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[RP] Banquet du mariage

Marguerite
Toutes, toutes, vraiment toutes ces nouvelles faisaient frissonner la Fleur d'Oc. De plaisir, de joie, d'effroi, de tristesse, pour son pays, ce qu'elle apprenait, qui la faisait passer presque du rire aux larmes, et du coq à l'âne. Julien Offray... Partout, et surtout là où on ne l'attendait pas. Ces nobles, absents, toujours... Comment, comment pouvait-on se désintéresser d'une telle terre ? D'un tel pays ?

A un moment, se mordant les lèvres pour ne pas interrompre la dame de Vergèzas qui lui parlait avec tant d'application à voix basse, elle lui saisit la main, et la serra. Lengadòc, Lengadòc...

Finalement, après avoir successivement fermé et rouvert les yeux, la vicomtesse posa sa voix, et dit :


-« Merci, Dòna, de m'avoir rapporté tout cela. Je ne veux pas le commenter, cela m'ébranlerait trop le cœur, et l'heure est aux ris !
Nous visiterons la Vaunage, oui ! Si je suis rentrée, c'est bien pour la voir... Vous êtes-vous permis de quitter Vergèzas et de grimper une fois au moins sur le Roc de l'Agachoun ? Nous marcherions à notre rythme, nous avons bien du temps, puisque vous et moi n'avons aucune charge extérieure que soigner nos proches. Vous me présenterez votre fille, et je viendrai avec ma jeune sœur. Si je viens à être fatiguée, nous enverrons Adeline, la gouvernante de Constance, chercher une voiture pour nous ramener... Non, je ne me priverai pas de promenades pour l'enfant que je porte, qui entendra avec nous les premières cigales.

Quant au Carnaval de Carcassonne, je sais qu'il était cher au cœur de feue ma mère, et j'y ai moi-même de bons, quoique furtifs, souvenirs. Ce n'est pas une fête pour la noblesse, puisqu'on l'y parodie, mais enfin, peut-être pourrons-nous la contempler ? M'amuser et danser dans mon état, je ne crois pas. Mais la couleur des masques serait plaisante à voir ! »
Jeremdehuit
Une fois arriver au banquet il salua les personnes présentent puis se dirigea vers Dame Umiko et Messire Phelipe,il les saluas comme il se doit puis il leur dit:

Je vous souhaite plein de bonnes choses et de bonheur durant votre vie

Après avoir dit ses quelques mots il laissa les mariés profiter de cet instant de bonheur et se mit un peu a l'écart
Kernos
Après quelques minutes passées à trouver la salle du banquet, Kernos pénétra enfin dans la pièce où la table avait été dressée. Il s'avança et observa les convives déjà présents. Il ne connaissait point toute la partie languedocienne de l'assemblée, n'ayant jamais eu l'occasion de visiter cette province voisine, il faut dire que lui-même voyageait peu, trop de choses à faire en Lyonnais-Dauphiné pour le moment. Parmi les invités "indigènes", il reconnu l'ancien Gouverneur, Dame Freyelda, en compagnie du Seigneur des Lances Thierry. Se tournant vers la table, il aperçut également Jerem rendant hommage aux époux, assis l'un à côté de l'autre... Son coeur se serra l'espace d'un battement de cils, il aurait tellement voulu qu'Axel soit à ses côtés... Il se ressaisit, ce n'était pas le moment de remuer de tristes pensées un jour de fête.
zagelle
Après s'être tu pour laisser Marguerite parler, Zagelle se rendit compte... qu'elle avait peut-etre était un peu trop bavarde. Les longues journées passées pratiquement seule à Vergèze, avec pour seule compagnie sa fille, lui avaient appris à se taire, mais c'était renier sa nature souvent expansive, et voila qu'elle avait profité de la première occasion qu'elle avait de discuter pour monologuer et assourdir son interlocutrice de diverses informations, sans réfléchir si toutes ces choses qu'elle avait dites étaient utiles, importantes, heureuses, ...

Jetant un coup d'oeil vers le centre de la tablée, Zagelle vit son filleul s'asseoir enfin auprès de son épouse.


Vicomtesse, je serais ravie donc de me promener avec vous en Vaunage, les beaux jours approchent et voir la nature se reveiller m'a toujours fait grand plaisir.

Le carnaval... Il fut cher au coeur de votre mère, comme il l'est pour moi, et même si je n'ai plus la même envie d'y participer qu'autrefois, j'aime savoir que les Carcassonnais et tous leurs invités pourront s'amuser à en perdre la tête pendant une semaine, avant que la vie ne reprenne son cours ordinaire.

Reprenant son souffle, et après un léger coup d'oeil vers les mariés, elle termina :

Je vais vous laisser quelques instants si vous le voulez bien, je voudrais offrir aux nouveaux époux un petit cadeau pour célébrer l'évenement.
thierrylafrance
Thierry vit Kernos arriver, il laissa l'ancien gouverneur qui avait l'air d'avoir un peu froid et alla un instant vers lui. kernos avait l'air un peu triste

Bonjour mon cher Kernos, heureux de te revoir, viens donc trinquer un coup avec moi à leur bonheurs à tous deux

Il l'embarqua Kernos vers le buffet et lui servi un verre ainsi qu'à lui

A ta santé Kernos et surtout à la santé de nos deux Hotes

En parlant avec Kernos il remarqua la dame qu'il avait déjà vu à l'église, il falait qu'il aille la rencontrer.

