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[RP] Parc de la petite Chipotte

Dukat
Il rit de bon coeur à son tour en l'entendant. Alors je ne pourrai point en appeler une "Ma grosse torche"... Soit, Wivine de Grand-Bigard, Hildegarde de Bingen, Thérèse-Bénédicte de la Croix Edith Stein et finalement Euphémie de Chalcédoine. Ça vous va comme nominations?

Malgré un regard sérieux, sa bouche se retenait de rire quand il la vit ébahie par ces noms des plus.... bizarres.
Elektra.
Elle plissa son nez, comprenant qu'il se moquait d'elle, puis plongea son regard dans le sien. Il était si drôle, si charmant, tellement contraire à ce qu'on pouvait attendre de son apparence. Elle lui donna un petit coup de poing sur un bras et prit un air fâché.

Voyez comme vous êtes ! Je cherche à vous aider et vous, vous vous moquez délibérément de mon ignorance !

Puis s'approchant un peu plus, elle posa ses mains sur les avant-bras de Dukat et plissa les yeux.

Il va vous falloir trouver un très bon moyen de vous faire pardonner .....
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Dukat
Citation:
Se faire pardonner... avait-elle dit.


Mais de quelle façon se faire pardonner? Et j'imagine que vous connaissez déjà le moyen que je devrai prendre pour me faire pardonner? Des légumes à planter? Érocher votre champ? Juste à y penser j'en ai des frissons.

Il feint d'en avoir un. Et à nouveau ce rire de bon coeur, de bon vivant, qui se fait entendre.
Elektra.
Il jouait, d'elle, de ses mots, de sa jeunesse. Il jouait comme il n'avait surement pu le faire depuis longtemps. Il jouait simplement de se sentir heureux, du moins Elektra l’espérait sincèrement.

Elle approcha très près son visage délicat de celui de Dukat et, avec un sourire espiègle, elle lui souffla :


Je vous laisse le choix, vous devinerez surement de façon juste ce que vous devez faire pour obtenir ce pardon ....

Et d'un geste très doux, elle vint déposer un baiser sur une des joues de l'homme. Puis retrouvant soudainement son entrain, elle se détourna pour faire quelques pas sur le chemin et surtout, pour cacher la rougeur qui envahissait son visage après l'audace de son geste.

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Dukat
Elle lui donnait le choix de la façon de se laisser pardonner. Quelle générosité. Une Dame espiègle lui aurait donné quelques difficultés, mais pas elle. Pas ce bel ange, cette jolie fleur de printemps.

Alors qu'elle s'écartait de lui après ce tendre baiser, Dukat laissa passer quelques secondes. Il lui devait cette intimité. Il se doutait bien que ce contact l'avait émue tout autant que lui.

Les secondes passées il marcha d'un pas décidé tout en affichant un large sourire. Arrivant à sa hauteur il se pencha et la prit en poche de patate sur son épaule gauche. Malgré lui il grogna. Non pas parce qu'elle était lourde, mais par faute de sa peau qui manquait encore d'élasticité causée par tant de cicatrices. Il lui faudrait d'ailleurs retourner voir la Major hospitalière à l'Ost pour un nouveau pot d'onguent.

Il s'empressa de rigoler espérant qu'elle comprit que ce grognement n'avait rien en lien avec sa personne. Puis, dans un geste plutôt gracieux il la fit tourner de façon à ce qu'elle se retrouve dans ses bras. La déposant au sol, il avança la tête dans sa direction. Elle fermit les yeux et avec une grande douceur il plaça un baiser sur chacune de ses paupières.


Suis-je pardonné? ajouta-t-il dans un chuchotement qu'elle seule pouvait entendre.
Elektra.
Elektra fut un instant étonnée puis troublée de la façon dont Dukat l'avait prise. Personne ne l'avait "attrapée" de cette manière, elle ne se souvenait même pas qu'un homme l'ait vraiment touchée, approchée d'aussi près.

Mais son trouble fut encore plus grand lorsque son visage fut très près du sien et qu'il déposa un baiser sur chacun de ses yeux. Lorsqu'elle les rouvrit, ils étaient d'un vert beaucoup plus brillant, presque humides et ils se figèrent un instant dans ceux plus sombres de l'homme.

