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[RP] Parc de la petite Chipotte

Uriel
L'archidiacre prit une lampée de mirabelle et reboucha la fiole. Point ne fallait abuser des bonnes chose.
Il écouta alors Diraak et hocha la tête positivement.


Je constate que vous avez réfléchi à pas mal de choses. C'est bien.
Il est vrai que les villes forestières ont un gros avantage : tout le monde a toujours besoin de bois, que ce soient les boulangers, les forgerons, les charpentiers et la mairie.
Cette activité, à défaut d'être hautement lucrative, offre un emploi sûr et de plus, le fait de posséder sa propre hache met à l'abri de ne plus en avoir lorsque la journée est avancée.

De plus Epinal est bien située. A une journée de la Franche Comté et très vite, on peut se rendre à Vaudemont ou à Saint-Dié.
C'est pour la même raison que vous que j'avais choisi cette ville lorsque j'ai déménagé de Verdun, voici déjà presque deux ans. Je n'ai jamais regretté de m'être établi ici.


Uriel sortit alors de sa besace un essuie, qui abritait un morceau de pain, quelques fruits et du fromage. Il coupa des tranches de chaque et invita l'homme à se servir.

La navigation ... voilà un domaine qui m'est assez inconnu. Mais j'ai bien l'impression que ce seront là les matières que vous étudierez à l'université lorraine lorsque vous serez prêt à en pousser les portes.

Mais les études étaient coûteuses, il fallait donc une sacrée somme avant de les envisager de manière sérieuse.
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Zahra.2
Sortir de Vaudémont, ça faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas fait,
fallait se les dégourdir les gambettes, pis se dérouiller les bras, les armes feront partie de sa sortie à la Capitaine, après tout, la pause déprime et sevrage s'en était terminée, quoique son humeur valsait pas mal comme sa démarche titubante, naturelle.

Le mode décalé avait été décrété,
les conneries allaient s'enchainer ou pas,
du moins elle comptait pas mal sur Melodie qu'elle avait réussie en quelques moi à dévergonder, car c'était le mot, plus féline que canine la louve, était en mode chaude pour taillader du monde, pis aussi prendre son pied, quoique ceci restera tabou.

Le monde était petit,
Épinal une ville frontière, magnifique, et ce parc qu'elle aimait visiter quand elle était de passage, légères pensées qui se dirigent vers Elfalzafa, amie qu'elle n'a pas pu voir sur place, déjà certainement sur les lieux de la future guerre , que la brune baronne allait lancer secrètement, pis le regard qui fouine l'horizon à la recherche d'une place qu'elle avait eu en commun avec la blonde spinalienne, qu'elle idée de cacher des futs dans ce parc aussi visité....

Déconcentrée par des voix plutôt familière, la mirabellisée s'avance vers les deux hommes qu'elle avait reconnue, l'ambassadeur apocalyptique, puis le jeune Diraak de Nancy.


"le bonjour à vous!
S.Ex Uriel, Diraak, bien alors on casse la croute en mode tête à tête ! "

*sifflote*

Où qu'il est le vin de messe , mon frère !"
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Uriel
Alors qu'il croquait dans un morceau de fromage, Uriel vit une silhouette féminine et reconnut la Baronne-Connétable-Brunette-ex-Gueuse, bref BCBG, Zahra ; il lui fit signe de s'approcher et attrapa bien vite un morceau de pain suivi d'un fruit.
Il n'allait pas non plus parler à la Zaza avec une haleine de gruyère, ça l'aurait pas fait. Sortant la flasque de mirabelle, il en descendit rapidement une lampée histoire de tuer tous les relents et la posa sur le banc.

Se levant, il accueillit la moins hérétique - AOC - de toutes les décalées.

Bonjour Zahra ! Quel bon vent mirabellien vous amène ?

Installez-vous, la place est ... chaude et surtout servez-vous.
'me reste justement un peu de vin de messe lorrain dans ma besace, le voici voilà.


Il s'accroupit pour fouiller dans son sac et en sortit le divin ? breuvage, composé à 80/20 de vin et de mirabelle, une recette typiquement AAAAA.

Alors, Zaza, quoi de neuf ?
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Auxane.cardofer
[Moment de solitude d'une blonde]

En sortant de la taverne le soir un peu avant souper, Auxane décida de faire une petite balade dans le parc d'Epinal. Rien de mieux qu'une balade avant de manger pour s'ouvrir l'appétit et puis cela aère l'esprit aussi.

L'air était fraiche voir même froid, normal vu l'hiver rude qu'il y avait. Emmitouflé dans sa cape, capuche relevé laissant apparaitre quelques mèches blondes elle entra dans le parc.