Mais il irai tout à l'heure, il discutait tout d'abord avec Kernos


Alors Kernos comment vas-tu, quelles sont les nouvelles de Dié ?
Marguerite
La dame de Vergèzas ayant conclut son discours par l'envie d'aller voir les époux, Marguerite se releva, et après l'ayant saluée, elle retourna vers le haut du milieu de la table - enfin, vers là où les vicomtes se placent, exception faite des hôtes et invités de marque, comme les témoins ou la famille. Son époux était là, peu bavard, comme à son habitude.
zagelle
S'étant levée, Zagelle s'entretint un isnstant avec l'un des valets qui patientait droit comme un i. Celui-ci sortit de la salle et revint quelques minutes après encombré d'un colis à la forme surprenante, recouvert d'un tissu bleu.

Zagelle s'approcha alors des deux époux, et demandant à ce que le cadeau soit posé sur la table, elle enleva le tissu :




Vicomte, Vicomtesse, voici le présent que j'ai choisi de vous offrir pour vos noces. Ces oiseaux viennent d'Afrique et ont un chant divinement mélodieux. La cage, elle, fut forgée en Languedoc.

Je vous souhaite à tous deux une vie heureuse et une descendance nombreuse.
Jehanne de Cassagnes
-« Des OISEAUX !? »

Jehanne avait bondi de sa chaise, s'était précipité vers la cage tout près, entre son fils et son épouse. S'adressant à la dame de Vergèzas, elle lui dit de son sourire édenté :

-« Allons, ma dame, vous voilà bien inconsciente de confier tel trésor à mon fils ! Il les MANGE ! J'en prendrais un meilleur soin, c'est certain... »

Et tout en parlant, elle donnait de grands coups d'éventail sur la tête de Phelipe, un peu pour le prévenir de ce qui lui arriverait s'il tuait ces bestioles, un peu par habitude de le châtier.
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Véridique : une Jeanne de Cassagne fut Dame de Vergèze à la fin du XV° =)
Phelipe
Des oiseaux ? Si sa mère les…

-« Des OISEAUX !? »

Trop tard. Essayant d’éloigner l’éventail poussiéreux que sa génitrice agitait dans sa tête, Phelipe se rapprocha du présent afin d’éviter une disparition soudaine du bien par on sait quelle perruche.


-« Que vous les gardiez, Mère ? Ils deviendraient aussi mal élevés que votre précédente volaille, qui avait mordu de bien nobles personnes au mariage de messire Legueux. »


Conscient d’avoir insulté sa maman desadorée de mauvaise pédagogue, il s’en tint là, un sourire et des chaleureux remerciements à destination de dame Zagelle.

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zagelle
Zagelle savait, pour l'avoir rencontré déjà à deux reprises, que la mère de Phelipe aimait se promener avec un oiseau sur son doigt ou son épaule, et qu'elle était de nature... enfin, elle stoppa net sa pensée, interrompue par la mère en question qui se ruait sur le cadeau qu'elle faisait au fils et à la jeune épouse.

Un sourire contrit au fils, un air soumis à la mère (il ne vaudrait mieux pour moi qu'elle ne se souvienne pas de mon visage, ni du fait que je fais des droles de cadeaux à son fils... à son baptème, je lui avait offert une bonne bouteille...), elle félicita encore le fils, et répondit à la mère :


Je suis sure que dame Umiko saura empecher que le malheur tombe sur ces oiseaux et que messire votre fils saura les apprécier autrement que dans une assiette arrosés de sauce...
Jehanne de Cassagnes
Rougeaude, la mère Castelmaure hésita un instant, prête à exploser de nouvelles récriminations. Mais finalement, jaugeant la pertinence de l'intervention de la dame de Vergèzas, elle retomba comme un soufflé.

-« Soit. »

Elle donna un dernier coup d'éventail sur la tête de Phelipe, plus sec, un coup de trop : l'énervant accessoire lui échappa des mains et termina sa course dans l'assiette du fiston.

-« Oups. C'EST VOTRE FAUTE, PHELIPE ! »
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Véridique : une Jeanne de Cassagne fut Dame de Vergèze à la fin du XV° =)
Demons
Suivant le cortège de convives Demons se dirigea vers la salle des festivités d’un pas lent. Comme promis à son page, il essayerait de sourire pendant cette journée. Entrant dans la salle Demons fut un peu perdu il ne connaissait à vrai dire, pas grand monde. Les nouveaux époux siégeaient au centre de la salle entouré par une foule de gens, ce n’était pas vraiment le moment d’aller leur parler se dit Demons, la journée était loin d’être finie, il pourrait alors avoir maintes occasions d’aller les féliciter.