Il était si délicat, si prévenant, elle en était bouleversée à chacune de ses attentions. Un homme plus rustre n'aurait surement pas hésité à abuser de sa naïveté, mais pas lui.

Elle sourit à ses mots et posa une main sur sa joue.


Comment pouvez-vous en douter .....

Ils étaient là, si proches l'un de l'autre, presque seuls dans la ville, tout au moins dans le parc, et soudain la jeune femme se rendit compte de l'attirance qu'elle ressentait pour lui, se détacha légèrement de lui et baissa la tête.

Peut-être devrions nous rentrer ....

Ce n’était pas qu'elle désirait vraiment le quitter, mais elle se sentait désemparée, vulnérable et ne savait plus trop où elle en était.
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Dukat
Parce que... vous avez peur que le Colosse Colonel nous surprenne? À nouveau Dukat ria de bon coeur. Mais à la pensée de Slarkoss les voyant tous deux vulnérables...

N'ayez peur jolie fleur, il n'y a que Dame Nature qui nous accompagne. Mais... vous avez peut-être raison. Gardons un peu de bonheur pour demain et les jours à venir...

Il ne voulait point qu'elle se sente pressée. Juste respectée. Dukat n'avait éprouvé telle sensation depuis très longtemps. Depuis... il ne savait plus quand. Faisant un geste de la main l'invitant à continuer la marche, mais en direction d'Épinal, il garda une petite distance pour ne point la brusquer. De son regard tendre il la regardait, lui signifiant le désir d'être plus près, mais tout en étant un gentillhomme respectueux de l'espace personnel nécessaire pour se sentir bien.
Elektra.
La réponse la fit sourire. C'est vrai que le géant spinalien avait de quoi effrayer mais la jeune femme craignait plus ses propres réactions que celles du colonel, qui n'aurait pas eu grand chose à redire de la situation de toute façon.

N'ayez peur jolie fleur, il n'y a que Dame Nature qui nous accompagne. Mais... vous avez peut-être raison. Gardons un peu de bonheur pour demain et les jours à venir...

Les mots suivants lui brulèrent le cœur. Tant de douceur, tant de gentillesse ! Il tendit la main pour lui indiquer le chemin du retour. Elektra fit quelques pas, "jolie fleur", les mots repassaient dans son esprit. Personne ne l'avait jamais trouvée jolie, pour sur elle était maline, agile, gentille .....mais pas jolie.

Elle se retourna soudain pour lui faire face. Son regard croisa le sien, et la tendresse qu'elle y lut la laissa muette un instant. Elle fit un pas vers lui, mais sans le toucher, incertaine de ce qu'il pourrait en découler.


Vous .... Cela vous ferait réellement plaisir que l'on se revoit ....Demain .... Ou un autre jour !

Elle détaillât à nouveau ses traits, se demandant si elle ne se trompait pas, si elle n'imaginait pas ce qu'elle voyait, simplement par pure naïveté. Et puis, résister à cette nouvelle envie de poser sa main sur lui.
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Dukat
Elle le regardait, il la regardait. Ils se regardaient. Un moment précieux que personne d'autre n'avait la chance de partager. Un moment à eux seulement. Puis Dukat brisa enfin le silence...

Bien entendu que cela me ferait plaisir. Allez, venez, rentrons maintenant.

Il dit ces mots, mais il ne put bouger puisqu'elle se tenait encore et toujours devant lui. Il ne put que lui sourire et savourer ce moment.
Elektra.
Bien entendu que cela me ferait plaisir. Allez, venez, rentrons maintenant.

Étrange déception, elle avait attendu .....Quoi ? Elle ne savait pas. Mais quelque chose d'irraisonné et déraisonnable. Pourtant ils étaient tous les deux conscients d'avoir fait le bon choix, dit les bons mots, car là, maintenant, au milieu de ce parc, il n'y avait guère d'autre choix. Et cependant, l’âme rêveuse et romantique de la jeune fille solitaire se prenait à imaginer milles folies près de cet homme qui lui inspirait confiance et protection.

