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[RP] D'Azur et d'Argent : cérémonie d'intronisation

Alfgard
[Entrée sud, quand le service d'ordre tente les dés]

Qu'en dites-vous, ma Douce ?

Rems l’arrache à sa profonde concentration et ça l’agace : elle a réussi jusqu’alors à faire comme si elle comprenait ces histoires de calculs tordus à la noix. Même que, sentant à une demi seconde près quand Rems va confirmer chaque explication d’un hochement de tête, elle dodine du chef en même temps. L’osmose !

Le nom du jeu lui plait bien: « cul de chouette », tellement poétique, de cette poésie qu’elle affectionne. Quand leur sœur leur a proposé de jouer pour faire la nique au temps, les deux écuyers ont acquiescé à l’unisson, ravis de se distraire au lieu de poireauter bêtement, à scruter d’un œil torve chacun des invités à la cérémonie d’intronisation. D’ailleurs, cinq de leurs frères et sœurs viennent d’être appelés et le calme règne à l’entrée principale. Mariealice a donc chargé les gardes d’Isles de surveiller les alentours et de questionner les retardataires qui demanderaient à pénétrer dans l’enceinte en plein air.
La rousse entreprend maintenant de rebaptiser le jeu, pour elle
: « fondement de la femme du hibou »… ou…
Après, les règles… Il en faut mais on va pas non plus se mettre martel en tête et se triturer le cervelet jusqu’à explosion des neurones à l’extérieur du crâne ! Sa cervelle, c’est sous la hache d’un ennemi qu’elle se répandra, pas à cause d’un jeu, fusse-t-il très divertissant !

… "la velute vaut le double du carré de son carré".

Velute… Un joli mot que « velute » ! Dommage que suivent des « additions », des « égal », des double du carré »… Par les Pharettes de Thor, qui qu’a inventé une telle chose ? Si je le tenais ce …

A voir Sœur Mariealice, emportée par son explication très… très… "explicative" et son inquiétude quant à leur faculté à assimiler, Alfgard a comme l’impression que c’est pas fini d’être compliqué.

Et voilà que son homme l’interpelle et la prend à partie !


Qu'en dites-vous, ma Douce ?

Regard noir de la Louve à l’encontre de son empêcheur de tourner en rond, reprise de ses esprits momentanément égarés dans les velutes du cul de la chouette et réponse embarrassée :

Euh.. Ce que j’en dis ? Et bé… du bien !

Large sourire à leur sœur pas loin d’enfanter.

Voilà, j’en dis du bien ! Ca me plaît ! On joue quand ?
Mariealice
[Entrée Sud, toujours, une errante et deux écuyers... ]

Jusque là tout allait bien. Mais justement sans doute trop bien et la machine savamment huilée fut stoppée dans sa progression lorsque Rems émit un doute quant à la clarté d'un point de règles. Mine chafouine, voilà qu'il s'agissait de contestations de calculs. Sauf que Marie et les chiffres n'avaient jamais fait bon ménage et là, il la forçait à s'arrêter en pleine explication, ce qui risquait de lui faire perdre le fil. Remuage de neurones, grattage de tête et regard perplexe équivalent à un gné silencieux.


Euh... Alors... Reprenons...

Non on ne désespérait pas tout de suite, oui on avait bien sa petite notice dans sa besace vu qu'on l'y avait mis avec les dés avant de partir, au cas où.

Et là, un voix se fit entendre, hurlant qu'elle avait un gros ventre. Les noisettes se levèrent sur l'inconscient qui ne dut sa vie qu'à son jeune âge et la célérité que mit sa nourrice, accompagnatrice, mère – qu'est-ce qu'elle en savait? - à le tirer de devant la vicomtesse tout en s'excusant alors que Marie n'écoutait rien du tout.

Retour sur le jeu et la question de l'écuyer. Pourquoi la Velute elle comptait comme un GROS VENTRE! Euh... Non, pas cela la question. Raaah!


Donc nous disions... La velute et son carré... De carré... Qui compte pas comme un carré de carré en fait... Et bien comment dire... C'est sans doute une erreur de copie dans le... Parce qu'enfin... Certes mais ce sont les chiffres qui comptent même si l'addition de la multiplication tout en retirant la soustraction et en retenant... 2... Euh....

Mayday, erreur, bug dans le système. Vicomtesse en surchauffe, mode calculs... Sauvée par la réplique d'Alfgard, la remettant sur les rails.

Et bien on joue quand j'ai fini d'expliquer les règles tiens.

Voilà en deux mots comment elle venait d'écarter la question précédente sans y avoir vraiment répondu tant qu'à faire. Zou.

Donc reprenons. J'en étais à..

Parchemin venant se déplier sur ses genoux, lecture à la lueur des flambeaux.

Ah oui voilà. Donc.

Nous voici à la chouette velute, c'est-à-dire une chouette en plus d’une velute comme son nom l'indique. Par exemple : deux 3 et un 6.

Le premier joueur à frapper dans ses mains et à crier "Pas mou, le caillou", gagne les points de la chouette velute. En cas d’égalité, les joueurs concernés, donc tous les joueurs qui ont fait l’enchaînement en même temps, perdent les points de la chouette velute.

La chouette velute vaut la velute.

Regard en coin sur Rems, le défiant à cet instant précis de reposer la question qui fâche sous peine d'assaut de chausse façon Marie.

Ensuite et bien nous passons au cul de chouette. Là les trois dès sont égaux. Par exemple : Trois 4, trois 6, etc.

Il vaut une valeur fixe de 50 à 100 points en fonction du cul de chouette :

Cul de chouette de 1 égal 50 points, de 2 égal 60 points, ainsi de suite jusqu'à de 6 égal 100 points .

Hop inspiration et reprise de souffle. Et là, pas de demande s'ils suivaient toujours, des fois que l'un des deux osa dire que non....
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Cerridween
Ils sont là à ses pieds.
En silence.

Elle les observe un instant.
La voix se fait grave.

Vous ne vous ressemblez en rien. Tous ici agenouillés. Il y a deux d’entre vous qui ont été jugé digne de quitter la première enceinte de Ryes. Il y a un loup qui a déjà couru le royaume et été capitaine. Il y a une jeune femme qui est soldat. Il y a un jeune homme qui a servi mon bras.

Lentement elle sourit.

