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[RP]D'un poids en moins

Umiko
sir_hugo a écrit:
[ Dans la cour, avec la Garde.]

Le Garde d'Argent était toujours dans le cour d'un château, qu'ils n'avaient encore jamais visité. Il faisait toujours nuit, et les torches des Garde éclairaient légèrement les visages cachés des soldats d'élite. Depuis que Kam et le Coms étaient entré rapidement dans la demeure, les Gardes attendez, veillant à ce que personne ne puisse entrer. Lommyr, qui était non voyant depuis peu, posa la question de savoir où ils étaient. Hugo lui répondit:

-Nous sommes dans un château, Lommyr, ne t'en fait pas, tout se passe bien, nous attendons maintenant le Coms.

Les gardes n'étaient pas informé de leur visite ici, mais peu leurs importaient. Il s'agissait sûrement de quelque chose de médicale, car Kam était présent, et Skip avait proposé son aide. Une chose importait pour le ponot; que le Coms soit en vie. Pour l'instant c'était le cas, alors tout ce passait très bien. Hugo vérifia ces armes, et regarda si son épée était toujours aussi tranchante. Il ne souhaitait pas rencontrer des brigands sur le chemin du retour, mais un peu d'action lui ferait sûrement du bien. Cela faisait déjà plusieurs dizaines de minutes qu'ils attendaient. Il espérait qu'ils allaient bientôt rentrer dans leur Languedoc.


Eliandre de Saunhac a écrit:
Ailleurs.
Extérieur.
Brûlure. Lumière qui fane les yeux.
Brûlure. Air qui incendie les poumons.
Brûlure. Cri qui râpe les cordes vocales.
Solitude ? oui je ne le sens toujours pas. Non, présence d’autres, d’étrangers.
Mouvement. Sons. Mouvements.
Présence ! Près de moi. Hors d’atteinte.
Main qui se tend. Ensemble ailleurs.
Soulagement. Noir. Sommeil. Nous sommes deux.


Aymeric_de_Saunhac a écrit:
Dans le couloir

On me transporte, ça n'en fini plus.
Je la cherche des mains, je l'appelle de mes cris.
Aucune réponse ne me vient.
Où es tu? Pourquoi m'as tu laissé seul ici? Il fait si froid!
Un instant je me calme, il me faut de l'air.
Au loin un faible cri s'élève.
On s'agite autour de moi, des cris se rapprochent.
Est-ce toi?
Oui c'est toi! Je te sens prés de moi! Tu m'as enfin rejoint...


Vanye I Chia a écrit:
[Dans la cour du château]

Vanyë attend avec les autres membres de la Garde d'Argent dans la cour du château. Ils sont dans le noir, à l'exception de quelques torches qui viennent les éclairer quelque peu. Le commandant commence à trouver le temps long, mais il sait que cela fait partie de son métier. Attendre, encore attendre et toujours attendre... Tel est le lot du soldat. La Garde est réputée pour sa grande patience et sa capacité à rester sur le qui vive tant que cela est nécessaire, sans esquisser le moindre geste. Oui, ils attendent. Il a juste dépêché deux hommes à l'intérieur pour assurer la sécurité du Coms jusqu'à l'intérieur de la demeure.

Les chevaux ont été pris en charge par le personnel des lieux, mais rapidement ils ont été ramenés dans la cour, à la demande du Commandant. Il doit pouvoir compter sur les montures en cas d'urgence, sans avoir à perdre du temps pour les seller. Les hommes ont avalé un repas frugal et Vanyë a refusé toute distribution de vin ou d'alcool plus fort. Tous doivent demeurer attentifs et prêts à intervenir. Il n'a jamais vraiment aimé ce genre de missions secrètes. Personne ne sait au Languedoc où ils se trouvent. Ils ne peuvent espérer aucune aide, aucun renfort. Cette fois, ils sont tous livrés à eux mêmes et ne doivent compter que sur leurs propres forces pour revenir sains et saufs en Languedoc. D'une certaine façon, cela ne change pas beaucoup de l'habitude puisque même au coeur de la capitale languedocienne, face aux In Tenebris, ils ont dû se débrouiller seuls.

Vanyë s'approche de Sir_Hugo et de Lommyr, lesquels se tiennent près de la porte d'entrer du château :


"Soyez attentifs. On ne sait pas vraiment où nous sommes, ni qui on peut redouter dans le coin. Nous devons être sur nos gardes".