Détachant à regret ses yeux du regard de Dukat, elle le laissa glisser sur sa bouche puis se collant contre lui, elle laissa filer son bras sous le sien. Résister plus longtemps eut été frustrant, et puis ce n’était que lui donner le bras pour continuer le chemin, rien de plus, ainsi ce rassurait-elle.


Bien ! Alors allons y !

Elle lui sourit, d'un sourire lumineux, sincère, sans aucun artifice, s'arrangeant pour faire des pas les plus petits possible afin,espérait elle, de rallonger le temps de retour.
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Baudoin.
Continuant sa visite du village, Baudoin arriva au parc.

"Parc de la petite Chipotte". Qu'est ce que c'est qu'ce truc ?

On dit que les femmes sont curieuses, mais les hommes aussi il faut croire, car c'est bien la curiosité qui le poussa à entrer.
Il fit quelques pas et tomba sur le premier enclos.


Whaoouu !!! Mais qu'est c'que c'est qu'c'endroit ?
D'où sortent ces animaux ?


La bouche ouverte, il resta là a contempler ce qu'il y avait devant lui, se demandant s'il était en train de rêver.

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Baudoin - Tribun d’Épinal
Jeune vagabond de 16 ans
Elektra.
Elektra revenait souvent faire une promenade dans le Parc, un peu comme un pèlerinage en souvenir de cette première rencontre. Elle aimait passer ces instants silencieux qui lui rappelait les jours qu'elle passait seule dans la foret ou la campagne avant d'arriver en Lorraine.

Régulièrement, elle amenait des restes de pain trempés dans du lait qu'elle donnait aux bébés hérissons, surveillant attentivement leur croissance. Ce jour là, un jeune homme fit son apparition dans le parc.


Whaoouu !!! Mais qu'est c'que c'est qu'c'endroit ?
D'où sortent ces animaux ?


Elle se retint de rire sous l'exclamation et se releva.

Bonjour, vous aussi vous aimez les animaux ?

Elektra fixa un instant le jeune homme qui ne semblait pas plus vieux qu'elle et lui sourit.
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Baudoin.
Il avait parlé par surprise, sans s’attendre à une réponse. Aussi il sursauta légèrement quand il entendit une voix cristalline lui répondre.
Les joues légèrement rosies, il se retourna.


B'jour Demoiselle ... 'scusez-moi, j'vous avais pas vue.

Et il rougit de plus belle, car la demoiselle en question était vraiment jolie et ne passait pas inaperçue.
Encore sous le coup de la surprise, il tenta de reprendre une apparence "normale".


Si j'aime les animaux ? Heu ...
J'aime bien les manger oui, et les chasser éventuellement !
Mais ... que font-ils tous parqués ici ?

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Baudoin - Tribun d’Épinal
Jeune vagabond de 16 ans
Elektra.
Le jeune homme semblait confus d'avoir été découvert. Elektra sourit devant ses joues légèrement empourprées !

Ce qu'ils font ici ? Eh bien, le propriétaire de l'auberge du même nom les a récupérer pour en prendre soin ... enfin, je suppose ...

Elle le regarde et lève un sourcil.

Vous êtes d'ici ? Je ne vous ai jamais vu avant ?
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Baudoin.
Ah ...

Ça lui paraissait vraiment une drôle d'idée de prendre soin d’animaux. Les chevaux passe encore, c'était utile pour se déplacer. Les chiens pour garder un troupeau ou une maison, mais les autres ... Pourtant ça lui paraissait normal à cette demoiselle. Et ça avait du paraitre normal aussi au propriétaire de ce parc.


Vous êtes d'ici ? Je ne vous ai jamais vu avant ?

Oh et bien j'viens d'arriver à Épinal en fait, et comme ça a l'air plutôt sympa comme coin, j'pense rester un peu. J'm'apelle Baudoin, et vous ?


Il fit un sourire charmeur à la jeune fille, espérant qu’il lui ferait vite oublier son air hagard devant la découverte de ce lieu.

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Baudoin - Tribun d’Épinal
Jeune vagabond de 16 ans
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