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[RP] Quant vient l'Obscurité...

Tigre-d-o
Tigre regarda enfin Saluz, après s'être un peu calmé. Il lui sourit, mais d'un sourire inhabituel, empreint de cruauté et de férocité.

Drau ne peut pas aller bien Saluz ! elle a été enlevée ! tu sais ce que ça veut dire ? mais ce qui est sûr c'est que je vais la retrouver ! et vite ! et ceux qui ont fait ça regretteront d'être nés ! ils paieront cher leur acte inconsidéré ! crois moi ! très cher !

Tigre caressait son épée, les yeux fixés dans le vide devant lui, puis soudain, il fut pris d'une idée.

[color=indigo]Saluz, tu peux m'aider ! j'aimerais que tu ailles à l'eglise ! Ce poisson dessiné sur le parchemin est un ichtus, un signe de reconnaissance des chrétiens... Pars de l'église... parcours les rues, regarde les maisons, les façades, les enseignes... repère tout ce qui peut ressembler à ce poisson ! note tout ! Je vais commencer par les rues pres du lac, toi celles qui sont autour de l'église
je vais prendre un plan de la ville et nous noterons tout afin e savoir ce que nous avons trouvé, où nous sommes déjà passés... Il faut faire vite ! Tu veux bien ?/color]
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--Fagin_


[Toujours au même moment, dans la même cave, quelque part]

Fagin avait troqué sa capuche pour se dissimuler derrière son masque favori, qui lui donnait l’air d’un démon, idéal pour effrayer ses victimes. Mais la teigneuse n’avait pas l’air bien effrayée, dommage, elle apprendrait a l’être.

Il s’approcha avec une lenteur calculée, le bras tenant l’épée battant contre son flan, puis se pencha sur sa captive bien incapable de bouger. Il lui tapota la tête brutalement.


"Alors ma jolie, ta nouvelle chambre te plait ? J’espère parce que tu va y passer un bon moment."

Il recula un peu et lui mit l’épée sous la gorge de façon a ce qu’elle dusse la rejeter en arrière.

"Comme tu vois nous nous sommes servis chez toi, tu ne nous en veux pas n’Est-ce pas ? Une donzelle ne devrait pas avoir ce genre de jouer entre les mains, elle se blessent si facilement…" Il passait a présent la pointe de l’épée sur la cicatrice de la joue gauche, appuyant suffisamment pour travers un fil sur la chair rouge.

"Il doit être aveugle ton tavernier pour supporter ta tronche d’estropiée, t’as plus qu’a espérer qu’il t’aime assez pour pas jouer au plus malin et payer."

L’épée se baladait maintenant près du cœur. La lame effleurait une autre cicatrice, décidemment cette femme était étrange. Fagin, ne sachant que penser, ne chercha pas plus loin et continua ses provocations. Il appréciait visiblement la situation et en abusait.

Mais peut être que s’il te supporte c’est parce que c’est toi qui est riche hum ? Il se pencha a nouveau. Que tu le paye pour qu’il reste avec toi ah ah ah ça me surprendrais pas !
Draugaran


Draugaran n’avait pas bronchée quant elle avait reconnue Carcharoth dans l'épée que tenait l'homme, pas plus que quant sa lame lui parcouru le corps, elle ne voulait rien céder à la brute qui se tenait devant elle avec son air narquois.

Mais elle eut un coup de sang quant il parla de Tigre, elle parvint a se maîtriser, jusqu’à un certain point.

Son idée première avait été de ne surtout pas broncher, et d’obtenir de meilleurs conditions de détentions, si seulement elle pouvait avoir la main libre.
Mais toutes ses résolutions s’envolèrent en même temps qu’une profonde expectoration qui atteignit le railleur en plein face, dommage qu’il se cache derrière un masque, pensa furtivement Draugaran un sourire satisfait aux lèvres…

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--Fagin_


La réponse de Fagin a cet affront fut immédiat, il brandit l’épée et l’abattit sur la gueuse qui osait lui cracher au visage. A mi chemin de sa victime, la lame s’arrêta, interrompue dans sa course par une main saisissant sa garde.