Mais vous avez tous en commun cela. La chose qui va vous porter à prêter serment ce soir. Servir. Ce mot n’est pas sans conséquence comme ceux que vous allez prononcer. Vous vous présentez avec la première qualité nécessaire : l’humilité. Celle qui vous a fait accepté de partir d’en bas de l’échelle licorne. Celle qui vous a poussé à oublier les grades passés pour recommencer. Celle qui vous a poussé à aider sans espoir de remerciement juste pour votre comté. Ou celle qui vous a poussé à oublier votre noblesse de fait pour rester dans l’ombre et y être formé.

Elle continue avec tout le sérieux qui sied à la cérémonie.

N’attendez pas la facilité. N’attendez pas de repos. N’attendez pas de passe droit. Le mantel que vous allez revêtir ce soir n’apporte rien de plus que le début d’une voie difficile qui vous verra peut être échouer ou périr. Comme je l’ai dit, n’entrez pas ici pour chercher la gloire, les titres ou la célébrité. Nous sommes les lieutenants de l’ombre qui travaillent par don d’eux même. Mais si vous êtes prêt à faire fie des doutes, si vous êtes prêt à une vie de chemin et d’armes, si vous êtes prêt à marcher dans les pas de tous ceux qui sont derrière vous et qui vous regardent, comme ceux qui nous ont quitté et qui ont chacun donné sang et sueur pour que la Licorne reste cabrée, alors prononcez de serment. Sinon retournez sur vos pas maintenant.

Combien de fois l’a-t-elle dit ? Tant de fois. Mais chaque mot résonne toujours de cet accent particulier, de cet engagement. S’ils ne le sentent pas ce soir, dans cette clairière illuminé, dans ce silence feutré, devant la canne qui posé au sol, sous les yeux du Grand Maître… alors ils se sont trompés.

"De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Nith de Cassan, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume. Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafioso avec la même efficacité, et le même sens du devoir. Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE, devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume."

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Alethea
Les bancs se remplissent sans que l’Errante y fasse vraiment attention. Elle salue de quelques signes de tête ceux qui passent et prennent place. Machinalement son talon creuse un peu la terre de la clairière et son regard passe de torche en torche. Même le coup sec qui vient déloger le talon gratteur ne la perturbe pas plus que ça.

Désolé Sœur Alethea, je ne voulais pas vous importuner. Ma botte a glissé, je m’en excuse.

La voix qui s’excuse en revanche… Le sourire est large lorsqu’elle se retourne et rieur lorsqu’elle tombe nez à nez avec un chapeau perché sur un Era penché…

Pour la botte vous êtes tout excusé Ecuyer… Et avant de terminer sa phrase elle vole le couvre-chef et le passe à Akane à côté d’elle. Mais pour ça…

Forfait accompli, vengeance exécutée. Il reste le visage du brun tout près du sien et … une ombre un peu plus loin… une silhouette qui l’alerte… son regard se détourne mais déjà l’homme repart. Malgré cela, elle sait qui c’est. Et pour cause ! C’est elle qui l’a invité. Sa petite incursion ne pouvait pourtant pas plus mal tomber. Il n’a pas vu grand chose mais nul doute que son diacre de cousin ne s’en laissera pas conter.

Cette fois le regard vers Eragon est furtif et inquiet. Elle reprend sa place, tournée vers l’estrade, bien plus vite que si le Grand Maître lui-même l’avait prise en faute. Grand Maître qui justement ouvre la cérémonie. Pendant qu’elle se concentre et essaie d’écouter les encouragements et les exclusions que le Haut Conseil proclame par la voix de la ‘Licorne d’Or’, sa main cherche, dans une poche intérieure de sa cape, un vélin plié. Puis elle récupère le chapeau des mains de sa sœur et le rend à son propriétaire, sans se retourner, le passant dans son dos, vélin à l’intérieur.

Elle a beau essayer, elle a du mal pourtant à ne pas repenser à Rick et aux explications qu’elle lui devra. Un sourire se dessine un instant, elle est heureuse qu’il soit venu d’Auvergne et se prend à espérer voir aussi Kory et Carmen. Toutefois la pénible impression que sa prochaine entrevue avec leur chef de famille ne sera pas des plus facile le lui fait reperdre rapidement.

Mais chaque chose en son temps et là c’est celui de la cérémonie. Le plus fort : l’entrée des nouveaux Ecuyers. Bien sur ce n’est que le premier des grades, pourtant, pour elle, c’est le plus important. Elle se souvient de son propre entretien et de son inquiétude face au verdict. De la force avec laquelle elle avait espéré, sans vraiment y croire, être enfin et pleinement membre de l’Ordre. Et même une fois la réponse arrivée elle avait eu du mal à se sentir vraiment des leurs. Pour ça il avait fallu du temps, des missions, et les mots d’Enguerrand, le Grand Maître d’alors, au moment de son intronisation.

Ce pas était le plus fondamental car il ouvrait grand les portes de la forteresse. Les grades dans leur Ordre n’étaient pas le reflet d’un pouvoir sur les autres, encore moins d’un prestige mais d’une implication. Elle s’était employée à l’expliquer à ceux dont elle avait la charge et elle n’avait pas toujours réussit mais ce soir deux d’entre eux allaient les rejoindre.


Que se présentent devant moi Phil, Boucanier, Rheanne, Shiska et Adrian !

L’Errante regarde passer Boucanier et Phil avec un sourire retrouvé et un peu de fierté. Rheanne aussi qu’elle a appris à connaître pendant leurs longues nuits de garde bien plus que dans les couloirs de la chancellerie et qu’elle a du pousser un peu vers la herse de Ryes. Et puis Shiska qui s’est enfin décidé à les rejoindre et Adrian qui partage avec elle un profond attachement pour le Capitaine, Maître de Guerre.
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Gaspard.
Seul...