Le commandant a chuchoté ces paroles. Il ne sait pas très bien pourquoi, sans doute l'atmosphère tranquille de la nuit l'y a-t-elle incité...
Umiko
Vanye I Chia a écrit:
[Dans la cour du château]

Vanyë attend avec les autres membres de la Garde d'Argent dans la cour du château. Ils sont dans le noir, à l'exception de quelques torches qui viennent les éclairer quelque peu. Le commandant commence à trouver le temps long, mais il sait que cela fait partie de son métier. Attendre, encore attendre et toujours attendre... Tel est le lot du soldat. La Garde est réputée pour sa grande patience et sa capacité à rester sur le qui vive tant que cela est nécessaire, sans esquisser le moindre geste. Oui, ils attendent. Il a juste dépêché deux hommes à l'intérieur pour assurer la sécurité du Coms jusqu'à l'intérieur de la demeure.

Les chevaux ont été pris en charge par le personnel des lieux, mais rapidement ils ont été ramenés dans la cour, à la demande du Commandant. Il doit pouvoir compter sur les montures en cas d'urgence, sans avoir à perdre du temps pour les seller. Les hommes ont avalé un repas frugal et Vanyë a refusé toute distribution de vin ou d'alcool plus fort. Tous doivent demeurer attentifs et prêts à intervenir. Il n'a jamais vraiment aimé ce genre de missions secrètes. Personne ne sait au Languedoc où ils se trouvent. Ils ne peuvent espérer aucune aide, aucun renfort. Cette fois, ils sont tous livrés à eux mêmes et ne doivent compter que sur leurs propres forces pour revenir sains et saufs en Languedoc. D'une certaine façon, cela ne change pas beaucoup de l'habitude puisque même au coeur de la capitale languedocienne, face aux In Tenebris, ils ont dû se débrouiller seuls.

Vanyë s'approche de Sir_Hugo et de Lommyr, lesquels se tiennent près de la porte d'entrer du château :


"Soyez attentifs. On ne sait pas vraiment où nous sommes, ni qui on peut redouter dans le coin. Nous devons être sur nos gardes".

Le commandant a chuchoté ces paroles. Il ne sait pas très bien pourquoi, sans doute l'atmosphère tranquille de la nuit l'y a-t-elle incité...


Vanyel a écrit:
[Dans le couloir]

Elle a les bras pleins, au sens propre.
La petite fille à droite, le petit homme à gauche.
Etrange comme ils semblent s’être reconnus. Sans doute que le temps passé ensemble dans la matrice maternelle aura créé quelque lien subtil entre eux.

Elle s’assoit près de Phelipe avec les enfants. Ses yeux passent du visage des nouveau-nés à la porte de la chambre de sa marraine derrière laquelle les médecins œuvrent, à Phelipe qui semble anesthésié par les vapeurs d’alcool.

Elle pousse un petit soupir. Le temps lui semble s’étirer. Que se passe-t-il dans la chambre ? Comment va Umiko ?
A nouveau de regarder les enfants à peine venus au monde. Elle les serre doucement contre elle, prend son mal en patience.

Enfin la porte s’ouvre ! Ida leur annonce qu’ils peuvent aller voir Umiko.

Elle se lève, adresse un discret signe de tête à Phelipe et son parrain. Regard vers la porte.. fermée…
Regard insistant sur Phelipe puis la porte.
Ah tout de même, il a compris. Il se lève et ouvre la porte.


[Dans la chambre]


Elle s’engouffre à l’intérieur et se dirige vers le lit dans laquelle sa marraine semble être bien petite et trop pale.
Elle aurait bien passer une main sur son front si elles n’étaient déjà occupées à porter les enfants. Elle lui sourit.


Réunion de famille
fit-elle d’un air espiègle pour cache le souci grandissant qu’elle se faisait en voyant les traits d’Umiko. Tu crois que maintenant tu vas pouvoir me répondre ? comment allez-vous nommer mon petit neveu et ma petit nièce ?


Phelipe a écrit:
Ainsi va la vie. Un garçon, un peu pâlot apparemment, et une fille, aussi moche que n’importe quel nourrisson. Un héritier, une dot. Une sorte d’équilibre mystique sur le plancher du monde, un signe qui vous dit que c’est le début des emmerdes. Vraiment pâle ce gosse quand même.

Ce n’est pas qu’il aurait refusé de les prendre dans ses bras, mais ils les auraient surement laissé tomber. Et ça, de son avis, son épouse aurait été plutôt fâchée. Contemplant ses bottes, il réfléchissait à la métaphore du médecin. Un grand philosophe avait dit un jour…


Citation:
Lorsque vous portez une paire de bottes, vous ne vous heurtez jamais à un meuble. Mais si vous vous promenez nu-pieds, tout le mobilier se jette sur vous et vous frappe.