C'était la première fois qu'elle se rendait ici, bon le parc devait avoir des allures différentes le soir et la journée elle aura bien l'occasion de le voir un jour. Les lieux étaient calme ... personne aux alentours ... le froid faisaient entré les gens chez eux et leur donnaient envie de rester au chaud.

Elle s'assit sur le banc qui se trouvait un peu plus loin et contempla le parc ou la nuit venait de déposer son manteau sombre ... La blonde repensa aux différents évènements qui venaient de se passer, sa marraine venait de trouve un compagnon, sa nièce May aussi et Elisette venait de se marier il y a peu. Mais alors pourquoi elle s'était si compliquer ? Etait-elle si différente ou naïve voir pas intéressante ? Bah ce genre de bonheur n'est pas fait pour moi pensa-t-elle à chaque fois.


Bon elle avait autre chose à penser comme à son poste en tant qu'ambassadrice et ces cours en médecine. Chaque chose en son temps ...
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Vice-chancelière du SRING
Srame
Srame passa lentement mais en coup de vent au parc.
Tatra lui sauta au coup et le barbouilla de plusieurs grosse léchouille.


Holla ma belle... content de te revoir. Oui, je sais, ça fais bien bien longtemps. Mais comme tu peux le remarquer, je tiens le coup. la maladie n'a plus progressé depuis longtemps. Je vais faire un petit tour du parc, tu m'accompagne ?

Srame fit le tour du parc et profita de refaire le plein des enclos tout en veillant à ne rencontrer personne.
Liz_von_frayner
Tout était prêt ! Malles chargées à l’arrière de la voiture, quelques réserves de nourriture et de l’incontournable mirabelle mises à l’abri dans une caisse, sièges garnis de nombreux coussins et couvertures moelleuses censés rendre le voyage le moins inconfortable possible, papiers importants soigneusement mis en sécurité, les dernières missives annonçant leur départ à leurs amis envoyées, la petite famille s’apprêtait à quitter la Lorraine en direction de la Touraine.

Tout était prêt.. ou presque. Liz ne partirait pas du village dans lequel elle avait passé sa vie jusqu’ici sans aller se promener une dernière fois dans le Parc toujours si cher à son cœur, malgré que le temps lui ait manqué depuis quelques temps pour y venir régulièrement.

Poussant la grille, elle fut tout d’abord un peu surprise de ne pas être accueillie par la toujours vive et sautillante Tatra, puis comprit que Srame devait être quelque part dans le Parc et que la fidèle chienne l’accompagnait dans sa tournée.
Lentement, elle s’engagea sur le petit chemin qui menait au lac, respirant profondément l’air frais, se forçant à ne penser qu’aux bons moments qu’elle avait passé dans cet endroit, poussant une brouette remplie de victuailles pour les animaux, déplaçant des tonnes de paille et de foin à coup de fourche fournissant abri et subsistance à ses pensionnaires, aux instants plein de gaîté passés en compagnie d’amies et d’amis, aux longues heures consacrées à la rêverie, assise près du petit lac, le visage baigné par le soleil.


Un peu perdue dans ses pensées, elle dépassa le lac qui scintillait sous les pâles rayons de soleil printanier, ses pas la menant d’un enclos à l’autre, caressant ici un museau curieux, offrant là une carotte à une biche gourmande, puis elle frissonna et, remontant son châle qui avait glissé de ses épaules, elle s’approcha de la petite cabane qui faisait office d’accueil et de garde-manger tout à la fois, et glissa un petit mot sous la porte, persuadée que Srame le trouverait lors de son prochain passage. Il pourrait y lire qu’elle le remerciait de tout cœur de continuer de veiller sans elle sur ce havre de paix qu’ils avaient crée tous les deux, des années auparavant, que malgré son départ, il devait tout faire pour que cet endroit presque magique continue à exister pour y accueillir les visiteurs qui à chaque fois, en ressortaient le cœur rempli de sérénité et de paix.

Puis, un petit pincement au cœur, elle continua lentement sa promenade, faisant moult détours afin de s’imprégner encore un peu de la quiétude du lieu avant que le moment ne soit venu de le quitter définitivement.

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Zahra.2


Petit détour au Parc ' oblige, pour respirer l'air pur de la bonne ville forestière lorraine,
le départ était pour bientôt, elle avait pris le strict nécessaire avec elle,
avoir comme compagnie le couple d'Hayange la rassure,
manque plus qu'elle se fasse clouer en chemin par une armée, ou par une horde de brigand, non, l'avait pas que ça à foutre quoi!