Fagin, hors de lui regarda le fou qui avait osé s’opposer a sa vengeance et reconnus Pierlouis le propriétaire de la cave et de ce qui se trouvait au dessus. C’était un homme de main de longue date, dont la demeure était parfaite pour le genre d’activité a laquelle ils se livraient présentement.

Le gaillard était grand et large d’épaule, tout le contraire de Fagin, mais ils l’équipollaient en intelligence et sournoiserie. Il était obligé de se courber légèrement pour ne pas heurter le plafond et sans sa force peu commune il n’aurait pu arrêter la trajectoire de l’épée de sa large main. Sa voix gutturale impressionnante retentit et résonna dans l’espace réduit.


T’es pas fou ? Il nous faut la garder vivante pour la transaction ! Il attendit la main tendu que Fagin lui remette son épée puis repris, d’un ton plus bas. Ton impulsivité te perdra mon ami, il y a bien d’autres moyen de laver cet affront que de tuer cette peste. Il regarda son camarade d’un air entendu et se tourna vers la peste en question.

T’a d’la chance que je sois là toi, mais tu viens de perdre tes repas des trois prochain jours, c’est bête hein ?
Et il éclata d’un rire a faire trembler chaque pierre. Puis il se pencha vers l’oreille de Fagin et lui murmura : tu devrais lui relâcher le bras, dans cette position faudrait pas qu’il se transforme en bloc de glace. Et puis ça le rendra peut être plus docile.

Fagin avait repris son sang froid et se délectait de l’expression de la garce. Il hocha la tête a son ami et attendit que celui-ci sorte pour cracher a son tour a la face de Draugaran avant de sortir a son tour. Il avait décidé de la faire mariner un peu.
Kirikette
Tigre s'était calmé et avait répondu à ces questions. Il avait donc trouvé, ce parchemin dans la forge, donc elle se dirigea en ce lieux et y vit des traces de luttes, du sang...
La brigadière en déduisit, qu'ils devaient être plusieurs, deux voire trois malfaiteurs...le sang probablement celui de son amie Drau. Connaissant la force de lutte de Drau, elle savait qu'elle résisterait, mais la sachant blessée ne savait pas combien de temps elle tiendrait. Le temps jouait contre eux, elle examina donc chaque recoin de la forge. Tigre avait mentionné le nom de Petit, elle en avait beaucoup entendu parlé, ce garçonnet l'intriguait.
Après avoir détaillé la forge, Kiri ressortit de la forge, rejoignit Tigre qui parlait avec Saluz, regardant Tigre, puis Saluz qui lui donna une information supplémentaires, elle les interrompit.


Saluz c'est Petit qui a fait ce dessin, et Tigre tu dis que c'est un truc religieux... Dites-moi, ce Petit, il a des parents ? des relations ? Il habite où ? vous le savez ?
Il serait peut-être bon de faire un tour là où il vit...il ne me semble pas très honnête...il t'a cambriolé Tigre, enfin d'après ce que tu en as dit en taverne...

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Ne se laissera pas si facilement abattre...
Tigre-d-o
Tigre regarda Kiri revenir de la forge. Il regarda Saluz...


je ne sais pas Kiri... je sais qu'il vient de la campagne, sans doute pas très loin... on devait être la ville la plus proche. Il a du venir pour aider sa famille et glaner quelque travail pour gagner des sous... Je suppose depuis un moment qu'il a du rencontrer un de ces chefs de bandes qui sévissent dans les quartiers mal famés et être tombé sous sa coupe. Mes hommes seront ici demain matin Kiri... j'aimerais que tu préviennes qui de droit. Ils seront une vingtaine, sur pied de guerre... ce sont des chevaliers teutoniques. n'en ayez pas peur. ils sont ici parce que ... parce que c'est leur devoir
Je t'expliquerai cela quand j'aurai trouvé Drau... Ils n'obéiront qu'à moi... de toute façon, ils ne comprennent pas la langue d'ici !

Tigre sourit avec un peu plus de confiance... Il savait de quoi ses chevaliers étaient capables. Deux d'entre eux l'avaient accompagné pendant des années...
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--Petit


[toujours dans la cave]

Petit avait attendu derrière la porte et écouté ce qui se passait de l’autre coté avec angoisse. Lorsqu’ils avaient emmené Draugaran, il n’avait pu entrer dans la cave et ne savait pas dans quel état elle se trouvait.
Les autres étaient resté longtemps avec elle et quant ils étaient sortis, ils lui avaient interdit d’aller la voir. Il s’était ensuite passé de longues heures avant que Fagin n’y retourne.