En analysant cette citation et en l’appliquant, sous une forme tout aussi métaphorique que celle à partir de laquelle nous avons commencé cette réflexion, si Phelipe négligeait de trop sa présence au près de sa progéniture, il mourrait écrasé par une armoire. Aussi en cet instant solennel, se promit-il d’essayer de veiller sur eux, au moins suffisamment pour esquiver une mort meublière prématurée.

Quelques minutes plus tard, enfin, Ida s’échappa de la chambre après avoir informé les reclus du couloir qu’ils pouvaient visiter la Comtesse consort. Après avoir ouvert la porte à Vanyel, non sans s’être demandé de longues secondes pourquoi elle regardait avant autant d’instance cette pauvre et timide porte, qui elle, ne nous y trompons pas, n’appréciait en rien d’être ainsi fixée outrageusement, ils pénétrèrent dans l'atmosphère suffocante de la pièce.

Phelipe resta un instant en retrait, à observer sa femme. Il tenta une pointe d’humour, pour détendre l’atmosphère.

-« Et ben vous êtes presque aussi pâle que notre fils ! »

Raté…











Umiko
Umiko a écrit:
Lorsque la porte s’ouvrit pour laisser entrer Vanyel, un nourrisson dans chaque bras, suivie de près par Phelipe et Regimon, Umiko se redressa un peu sur le lit. Aux visages inquiets qui étaient posés sur elle, elle en déduit qu’elle devait avoir bien mauvaise mine désormais…

Quelques paroles prononcées sur un ton espiègle :


–« Réunion de famille. Tu crois que maintenant tu vas pouvoir me répondre ? Comment allez-vous nommer mon petit neveu et ma petite nièce ? »

D’autres dans un humour maladroit :

-« Et ben vous êtes presque aussi pâle que notre fils ! »

Un coup d’œil interrogateur vers Phelipe suite à la question de Vanyel, un petit sourire suite aux premières paroles que son époux lui adressaient depuis son départ pour le Languedoc et une voix un peu faible :

-« Mon cher époux, n’avez-vous donc pas donné leur nom à nos chers enfants ? Si vous ne le faites pas rapidement, je crois que Vanyel vous les extirpera d’une manière ou d’une autre dès qu’elle aura les mains libres.

Etant donné vos regards, j’en déduis que je dois vous sembler en bien piteux état. Mais les chers médecins ici présents m’ont assuré que du repos devrait suffire. Aussi, je vous propose de nous réjouir de la naissance de nos premiers enfants à Phelipe et moi. Allons, approchez-vous. Vanyel, veux-tu bien me laisser les prendre dans mes bras ? Je n’ai toujours pas eu l’occasion de souhaiter la bienvenue dans ce monde à ma petite fille et je ne les ai encore embrassés ni l’un ni l’autre. »


Yvane a écrit:
Cela faisait déjà un bon moment que la Garde d'Argent avait menée à bien l'escorte du Coms. Yvane était content d'en faire partit, pour une fois qu'un Coms daigne porter attention à sa garde personnelle il ne pouvait manquer cela.

La nuit était bien, l'obscurité s'était drolement renforcée depuis leur départ du château de Montpellier. Lui qui n'avait jamis collé un pied dans le coin, était aussi égarée qu'un enfant seul au milieu d'un marché public.

Le commandant était allé voir Lommyr et Skip prêt de la porte. Yvane, quant à lui, n'était pas très loin mais tout de même un peu à l'écart avec son canasson. il demeurait pensif suite aux récent évènement qu'il avait apprit.

Cette nuit avait un parfum étrange, comme un "je ne sais quoi" de pas rassurant, de pesant.


Phelipe a écrit:
Des prénoms ? Réflexion intéressante, oui. Il en fallait de toute évidence. Il se tourna vers ses enfants.

-" Toi,
dit-il en fixant celui à gauche, tu sera Aymeric de Saunhac "

-" Senhèr, c'est votre fille..."


-"Ahh... Oui évidemment pour une fille ça sonne moins bien. En ce cas, ma fille tu sera Eliandre de Saunhac."


Puis se tournant vers son fils


-"Et toi, mon héritier, tu sera Aymeric de Saunhac. Oui... C'est bien ainsi... Bon sang qu'est-ce qu'il est pale. Vous avez vu ? Même ses rares cheveux semblent blancs!"


Vanyel a écrit:
Non mais confondre sa fille et son fils.. ca commençait bien. Jumeaux certes, après tout il faudrait qu’ils s’habituent à ce qu’on les associe automatiquement les bambins.
Mais elle avait obtenu leur prénoms, en espérant que ca soient effectivement les bons vu l’état de Phelipe mais Umiko ne l’avait pas repris, donc c’est qu’ils devaient être corrects.