Lentement les pièces s'imbriquent dans l'esprit du jeune écuyer de Cerrid... Et il comprend... Il comprend que désormais il serait le seul écuyer. Ce désir il l'avait éprouvé voilà longtemps ainsi qu'une intense jalousie a l'encontre d'Adrian, mais ces sentiments avaient lentement fait place a une complicité, une amitié, une fraternité. Un lien si fort que seul l'effort, le sang et les larmes pouvaient tissé. Et chaque heure passée en sa compagnie, chaque remontrance, chaque entrainement terminé a genoux les avaient rapprochés...
Et ainsi naquit une famille... Ainsi deux êtres s'étaient liés par delà le sang, par delà les mots. Tels un cavalier et son ombre, indissociables, ils en étaient venus a agir comme un seul homme. Une seule entité entièrement dévoué a l'apprentissage, a l'amour de la chevalerie et a l'entraide. Et il n'existait alors plus qu'un seul écuyer au service du capitaine de la Licorne. Et les semaines s'étaient écoulées, au rythme des tintements du fer contre le fer, des mains calleuses qui s'empoignent et du souffle court des jeunes hommes. Il avait apprit a aimer comme un frère le jeune faucon.

De nombreuses fois il avait voulu lui dire ces mots avant de se reprendre, se demandant pourquoi ils n'arrivaient pas a passer ses lèvres. Ce n'était pas une question de fierté, ils n'en étaient tout deux plus la, mais des fois les choses sont si agréables et si ténues qu'on a peur de les briser et d'altérer leur perfection. C'est ainsi que le vent peut emporter la cristalline toile d'une araignée; et ceci, Gaspard n'en voulait pas. Et il remettait a plus tard... toujours... C'est pour cela qu'il n'avait jamais expliqué a son frère ce qu'il ressentait. Et aujourd'hui... Aujourd'hui c'était trop tard.

La glace abandonne le feu... Et le feu se demande pourquoi il devrait continuer a bruler si vivement alors que sa lumière n'est plus reflétée par son alter ego.

Au fond de lui il aurait du savoir... Il avait déjà entendu quelqu'un demander a Adrian pourquoi il était encore au service de Cerridween alors qu'il avait l'age de postuler... Mais comment Gaspard aurait il pu imaginer que cela arriverait si vite? Nul n'avait pensé a l'avertir, et aujourd'hui il voyait comme une bénédiction le fait de devoir rester derrière l'estrade, dans la pénombre. Car plus son jeune ami prenait la lumière et plus Gaspard s'enfoncait dans les ténèbres.
La seule étincelle qui animait le Nerra était le reflet des torches dans ses yeux humides. C'était injuste. Ils devaient rester ensemble, ils devaient servir Cerrid et poursuivre leur éducation ensemble. Il n'avait pas le droit d'accepter cette promotion!
Accoudé a l'arrière de l'estrade il regardait cette scène surréaliste qui emplissait tout le monde de fierté. Mais Gaspard ne pouvait être fier, en cette soirée il était égoïste, il ne comprenait pas et ne voulait pas comprendre.
Serrant les dents et les poings, le souffle court, il essayait de ne pas se faire repérer, ne pouvant écarter ses yeux du pire spectacle qu'il lui avait été donné de voir depuis fort longtemps. Et pour peu le jeune Nerra aurait put entendre crisser la lame insidieuse qui se glissait entre ses cotes pour lui perforer le cœur et le laisser vide d'émotion. Adrian semblait tellement... heureux... Mais comment avait il pu laisser Gaspard l'aider a préparer la cérémonie avec Cerrid sans lui dire a quoi s'attendre? Comment avait il fait pour ne pas prévenir son ami de ce qui l'attendait? Ils se connaissaient tout deux assez pour savoir quel effet cette nouvelle aurait sur la paire d'écuyers...

Et la chevalerie s'effondre dans l'esprit du jeune vicomte d'Ambert. En cette soirée la sagesse, la générosité, la fraternité et la fidelité laissent place a la noirceur et a la tristesse.
Ainsi un écuyer redevient un enfant qu'on a abandonné... encore... Gaspard doit se rendre a l'évidence, il n'aura jamais de famille

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Rems
[A l'entrée Sud, là où les dés chauffent]

La problématique du carré du carré fut battue en brèche par un tour de passe-passe sémantique de Soeur Marie. Rems salua intérieurement la pirouette de l'Errante - qui n'était pourtant visiblement pas en état de faire des pirouettes. De plus, une trève de numération allait sans aucun doute convenir à Alfie, à coté de qui, une femme d'action tenait d'une loque amorphe, en moins énergique.

Il fut alors question de frapper dans ses mains et de crier "pas mou, le caillou" . Rems se demanda pourquoi on ne criait pas "pas sèche, l'eau" ou encore "Pas bien, la guerre", et se dit finalement que la locution était plus jolie quand elle était rimée. Ce jeu était foutrement complet.

Il semblait que Marie arrivait au sommet de la hiérarchie déistique du cul de chouette. Rems quêta l'approbation de sa Louve - qui la donna d'un oeil noir clair, signe de l'éloignement du spectre de Pythagore - et lança :


Et bien, c'est très clair et ça a l'air chouette !

Et sans laisser le temps à ses deux compagnes de réprouver ce jeu de mot plus que faiblard :

Hum, heu bon. Qui commence ?
Fool.deboishardy
Le soldat Deboishardy regardait la cérémonie se dérouler. Tout d'abord le grand maître prenant la parole. Fool devait bien reconnaitre un talent certain d'orateur au grand maître Nith. Biensûr le fond du discours ne sonnait pas pareil pour lui, que pour d'autre dans l'assemblée. Même s'il s'était battu contre des brigands c'était bien loin de là, preuve que cette plaie touchait l'ensemble du royaume et pas seulement le domaine royale.

Puis le discours plus fougueux de Cerridween qu'il ne connaissait pas jusqu'alors. Il se demanda si cette fougue était présente aussi pour manier l'épée longue, sans doute...
Elle appela les postulants. Peu de nom lui disait quelques chose et si les têtes il les avait sans doute croisé à Ryes, malgré des efforts de mémoire pas moyen de remettre les circonstances... à moins bien sûr qu'il n'y en ait aucune. Il se rendit compte qu'il demeurait dans une certaine mesure un étranger dans la forteresse de la licorne. Le statut d'homme d'armes y faisant beaucoup certainement.

Il se réjouit pour eux, Ils avaient enfin la chance de commencer réellement leur chemin vers l'esprit de chevalerie. Comme le disait la maitresse de cérémonie ce n'était qu'un début et moultes preuves de son engagement total à fournir.


