Sidfiala
Alors que le soleil déclinait lentement en direction de la cime des arbres couvrant les sommets alentours, deux personnes se présentèrent à lentrée du fameux parc de la petite Chipotte. Son avant bras glissé entre le flan et le bras dun jeune homme à la chevelure tout aussi blonde que la sienne, et sa main posée délicatement sur ce même membre du dit gentilhomme, Sidie marchait lentement, avec un sourire détendu aux lèvres. La jeune Thiernoise, blonde échevelée et auvergnate jusquau bout des ongles, était arrivée quelques jours auparavant. Elle avait, comme souvent, longuement échangé avec la Bourgmestre de la ville : Dame Liz. Cette dernière lui avait rapidement parlé de lune des curiosité des lieux : le fameux parc et lavait invitée à aller sy promener pour le découvrir. Sidie navait pas pu sy rendre durant ses premiers jours de séjour, bien trop occupée à défaire ses bagages et à remplir les démarches administratives nécessaires à son séjour quelle espérait voir se prolonger un peu à Epinal. Mais ce soir là, ayant reçu son permis de séjour pour une durée déterminée, et son compagnon de voyage étant grandement occupé à vaquer à ses affaires, la jeune femme profita dun moment de quiétude pour faire une requête à un habitant de la ville quelle trouvait des plus intéressants et dont elle appréciait la compagnie. Lui avait accédé à sa requête, acceptant apparemment sans lombre dune hésitation de lui faire découvrir les charmes de la ville.
Elle progressait donc, suivant le pas lent de son guide et souriant de le voir se pavaner quelque peu, fidèle à la réputation et à lappellation quon semblait lui donner dans la région. La jeune femme nétait pas en reste, bavarde comme elle était, et montrait à lhomme en pointant du doigt les hauteurs alentours :
- Voyez vous, je me suis rendue là haut hier en fin de journée. Liz a eu la gentillesse de me sortir une hache des stocks de la ville pour que je puisse aller couper un peu de bois. Or donc, alors que je me lamentais sur labsence de ruches en ville, et la pénurie de miel, denrée autrement indispensable à mes yeux, croirez vous ce que je découvris ?
Elle abaissa son index gauche et tourna la tête vers le jeune homme avec un sourire peint sur le visage et les yeux emplis de gourmandise :
- Je venais de terminer la coupe dun chêne de taille moyenne lorsque, pour prendre repos, je posais mon séant sur un tronc couché recouvert de mousse. Cest alors que je crû que la terre se mettait à gronder sous mon fondement ! Un essaim semblait avoir établi domicile dans ce tronc creux ! La providence est décidément surprenante ! Maideriez vous, une fois la nuit tombée, à aller récolter, dans cette ruche naturelle, le doux nectar que ces travailleuses courageuses doivent avoir commencé à produire ? En contre partie, je mengage à vous céder disons mhhh Un quart de la récolte si vous acceptez.
Regard clair malicieux, elle avait osé une nouvelle fois faire une requête au jeune homme. Le menton légèrement relevé, elle savait les termes de sa proposition particulièrement audacieux et sattendait à devoir les négocier, du moins si Erchinoald était fidèle à sa réputation de bon gestionnaire et négociateur commercial, mais les négociations faisaient parties de toute transaction : des concessions de chaque bord pour que les deux parties y trouvent leur compte. Sidie raffolait de miel, pis que cela, ne pouvait pas vivre sans et ses réserves étaient toutes épuisées.
Lentrée du parc se dessinait devant eux, mais lattention de la jeune femme était tournée toute entière vers son guide et sur la réponse quil lui ferait. C'est qu'elle ne plaisantait jamais quand il était question de miel.
Elle progressait donc, suivant le pas lent de son guide et souriant de le voir se pavaner quelque peu, fidèle à la réputation et à lappellation quon semblait lui donner dans la région. La jeune femme nétait pas en reste, bavarde comme elle était, et montrait à lhomme en pointant du doigt les hauteurs alentours :
- Voyez vous, je me suis rendue là haut hier en fin de journée. Liz a eu la gentillesse de me sortir une hache des stocks de la ville pour que je puisse aller couper un peu de bois. Or donc, alors que je me lamentais sur labsence de ruches en ville, et la pénurie de miel, denrée autrement indispensable à mes yeux, croirez vous ce que je découvris ?
Elle abaissa son index gauche et tourna la tête vers le jeune homme avec un sourire peint sur le visage et les yeux emplis de gourmandise :
- Je venais de terminer la coupe dun chêne de taille moyenne lorsque, pour prendre repos, je posais mon séant sur un tronc couché recouvert de mousse. Cest alors que je crû que la terre se mettait à gronder sous mon fondement ! Un essaim semblait avoir établi domicile dans ce tronc creux ! La providence est décidément surprenante ! Maideriez vous, une fois la nuit tombée, à aller récolter, dans cette ruche naturelle, le doux nectar que ces travailleuses courageuses doivent avoir commencé à produire ? En contre partie, je mengage à vous céder disons mhhh Un quart de la récolte si vous acceptez.
Regard clair malicieux, elle avait osé une nouvelle fois faire une requête au jeune homme. Le menton légèrement relevé, elle savait les termes de sa proposition particulièrement audacieux et sattendait à devoir les négocier, du moins si Erchinoald était fidèle à sa réputation de bon gestionnaire et négociateur commercial, mais les négociations faisaient parties de toute transaction : des concessions de chaque bord pour que les deux parties y trouvent leur compte. Sidie raffolait de miel, pis que cela, ne pouvait pas vivre sans et ses réserves étaient toutes épuisées.
Lentrée du parc se dessinait devant eux, mais lattention de la jeune femme était tournée toute entière vers son guide et sur la réponse quil lui ferait. C'est qu'elle ne plaisantait jamais quand il était question de miel.