[RP]Les Thermes de Châteauroux

Diantre! il n'était pas gêné tout de même! Elle rougit et resta là, bouche-bée à le regarder. Ah et bien puisqu'il voulait jouer à cela.

Arrêtant donc de faire des vagues, elle se redressa, sortant à moitié de l'eau. Au diable sa pudeur, l'eau lui arrivant à la taille, elle mit ses mains sur ses hanches, sentant sa respiration soulever sa poitrine.

Cela vous va, messire Oso? Je ne fais plus de vague? vous êtes satisfait?

Un regard froid... où... de braise. Non plutôt froid! Une petite moue contrariée, la jeune fille haussa les épaules.

Peut-être voulez-vous un échange de bon procédé et que je vous masse à mon tour?

Il allait voir ce qu'il allait voir!
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Alors c'est ainsi. Un sourire carnassier etira ses levres. Elle n'avait pas froid aux yeux, il aimait ca.
Patiemment, il attendait que se calment les clapotis, le regard fixé sur son visage.
Elle avait un petit air provocant qui lui fit mordre doucement sa levre inferieure, tandis qu'elle le devisageait, a demi cachee sous ses cheveux mouilles.
Une fois la surface lisse comme un miroir, il abaissa lentement son regard. Tres lentement, pour qu'elle n' ignore rien de sa curiosite.
Sous le voile de la chevelure collee a la peau, sa poitrine pointait fierement, tentatrice. Seul, le souffle un peu rapide qui la soulevait trahissait le trouble de sa proprietaire.
L'eau, qui refletait la lumiere des fenetres, eclairait le dessous des seins, la ou regne habituellement une ombre legere. Elle soulignait la paleur du ventre tendre, palpitant, appuyait le relief des pointes arrogantes.
Les hanches s'elargissaient juste sous la surface, soulignant la marque de la taille, lui laissant au creux des mains un leger fourmillement.
Il s'approcha doucement, laissant le bout de ses doigts effleurer, comme une caresse, l'humidite du bassin.
Plus grand qu'elle, il avait l'eau plus bas que la taille, evidemment, et laissait librement son etrave ouvrir l'onde, devant lui.
Dans le silence, la tension avait monté d'un cran. On n'en était plus au jeu, aux sous-entendus. La civilisation avait depose les armes, l'animal reprenait le dessus. La chasse. Deux fauves, deux proies, alternant les roles.
Il n'alla pas directement vers elle, non. Il tournait autour, silencieux, tendu, attentif. Attentif aux formes qui se devoilaient, estompees par l'eau.
Aux cuisses fuselees, a la croupe arrondie, au leger creux des reins. A l'effacement soudain du ventre, a la plongee vers le coeur de tout.
Elle etait belle, desirable. Rien d'autre ne comptait, en cet instant. Il la lui fallait. C'etait une evidence, aussi claire que celle qui pousse le fer glace dans les tripes de l'ennemi.

Il fit un pas vers elle, rompant la distance de moitie. Reporta son regard sur le sien.
Sans sourciller, une etincelle ironique au fond des yeux, la voix basse et rauque, il articula :

Un massage ? Mais qu'en penserait madame votre mere ?
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Dieu du ciel... il lui fallait bien l'aide du ciel et de tous les saints. Il était là et la façon dont il la regardait, la faisait trembler, de l'intérieur et aussi de l'extérieur. Elle n'en menait pas large! Qui plus est, lorsqu'elle tentait de baisser les yeux, son regard se déposait invariablement sur sa virilité et elle sentait ses joues s'empourprer encore plus.

Diantre! Elle avait envie de se coller à lui, de fermer les yeux et de s'abandonner enfin à celui qu'elle aimait. Tout ce temps passé avec lui, tout ces moments, où elle avait fait passer sa raison avant ce qu'elle ressentait. Il fallait garder le dessus et ne pas succomber... à la tentation.

Madame ma mère? Mais elle n'est pas là que je sache! Qui plus est nous ne sommes pas obligés de lui répéter, non? A moins que vous teniez à lui dire toute la vérité... D'ailleurs, elle me fait confiance... donc il n'y a rien à craindre!

Elle le regardait avec malice, l'oeil brillant. Il tournait autour d'elle, sans la toucher, la frôlant tout au plus ce qui décuplait son désir, à son grand dam. Elle pensait à toutes les leçons aristotéliciennes qu'elle avait reçue au couvent et la pastorale qu'elle avait suivi avec attention. Elle se griffa le bras à nouveau, faisant pénétrer ses ongles dans sa chair, afin de garder la tête hors de l'eau.

Allons donc mon cher ami, donnez-moi cette huile, vous verrez si j'ai d'aussi bond talents de masseuse que vous.

Alliant le geste à la parole, elle lui tourna le dos, cachant son émoi. Elle s'appuya sur le bord du bassin, se retournant face à lui, le regardant cette fois avec intensité.
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Hum. Coriace, la jolie brune. Esprit de repartie, et bonne tenue à la tentation. Il fronca le nez. Se vexer, ou pas ?

Il choisit la negative. Et la regarda fuir. Oh, pas loin. Elle fit face bien vite.

Il sourit.

Je ne doute aucunement de vos talents, jolie brune. D'ailleurs, la seule vue de votre silhouette me ravit le coeur et l'esprit. Entre autres.

Il s'approcha, mais s'arreta a distance raisonnable.