Des ennemies, elle en avait peut-être l'ex prévôt, capitaine, connétable,
avec sa politique de chasse aux sorcières et sa maladie Paranoïa "aiguë" ,
des z'amis, des ennemis elle en avait fait poutré , mais là? qu'en était-il devenu de son courage, de sa facilité à agresser les autres.... elle avait perdu tout son courage, certainement le fruit de ses huis mois de "mode casanière" à Nancy, même les plus fortes têtes pouvaient devenir "ramolli " de la caboche c'était le cas illustré par la baronne de Beaulieu-en-Argonne.

Démarche devenue naturellement titubante, la brune déambule au parc,
ses mains caressent les plantes, puis quelques fleurs arrachées , par ci par là pour en faire un bouquet moyennement "jolie", qu'elle porte à ses narines, gros éternuement " ATCHOUM" qui s'en suit? ....c'est quoi ce bin's, l'aurait pas déjà attrapé froid la brune? Ce n'était pas le moment de se laisser aller ah non! Elle regarde autour d'elle, des fois qu'on la remarquerait , pis jète discrètement le bouquet , coupable de cet éternuement.


même les plantes sont rancunières? dis donc, Dame Nature,
faudrait pas pousser Mémé dans les orties que je dis !

Il ne s'agirait pas de me rendre malade, juste par ce que je t'aurais piqué quelques fleurs .... hein!


Qu'elle dit , pourtant sobre, elle s'imaginait causer à dame Nature, qui ressemblait à une bouteille, par ce qu'une bouteille c'est assez beau, bien que se soit un objet conçu par l'homme, la brune trouvait ce truc chouette à voir, et surtout à vider.

Elle secoue sa tête, "oula du calme", faudrait peut-être qu'elle cesse un peu le levé de coude, au moins quelques semaines, au moins durant ce voyage qui allait être certainement long.

La décalée salut les gens au passage, elle tente de reconnaître du monde , dans ce parc, dans cette ville qu'elle connaissait depuis longtemps maintenant, ville qui a failli l'adopter à une époque, pourquoi donc tous ces visages lui semblaient complètement inconnu?

Léger sourire en pensant à la Tequila, Liz, Srame, Niconoss, Crusader, ce club, là, les "Euphoriques"; elle se marre doucement seul, se demandant si ce club existait encore ou pas ?

Décidément ce parc, ainsi que leur taverne à Srame, et son authentique Tavernière avaient marqué la caboche de la baronne, elle se demandait si le beau monde poursuivrait ses petites visites, quand la Casanière d'Hayange aura mis les voiles de ce paradis lorrain?

Ses pas la mènent vers les divers coins du parc, elle croise les différentes bêtes, tantôt fascinée la brune, tant apeurée, elle continue sa visite, tentant d'éviter de laisser ses mains baladeuses distraire les bêtes, pis quoi encore ? les fleurs l'avaient fait éternuer, qu'en était-il de ces bêtes au Srame hein? Pas envie de perdre ses doigts la Zahra.

La brune, remarque une silhouette au loin, lui faudra quelques minutes avant de reconnaître, la tavernière du "bar" le plus branché du coin,
bah quoi ? C'est un peu comme ça qu'elle avait connue la brune d'Épinal, autour de quelques verres, celle qui allait être sa comparse de route sous peu.

Elle fait quelques signes des mains, loin est l'envie d'hurler son nom, de peur de foutre les jetons à ces animaux, qui ne sauraient supporter la voix stridente de la femme alcoolique..."ne pas donner à manger aux fauves et ne pas crier", c'était ce qu'un jour lui avait dit un type, ...au détour d'un bois dans les Royaumes, en fait le bougre lui avait fait les fouilles à la Zahra, elle n'avait pas le droit de crier, mais le vilain avait pris à manger lui !tss .


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Ludwig_von_frayner
Le temps passe. Rentré au mois de Juillet dans sa terre natale, qui aurait pu prédire que le jeune et fougueux seigneur de Brantigny aurait trouvé l’amour, au détour d’une taverne ? Qui aurait pu prédire qu’il serait devenu père ? Qui aurait pu prédire qu’il serait devenu Duc de la Lorraine en si peu de temps ? Nul ne pouvait le prédire. Et pourtant, Dieu que le destin lui avait été favorable, depuis ce soir de Juillet. Non, il ne pourrait pas oublier tous les moments qu’il avait vécu en Lorraine. Terre d’amour, terre de pouvoir, terre de bonheur et de gloire, la Lorraine était en lui. Oui, tous ces moments passés en taverne, avec sa bien aimée ; au conseil, avec ses collaborateurs ; à la chancellerie, avec ses ambassadeurs ; sur la place publique, avec son peuple ; tous ces moments là faisaient partie de lui. Tous ces moments avaient construit, l’homme qu’il était à présent.

