Ozomatli
- Centre de la Province Occidentale
Vaste lieu d'échange et de trafic, le marché est un lieu clef pour tout Tlaxcallan qui se respecte. Des riches personnages, juchés sur leurs chaises à porteurs, aux paysans les plus démunis, toute la population s'y presse pour marchander à vive voix, grappiller une affaire, s'enivrer au parfum des marchandises éparpillées sur les étals.
Il y a le coin des fruits et des récoltes, encombré par les crottes de lamas, où des entrepôts sont montés en pagaille. Au carrefour de la viande, la terre et les mains sont rougies par le sang des bestiaux. Des senteurs épatantes vous sautent aux narines quand vous traversez les allées des épices. Les marchands ambulants vous agrippent par la manche pour vous vendre des tortillas, du maïs braisé et toutes sortes de pâtes cuites au fumet séduisant.
Et un peu plus loin, là où une foule de passants se presse autant pour jouir du spectacle que pour dépenser ses quachtlis : c'est la foire aux esclaves.
Des tréteaux sont érigés pour délimiter l'espace de vente. Sur ces plate-formes défilent des têtes de tous les types, capturés aux quatre coins de monde connu, troqués, dressés, défaits de leur liberté d'hommes et prêts à être vendus au plus offrant.
Le lieu est extrêmement bruyant.
Les enfants y viennent pour rire, certains font passer des brindilles entre les barreaux des cages pour s'amuser au dépend de la marchandise. Les gens se pressent au pied des étals, poussés par la curiosité. Les murmures vont bon train : "Ce mâle est bien fait !... Tu as vu comme elle est jeune ? ... Regarde l'esclave aux cheveux jaunes ! ..." Et c'est dans un babil constant qu'a lieu le troc. L'or s'exhibe puis passe de mains en mains. Alors les marchands se frottent les pattes, les acheteurs repartent en tenant une corde au bout de laquelle marche leur précieuse acquisition.
Puisqu'un beau jour Quetzalcoatl a annoncé aux hommes qu'ils n'étaient pas égaux entre eux... les hommes l'ont prit au mot.
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Vous n'imaginez pas tout ce qu'Ozomatli peut faire pour vous !
Un esclavagiste maigre au profil androgyne, juché au bord d'une estrade, haranguait les spectateurs d'une voix enjouée. Il accompagnait ses phrases de mouvements comiques, désignant tantôt sa marchandise à bout de bras, puis exécutant une cabriole, dévoilant une fesse d'esclave, pointant le client du doigt. Le singe endiablé avait plus d'une malice pour attirer l'oeil du passant...
Regardez-moi cette femelle.
Il s'accroupit près d'une de ses captives, une rousse flamboyante à la peau cuivrée, sertie d'un ravissant collier de fer, qui se tenait debout au premier plan. Sa main vient pétrir un beau morceau de sa cuisse, sans la moindre pudeur, aiguillant les yeux du peuple sur cette chair ferme et luisante.
Oryanna de son petit nom ! Une jeune sauvage, pure comme le matin. Ses muscles sont solides ! Elle peut porter la moitié de son poids sans trembler. Regardez moi ces perles tranchantes...
Il lui fait ouvrir la bouche, d'une main experte, dévoilant deux rangées de dents immaculées. Puis ouvrant les bras à la foule :
Elle est belle ! Elle est vierge ! Le pris de base est fixé à 100 quach. Enchérissez, mes amis.
RP ouvert à tous y compris PNJ (en revanche les PNJ ne peuvent pas acheter). Parce que la cohérence est notre amie : les ventes fonctionnent en quachtlis réels, donc ont une incidence sur l'IG.
Toute vente se fait avec l'accord du joueur de l'esclave.
Toute vente se fait avec l'accord du joueur de l'esclave.
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