Bon courage sur le chemin de l'honneur. chuchota-t-il

Enfin un léger sourire se dessina sur son visage, demeuré fermé jusqu'à ce jour.
Anorion2
Rheanne avait été appelée, avec quatre autres personnes, à monter sur l'estrade pour être admis dans les rangs de l'Ordre. Anorion était content pour ses frères et fier de sa sœur de cœur.

Debout derrière la dernière rangée de bancs, à côté de sa bienaimée Irella qu'il tenait par la taille, il ne perdait rien de la cérémonie qui se déroulait sous ses yeux.

L'instant avait quelque chose de particulier ... de magique ... tant le décor était original. Selon ce qu'il en savait, les autres cérémonies d'intronisation se déroulaient entre les murs d'un édifice en pierre. Certes, il devait probablement s'agir d'une salle aux mesures impressionnantes, certes, cette salle devait être décorée spécialement pour l'occasion. Mais ici, en pleine nature, cet événement revêtait un caractère mystique. Ano était persuadé qu'aucun autre endroit ne pourrait rivaliser avec cette clairière, surtout avec les conditions climatiques excellentes de ce début d'été. Les jours étaient parmi les plus longs qui soient pendant l'année. Les températures, malgré qu'il se faisait tard, étaient encore clémentes.
Ce qui ajoutait encore à la beauté de la cérémonie était cet éclairage particulier mêlant celui des torches et la pâleur de la lune.

A ses côtés, Irella était, elle aussi, très concentrée sur ce qui se disait et se faisait sur l'estrade. Anorion savait qu'elle aurait beaucoup de questions à lui poser lorsqu'ils se retrouveraient quelques instants après cet événement. Pour le moment, il la laissait écouter avec attention.

Il profita tout de même d'un moment de répit donné par quelques instants de silence pour chatouiller sa belle et lui murmurer à l'oreille :


Je t'aime, mon ange !
Fauconnier
Bande sonore

Le passage à l'âge adulte est probablement l'une des pires périodes pour un homme, même si personne ne le dit jamais. Il revient à abandonner nombre de rêves et de désirs, pour se couler dans le moule d'une société qui définirait chacun des faits et gestes d'une personne pour probablement toute sa vie. C'était un passage qui n'avait rien de simple ; un passage fait de devoirs, et d'obligations.
Adrian l'avait arpenté en long, en large, et en travers, ce chemin vers l'âge adulte. Il avait dû, dès l'âge de 11 ans, prendre des responsabilités sur un ensemble de fiefs qui était imposant et respecté ; il avait dû assurer l'éducation de sa soeur, et son avenir propre. Il avait dû courber la tête pour pénétrer les arcanes de cet Ordre, et se faire un parmi la multitude. Mais il avait surtout perdu l'enfance... Cette période d'insouciance juvénile superfétatoire qui voit le jeu, l'envie diriger la vie, Adrian... l'avait peu connue. Et il l'avait surtout connue seul. C'était peut-être la base de sa mélancolie quasi-constante. Peut-être regrettait-il les possibles inexprimés, et les professions de foi délivrées dans l'urgence. Peut-être aurait-il aimé que sa mère et son père puissent le voir aujourd'hui, et lui dire simplement qu'il avait bien fait ; qu'il était un bon fils. La conversation avec sa soeur à Paris(1) lui avait montré l'un des paradoxes de l'âge adulte, qui est que la plupart du temps, même quand l'on croit faire au mieux, les conséquences de nos actes sont autant mauvaises que bonnes. Et il avait tout particulièrement compris que ses décisions avaient déçu sa soeur. A l'horreur d'avoir failli auprès de son père(2), Adrian avait aussi eu à répondre de ses actes auprès de sa soeur. Et alors que le jeune Faucon déployait désormais ses ailes, alors qu'il était désormais Comte de Scye, Vicomte d'Isle et de Montbarrey, Baron de Saint-Laurent... Le jeune Faucon ne parvenait pas à se réjouir.

Sa mère était morte.

Et même s'il prenait la pleine teneur de ses possessions, elles étaient néanmoins assises sur la mort de sa mère ; une mort qui l'avait laissé choqué, et profondément ému pendant une semaine entière. Personne n'avait rien pu y faire, et c'était probablement très bien comme cela ; les deuils se vivent souvent principalement seul ; avant que d'être pansés par le rapport à l'Autre. Et le jeune Comte avait alors prié parfois ; pensé, toujours. Mais pas pleuré ; on ne pleurait pas, quand on était un Comte ; et quand on était un Fauconnier. On regardait la mort en face, et on lui chiait à la raie, comme l'aurait dit son père. Et... Le jeune homme qui devenait maintenant l'adulte de la famille pressura les sentiments... Pressura sa douleur, pressura son chagrin, pressura sa déception et sa tristesse, la réduisit à un petit cube... Qu'il cacha. Et à l'air agressif et parfois peu amène de ses obsidiennes s'était substitué un autre air, qui adoucissait ses yeux bien qu'en les rendant plus terribles. Cet air, c'était celui de la tristesse. Et même si Gaspard et Karyl avaient été de véritables amours qui lui avaient permis de redresser la barre, ce constat de la mort de son dernier parent, du dernier élément qui le raccrochait à sa naissance, le laissait triste et endolori. Il se sentait tellement coupable de tout, le jeune Comte à l'allure de rapace. Responsable de la folie de sa mère ; responsable des erreurs du précepteur avec sa soeur ; responsable, qui sait ? Peut-être de la mort de son père.

Oui. Adrian avançait dans la vie en se flagellant. Il ne savait pas faire autrement.

