance Romaine avec un passé d''orgie où ses ancêtres se faisaient vomir, le Hans allait enfler comme un ballon de baudruche. A force de vouloir pousser le mimétisme du physique de la future maman à son paroxysme, son uniforme de sergent de police allait péter dans le dos ou c'est la boucle de ceinture qui allait partir au travers de la tronche d'un passant après un éternuement trop intense. Il allait faire une grossesse nerveuse lui à ce rythme.

Enfin, toujours est-il qu'il s'enfila en arrivant à la maison, une tranche de pâté de campagne suivi de quelques rondelles de saucissons le tout arrosé d'un verre de Chinon. Il servit sa Belle d'un demi-verre, elle n'avait pas droit à plus. Et même si c'était la seule chose qui semblait être accepté par son organisme en ce moment, hors question de lever trop le coude avec le locataire qui avait investi son ventre. Elle allait avoir un enfant et non pas accoucher d'une bouteille de Pineau des Charentes.

Entre deux bouchées, la bouche pleine il balança un énigmatique.......


Chérie....ch'me préchente à la niarie de Noches.
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Tayabrina.reudi
Une cave bien triste. Mais remplie. Jambons, panier de fruits du pain, des fromages. Du lait et quelque légumes. La châtaigne avait fait tout les nécessaires afin que son époux ne manque de rien en son absence.

Elle était en larme, mais ne souhaitait en aucun cazs que son époux la voit aussi triste de partir loin de lui. La calva était là et elle savais que son époux s'en servirait à coeur joie et qu'il fera de la calvacade sa compagne.

Elle quitta en silence la taverne, laissant amis, famille derrière elle...

sur le comptoir un petit mot


Citation:
Mi amor, un jour nous sépare mais mon coeur t'es donné et t'appartiens a jamais prend soin de toi et attend moi je te reviendrais très vite.

Ton épouse

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Hansreudi
14 juillet 1459. Une bien funeste journée qui s'annonçait. Une bien triste semaine en perspective. Des moments bien pourris en somme. Il l'avait laissé partir, que pouvait-il faire d'autre d'ailleurs.

Il avait passé la nuit seul. La dernière fois que ça lui était arrivé c'est quand ils s'étaient engueulés. Mais là rien à voir. Elle était au campement de la Semper Fi, et était sur le point de quitté Loches au petit matin à la tête de son armée pour faire son devoir et défendre la Touraine. Chinon, c'était sa première destination. Et lui qui devait patienter comme un rat enfermé dans son bureau de maire. Bordel une semaine à attendre, avant de pouvoir prendre la route. Une semaine, autant dire un fleuve en crue qui le séparait de son épouse. Il l'avait accompagnait jusqu'à la dernière minute. Jusqu'au dernier moment pouvoir profiter d'elle. Il avait fait une dernier petit caca nerveux, ses dernières recommandations, de mise en garde et de prudences. De laisser passer les autres devant, qu'elle pouvait très bien commander depuis l'arrière...etc....Enfin, le Hans habituel, qui se fait du souci pour ceux qu'il aime.

Ils s'étaient retrouvés le matin à la taverne. Quelques derniers instants où il la serra dans ses bras. Aucun mot ne fut échangé sur le départ à al guerre. Des instants qui ne changeaient rien aux habitudes, peut-être comme pour ne pas y penser. Puis ils se quittèrent de la même manière que s'ils allaient se retrouver le soir.

Plus tard dans la matinée....

Il entra dans la taverne de sa Belle. Les effluves de son parfum flottait encore dans l'atmosphère. Un sourire en pensant à elle, aux directives qu'elle devait être entrain de donner à cet instant, à l'installation de son campement.

Un petit mot rédigé à la hâte, posé sur le comptoir. Elle avait pris le temps de lui laisser ces quelques lignes, pleines d'affection et d'espoir.

La gorge qui commence à se serrer. Alors dans ce genre de situation le balafré a une technique très sûre pour restreindre l'étreinte dans la gorge....picoler. Et personne pour le voir ce matin, le calva serait un précieux ami et allié pour supporter cette journée. La bouteille déflorée, une rasade salvatrice dans le cornet, puis une seconde. Il s'assit à une table avec sa "maitresse" tenue par le goulot. Le yeux qui ne quittaient pas ces deux lignes couchées sur le vélin. Une nouvelle gorgée, un filé d'alcool qui coule le long de ses lèvres et de sa joue.

La bouteille tient du passé...mais la biture elle, est bien présente....

Il n'allait pas en faire lourd à la mairie aujourd'hui. Pourtant il fallait bien qu'il en fasse un minimum. Les habitants, à juste titre d'ailleurs, n'en avaient rien à secouer que sa femme soit partie guerroyer sur Chinon. Alors, le pas trainant jusqu'à la sortie de la taverne, une nouvelle "amante" alcoolisée dans la main, il fila essayer de faire de son mieux. Il serait aidé dans sa tâche par les délicates essences de jus de cidre distillé......Plein comme un foudre des caves du domaine de Villandry, il se traina jusqu'à son bureau de maire. Déjà qu'en temps habituel, il ne fallait pas trop venir le faire chier, mais alors aujourd'hui, autant dire qu'il allait être d'une humeur passablement fielleuse.

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