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[RP] Parc de la petite Chipotte

Jade.de.sparte
La silhouette se précisa en approchant, la mairesse arrivait pour la visite. On lui avait parlé du Parc avec un tel enthousiasme que la jeune fille devenait de plus en plus intriguée,. Elle écouta en souriant les paroles de Dame Liz avant de répondre d'une voix qui trahissait son anticipation

Oui, je me fie totalement à vous ! On m'a parlée de bêtes toutes plus extraordinaires les unes que les autres... Je pourrai les approcher ? Pour les nourrir ou les toucher ?

Relevant légèrement le bas de sa jupe pour éviter de la salir davantage, la damoiselle s'apprêtait à s'engager sur le chemin, lorsqu'une voix familière la fit tourner la tête en cette direction. Un sourire illumina son visage en voyant apparaître le jeune homme.

Juste à temps pour la visite ! Puis se penchant à son oreille ; j'espère pour vous qu'il y aura des bêtes terrifiantes, cela me donnera la chance de me blottir contre vous pour me faire protéger !

Jade le regarda d'un air malicieux, elle avait certes prouvé qu'elle arrivait à se défendre mais préférait de loin ne pas avoir à le faire par elle-même et bien que celle-ci n'ait peur que de très peu de choses dans la vie, l'idée évoquée lui semblait fort propice pour se rapprocher de Flavien.
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Liz_von_frayner
L'après-midi touchait à sa fin et la douce chaleur qui régnait encore poussa Liz à abandonner pour un temps son bureau pour aller prendre un peu l'air, loin des soucis et des tracas qui envahissaient son esprit depuis quelques jours.

Accueillie comme toujours par Tatra et Poumba, elle avançait au hasard des chemins qui commençaient à être envahis par les herbes folles, signe qu'elle délaissait ce Parc que, pourtant, elle aimait par dessus tout. Elle aurait voulu se promettre d'y venir plus souvent mais elle savait aussi qu'elle ne pourrait pas tenir sa promesse aussi fidèlement qu'elle le souhaitait.

Elle alla s'asseoir près du petit lac, puis, appuyée contre un arbre, les yeux fermés et le visage offert aux derniers rayons de soleil, elle se laissa aller à la mélancolie, pensant à ses amis qui restaient loin d'elle et qui lui manquaient, aux événements des dernières semaines, aux rencontres souvent agréables mais parfois un peu moins, à ce qui avait été sa vie d'avant, à ce qu'elle serait plus tard si son époux, dont elle attendait le retour qui lui semblait de plus en plus improbable, ne devait finalement jamais lui revenir...

Elle sentait venir le découragement, la lassitude, la solitude, le sentiment d'être inutile, juste bonne à laver des verres derrière un comptoir de taverne ou à compter des sacs de blé dans la cave de la mairie...

La truffe humide de Tatra sur son bras la tira de sa torpeur. Le soleil s'était couché et la fraîcheur se faisait soudain sentir. Liz frissonna et se releva, étirant ses membres engourdis par l'immobilité. Elle se pencha, fit une caresse à l'animal et repris en soupirant le chemin vers le village.. Malgré la nuit qui tombait rapidement, sa journée de travail n'était pas finie.

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Flavien_von_frayner
Flavien était enfin aux côtés de Jade, et la visite commençait à peine! Lorrain depuis toujours, il n'avait jamais prit le temps de venir visiter cet endroit qui paraissait être magnifique! Des espèces végétales et animales diverses, un vrai plaisir à qui sait en voir la beauté.
Le jeune homme ne savait pas s'il était de ceux là, mais en tout cas, il était avec sa chère et tendre, et c'était l'important.
Son visage s'illumina lorsqu'elle montra l'entrain qu'elle avait à sa venue, mais surtout lors de ses chuchotis à l'oreille
:j'espère pour vous qu'il y aura des bêtes terrifiantes, cela me donnera la chance de me blottir contre vous pour me faire protéger !

Il ne put s'empêcher de lui répondre délicatement, avec une avis tout à faire visible

vous avez mon entière protection... Espérons qu'il y ait de grosses bêtes!


