Cerridween
[Petit encart hrp pour plus de compréhension : cette cérémonie se passe aux alentours du Mans. Votre personnage doit donc se trouver en Maine ou justifier dun voyage pour se trouver ici (c'est-à-dire quil a été mis au courant). Pour plus de clarté, une fois nest pas coutume, un plan est à votre disposition. Merci de respecter la cohérence et les lieux, ainsi que linteraction inhérente à tout bon rp. Bon jeu !]
Ils avaient travaillés d'arrache pieds.
La Pivoine jette un coup d'il circulaire au lieu...
Elle n'attendait pas moins. Un léger sourire vient courir sur ses lèvres avant de s'éteindre aussi vite qu'il était arrivé. Elle a donné repos aux charpentiers employés pour la journée à ce chantier hors du commun, écus en poche, honnêtement gagnés pour la peine. Elle a veillé ces derniers jours sur ce chantier particulier, dirigeant, regardant, parlant avec les hommes, apportant boisson et manger sur le compte de Léard quAdrian continuait à gérer au millimètre. Elle a vu grandir le décor au fur et à mesure. Les crissements des scies et les coups des marteaux se sont tus pour laisser la place au silence du jour couchant qui illumine encore l'horizon alors que le ciel se piquette d'étoiles. La nuit sera belle. Cette clairière l'est... simplement.
Autour de l'ouverture naturelle ménagée par la nature, à quelques lieues du Mans, des piquets serrés les uns aux autres soulignent la courbe et ferme le lieu n'y laissant que deux entrées. Une estrade a été montée au fond de la clairière, elle aussi rehaussée de lumière, accueillant plusieurs cathèdres et quatre grandes tables montées sur tréteaux, qui pour l'instant sont recouvertes de grands draps bleus brodés de licornes cabrées. Faisant face à l'estrade, des bans. Assez pour accueillir l'ensemble de l'ordre, qui prendra place en fonction de leur grade, les cavaliers et chevaliers devant jusquaux hommes d'armes derrière. A delà des bancs un espace libre pour les invités qui eux resteront debout. Un peu partout des oriflammes qui rappellent, d'azur et d'argent que l'ordre royal de la Licorne a investi les lieux. Les bancs et la scène sont rehaussé de torches à huiles qui transforment le centre de la clairière en brasier diffusant une clarté rougeâtre.
L'estrade qui accueillera le Haut Conseil résonne sous les clous de ses bottes qui larpentent. Elle a mit ses plus beaux atours... c'est à dire... rien de plus ni de moins que d'habitude. Un doublet noir, des braies de même couleur, son épée à la ceinture. Son bras droit est toujours maintenu par une écharpe noire. Pour discipliner les cascades de feu, ses cheveux ont été attachés dans un chignon bas, qui laisse visible à tous la grande cicatrice qui barre sa joue gauche du menton à la tempe. La Pivoine regarde et inspecte une dernière fois. Les gardes dIsles ont prit leur faction sur sa demande, près des ouvertures et disséminés pour certains autour de lenceinte et les licornes responsables de laccueil et du service dordre sont à lentrée sud et nord plus rien à régler, le sable du temps va pouvoir se déverser.
Elle reste un instant devant les bancs encore vides. Les odeurs du soir viennent sinsinuer jusquà ses narines. Le sous bois avec la tombée du jour qui illumine encore lhorizon de tons pourpres dégage des effluves de mousse et dété. Elle profite un instant de cet instant de plénitude. Les flammes viennent jouer avec les formes au fur et à mesure que le soleil disparaît. Bientôt la clairière ressemblera à une chapelle de feu et dombre, solennelle et pleine de symboles. Ici certains vont prendre vie. Ils vont devenir licorne. Ils vont venir se mettre à genou et prêter serment de donner leur corps et leur âme, leur temps et leur vie à un chemin semé dembûches et de heurts. Dautres se lèveront pour faire un nouveau pas vers la chevalerie parce quils auront payés le tribut quelle demande. Il se compte souvent en goutte de sueur ou de sang, ainsi quen sacrifices. Ce chemin quelle a prit elle aussi, un jour, dans une clairière devant les yeux dun frère disparu et quelle na pas quitté depuis. Un chemin avec un commencement mais dont la seule fin se veut être la mort. La seule force capable de faire rompre un serment.
Un fin sourire arrive à percer sur ses lèvres alors quelle reste encore un instant, perdue dans ses souvenirs. Puis elle sen va se placer légèrement à côté des escaliers centraux de lestrade, capuche de son mantel relevé pour cacher son visage, canne en main posée devant elle. Trois coups de celle-ci viennent briser le silence.