Vrai qu’Aymeric était pâle, trop sans doute. Ceci dit elle s’en contrefichait éperdument. Elle était tatie, avec des enfants à gâter dès qu’elle en aurait l’occasion.

Elle s’approcha d’Umiko et se pencha vers elle, lui présentant la petite fille, Eliandre. Une fois que celle-ci fut dans les bras de sa mère, enfin posée vers l’un de ses bras reposant sur le lit et entourant l’enfant, elle lui remit Aymeric également.


« Te voilà bien entourée et bien gardée. Je doute qu’ils te laissent t’échapper »


Peut-être un moyen de la faire se tenir tranquille. Les médecins auraient bien du mal avec leurs seules recommandations, connaissant sa marraine…
Umiko
Umiko a écrit:
Malgré son état de fatigue avancé, Umiko se dit que Phelipe semblait avoir bien du mal à suivre les événements… Enfin, pour le moment, son attention était plutôt focalisée sur les précieux fardeaux que portait Vanyel. C’est Eliandre que Vanyel lui déposa délicatement en premier dans les bras puis vint le tour d’Aymeric.

Ces deux petits êtres pourraient au moins se targuer de lui en avoir fait voir de toutes les couleurs dès leur première rencontre. Sûr qu’Umiko se souviendrait jusqu’à sa mort de ces heures de contractions, de la douleur qui les accompagnaient, de l’épuisement qu’elle avait ressenti après avoir mis au monde Aymeric, de l’effort de volonté qu’elle avait dû faire quand c’était au tour d’Eliandre de naître, du soulagement à l’entente du premier cri de ses enfants…

Et de déposer un baiser sur chacun des petits fronts et de dire d’une voix basse :


-« Bienvenue à tous les deux. Notre rencontre a été un peu mouvementée mais j’espère que vous apprécierez les années à venir à vivre tous ensembles. »

Puis, après avoir posé un regard sur chacun de ses proches présents dans la chambre, elle dit avec un sourire :

-« Merci à vous d’être là. »

Enfin, elle se tourna vers les deux médecins.

-« Merci à vous également pour votre travail. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans vous. Mais êtes-vous sûrs qu’ils vont bien tous les deux ? Il est vrai qu’Aymeric est bien pâle. »


Aymeric_de_Saunhac a écrit:
Ouvrir les yeux ça fait mal. Enfin, on doit s'habituer, du moins je l'espère.
Je vois des choses, je dois te voir. Ça doit être toi qui est allongée juste à coté de moi. D'autres formes se dessinent, d'autres personnes. Elles sont plus grandes, elles font peur. Surtout l'une d'entre elle, elle est différente, parle de façon plus grave, marche différemment... Cette personne semble avoir un rapport avec nous. Enfin qu'importe du moment que l'on est ensemble de nouveau. Je te regarde, je tend ma main vers toi. J'ouvre la bouche et essaye de faire comme les autres. Ça ne marche pas, j'ai un liquide transparent qui sort à la place des mots... La personne sur laquelle nous sommes allongés nous regarde, elle parait heureuse. Elle pose ses lèvres sur nos têtes. Mais que fait t-elle, c'est tout mouillé! Je la regarde et tente d'élargir ma bouche comme elle le fait. Ça la fait rire, je rigole aussi.


Eliandre de Saunhac a écrit:
Mouvement.
Soupir. Laissez-moi dormir, c’est épuisant de vivre.
Œil plissé entrouvert.
Présence familière. Pas lui. Elle. Mère.
Puis lui. Celui que je connais depuis toujours.
Passer ma main sur mon front après son tendre baiser.
La tendre vers la sienne.
Petites mains qui se relient sur la poitrine maternelle.
Vaguement conscience que nous sommes plus seuls en ce lieu, mais ça n’a pas d’importance.
Soupir. Etrange comme on se sent lourd ici, là-bas était plus confortable. Mais je devais le suivre.
Vague gazouillement.. je dors à nouveau.