Puis une fois que les deux jeunes amoureux avaient fini, Flavien passa la tête par dessus l'épaule de Jade et lança Liz

Alors pas ou commençons nous? Quel est la partie du parc la plus belle? Je ne sais si vous êtes capable de me dire cela, mais savez vous où les bêtes sauvages sont établies la plupart du temps?
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Atalan
Qu'est ce qu'il ne ferait pas pour une bonne chopine..M'enfin en même temps, c'était une chopine aisée à avoir! Il lui suffisait de se rendre dans ce petit parc boisé pour qu'à son retour l'objet tant désiré lui soit remis. Rien de plus facile à acquérir, et encore plus quand on jouait avec ses sentiments à tendance alcoolique..Des mois qu'il n'avait plus eu le gout amer et doux à la fois du houblon qui venait glisser dans sa bouche pour ensuite couler le long de sa gorge, le tout dans un feu d'artifice de saveur et de bien être. S'il y avait un saint qu'l vénérait par dessus tout, c'était pour sur la Sainte Boulasse! Il ne l'avait que trop délaissé ces derniers temps..

Cela faisait une semaine qu'il avait quitté son fief et son duché pour répondre à l'appel de son suzerain fait quelques semaines auparavant..Dieu qu'il s'en était passé des choses pendant tout ce temps ! Entre le Conseil, l'obligation de défendre le castel de Reims, la défense de Conflans auparavant pendant de long mois en vue de pallier les forfaits du duché..Tant d'éléments qui l'avaient conduit à une retraite forcée, le mal qui au fil du temps s'étant petit à petit répandu dans son corps et dans son être..Près de trois semaines à lutter pour finalement en revenir telle la renaissance du phœnix..Encore que les flammes s’estompaient doucement mais surement..

Enfin il pouvait souffler un peu, étant arrivé ce jour même à son objectif premier. Rien de plus apaisant qu'une petite promenade au milieu de la nature insouciante qui n'avait que faire de tous ces problèmes matériels qui rongeaient les hommes et les faisaient se déchirer. L’air était doux. Un léger vent frais venait lui lécher le visage, s'infiltrant dans ses cheveux bruns. Un doux sentiment de sérénité et de calme le possédait..Des mois qu'il n'avait pas ressenti cet état d'apaisement, s'investissant sans relâche dans la moindre de ses taches et repoussant son corps jusqu'à ses limites qui au final avait été pus que franchie à en juger par ce repos forcé..

Mais le temps n'était pas à ressasser le passé. Si la retraite avait été longue et éprouvante elle avait au moins eu le mérite de lui ouvrir les yeux. A voir quel sens il allait désormais donner à sa vie..Allongé dans l'herbe grasse, les bras croisés derrière la tête et un brin de pelouse qu'il mastiquait, il scrutait le ciel, l'air paisible, n'écoutant que les cris des oiseaux et le silence alentours. Apaisé, voila le mot qui le définissait
Alex_le_celte
Tiens, un parc connu et reconnu, Druss avait tellement bavé ici ... devant les bons morceaux de viande ... mais il le savait, ça se mange pas ça !

Alex et Druss était de retour, ils avaient dessuite opté pour un tour au parc, bien qu'ils n'y resteraient pas longtemps, poussé par l'envie de retourné en foret, revoir les endrois insollites où ils s'épuisaient en bien ...

ils regardèrent les enclos, trouvèrent de nouveaux habitant du parc, les regardèrent, puis se détournèrent ... Grib n'était plus là Fabala lui avait dit, dommage, il lui aurait bien fait un petit coucou ...