Le temps passe. Ce Duché qu’il avait aimé, aujourd’hui, il ne le supportait plus. La lassitude l’avait peu à peu gagné, devant le constat affligeant qu’il dressait. Sa terre natale était devenue une terre vide, sans âme. Depuis plus de deux mois, l’immobilisme, la connerie et la fainéantise n’avaient cessé de gagner du terrain. Aujourd’hui, la Lorraine dépérissait. Et cela, le Vicomte d’Hayange ne pouvait le supporter. Lui qui avait tout donné pour sa patrie était depuis plusieurs semaines, condamné à la voir mourir. La souffrance était grande. Le besoin de partir s’était fait ressentir. Partir loin, pour recommencer une nouvelle vie, avec sa petite femme bien aimée. Ensemble et à jamais.

Le carrosse aux armes d’Hayange s’enfonça dans le parc et s’arrêta au niveau de la petite Liz. La porte s’ouvrit et le Von Frayner descendit pour la rejoindre et l’embrasser tendrement.


" Mon amour, il est l’heure. Il nous faut partir. "

Il savait que ce voyage serait un déchirement pour elle. Particulièrement le fait de quitter la Chipotte, et son parc majestueux qu’elle avait elle-même crée. Mais ce parc, avec ses milles histoires, ses milles anecdotes, et ses milles habitants sauvages, elle ne l’oublierait jamais. Il restera toujours, profondément gravé en elle. Ce Parc, elle l’emporterait avec elle, en Touraine. Car ce Parc, était une partie d’elle. Il était une histoire, son histoire.

Au loin, il aperçut Zahra, qui semblait flâner - comme à son habitude - le long d’un chemin. Elle se rapprocha d’eux, et il la salua d’un sourire. Tout était prêt. Les valises étaient faites. Et les Dames avec qui il voyagerait - sa femme et son amie - étaient toutes deux là. Se tournant vers elles, il déclara enfin :


" Mesdames, le carrosse vous attend. "

Le temps passe. Une nouvelle vie les attendait.
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Elektra.
Les jours s'étaient égrenés les uns après les autres, faisant des semaines. Les jours avaient précédés les nuits où il n'était plus nécessaire de se protéger, ni du temps, ni des brigands. Les jours devenaient longs, toujours plus longs alors que meme chasser n'était plus utile.

La jeune d'Acoma avait retrouvé sa famille, s'était faite à l'idée d'avoir un frère et des cousins, à défaut de ne pas retrouver de mère. Mais la solitude était toujours là dans son coeur, elle n'arrivait pas à se fondre dans la vie d'Epinal. Et c'était toujours vers la nature qu'elle se tournait alors, ce besoin d'espace, de grand air, et avec les beaux jours du printemps, elle passait de plus en plus de temps dans le parc de la Petite Chipotte. La mer lui manquait mais elle devait faire avec, elle avait acceptè certains sacrifices en venant en Lorraine.

Elle sortit son lance-pierre de sa poche et ramassa un petit caillou sur le chemin. Elle visa un pigeon, sure de son but, elle en avait dégommé tellement depuis son plus jeune age mais finalement baissa le bras. Tuer pour tuer ! Non, elle tuait pour manger, mais Niconoss veillait à ce que personne ne meurt de faim dans sa famille. Et la chasse était devenue un luxe dont elle pouvait se passer.

Soudain, elle vit un volatile qui portait un énorme message à une patte ! Surement un amoureux plein de ferveur qui écrivait à sa belle, ou inversement ! Cette fois, par amusement, elle visa à nouveau mais seulement la supposée déclaration enflammée. Le but était de la faire choir, histoire de donner un peu d'émotion à celui qui devait attendre dans l'inquiétude une réponse tant souhaitée.

Sa respiration se fait plus lente, quelques dixièmes de seconde s'écoulent, l'oeil sur la cible, le temps s'arrete et le petit projectile part, sifflant dans l'air serein, plus rien ne bouge .....

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Srame
Tant bien que mal, Srame passa lentement dans la nuit au parc de la Chipotte après avoir fournis l'auberge en bière. Pour une fois, Tatra se fit surprendre.

Hehe ma vielle, c'est moi qui t'ai eu cette fois, tu ne m'a pas vu venir. Tiens, je t'ai réservé une surprise de taille.




Après avoir fais une grosse léchouille Tatra se rua sur son steack.
Dukat
Il avait convenu d'une rencontre dans un parc avec Dame Elektra. Il avait cherché pendant un bon moment juste pour trouver ce fameux parc. Lorsqu'il arriva sur les lieux il y pénétra en regardant à tous azimuts. Il ne raterait pas cette rencontre.