N’y tenant plus, le jeune garçon s’était placé là avec un cruchon d’eau et un linge, ainsi qu’un quignon de pain qu’il avait pu récupérer mais que Fagin lui pris avant de le pousser dans la cave et de verrouiller la porte derrière lui.

Petit, surpris manqua de choir sur le sol inégal et de renverser le cruchon; mais il se rattrapa a temps, et s’approcha doucement de Draugaran, la distinguant a peine car la torche arrivait a sa fin. Elle avait l’air vraiment mal en point mais au moins elle était consciente, ce qui n’était pas acquis vu les clameurs qu’il avait entendu plus tôt.

Il se mis a genoux a coté d’elle et porta le cruchon a ses lèvres, qu’il inclina au fur et a mesure qu’elle buvait. Il s’assura qu’elle en laissait assez et déposa le récipient près de lui pour y tremper légèrement le linge.


"Dame, "chuchota-t-il, "vous saignez sur la joue, je vais vous essuyer." Il approcha lentement la main et tapota très doucement le tissus humidifié sur la cicatrice puis le visage. "Je suis désolé de ce qui se passe, je vous promet que je n’y suis pour rien. Il ajouta plus bas. Je vais essayer de vous sortir de là, en attendant ne les contrariez pas je vous en conjure."

Il sursauta et se tue, car la porte venait de s’ouvrir et heurter le mur.

"Allez hop dehors !"

Petit n’osa pas protester et se leva en faisant un regard entendu a Draugaran, puis sortit la tête basse.
Tigre-d-o
Tigre avait soigneusement répertorié tous les endroits dont la façade, l'enseigne, l'utilitéavait un rapport quel qu'il fût avec les poissonsoula religion chrétienne. Il n'y en avait qu'une douzaine. La tâche en serait facilitée. Il avait remecié Saluzozette qui avait fait du bon travail.

Au petitmatin, une vingtaine d'hommes vêtus d'uniformes de chevaliers entrèrent dans POntarlier, discretement. Sur les crêtes autour de Pontarleir, on pouvait en distinguer d'autres, visiblement posté près de toutes les sorties de Pontarlier.
Un oriflamme rouge et blanc flanqué d'un aigle noir flottait à chacun de ces postes.
La petite troupe qui était entrée dans POntarlier se divisa en deux groupes alors que 5 arbaletriers prenaient position sur les remparts. Leurs visages ne reflétaient rien, sinon une mission à remplir... Certains des chealiers portaient sur leur capeune étrange croix dont les branches se terminaient en ailes d'hirondelles, et au centre de cette croix, un compas et un triangle...
Tigre faisait partie d'eux, et semblait jouir d'un respect évident de leur part. Ils parlaient trs peu, visiblement rompus à des habitudes et une discipline inhabituelles. Ilsétaient tous lourdement armés, et malgré cela dégageaient une impression de facilité et d'aisance.

Tigre se dirigeau vers la place du marché avec 6 chevaliers. Il regarda les gens présents et s'adressa à euxde manière à ce qu'aucune ambiguité ne jete une quelconque panique sur la ville.