Le coeur léger de bons souvenirs, Ils quittèrent tout deux le parc tranquillement, une envie de voir le reste de la ville ...
Takeo.
Takeo arriva à la lisière du parc, se fiant aux indications de la mairesse, rencontrée plus tôt en taverne. Il voyait des personnes déambuler seules ou à plusieurs, dans une ambiance plutôt calme. Il s'avança sous les arbres, curieux de découvrir plus avant ce coin de verdure.
Agate_la_gazelle
Arrivée le jour-même à Epinal, elle se promenait, visitait la ville, en attenant que sa soeur émerge de son lourd sommeil.
Au hasard de ses pas, rêvassant comme à son habitude, elle se retrouva soudain au milieu d'arbres, mais ce sont surtout des bruits inhabituels qui l'immobilisèrent net.

Elle resta figée, les yeux fixes, n'osant plus bouger.
Quelque chose grognait juste derrière elle... ça ressemblait à un grognement de chien, mais comment en être sûre... !

Elle décida de ne pas bouger, attendant que ça se passe... l'animal finirait bien par se lasser non ?
Zut de zut ! si elle avait pu apprendre à siffler quand elle en avait eu l'occasion, ça aiderait sûrement... Elle mit sa bouche en position, comme elle avait vu faire les garçons autrefois, et souffla... fffffffûûû, fffffffffûûûû... pfft tu parles... ça grognait toujours... au moins le son ne se rapprochait pas, c'était déjà ça !

Elle regardait autour d'elle sans bouger la tête, espérant voir au moins une personne, ou du moins qu'une personne la verrait et chasserait l'animal... !

Elle réussit à se calmer, à contrôler sa respiration, et les tremblements qui commençaient à se faire sentir... viiiiite quelqu'un viiiiiite....
Ah si elle avait attendu Aby ! Au moins elle aurait su quoi faire, elle !
Zahra.2
Elle s'était permis une longue halte dans la ville d'Epinal la Zahra, prévôt des maréchaux depuis quelques mois qu'elle traquait le banditisme et la routine, le souci c'est qu'à force de vouloir anticiper les choses, elle se retrouvait inactive, après avoir passé deux long mois à chasser du "Clando's"( les clandestins = personnes n'ayant pas de Laisser passer en règles, c'est-à-dire que se sont des ennemis public, aussi appeler les "sorciers " dans le jargon zahraéen et typiquement lavabotameux des maréchaux de Lorraine).

Elle s'était déplacée en personne à Epinal, pour juger d'un cas particulier, peut-être deux même, une couple qui avait squatté au mois de juin le duché, ce couple avait été chassé du duché officiellement le 7 juillet 1458 avec le décret d'expulsion pondu par le conseil ducal passé, le souci c'est que certains clando's étaient dans le genre "têtus", du coup, ils avaient décidé de faire une sacré feinte aux lorrains, ils ont déménagé (si si campement et tout le délire ) , puis ils s'amusaient à attendre avec patience le jour ou le procureur les convoquerait, mais ce qu'ils ne savaient pas c'est que la personne en charge de faire les dépôts de plaintes étaient blasées avec le temps, en effet la prévôt des maréchaux avait passé plusieurs semaines dans la ville de Nancy, elle avait claqué ses tunes, dans des soirées branchées entre nobles et bourgeois, puis dans des études plus ou moins productives à l'Université.... le mois de septembre arriva bien vite, la Zahra , n'avait plus un rond elle était à sec, plus de fûts de mirabelles, même pas une goutte d'alcool pour lui faire tenir la cadence , par ce que le travail d'un prévôt c'est un peu comme une danse, il y a un certains rythme à tenir, si tu loupes un pas, une procédure tu te retrouves hors sujet, incohérent.....comment suivre le délire si en plus d'être sans sous, elle est sobre ?

Elle trouva donc "the solution", fallait passer en mode "corruption" grave, vendre des laisser passer , monnaie trébuchante ou liquide alcoolisée, bref, ses services n'allaient plus être gratis et la première victime sera le Clando's têtu numéro un de Lorraine, pas de chance, par ordre alphabétique c'était le premier , pis la Cathastroumpf lui avait fait des éloges sur le "blond" , même au conseil ducal on lui disait "Zahra faut du sang neuf en Lorraine vas-y relax"; bah le sang neuf OUI , mais "qu'il donne les écus et les fûts"!