Vous avez raison. Votre mere n'en saura rien. Alors, pourquoi s'arreter a un massage ? Si nous fermions la porte, tout simplement ? Il me semble que nous sommes seuls, par ici.
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Pivoine. Là ce n'est pas ce à quoi elle pensait, c'était ce qu'elle devenait. Il osait... il suggérait... il tentait... et... et Diantre! elle le désirait! diablement tentée. La glace fondait, elle n'avait qu'à tendre la main, pousser la porte...

Elle tendit sa main en effet... le frôla, et attrapa son bras, serrant fermement.

Commençons par un massage. Et puis il nous faut repartir ce soir, il serait dommage de trop nous attarder ici, nous avons encore à faire avant le départ.

Petit pas adroit, reprendre la main, même si l'envie la plus forte était celle...

Hum... allons, tournez-vous et passez moi cette huile, je vous prie. J'essaierai de ne pas vous faire de mal.

Elle retint son rire, nerveux. L'image de son père s'imposait, "Route droite et coeur au front", il était là, il la regardait, tendrement, mais elle savait son jugement implacable et avec le sien, celui du clan.

Elle déglutit difficilement et poussa un peu Oso, l'invitant à prendre place pour se faire masser.
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Il lacha un rire léger.

Vous êtes maline, mia cara. J'apprécie, croyez-le !

Allons, ca n'était pas pour ce soir, encore ! Il soupira, et se laissa pousser vers le bord. S'installa confortablement, la tete sur les bras, a genoux, et s'abandonna à son sort.

Je suis à vous, ma chère. Mais je vous souhaite bon courage pour me détendre !
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Petit sourire sur le bout des lèvres, elle enduisit ses mains d'huile et lentement commença le travail.

Elle caressa doucement sa nuque et faisant de petits cercles concentriques, elle massa ses épaules, puis ses omoplates, suivant sa colonne vertébrale, donnant de légères impulsions, jouant entre douceur et force, se servant de sa paume mais aussi parfois du bout de ses doigts, elle jubilait. Elle avait toujours adoré faire des massages, petite, elle s'occupait de sa mère bien souvent. Mais là, il y avait un forme d'excitation latente, de désir retenu qui la grisait.

Ses mains parcouraient le dos musclé d'El Oso, descendaient plus bas, arrivant aux reins, elle frôlait la naissance de ses fesses. Osait-elle... ou pas...

S'appliquant sur les reins, appuyant plus fort sur les points sensibles, elle s'avança un peu plus, massant doucement son fessier, un peu honteuse de son audace et amusée de l'avoir ainsi à sa merci.

Rapide et agile, elle ne s'y appesantit pas, inutile de tenter le diable, le loup avait l'air assez réveillé comme cela. Elle remonta donc, donnant de nouvelles petites impulsions, sur toute la longueur de son dos.

Cela vous va? C'est assez fort? Je ne vous fait pas mal?

Gardant ses distances, elle était terriblement tentée malgré tout... se coller contre lui, il était si près. Non non, il ne fallait pas, elle ne pourrait plus résister après. Sagement, elle l'enlaça rapidement et se collant l'espace d'une seconde, déposa un baiser sur le haut de son dos.
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Les yeux fermes, il grognait par moments, sous les mains expertes de Davia. Elle allait chercher, d'instinct, les points noueux, et la pression de ses doigts lui arrachait des douleurs fugaces mais salutaires.
Sa tete dodelinait, molle, tandis qu'elle le massait longuement.
Il ne reagit meme pas lorsque ses mains s'egarerent sous la ligne de flottaison. Il se contenta d'apprecier d'un sourire.

Pas trop fort ? Non, bien sur. Il etait de toute facon absolument exclu de l'avouer, quand bien meme.

Il aurait voulu que cet instant dure eternellement, mais dehors les contraintes les attendaient.

Alors il finit par s'etirer, apres qu'elle l'eut embrassé dans le dos.

Il sauta sur le bord, ramassa sa serviette et s'en drapa. Neanmoins, il ne poussa pas la bienséance jusqu'a lui en tendre une, et lui proposa sa main pour sortir de l'eau, profitant une derniere fois du spectacle.

Merci, demoiselle. Vous avez des mains de fee, je viens de gagner 10 ans !

Il lui sourit, et detourna enfin les yeux.

Nous y allons ?
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La jeune fille prit sa main, souriante, sortant lestement de l'eau. La route les attendait, il fallait partir... déjà...

Elle avait juste le temps de faire quelques emplettes et de se reposer avant de chevaucher à nouveau. Lâchant sa main, elle attrapa une serviette qu'elle noua au dessus de sa poitrine et acquiesça.

Oui, Oso. Allons-y. Je vais me sécher et nous nous retrouvons à la taverne? Pour boire un dernier verre avant de reprendre la route.

Elle secoua sa longue chevelure châtain, l'éclaboussant en riant et prenant ses jambes à son cou, elle se sauva dans la pièce où, à peine séchée elle enfila ses braies et son corsage, prenant ses bottes et ses armes à la main et sortant en courant, cheveux humides lâchés sur son dos.

A tout à l'heure Messire Oso!! N'oubliez pas votre cheval!!

Elle repassa devant la dame à l'entrée qui n'avait toujours pas bougé, la pauvre. Et telle une tornade, sortit avec grand fracas, les pieds nus et les cheveux au vent.
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