Et il était là, aujourd'hui. Le coeur empli d'allégresse alors qu'il s'apprêtait à réciter son serment. Il avait accompli ses objectifs, et il était parvenu jusqu'à la première marche de l'escalier qui menait à la chevalerie. Il avait vaincu ses démons, et fait erreur à son père. Aujourd'hui, il devrait probablement se sentir heureux. Le genou face au Haut Conseil de l'Ordre qui allait bientôt les accueillir, il allait enfin rencontrer son destin. Mais... Tu avais relevé les yeux, Adrian. Et tu les avais glissés en direction de Gaspard, perché derrière l'estrade, tentant de regarder la scène. Etait-ce volontaire ? Ou pensais-tu réellement qu'il serait heureux pour toi ? Ou bien... Savais-tu ce qui allait se passer, et voulais-tu en nourrir ta tristesse ?
Tu l'as ainsi vu, ton frère d'arme. Tu l'as vu, ce regard empli de larmes, la mine rougeaude et blême, la tristesse du coeur peinte sur le visage, et la tristesse des yeux au creux du regard. Alors... Ton allégresse s'est fait doucher de larmes ; ta joie s'est ternie. Tu voudrais remonter le temps, et tout recommencer à zéro. Mais la vie n'a rien d'un film que tu peux remonter à l'envie, comme une montre à gousset. Les actes ont des causes, et des conséquences. Et Adrian Fauconnier pénétrait ainsi dans l'âge adulte, maladroitement, en décevant même l'avant-dernière des personnes qui avaient place dans son coeur : son frère d'arme. Son feu. Tu te souviens de ce que vous vous étiez dits, Adrian ? Tu te souviens des serments faits le soir, alors que vous observiez les entrainements des gardes, dans le champ à côté de Léard ? Vous vous étiez dits que vous vous attendriez. Que vous prendriez le temps. Que vous y iriez ensemble. Et... Toi, lorsque le temps était venu, tu avais pensé que... Les promesses d'enfants ne pouvaient pas s'appliquer à des décisions qui faisaient autant sur un avenir. Et tu avais pensé que Gaspard le comprendrait.

La fête est finie...


- " N’attendez pas la facilité. N’attendez pas de repos. N’attendez pas de passe droit. Le mantel que vous allez revêtir ce soir n’apporte rien de plus que le début d’une voie difficile qui vous verra peut être échouer ou périr. Comme je l’ai dit, n’entrez pas ici pour chercher la gloire, les titres ou la célébrité. Nous sommes les lieutenants de l’ombre qui travaillent par don d’eux même. Mais si vous êtes prêt à faire fie des doutes, si vous êtes prêt à une vie de chemin et d’armes, si vous êtes prêt à marcher dans les pas de tous ceux qui sont derrière vous et qui vous regardent, comme ceux qui nous ont quitté et qui ont chacun donné sang et sueur pour que la Licorne reste cabrée, alors prononcez de serment. Sinon retournez sur vos pas maintenant. "

Alors... C'était si simple que ça, de sortir quelque chose de sa vie ? Pan, on prenait une décision, et pan c'était fait ? Adrian, devant les paroles de devoir et d'abnégation, baissa la tête, et... Evacua. Une simple larme perla à son oeil. C'était le moment. C'était le moment, crétin ! Concentres-toi ! Ressaisis-toi ! C'est là où tu dois répondre ! Et... Adrian, là encore, n'entendit qu'une phrase à son esprit. Une conversation qu'il avait eu avec son chevalier, quelques temps auparavant, alors que... L'invasion bretonne et angevine pouvait être imminente.


- " Nous ne pouvons défendre efficacement que Laval ou le Mans. Léard, quant à lui... ne sera défendable que par nos forces réduites par les besoins des villes, et par des paysans conscrits. Nous n'avons pas le temps et les moyens d'embaucher du mercenaire. Et nous n'avons que peu de renforts disponibles... "Il la regarda alors directement. " Quelles sont les instructions, si jamais il y a offensive dans notre direction ?

- Partir. Et tu seras responsable de cela. Il n'y a pas de défense possible ici. Les licornes partiront demain pour Laval et le Mans pour ceux qui sont encore ici. Moi aussi. Il faudra que tu amènes Luthi, Laïs et Ilmarin loin des combats. Que tu fasses l'alerte au village pour que les villageois se sauvent. Qu'ils aillent à Beaumont. Le château de Guilhem a une enceinte au moins qui pourra être fermée en cas d'attaque. Ensuite la défense sera plus facile. "


Il a ouvert la bouche. Elle pose doucement une main sur sa joue, celle qu'il lui reste.

- " Non tu ne me suivras pas... et non tu ne te retourneras pas... Je suis fière aujourd'hui. Je suis fière de ce que tu es devenu. Si je dois mourir demain ou dans les jours à venir, Adrian, je n'aurai pas de regrets. Et je dois te remercier pour le travail que tu as fait à Léard. Ces murs comptent beaucoup pour moi comme pour ceux qu'ils abritent. Ils comptent plus que ma propre vie ici... alors tu feras ça pour moi... et je peux partir avec la paix de savoir que tu le feras bien. "(3)

Alors... Il n'y aura qu'une seule larme sur la joue du Faucon. Ses yeux se durcissent ; les charbons deviennent obsidienne ; l'obsidienne devient polie ; une seule larme fuit du réservoir, et elle symbolise à elle seule tout le conflit qui se déroule en lui. Conflit entre les sentiments et les devoirs ; entre les envies et les besoins. Adrian devenait adulte, et il devenait homme. Il apprenait à faire fi de ses sentiments. Et même s'il l'avait souvent fait... Aujourd'hui, cela lui coûtait terriblement. Tu tremblais, Faucon. Toi qui ne faisais percevoir tes émotions qu'à un petit cercle de privilégiés, tu prends tes aises, tes convenances : tu les montres maintenant à une large foule, qui peut se gausser et rire de toi.

Pauvre petit con.

Il fut le premier.

Le premier à reprendre le serment des écuyers ; le premier à regarder la Pivoine dans les yeux ; le premier à avoir la voix qui tremble sous l'émotion ; sous la douleur, sous la colère contre lui, et sous la peur. Et alors que des vies basculent, et alors que des hommes flanchent, certains deviennent adultes, et se promettent qu'un jour, oui, un jour... Ils ne feraient plus d'erreurs.


- " De... De par ma bouche... Je déclare... Que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment. " Il y a plus d'une larme. Il faiblit. Il flanche. Les yeux se brument. Les pupilles se dilatent. Et ALLEZ, BON DIEU !

- " Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui qu'en ce jour, je deviens un fils de la Licorne. Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à Sa Majesté Lévan III, roy de France par la grasce de Dieu, par vie et par mort, pour les siècles des siècles et à jamais. Que si... " Fatale erreur, Adrian : tu jettes encore un coup d'oeil à Gaspard. Tu faiblis, petit, tu faiblis. Ressaisis-toi ! Il comprendra. Il comprendra bien. Il faut comprendre le devoir. Non ?" Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi. Qu'il ... " Reniflement soudain. " Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'Ordre Royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de Sa Grandeur Nith de Cassan, son Grand-Maistre. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité. "

Il ne peut regarder dans son dos. Il ne peut regarder dans son dos, et ça le tracasse. Il voudrait en finir, avec tout ça. Il voudrait juste que l'épreuve ne puisse être plus simple ; que les sacrifices ne puissent se faire sans douleur. Il aimerait bien que sa mère soit là...