Quils entrent et quils voient.
Quils prennent place dans cette cérémonie que peu de fois ils verront que les licornes apprécient lhonneur qui leur est fait.
Justice, Honneur et Bravoure, ce soir, sécrivent en lettres de feu
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Ils avaient travaillés d'arrache pieds.
La Pivoine jette un coup d'il circulaire au lieu...
Elle n'attendait pas moins. Un léger sourire vient courir sur ses lèvres avant de s'éteindre aussi vite qu'il était arrivé. Elle a donné repos aux charpentiers employés pour la journée à ce chantier hors du commun, écus en poche, honnêtement gagnés pour la peine. Elle a veillé ces derniers jours sur ce chantier particulier, dirigeant, regardant, parlant avec les hommes, apportant boisson et manger sur le compte de Léard quAdrian continuait à gérer au millimètre. Elle a vu grandir le décor au fur et à mesure. Les crissements des scies et les coups des marteaux se sont tus pour laisser la place au silence du jour couchant qui illumine encore l'horizon alors que le ciel se piquette d'étoiles. La nuit sera belle. Cette clairière l'est... simplement.
Autour de l'ouverture naturelle ménagée par la nature, à quelques lieues du Mans, des piquets serrés les uns aux autres soulignent la courbe et ferme le lieu n'y laissant que deux entrées. Une estrade a été montée au fond de la clairière, elle aussi rehaussée de lumière, accueillant plusieurs cathèdres et quatre grandes tables montées sur tréteaux, qui pour l'instant sont recouvertes de grands draps bleus brodés de licornes cabrées. Faisant face à l'estrade, des bans. Assez pour accueillir l'ensemble de l'ordre, qui prendra place en fonction de leur grade, les cavaliers et chevaliers devant jusquaux hommes d'armes derrière. A delà des bancs un espace libre pour les invités qui eux resteront debout. Un peu partout des oriflammes qui rappellent, d'azur et d'argent que l'ordre royal de la Licorne a investi les lieux. Les bancs et la scène sont rehaussé de torches à huiles qui transforment le centre de la clairière en brasier diffusant une clarté rougeâtre.
L'estrade qui accueillera le Haut Conseil résonne sous les clous de ses bottes qui larpentent. Elle a mit ses plus beaux atours... c'est à dire... rien de plus ni de moins que d'habitude. Un doublet noir, des braies de même couleur, son épée à la ceinture. Son bras droit est toujours maintenu par une écharpe noire. Pour discipliner les cascades de feu, ses cheveux ont été attachés dans un chignon bas, qui laisse visible à tous la grande cicatrice qui barre sa joue gauche du menton à la tempe. La Pivoine regarde et inspecte une dernière fois. Les gardes dIsles ont prit leur faction sur sa demande, près des ouvertures et disséminés pour certains autour de lenceinte et les licornes responsables de laccueil et du service dordre sont à lentrée sud et nord plus rien à régler, le sable du temps va pouvoir se déverser.
Elle reste un instant devant les bancs encore vides. Les odeurs du soir viennent sinsinuer jusquà ses narines. Le sous bois avec la tombée du jour qui illumine encore lhorizon de tons pourpres dégage des effluves de mousse et dété. Elle profite un instant de cet instant de plénitude. Les flammes viennent jouer avec les formes au fur et à mesure que le soleil disparaît. Bientôt la clairière ressemblera à une chapelle de feu et dombre, solennelle et pleine de symboles. Ici certains vont prendre vie. Ils vont devenir licorne. Ils vont venir se mettre à genou et prêter serment de donner leur corps et leur âme, leur temps et leur vie à un chemin semé dembûches et de heurts. Dautres se lèveront pour faire un nouveau pas vers la chevalerie parce quils auront payés le tribut quelle demande. Il se compte souvent en goutte de sueur ou de sang, ainsi quen sacrifices. Ce chemin quelle a prit elle aussi, un jour, dans une clairière devant les yeux dun frère disparu et quelle na pas quitté depuis. Un chemin avec un commencement mais dont la seule fin se veut être la mort. La seule force capable de faire rompre un serment.
Un fin sourire arrive à percer sur ses lèvres alors quelle reste encore un instant, perdue dans ses souvenirs. Puis elle sen va se placer légèrement à côté des escaliers centraux de lestrade, capuche de son mantel relevé pour cacher son visage, canne en main posée devant elle. Trois coups de celle-ci viennent briser le silence.
Quils entrent et quils voient.
Quils prennent place dans cette cérémonie que peu de fois ils verront que les licornes apprécient lhonneur qui leur est fait.
Justice, Honneur et Bravoure, ce soir, sécrivent en lettres de feu
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