Un peu plus loin, Elektra. voit le projectile partir. L'angle semble bon. La force également. Mais la grâce du Très Haut en décida autrement. Pour une quelconque raison le volatile changea brusquement son vol pour monter quelque peu en altitude. Un vent peut-être se dit Elektra.

À courte distance derrière l'oiseau on entendit ensuite le caillou entrer en contact avec une nouvelle cible qui n'était malheureusement pas le sol. S'ensuivit un :
"Ailleeeeee assez important. Dukat qui venait de recevoir ledit projectile derrière la tête ajouta ensuite : "Vous ne pourriez pas viser plus haut la prochaine fois? Irrité, il se dirigea vers l'origine du tir et vit une jolie dame. Il se rendit compte de son impolitesse de parler ainsi ouvertement à une femme et baissa les yeux.

Pardon Gente Dame, c'est que... enfin... je me suis laissé emporté par la douleur. Je n'aurais pas dû. Je vous demande humblement paradon. Dukat de Krakov pour vous servir.
Elektra.
Petite moue de déception !

Elle était pourtant certaine de son tir ! Y avait-il eu un petit coup de vent ? Le volatile avait-il perçu le projectile venir vers lui ? Toujours est-il que la pierre alla finir sa course derrière une brassée buissonnante. Prête à continuer sa promenade dans le parc, la jeune femme entendit un cri suivit d'une grosse voix visiblement mécontente.

Elle se mordit la lèvre. Flute de flute ! Il y avait tout de même un pigeon qu'elle n'avait pas loupé, mais il semblait plus dangereux que celui visé ! Elle sourit de sa pensée, bien peu charitable. Il faut avouer qu'elle savait attirer les gaffes comme pas deux.


Pardon Gente Dame, c'est que... enfin... je me suis laissé emporter par la douleur. Je n'aurais pas dû. Je vous demande humblement pardon. Dukat de Krakov pour vous servir.

Elektra ouvrit de grands yeux ! Mince ! Le "blessé" était d'un autre gabarit ! Heureusement pour elle, il se mit à prononcer des excuses sur ses mauvaises manières de parler à une dame. Une dame ? Le sourire de la jeune femme de bientôt dix-sept ans, son anniversaire se profilant dans les semaines à venir, s’agrandit sur ses lèvres.

*Ainsi donc, voici messire Dukat !* se dit-elle, repensant à la confiance qu'elle lui avait attribué aveuglément, et qui l'avait aidé à se faire accepter au sein de l'Ost lorrain.

Elektra d'Acoma, messire De Krakov, ravie de vous rencontrer enfin ! Le bastion d'Epinal n'est pourtant pas si vaste, mais nous n'avons pas encore eu l'occasion de s'y croiser.

Elle s'approcha de lui et lui souffla un peu plus bas.

Et je vous en prie, ne m’appelez pas dame, simplement Elektra.
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Dukat
Non en effet ce n'est pas si vaste, mais n'étant toujours qu'une recrue... je suis bien obligé de passer certains tests. Et ne vous en faites pas pour ma salutation. Je vous appellerai dorénavant Padame Elektra.

Dukat ria de bon coeur et ses yeux n'avaient plus ce sérieux qu'on leur connaissaient.

Je suis bien heureux de vous rencontrer enfin.
Elektra.
Elektra l'observa un instant. Lorsque l'homme se mit à rire, son visage s'éclaira et ses yeux brillèrent d'une nouvelle lueur, comme s'il venait de déposer le masque qui le protégeait. Mais de quoi ? La jeune femme ne posa pas la question bien trop personnelle.

Padame Elektra ???

Elle lui fit une moue faussement boudeuse.

Ce n'est pas très gentil de vous moquer de moi ! Même si je l'ai mérité en vous touchant malencontreusement avec la pierre ....

Je suis bien heureux de vous rencontrer enfin.

Elle lui sourit chaleureusement, son cœur était bon et innocent, et elle lui proposa de continuer la visite du parc ensemble.

Voulez-vous m'accompagner ? Il parait qu'il y a de petits enclos avec des animaux ..... J'ai très envie de voir cela !
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Dukat
Avec un très grand plaisir je le ferai. Un gentillhomme ne peut refuser à une jolie dame une telle invitation.

Dukat était enjoué, la douleur à l'arrière de sa tête n'était qu'un souvenir lointain.

Des enclos vous dites? J'ai bien hâte de voir ça. Cela fait longtemps que vous êtes à Épinal?
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