- " Qu'il soit sû aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrais veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume. Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafiosos avec la même efficacité, et... "Et ta voix faiblit, putain... Mais quelle lopette, se dirait son père." le même sens du devoir... "

Et la tête de se redresser, alors que la dernière larme a coulé. Maintenant, c'est bon ; on peut y aller.

- " Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme et mes valeurs. Que la devise séculaire de l'Ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que Justice et Bravoure devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume. "

Et ainsi devint-il un Judas, en trahissant un Frère pour son bien-être personnel. Cela lui coûtait. Et les 30 deniers d'argent risquaient fort d'avoir un goût amer sous la dent, ma foi. Et ainsi avait-il fait fi de ces semaines passées ensemble, à travailler main dans la main. Bras contre bras.(4)

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(1) : Voir le RP de rencontre de la future femme d'Adrian, à Paris : "Ma-ma-material girls !".

(2) : Voir plus haut, dans le RP de l'Armure de Bralic.

(3) : Conversation décrite dans le RP de camp de base de la Licorne, "RP-Licorne : Léard, le camp de base", en gargotte mainoise.

(4) : Voir le RP de punition d'Adrian et Gaspard "A malins, sadique et demie".
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Anorion2
Anorion tenait toujours Irella contre lui.
Il ne put s'empêcher de répéter à voix basse, afin que seule sa compagne l'entende, les paroles - du moins à peu de choses près - que les cinq frères et sœurs allaient devoir réciter:


De par ma bouche je déclare que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment. Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne. Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, Roy de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi. Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je promets mon amour à Irella. Je jure de la protéger, l'assister, la secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume. Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafioso avec la même efficacité, et le même sens du devoir. Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme et mes valeurs.


Il avait volontairement modifié quelques paroles et espérait bien que, le moment venu, il ne répéterait pas ce qu'il disait là ... Une partie de ce serment était exactement ce qu'il s'était toujours promis d'avoir comme comportement. Il se dit aussi qu'il était étrange que certaines personnes aient besoin de faire ce serment pour le respecter et suivre ces vertus qui étaient les siennes depuis fort longtemps.

Il embrassa tendrement sa bienaimée ...
Boucanier
A genoux il écoutait les paroles du Capitaine, il en avait la chair de poule, sa peau été moite et les poils de ses bras hérisses Plus rien en ce moment n’existait, il était seul sur cette estrade avec la voix, cette voix qui flottait dans la clairière survolant la foule, des paroles lourdes de conséquences paroles qu’il allait prononcer, paroles qu’il attendait depuis peut être toujours.

Il se repetait dans sa tête la devise de l’Ordre « justice et bravoure »devise qui devenait officiellement sienne mais devise a laquelle il attacherait la sienne « honneur et fidélité » voila maintenant le sens de sa nouvelle vie, aujourd’hui un autre homme vient de naître, mais au fond de lui il s avait que l’enfant qu’il fut avait déjà ces devises profondément gravées dans son cœur et dans sa chair.

, attendant que son frère le plus ancien répète le serment et ne voyant ou plutôt n’entendant rien venir il décida de se lancer, de se jeter a l’eau en premier et c’est d’une voix profonde sortie du fin fond de sa poitrine qu’il répéta le serment

De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne.Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Nith de Cassan, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume. Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafioso avec la même efficacité, et le même sens du devoir. Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE, devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume."


emu et fier il inclina encore plus sa tete et attendit

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vice prevot
Shiska
[Clairière, aux pieds de la rousse]

Ils étaient tous là, présents. Alignés genoux à terre comme des repris de justice condamnés à la peine capitale. Aux pieds de la sainte inquisitrice du droit divin qui réclamait l’expiation des pêchés de ses enfants maudits afin de pouvoir leur ouvrir les portes d’une renaissance salutaire (oui bon ok je l’avoue elle ne fait pas très sainte…). La sentence y est prononcée, de vive voix et aux vues et sus de tous ceux qui ont été invités à l’exécution. Bien sûr on y parle de mort sinon ce ne serait pas une peine capitale après tout. Des personnes ont été jugées comme le dit l’exécutrice. Comme quoi c’est bien la sentence d’un procès… L’assemblée est solennelle comme il sied à ce genre de manifestations et de plus certains agenouillés semblent avoir du mal à se contenir devant la peine qui les attend. Oui en aperçu comme ça on dirait vraiment une exécution. La seule différence notable est peut être les qualités qui sont mentionnées…

Les oreilles du loup sont aux aguets alors qu’il entend qu’on le susnomme. Royaume, capitaine… lui qui pensait passer comme une missive au pigeonnier sans avoir d’autres avantages que ses qualités et ben c’est râpé… Y’a plus qu’a espérer qu’elle ne fasse pas le déballage. Après tout les autres présents méritaient surement autant que lui leur place, voir plus même.

Pas de facilité, pas de repos, pas de gloire ou de titres… petite canine qui se dérobe en coin de sa bouche pour le loup qui n’a jamais cherché ce genre d’ennuis de toute sa relativement longue vie et qui pourtant a fini par les attirer. Il y a parfois des choses immuables dont même les ordres ne sont exempts… Mais enfin c’est vrai que cela arrive même lorsqu’on ne le cherche pas et que l'ambition despotique et maladive n'apporte jamais rien de bon. De sang de sueur et de larmes, voilà de quoi était faite la vie d'un combattant. Lui même en avait déjà versé des litres et si ses jeunes confrères n'en avaient pas encore eu l'occasion, nul doute qu'ils apprendraient très vite à quoi s'en tenir. Peut être même qu'alors ils regretteraient le serment qu'ils avaient prononcés ce jour... L'expérience a cela de bon qu'elle balaie certains doutes. Même si elle rajoute certaines contraintes en contrepartie...

C'est donc pour faire fie des usages et coutumes qui vont généralement de pair avec l'âge, autant pour saper le fait qu'il était le plus vieux que pour ne pas passer en premier; que le loup laissa ses camarades s'exprimer avant lui.