Elle avait fait deux rencontres rapides avec le clando's, puis l'avait trouvé assez spécial, jusqu'à le qualifier de "specimen", le maraud voulait lui livrer deux fûts à son bureau de prévôt, histoire de payer son "droit de "devenir Lorrain"...


"-pis quoi encore, je veux pas que mes maréchaux sachent que je fais dans la corruption, les pots de vin c'est en douce que je les reçois! donc .......... au parc de la Chipotte, deux fûts que vous m'apporterez ni vu ni connu! Je compte sur votre discrétion, il s'en va de votre sort." qu'elle lui avait dit en taverne dans la journée, devant deux nouvelles arrivantes, une soldat de l'OST Lorrain et une rouquine , comme elle ne cachait pas tellement son côté nouvellement porté sur la "corruption".

Elle fait le tour du parc, soupirant de soulagement, et oui l'alcoolique ne va pas tarder à recevoir son "pot de vin".

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Agate_la_gazelle
Le grognement avait fini par se taire, il était temps, elle ne sentait plus ses jambes...
Elle tourna tout doucement la tête, regarda derrière elle... rien. Rien de rien.
Par contre, les grognements s'étaient éloignés, elle les entendait sur le côté, mais différents, comme des animaux qui jouent... que faire... j'y vais, j'y vais pas ? la curiosité l'emportant sur la prudence, elle se trouva devant des barrières, comme des enclos.
Et là, elle fit un bond en arrière, des loups !!
Mais les gens sont-ils fous de mettre des loups dans un parc ??
A les regarder, ils n'avaient pas l'air bien méchants, pas comme ceux qu'elle avait souvent craints quand elle fuyait avec sa mère autrefois.

Elle s'éloigna, s'arrêtant à d'autres enclos, découvrant des animaux qu'elle n'avait jamais vus encore. Il faudra qu'elle revienne avec Aby ! Certains la laissèrent perplexe, d'autres... elle ne s'approcha même pas, pour le coup plus prudente que curieuse !

Au détour d'un bosquet, tiens... une silhouette connue.
Elle s'approcha tranquillement, le sourire aux lèvres.


Bonjour Dame Zahra ! belle journée pour une promenade n'est-ce pas ?
Grandstef
Quelle guigne ! Comme si j'avais pas pu les livrer à la prévôté ces foutus fûts !
Mais non bien sûr ! Trop facile...
Diantre les bonnes femmes me feront toujours tourner chèvre pour sûr !


Tout en râlant le blond poussait la charrette à bras "empruntée" devant l'atelier du charpentier. Deux barils de chêne y trônaient dans lesquels glougloutait un liquide plutôt apprécié d'une certaine Zaza, prévôte en chef. Ça faisait un petit bout de temps qu'il poussait ou trainait son chargement et il s'était arrêté plusieurs fois pour goûter le nectar qu'il trimballait. Après tout quelques gouttes de plus ou de moins qui verrait la différence ?
Le grand échevelé passa une main sur son front ruisselant de sueur...

C'est quand même malheureux d'en arriver là ! Obligé de fournir pot de vin à la mode lorraine pour pouvoir rester dans ce pays de malheur !
Qu'il est loin le temps où on pouvait venir embêter son monde sans que personne ne vous cherche des crosses à tout bout de champ !
Et elle se cache où d'abord ?!!!


