Leçon de Joute

-Magister… On va devoir tous le faire ca ? Dites ? On est obligé ?

Stéphandra avait tout suivit avec grande attention, un peu frémissante mais ne laissant rien paraître, une envie d'y aller aussi mais une retenue face à certains jeunes élèves peu sure d'eux à cheval.

D'ailleurs ce regard et cette petite phrase d'Ely, la surprit sans la surprendre.

Ne vous souciez pas Damoiselle Ely, le magister adaptera un peu pour vous j'en suis certaine!

Petit regard à son homologue, il savait ce qu'il faisait!Puis instinctivement elle posa sa main protectrice sur l'épaule d'Ely pour la rassurer.
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*Plume était restée muette, à moitié cachée derrière la pauvre Cyanne qui venait de subir des plus ou moins reproches de la rectrice.
Elle lui jeta ensuite un regard désemparé dans lequel on pouvait lire un questionnement muet.
"Que va t-on faire mon rayon de lune?"
Pour sur, feue sa mère de cœur devait se retourner dans sa tombe.
A cette pensée Plume se signa rapidement...
Il était hors de question qu'elle joute et pour sa il fallait trouver quelque chose.
Son esprit blond travaillait intensément alors que le cours commençait.

Il y avait trois types de joutes, trois types de tortures, mais c'est en écoutant attentivement le cours que Plume trouva son salut.*

-La joute Champenoise est celle des longues chevauchés épiques, des éclats d'armes et des grandes récompenses, des chevaux courant au galop et des dames criant pour leur preux chevalier. C'est en général celle qui est la plus connue. Nous y reviendront plus tard.

*Un sourire apparu sur le visage de la blondinette qui regardait maintenant attentivement le plan.*

-Excusez moi, Magister à quoi correspond la Haute Noblesse, la Moyenne et la basse?
Est-ce normal que sur votre parchemin le peuple soit placé à côté de notre suzerain?
Ceux-ci ne devraient t-ils pas être disposé plus loin afin de ne pas incommoder la noblesse par leur parfum peu raffiné?
Puis, pourquoi vous nous demandé d'aller nous changer alors que vous venez de nous enseigner que les dames devaient crier pour les preux chevaliers, je puis très bien le faire en robe non?

*Il avait demandé de poser des questions pertinentes et sa l'était beaucoup pour elle puisque la seule chose dont elle avait besoin pour les joutes c'était de savoir ou elle devait se mettre.
Son plan se mettait doucement en place, peut être arriverait t-elle habilement à s'en sortir...
Alors qu'elle attendait ses réponses elle regarda Arnaut et frissonna.
Non, mais est-ce que les professeurs voyaient sa tête?
Elle était peut être une des plus âgée mais ses bras n'était guère aussi musclés que les siens et ce n'était pas avec ce qu'elle faisait de ses bras que cela allait changer.
Regardant autour d'elle son regard se posa sur la rectrice dans une légère moue, c'était sure qu'elle ne pourrait s'éclipser, yeux azurs de nouveau posés sur le magister en attente de ses réponses.*
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Ah eum minute.

En premier lieu, l'homme en noir se tourna vers Hervald * , pour lui dire :

C'est quoi cette mascarade?? Est ce que vous avez vu Arnaut faire de cette ridicule sorte? La lance doit être horizontale dés le début de la cavalcade, et cette règle n'accepte aucune dérogation . Alors, recommencez, et dés maintenant. Et attention, vous avez seulement 2 possibilités de réussir, après ce sera le tour de ...... Héloise , voilà.

En se tournant ensuite vers Plume :

Mmmm, madame de la Chambre, voici l'explication sur ce papier - il déroule un autre papier devant les élèves :

Bien sur, ce schéma n'est pas absolu. En certaines régions, par exemple, des Bourgeois très riches côtoient les Grand seigneurs, comme en Andalousie,Flandres ou en Navarre, par exemple. Dans d'autres, les Nobles et les Bourgeois sont strictement divisés, dans d'autres, le suzerain ou l'organisateur de la joute décide qui faire assoir à coté de lui. Ce n'est pas absolu.

Pour ce qui regarde la bas peuple, normalement, un cordon de gardes défend le suzerain, ce qui permet au paysans et au pauvre de rester plutôt loin. De plus, Le Suzerain peux renvoyer le bas peuple en dehors du terrain s'il le désire. Mais en fait, ce qui rend cette action faisable, est la distance des champs de joutes des villes. Ce permet au nobles et au riches de s'y rendre rapidement, mais ce empêche tout aussi les pauvres d'y venir. J'espère avoir répondu à votre question.

