margot_wolback
[Quand les digues ont cédées]
Interloquée, ébahie, estomaquée... A peine moins encore.
Le feu follet est un calmant, un exutoire à elle toute seule.
Devant l'image de ces deux demoiselles face à face, au raz du sol ou presque, Margot sent les azurs se brouiller elle aussi.
Elle aurait trouvé ça normal, n'eut été le cri de surprise qui retentit à ses cotés. Et pourtant, il n'y a rien d'exceptionnel d'avouer son émotion...
Enfin, pour les autres hein, parce que si elle écoute sa petite conscience perchée sur l'épaule droite, elle sait qu'elle n'est pas mieux. Même pire.
A quoi bon se protéger si c'est pour végéter. A quoi bon avoir un cur si c'est pour le museler. A quoi bon les sourires, s'ils ne sont qu'ironie.
Mais ce n'est ni l'instant ni l'endroit, on laissera donc la petite voix là où elle est, l'introspection sera pour plus tard.
Un revers de manche pour s'essuyer les yeux, ne rien laisser transparaitre. Encore et toujours.
Interloquée, ébahie, estomaquée... A peine moins encore.
Le feu follet est un calmant, un exutoire à elle toute seule.
Devant l'image de ces deux demoiselles face à face, au raz du sol ou presque, Margot sent les azurs se brouiller elle aussi.
Elle aurait trouvé ça normal, n'eut été le cri de surprise qui retentit à ses cotés. Et pourtant, il n'y a rien d'exceptionnel d'avouer son émotion...
Enfin, pour les autres hein, parce que si elle écoute sa petite conscience perchée sur l'épaule droite, elle sait qu'elle n'est pas mieux. Même pire.
A quoi bon se protéger si c'est pour végéter. A quoi bon avoir un cur si c'est pour le museler. A quoi bon les sourires, s'ils ne sont qu'ironie.
Mais ce n'est ni l'instant ni l'endroit, on laissera donc la petite voix là où elle est, l'introspection sera pour plus tard.
Un revers de manche pour s'essuyer les yeux, ne rien laisser transparaitre. Encore et toujours.
Citation:
Je suis désolée, j'avais une poussière dans l'il.
Un hochement de tête rassurant, oui on fera semblant d'y croire, pour ne pas gâcher l'instant, pour favoriser les situations sans l'ombre d'un jugement.
Une présence amicale. Non pas dénuée de respect, mais l'âge qui les rapproche, la pâleur indiquant ce que la vie leur a couté, tout ceci les lie.
Citation:
Je me sens grosse et moche dans cette robe. Remontons dans ma chambre, s'il vous plait. J'ai besoin de me changer, et de redevenir princesse.
Tenez moi, je vous en prie. Mes jambes ne m'obéissent plus.
Tenez moi, je vous en prie. Mes jambes ne m'obéissent plus.
Grosse et moche... L'extérieur ne reflète en rien ce sentiment, bien heureusement.
Il suffit parfois d'une robe pour se réconcilier avec la vie, mais bien plus surement quand on peut partager la joie avec d'autres.
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