Le jeune homme à ses côtés semblait très perturbé par son serment et les larmes qui coulèrent lors de son serment débité avec difficulté ne collaient que trop bien avec la tension que l'on sentait dans sa voix. Aucune espèce d'idée de ce qui pouvait secouer la jeune pousse alors qu'elle prononçait ces paroles. La seule chose qu'il savait c'est que ce jeune homme avait sans doute ses raisons et que, en tant que futur frère, il avait un certain devoirs vis à vis des autres cornus.

Sa main se posa alors discrètement sur l'épaule du jeune homme afin de lui signifier un soutien de sa part. Regard en biais dans sa direction pour être sur que le message avait filtré, sans pour autant décrocher un sourire de son visage fermé. Il détourna alors son regard vers la grand flamme qui les dévisageait et repris ses paroles d'un voix distinct et précise. Ni trop forte, ni trop faible. Mais d'un calme olympien pour quelqu'un qui il y a a peine quelques minutes était assaillis par les doutes et les souvenirs.


"De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment. Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens un fils de la Licorne. Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Nith de Cassan, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume. Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafioso avec la même efficacité, et le même sens du devoir. Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme et mes valeurs; encore une fois...

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE, devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume."
Akane
[ Quand des impétrants deviennent ecuyers…Ils se passe de drôles de choses alentour ]

La brune assise sur son banc écoutait les discours respectifs du grand maistre et de la capitaine. Comme toujours, leurs mots, bien choisis, reflétaient bien la réalité des derniers événements. Ils étaient unis, avaient mis du leur dans cette mission et cela depuis bien des mois, se rendant sur les remparts, avec beaucoup d’abnégation. Oui, en ce jour, elle se sentait fière d’être une « licorne », fière de représenter son ordre, et fière de leur implication. Ils n’avaient point fait d’exploits, point de batailles contre l’ennemi, point de fer croisé, mais qu’importe, il suffit de peu parfois. Voilà ce que ressentait intérieurement la « tempête », même si son visage ne trahissait aucune source de satisfaction …

Elle ne s’était pas aperçue qu’une jeune fille était présente et la fixait, chaque chose en son temps, et le temps était à la cérémonie.

D’ailleurs, que s’y passait-il ? La capitaine appela plusieurs impétrants. Des méritants. Du regard, elle les suivait et s’apprêtait à écouter leurs serments. Elle se souvient de la rencontre avec le jeune Adrian, rencontre assez musclée… D’un jeune nobliau face à une tête de mule, et forcément ça fait des chocapic, pardon, des étincelles.

Alors qu’elle reportait son attention sur le haut conseil, elle distinguait une silhouette, un jeune homme brun, l’ours comme on le surnommait. Mais qu’es ce qu’il fichait là ? L’était pas censé surveiller l’entrée ? et si Cerridween s’apercevait de cela, ça barderait pour le matricule de son écuyer. Neutre, rester neutre…Ne pas attirer l’attention de la rousse en évitant d’afficher une mine mi surprise, mi dépitée. Comment sauver la mise du gamin ? Des signes discrets ? Même en faisant des signes discrets n’étant pas trop éloignée de l’estrade, le malaise serait remarqué. Rien à faire, espérer, qu’il retourne vite à ses attributions du jour. Rien que d'y penser, mais ce n'était point son rôle, elle mettrait bien des taloches derrière la tête du jeune imprudent pour lui faire saisir la chose à sa façon. Pas qu'elle ne l'appréciait pas, au contraire, mais là, il jouait avec le feu.

Comme si cela ne suffisait pas, elle se vit remettre un couvre-chef l’espace d’un instant des mains de Thea, couvre chef qui appartenait à Eragon derrière elles. Elle n’avait pas suivi l’affaire, accaparée par ce qu’il se jouait devant ses mirettes. Ses sourcils se fronçaient. Mais sont tous fous ou quoi aujourd’hui ? Entre un qui fait le mariole derrière le haut conseil et Thea, d’allure tranquille d’habitude qui devient taquine, on aura tout vu. C’était une cérémonie d’intronisation ou la fête de la Saint Jean ? Tant qu’on y est, elle pouvait monter sur le banc et improviser un petit chant histoire de mettre l’ambiance, tiens l’hymne de la licorne serait de circonstance…
Thea devait peut être souffrir de surmenage, ou d’un mal qui n’en est pas un finalement et qu’elle avait connu. Bon…Toujours sourcils froncés, l’errante allait rendre le couvre chef à son propriétaire… Ce n’est pas que mais l’envie de retourner récurer les douves, hors de question, sans elle !

Thea avait elle compris ? Visiblement, cela faisait parti de son subterfuge… Malgré sa discrétion, elle remarqua aisément qu’un pli était glissé dans le bien de l’écuyer, avant qu’elle ne prenne la décision de le rendre. Finalement, elle avait bien saisi ce qu’il se tramait à ses côtés. Sourire en coin, elle se reconcentre sur la cérémonie et écoute le serment du jeune Adrian, se souvenant du sien énoncé comme si cela était hier…
Rheanne
La prise de parole du capitaine suspend sa prière. Flûte, elle n’a pas pu terminer de réciter intérieurement son credo pour valider ses demandes au Très Haut. Voilà qui ne présage rien de bon. Elle garde la tête baissée un long moment, pendant le discours du capitaine dont elle s’accroche à chacun des mots pour ne pas sombrer. Puis pendant le serment de ses bientôt frères. Lorsqu’elle aura elle aussi déclamer son serment, son destin sera scellé aux autres Licorneux, définitivement. Enfin tant qu’un souffle sortira encore de sa bouche.

Elle sait que les événements dans une vie n’arrive jamais par hasard. Et plusieurs éléments l’ont amené à un jour se présenter à la Licorne et aujourd’hui à être présente icelieu. Des moments heureux et intenses et d’autres beaucoup plus tragiques mais tout aussi intenses.