Oula, pour ce qui regarde la dernière question, comme je vous ai dit, il y a rectrice juste ici, il suffit de lui demander l'exemple, madame de la Chambre. Moi je suis ici pour enseigner LA JOUTE, pas ce qui se passe tout autour. D'autres question?



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JE m'excuse d'avance pour ne pas avoir appliqué ces régles dés le début et je ne pas vous l'avoir dit, et aussi pour ceux qui doivent Refaire le rp par ma faute. J'ai décidé que à partir de maintenant, je lancerai les dés moi même, pour éviter, ne sais on jamais , triche. J'ai appliqué ce schéma :
2 dés 5
R>8, = joute reussie
RBonus :
Garçons : +1
Adolescents : +2
Participation au RP: +1

J'ai retiré les dés pour Arnaut : 3eme coups bon ( le bol, lol, vous aurez pas à refaire le Rp. )
Les déS pour Hervald : 4eme coup bon( .
Pour Héloise, si elle le fera, 3eme coup bon.

Des mains fraîche, des doits raffinés, une peau douce, une voix ravissante, même aveugle Cyanne aurait reconnu son rayon de soleil. C'est alors amusée du jeu enfantin de son amie qu'elle fit mine de ne pas la reconnaître puis repondit a la devinette, qui lui valait une vision plongée dans l'obscurité, de la sorte :

Qui pourrais bien priver mon regard du soleil si ce n'est celle qui sait en procurer par son sourire et sa gentillesse?

Elle attendit la réaction de sa Plume qui sembla libérer le bronze de ses iris et leur rendre leur vue.
Suite à ça la jeune brune bretonne sembla engager une conversation des plus interessante. Sourire aux lèvres Cyanne l'ecouta avant de répondre.

ENchantée damoiselle Eloise de Guerande , je suis Cyanne Loelia de Vaucanson, je suis du Lyonnais Dauphiné.
Pour ce qui est de l'égalité homme/femme qui a lieu ici je la déplore car chez nous les nobles il est très rare que la femme est son mot a dire et je suis certaine que cela froisserait plus d'un grand Duc que sa femme soit capable de prendre les même dispositions que lui.
Pour ce qui est d'apprendre a se défendre dans ce monde hostile, je suis tout à fait daccord. Neamoins pour moi les joutes n'ont rien d'un mode de défense... et c'est pour cela que je me refuse de m'adonner a une telle violence.

Intervint la rectrice ... se soucierait elle pour la santé de Cyanne? j'en doute fort.. et la jeune fille malgré sa distinction n'étant pas à se laisser blamer sans réagir se permis de repondre.

Sauf votre respect dame la rectrice, je suis tout à fait encline à apprendre l'art du combat avec une épée pour contrer un mauvais coup qu'on souhaiterai me porter, mais je doute qu'un homme mal intentionné à mon egard débarque sur les terres de mon pères ou même en pleine rue avec un tel équipement que celui d'une joute..
Et comme je ne mettrais jamais les pieds sur un champ de bataille si ce n'est pour y prodiguer des soins, je ne participerais pas à ce cours dans la pratique. Mais si vous m'apprenez a me servir d'une épée d'estoc pour contrer les coups, ce sera avec plaisir. Mais merci de vous soucier de ma santé et de la longévité de vie que je pourrais avoir.

Puis le murmure de sa Plume qui juste avant sa réponse à la rectrice lui avait demandé dans un murmure ce qu'elles devaient faire, engendra un retour vers son amie dans son dos, face à elle lui fit un gros bisou sur la joue avant de la prendre par la main et la mener au devant pour ne pas couper sa conversation avec la jeune femme domiciliée en anjou.

Eloise, je te présente Plume de la Chambre, une amie.

C'est alors que le magister se mit a vociférer sur le pauvre arnaud sans l'épargner de son courroux. Le coeur de Cyanne fit un bond dans sa poitrine... pensait il vraiment qu'en hurlant sur son élève il arriverait à lui enseigner quelque chose? Drôle d'idée... dont la dame de Mions doutait fort de l'efficacité. Et pour finir, la cerise sur le gateau , son interlocutrice fut appelée a jouter...
Cyanne releva un regard compatissant vers la bretonne... souhaitant bon courage au travers de celui ci, mais après tout elle était libre de refuser.