Enlevant sa cape de voyage, le jeune baron la laissa à un serviteur, on sentait que l’hiver était encore là, le voyage s’était déroulé dans le froid et la chaleur de la salle n’était pas de refus. Apercevant donc la cheminée, Demons se dirigea vers celle-ci afin de s’y réchauffer les mains. Traversant alors la salle, il aperçu quelques têtes connues qu’il salua d’un signe de la main, il avait toute la soirée pour mieux les voir.

Se frottant les mains devant le bon feu crépitant, Demons, sans se retourner vers sa voisine qu’il avait reconnue, dit :

Le bonsoir Madame la Vicomtesse.
Umiko
Alors que Vanyel prenait place, Umiko se tourna vers Phelipe qui venait de la rejoindre et lui dit, taquine :

-« Les plats sont-ils à votre convenance messire mon époux ? Je pense que nous pourrons très bientôt donner le signal à nos gens pour qu’ils servent le premier mets. »

Alors que les convives lyonnais-dauphinois arrivaient dans la salle, Umiko prenait soin de préciser à son époux le nom de chacun de ceux qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de rencontrer ainsi que les liens qu’elle entretenait avec eux. Elle remercia avec un sourire chaleureux Thierry et Jerem qui étaient venus leur présenter leurs vœux puis vint dame Zagelle qui dévoila alors le cadeau qu’elle leur destinait.

Une intervention de sa désormais belle-mère qui, Umiko n’en doutait pas le moins du monde étant donné les circonstances de leur première rencontre, adorait les oiseaux, un essai de subtilisation du cadeau, une intervention de son époux… mieux valait ne pas se trouver entre la mère et le fils. Heureusement qu’elle n’avait pas essayé d’ailleurs, ça faisait toujours un éventail d’évité.

Suite à l’intervention salvatrice de dame Zagelle, Umiko lui répondit :


-« Je vous remercie dame Zagelle, pour ce cadeau. Et je suis persuadée que messire Phelipe saura apprécier leur chant… avec un verre de Chartreuse à la main s’il le faut. »[i]Se tournant vers Phelipe et lui faisant un clin d’œil discret : –« Je ne me trompe pas ? Enfin, dorénavant, soyez assurée que je ferai bien attention aux lieux accessibles à Cendre et Cannelle, nos invités félins. »
carnil
Charles, qui avait été retardé à l'extérieur, rejoignait le reste des invités au banquet. Il jeta un regard dans la pièce, à la recherche de sa très chère amie. Cette dernière étant déjà en compagnie d'un ami qu'ils avaient en commun, il n'osa point la rejoindre. Il aurait la soirée pour cela après tout, la soirée pour la remercier.

La salle était comble, tous étaient d'humeur joyeuse, ce qui troubla quelque peu Charles dont le coeur n'était point encore tout à fait remis. Il était difficile de passer d'un extrême à l'autre. Il s'adossa alors contre un mur, et doucement se ressaisit. Il lui fallait surmonter son deuil, et ne point troubler l'humeur de ces lieux.

Il salua alors d'un signe de tête les quelques personnes qui firent attention à lui, tenta de sourire pour les rassurer, et se dirigea finalement vers le baron de Salerans et la Vicomtesse de Guillestre dont il avait besoin de la présence.

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Kernos
Une voix sortit Kernos de ses ruminations moroses, le jeune homme tourna la tête et se trouva face à Thierrylafrance. Il afficha un sourire non feint à l'Embrunnais.

Bonjour Thierry, le plaisir est partagé.

Il n'eut pas le temps de continuer que déjà il était traînait jusqu'au buffet et se retrouva un verre à la main, sans avoir eu le temps de cligner des yeux.

A ta santé, et à celle des mariés... Il va falloir que je leur présente mes voeux de bonheur d'ailleurs.

Il trinqua et porta a coupe à ses lèvres.

Ma foi, je vais bien, entre l'Ost et Mercurol, je n'ai pas le temps de me reposer, surtout avec deux enfants en bas à âge qui grandissent à une vitesse et demandent d'avantage d'attention de jour en jour... Ils vont finir par faire tourner leur mère en bourrique... Mais ils sont si adorables, tellement joyeux et plein de vie à cet âge, cela rassure de voir deux êtres aussi rayonnants et innocents, c'est ce qui donne une raison et une motivation suffisante pour persévérer dans notre mission.

Il reprit une gorgée, son visage s'était de nouveau illuminé en pensant à ses petits anges, il regrettait tellement de devoir partir si souvent sillonner les routes du duché, loin d'eux, loin d'elle, mais la joie de les retrouver à chaque fois balayer toutes ses craintes.

Tu sais, Die est une ville assez calme dans l'ensemble, mis à part les Ecorcheurs dernièrement, nous vivons en paix et de manière assez banale. La grande nouveauté du moment, c'est la construction du palais épiscopal pour Monseigneur Brottos, mais ce que j'attends le plus, c'est le passage des soldats chargés du recrutement, ça va mettre de l'ambiance... Au fait, c'est Zoyas qui est chargée de superviser tout ça non? Comment va-t-elle? C'est pour bientôt les épousailles?
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