Tête s’obstinant à regarder vers le sol, personne ne peut remarquer quelques larmes couler le long de ses joues. Elle est fière ce jour de se trouver ici, à genoux, à engager sa vie et son énergie au service de causes justes. Peut-être que cela lui servira à expier d’éventuelles fautes. Pensée rapide pour Lynette. Et une larme de plus ! Elle la revoit mentalement cacher ses douleurs derrière un sourire crispé. Rheanne sait et a toujours su que l’ex dépeignée (qui n’a plus un poil sur le caillou désormais) souffre chaque jour qui passe. Elle ressent un étrange malaise chez la blessée et chaque croisement de regard sonne comme une alarme pour la brune. Elle sait ?

Moment de silence. Il semble que ce soit le tour de Rheanne de prendre la parole pour s’engager sur la voie que lui offre présentement la Licorne. Elle doit relever la tête, faire honneur à ceux qui l’accueillent désormais parmi eux. Mais cela lui semble insurmontable. Elle craint de ne pouvoir aller au bout. Un sentiment de trahison l’envahit. La tête lui tourne. Elle doit respirer et reprendre le dessus. Elle ne va quand même pas nous faire un malaise en plein devant le conseil…

Le moment de silence perdure. Un raclement de gorge provenant d’on ne sait où semble lui indiquer qu’elle est attendue. Elle plisse fortement les yeux, déglutit avec mal tant sa gorge est sèche.


De par ma bouche je déclare, que nul homme, paysan, soldat, noble ou roy ne pourra me soustraire à mon serment.
Qu'il soit su aux oreilles de tous qu'aujourd'hui en ce jour je deviens fille de la Licorne.


Le mot « Licorne » est lâché. Et il agit telle une délivrance pour la jeune femme. Elle rouvre les yeux et relève doucement la tête pour regarder le capitaine Cerridween. Et alors qu’elle avait toujours fait en sorte de ne pas se trouver face à cette femme, là elle la fixe du regard, accrochant sa volonté dans les prunelles de la capitaine. Rheanne a besoin d’une bouée sur laquelle se raccrocher et elle la trouve en la tante de Guilhem. Quelle curieuse manifestation de la brune quand on sait la nervosité quasi maladive qui l’envahit dès lors que la rousse apparaît dans les parages…

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à sa majesté Lévan III, roy de France par la grâce de Dieu, à la vie et à la mort, pour les siècles des siècles, et à jamais. Que si par ma vie ou ma mort, par ma langue, mon esprit ou ma lame, je puis le servir et le défendre, je n'aurai nulle hésitation, nulle contrainte, nul obstacle face à moi.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure allégeance à l'ordre royal de Chevalerie de la Licorne, et par la même à la personne de sire Nith de Cassan, son Grand Maître. Je jure de le protéger, l'assister, le secourir face à n'importe quel péril, face à n'importe quelle adversité.

Qu'il soit su aux oreilles de tous aujourd'hui que je jure fidélité au peuple de France, pour aujourd'hui et à jamais. Que de par mon bras je défendrai veuve, orphelin, innocent, simple d'esprit, opprimé, éclopé, ou simple paysan, comme n'importe quelle autre personne de ce royaume. Que je combattrai de toutes mes forces le mal sous toutes ses formes. Que je combattrai tyrans, guerriers assoiffés de mort, mafioso avec la même efficacité, et le même sens du devoir. Que je ferai respecter à jamais Honneur, Justice, Bravoure, Loyauté, Bonté d'âme et mes valeurs.

Que la devise séculaire de l'ordre devienne mienne par ma bouche qui la prononce, et que JUSTICE ET BRAVOURE, devienne le mot d'ordre de mon attachement au royaume.


Tout au long de son serment, elle n’a pas cessé de fixer le Capitaine. Ne réfléchissant même pas que c’est à tout le conseil et toute l’assemblée qu’elle adresse son serment, ne pouvant se concentrer que sur une seule personne pour ne pas flancher, aller au bout de son chemin et résister à une nausée et l’envie de filer en courant le plus vite possible, sortir de cette clairière, trouver une branche et y soulager sa culpabilité.
Alfgard
[Entrée Sud, quand un rapace nocturne de la famille des Strigidés devient l’ennemi à abattre]

Alfgard n’a pas tout compris – son orgueil ne lui permet pas d’admettre qu’elle n’a rien pipé - mais il lui semble nonobstant que soeur Marie n’a pas répondu à la question de Rems, évitant ainsi des explications interminables sur un carré de carré. Là, elle lui aurait bien sauté au cou – si l’état de l’errante le lui avait permis parce qu’un saut de la rousse dans les bras de la future mère aurait certainement déclenché la venue prématurée de l’enfançon et avec, une foultidude d’emmerdements, bien pire que de retenir une foultitude de règles incompréhensibles pour enfin arriver à lancer trois pauvres dés ! –

Ainsi pense l’écuyere, grand sourire en direction de Marie. Elle attend et laisse passer les explications. De toute façon, elle ne comprend pas plus la velute que la chouette velute.


... frapper dans ses mains et à crier Pas mou, le caillou…
Hein ? Soeur Marie perdrait-elle la raison ? Par les Nashes de la femme de Thor, les humeurs d’une femme enceinte sont impénétrables !

Regard inquiet vers Rems qui garde son sang froid, ne laissant rien paraître en oyant ce point si... particulier des règles du jeu. Alfgard se mordille la lèvre pour s’empêcher une réflexion qu’elle trouve légitime mais que par instinct, elle garde pour elle.

Fichtre ! Pourquoi chercher mâtine aux vêpres ? Mariealice doit avoir des raisons bien à elle pour essayer de nous faire prendre des vessies pour des lanternes!

Cul de chouette … 50 points, … égal 60 points, ainsi de suite … 100 points.

Rems, à ses côtés, ne se départit pas de son petit sourire si charmant. Comment s’arrange-t-il avec tous ces chiffres ? Et si elle posait la question qui la chiffonne en cet instant ? Osera-t-elle ?
La Nîmoise se racle la gorge, attrape une mèche de cheveux qu’elle tournicote autour de son index pour se donner du courage et …


Hum, heu bon. Qui commence?

Changement de sens dans le tournicotage de la mèche et pffit ! Ventilée la question, dispersée façon bouts de parchemin en mille morceaux aux quatre coins du Mans ! Ne sort alors de la bouche de la rousse qu’une vive approbation enjouée :

Oh oui ! Qui commence ?

Regard appuyé vers la meneuse :

C'est fini les règles ? Ou bien, on peut jouer et tu nous guides au fur et à mesure ? C’est possible ?
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