Altea a écrit:
L’accouchement était enfin terminé.
Non qu’il ne pouvait encore se produire de malheur, mais le plus gros du travail restait fait.
Ne restait plus qu’à veiller sur la mère.
Veiller sur les nourrisson également pourrait ne pas être dénuer de sens.
En effet le jeune garçon semblait diffèrent de la normal des nourrisson.
Il n’avais pas été difficile de voir à ses yeux rouge le problème qui se révélerais d’ici peut.
En effet tous les bébés avaient les yeux bleu à la naissance sauf quelques exception : Les albinos avaient les yeux rouge.
Sans compter que celui-ci avait le teint bien blanc ce qui ne faisait que confirmer son état.
Cela ne serait sans doute pas dommageable d’un point de vu physique, mais les gens le verrais comme un être a part.
Un être d’exception pour certain, un être malfaisant pour d’autre.
Mais peut le verrais comme un homme normal en ce monde.
Il était diffèrent, et allait devoir assumer son état, dont il n’était en rien responsable.
Aristote l’avait seul décidé ainsi, et il devait avoir de bonne raison pour que cela soit ainsi.
Il allait falloir pourtant l’annoncer à sa mère.
Son père ne retiendrais pas l’information bien longtemps, il semblait avoir bien trop bu, mais ne se sentait pas le courage de le mettre a la porte.
Dame Umiko semblait apprécier sa présence, et au vu de sa faible constitution du moment, cela ne lui ferais pas bien grand mal, bien au contraire.
Mais lui annoncer la nouvelle, oui, il le fallait dés à présent :


Madame, je vous pris de m’excuser de devoir vous parler alors que vous voila bien affaiblie.
Mais je me doit de vous dire que votre état n’est pas aux mieux.
Votre époux ne devras pas rester trop longtemps.
Vos enfants vous seront retirer d’ici quelques minutes afin que vous vous reposiez.
Votre dame de compagnie pourras néanmoins vous tenir compagnie.
Quand à moi, je vais aller me reposer.
Si d’aventure vous aviez besoin de moi, fait moi appeler, j’arriverais de suite.
Du moins des que je pourrais le faire de manière décente.
Ah oui, votre fils est un être d’exception sans nul doute.
Sachez qu’il est albinos.
Ne craignez rien, cela n’est point une maladie mortel.
Il vivras sans doute longtemps.
Mais, il est diffèrent du commun des mortel.
Si vous avez besoin donc, je ne serais pas loin.
Reposer vous dame, vous en avez grand besoin.


Puis Altea pris congé.
La fatigue était grande.
Le regard envers le père réprobateur elle quitta la chambre.
Le repos serait bien apprécié.
Elle espérait pourtant que nul mal ne surviendrais d’ici à quelques temps…
Umiko
Umiko a écrit:
Aymeric fut le premier des jumeaux à ouvrir les yeux… des yeux écarlates qui surprirent un peu Umiko (un peu seulement car elle n’était pas très alerte pour le moment). Un premier gazouillis, un premier sourire qui chassèrent vite l’impression un peu bizarre ressentie lorsqu’elle avait croisé son regard.

Eliandre semblait plus fatiguée que son frère. Peut-être le temps passé à attendre entre les premières contractions et sa venue au monde.

Tous les deux seraient bientôt confiés à leur nourrice… Et puis, ils devraient bientôt ressentir le besoin de prendre leur premier repas…

Umiko essaya ensuite de se concentrer sur les paroles d’Altéa :
- se reposer… présentement, oui, elle n’y voyait aucun inconvénient… mais pour combien de temps ? Un sujet à aborder après avoir un peu dormi.
- Un regard vers Phelipe qui ne semblait pas vraiment dans son état normal
- Aymeric, un être à part. Il était vrai qu’il était bien pâle et ses yeux étonnants. Un fait auquel elle devrait repenser lorsqu’elle aurait les idées plus claires. Le plus important, ses jours n’étaient pas en danger.


-« Merci encore pour tout dame Altéa, reposez-vous bien. »


Phelipe a écrit:
-"Albi-quoi?"

Quelques explications plus tard, Phelipe comprit que les ennuis commençaient juste. Un héritier du Sans Nom, un homme aux yeux rouges et à la peau blanche, autant que sa chevelure et sa toison. Qui voudrait de ce ténébreux et maléfique garçon, aussi terrifiant que la Bête, et plus majestueux qu'un archange.

Déjà Phelipe devinait la brisure de son blason familiale. Origine d'Or, il serait d'émail, à l'image de son teint. Ses meubles rouges à la couleur de ses iris.

Le curé le baptiserait-il seulement ?

De l'effet de la boisson où au contraire par une lucidité frappante, le père semblait être le seul à réaliser la malédiction qui frappait son enfant. Tous insouciant, souriant béatement devant ces jumeaux miraculés et pourtant maudits.

Dans un soupir, Phelipe sourit à son épouse et lui tint la main quelques instant, prodigant quelques conseils de repos, la félicitant et la remerciant pour son travail. Après avoir déposé un dernier regard sur la marmaille, il s'enfuit de la chambre à pas feutré. Il était temps de rentrer.
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