Il immobilisa le chargement et s'appuya contre le tonneau. Il sentait bon. Les effluves liquoreuses lui montèrent aux narines avec ce doux mélange de musc du à la fermentation dans le bois. Voilà que ça le reprenait... Une envie... Il se passa derechef la langue sur la lèvre supérieure et farfouilla dans sa besace à la recherche d'un petit godet d'étain qui ne le quittait jamais. Le bouchon sauta et la saveur fruitée de la mirabelle le fit saliver. Vite, il referma le fût d'un air innocent. Son regard parcouru quelque peu le parc à la recherche de l'enchignonée. Elle devait bien être dans le coin mais où ?
Il porta le verre à ses lèvres et bu le liquide alcoolisé d'une traite. Aussitôt une douce chaleur envahit ses entrailles et remonta à grande vitesse jusqu'à son cerveau. Voilà qui était mieux !
Il fallait prendre de l'avance sur la prévôte car celle-ci avait une descente terrible. Après quelques rencontres en taverne, il avait pu juger facilement de l'appétit incontrôlable de la brunette.
Il se posa sur un coin de pelouse à l'ombre d'un saule et attendit la poivrote en chef de Lorraine.
Agate_la_gazelle
La prévôte avait tourné les talons, Agate pensait qu'elle ne l'avait ni vue ni entendue... elle resta quelques instants à se demander si elle devait la suivre et insister, au risque de paraître indiscrète... ou la laisser vaquer à ses occupations ?
Bah, elle aurait d'autres occasions de la voir.
Elle regarda autour d'elle... vers où aller ? c'est un vrai labyrinthe ce parc !

Finalement, elle opta pour la gauche.Oui, oui, la gauche, cette gauche-là, par là quoi...
Ahhh ben là c'est des bêtes qu'elle connaît, des ânes ! et des poules... tiens... une poule pour le dîner... une idée saugrenue lui traversa l'esprit...
noooon... pas là ! non non... du moins pas en plein jour.

Tiens ? une charette, au milieu de l'allée...
Elle s'approche doucement, regardant autour d'elle, cherchant des yeux à qui elle pouvait bien appartenir.
Deux fûts sont posés dessus. Elle les regarde... ahhhh un robinet... elle met son doigt à l'entrée du robinet, récupère une goutte et la sent... nonnn ! de la mirabelle ! ça alors !
Elle a appris à l'aimer, la mirabelle, Double avait raison, qu'est-ce que c'est bon !!

Elle fouille sa besace, cherche... et trouve ! ahhh il est là, le tout petit godet qu'elle trimballe partout avec elle...
Encore un regard alentour... personne en vue...
Elle ouvre le robinet et se verse un fond d'alcool. Juste un fond...
Elle aurait bien aimé se cacher un peu plus mais là... au milieu de l'allée... tant pis... elle lève son verre et avale tout d'un trait, puis range son godet et repart dans l'autre sens, l'air innocent...
Et puis non tiens, une autre gorgée, ça fera pas de mal non ?
Elle revient sur les deux pas qu'elle a fait et ressort le godet de sa besace.
Grandstef
Hé là dites donc vous ! Ben vous gênez pas !
C'est pas libre service ici hein !


Il s'était relevé sur un coude et fronçait les sourcils en toisant la blondinette de son regard noisette. D'une main agile il lui balança une pigne de pin sur la tête pour lui montrer qu'il avait tout vu. Si elle vidait le fût, la prévôte en ferait tout un plat et il lui faudrait surement se coltiner un troisième fût en surplus. Il avait pas vraiment que ça à faire non plus hein. C'était déjà assez fatiguant comme travail, fallait pas non plus exagérer !

Il observa la jeune femme un instant, un grand sourire taquin et un peu hébété sur les lèvres. La mirabelle le tenait sous le joug de sa puissance et il n'avait pas vraiment envie de se mettre en colère. Mais taquiner un peu la sans-gêne lui parut une bonne idée et il enchaîna :

Ben maintenant va vous falloir payer tout ça hein !
C'est pas pour moi en plus et la destinataire est du genre à faire tout un fromage, si elle s'aperçoit qu'il en manque une once ! C'est plus précieux que l'or pour elle ça !


Il ne put retenir un sourire amusé en voyant sursauter la donzelle alors qu'il pensait bien que la prévôte serait si surement saoule qu'elle ne se douterait jamais de rien. A moins qu'il rajoute un peu d'eau ? Un frémissement intérieur le prit. "Grande Mère jamais ! Un pur blasphème à la face de Dame Sainte Boulasse !" Non jamais il ne pourrait commettre tel forfait ! Jouer un peu avec ces dames, oui ça oui, mais couper de la bonne mirabelle, là cela tenait de l'impardonnable !
Il se redressa un peu plus, en collant le dos sur le tronc du saule. La journée était belle et il avait enfin quelqu'un à qui parler un peu et embêter gentiment de surcroît.

Ben je vais être obligé de lui dire que vous êtes responsable hein Agate... Les conséquences vont être terribles je gage !
Agate_la_gazelle
Aïïïïïeee !!!
Elle eut plus peur que mal en fait, surtout honte de s'être fait prendre... le verre au tonneau !
Et puis elle avait assez de son bleu à la fesse sans avoir besoin en plus d'avoir une bosse à présent !
Une voix tonnitruante la fit sursauter, quelqu'un la grondait... elle avait beau regarder, elle ne voyait personne.


Citation:
Ben maintenant va vous falloir payer tout ça hein !


Ben la voilà bien... elle n'a pas d'écus, ou si peu... mais d'où vient cette voix ?
Elle fronce les sourcils, plisse les yeux... là-bas, une forme ? ou une ombre ?
cachée sous le saule pleureur...

Citation:

Ben je vais être obligé de lui dire que vous êtes responsable hein Agate...


Agate ??
Elle en resta stupéfaite... qui la connaissait ici ?
Cette voix... bon sang, elle la connaissait, c'est sûr... ah ! et puis avec toute cette mirabelle, ça ne pouvait être que lui, comment n'y avait-elle pas pensé ! Il n'y avait qu'une personne qui avait essayé de la noyer avec...


Messire Grandstef ?... c'est vous ?
Elle s'approcha doucement de l'arbre, après tout, si ce n'était pas lui, elle pourrait toujours s'enfuir à toutes jambes ! et surtout dire que ce n'était pas elle... !
Agate_la_gazelle
Elle était restée longtemps à attendre là, pas trop près de l'arbre quand même, on ne sait jamais...
Depuis un moment elle entendait comme un ronflement, et ne fut convaincue que le messire caché là-dessous s'était endormi que lorsqu'un long renaclement suivi d'un sifflement comme celui d'une outre qu'on perce, se firent entendre...

Hop, ni une ni deux, la voilà qui fait demi-tour, direction les fûts... ah c'est comme ça ! elle ressortit son verre de sa besace, et ouvrit le robinet, se servant deux verres à la suite... Après tout, personne n'en saura rien !
Elle ramassa son petit verre, après avoir bien léché le reste de mirabelle au fond, et se prépara à quitter les lieux en courant.
Grandstef
Hopopop ! Damoiselle ! Je vous vois...

Il ouvrit les yeux juste pour la voir se préparer à prendre ses jambes à son cou. Décidément, elle ne manquait vraiment pas d'air ! Il secoua ses mèches blondes en ronchonnant et se dressa sur son séant. Les dernières volutes de sa sieste impromptue se dissipaient et les rayons du soleil jouaient à travers le feuillage du saule qui l'abritait. La blondinette avait pris plus que goût à la mirabelle pour se servir impunément ainsi au premier fût venu. Mais le blond s'en amusait fort finalement. Le toupet et le culot ça lui connaissait tellement.
Il se redressa complètement et la toisa d'un œil qui se voulait sévère, essayant de cacher son amusement.

Hum... Hum... Je vois que nous avons affaire à récidiviste !!! C'est Zaza qui va être heureuse... Je vais lui conseiller de vous faire faire une petite visite des geôles d'Epinal. Je gage qu'elle se fera un plaisir apres avoir appris que vous lui avez volé toute sa mirabelle.

Tout en devisant il s'était rapproché et se servit un godet du liquide qui faisait tant d'envieux. Un claquement de langue satisfait et une moue rieuse apparut sur son visage aussitôt que la douce chaleur se répandit dans son gosier gourmand. Il réprima un petit frisson en secouant ses mèches blondes alors qu'il gardait le regard de la blondinette sous le joug de ses prunelles noisettes. Un sourire moqueur...

Hummm... Vous voilà dans de beaux draps ! Il va bien vous falloir penser à me rembourser. Cette eau de vie coûte un bras hein !
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