GENS DE PONTARLIER ! ECOUTEZ MOI ! CE QUE J'AI A VOUS DIRE EST IMPORTANT !
Vous me connaissez pour la plupart ! Vous connaissez tous Draugaran aussi ! Elle a été enlevée par desbrigands qui sévissent dans les quartiers mal famés de la ville ! Ils me demandent une rançon ! Ces vils pourceaux vous détroussent depuis des années et volen tout ce qu'ils peuvent. Ils sont une bande habile et rusée, certainement discrète ! Mais vous en connaissez sûrment ! Sachez que j'ai décidé, avec mes hommes, de les trouver et de les mettre hors d'état de nuire ! Je vais entrer dans des maisons, les fouiller, les retourner jusqu, à ce que j'ai retrouvé Draugaran et ceux qui lui ont fait du mal ; cependant, j'aimerais votre aide ! Car il est de votre intérêt de m'aider, de vous aider, de vous entraider afin que cette lie ne sévisse plus et ne terrorise plus les plus faibles d'entre vous ! J'ai ici une boursebien remplie, qui permettra au moins l'achat d'un champs à quiconque nous indiquera où trouver Drau ou le meneur des brigands qui la séquestrent. Elle est dans nos murs !
Regardez, ouvrez ls yeux, parlez... Amidi, mes hommes fouillerons la ville, piere par pierre, et sans aucune retenue! Sachez que je n'en veux qu'à ceux qui ont fait ça ! Vous aussi aimeriez être débarassés d'eu ! Alors oeuvrons ensemble ! Vous n'y trouverez que bien être !
Sachez également que tout qui essaiera de sortir de cette ville en sera emp^ché sans mon assentiment. Je me passe de la GC, je mepasse de la Mairie, et je me passe de la Prévôté ! Ils n'ont que trop montré leur indifférence à tout ce qui rend votre vie difficile, et je ne suis pas d'humeur à laisser faire leur incompétence. Sachez que j'ai parlé de cete affaire àvotre Maire qui n'a même pas daigné me répondre. J'agis donc !
Gens de Pontarlier, nous sommes concitoyens ! Soyons unis dans l'effort et dans le combat contre l'injustice !
Je vous remercie pour votre écoute et remercie ceux qui nous aiderons !

Tigre regarda les gens massés là, incrédules, visiblement très intrigués par cette troupe lourdement armée et vêtue d'uniformes inconnus, silencieuse, mais visiblement déterminée à trouver ce qu'elle cherchait. Sur les remparts, les arbalétriers étaient en position, couvrant les principaux axes de la petite ville, observant les gens, guettant lemoindre mouvement inhabituel...
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Saluzozette
Salu avait parcourue les rues près de l'églises dans tout les senses comme lui avait demandé Tigre. Elle était cependant soucieuse. Elle n'arrivait pas a croire que Petit est pu faire ça. Il était son ami. Mais Drau aussi, et si il lui avait fait quoi que se sois....
Plongé dans ses pensé, Saluz entra la tête la première contre quelqu'un.Tombant sur le pavé elle leva rapidement les yeux pour apostrophé l'inconnu mais ses mots se perdir dans sa gorge. Un homme imense se tenait devant elle. Vétu de blanc et de rouge, il était lourdement armé. Ses yeux lançais des élaire contre la jeune fille qui sentait monté en elle une peur sourde.
En une fraction de seconde, elle revit les hommes d'armes qui avait fait bruler sa maison et tuer sa mère et ses frères. Bien sur, ce n'était pas eux, mais aux yeux de Saluz, s'était tout comme. Elle poussa un crie d'épouvante avant de détaler le plus vite possible. La peur lui tenaillait le ventre et elle avait l'impression que l'homme lui courait après. Au détour d'un rue, Elle en aperçut un autres. Puis un autre. Et encore un autre. L'horreur lui tordait le ventre.
Tout a coup, elle déboucha sur la place du marché. Apercevant Tigre, Elle couru vers lui, des larmes de peur coulant sur ses joues.

Tigre.... Il y a....

Elle se tut soudain s'appercevant de la présence des 6 chevaliers et des gens atroupé là. L'étau se resséra un peu sur sa gorge.
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Draugaran


[Toujours dans la cave]

Draugaran avait bien cru sa dernière heure arriver, mais un autre homme était intervenu pour lui sauver la vie. Elle ne souriait plus maintenant et savait de quoi étaient capable les brutes qui la détenaient. Elle repris son visage de marbre, se disant que c’était sans doute la meilleurs tactique a adopter.

Elle ne put cependant pas réprimer un air angoissé a l’idée d’être privée de nourriture aussi longtemps. Trois jours, cela ne la tuerait pas, mais l’affaiblirait par trop, et elle n’aurait pas assez de force pour tenter une évasion. Sauf si elle faisait vite.

Toute a ses pensées, elle remarqua a peine que les deux hommes sortaient. Elle fut ramenée a la réalité de sa situation quant un corps manqua de s’affaler au sol. Quant celui-ci s’approcha, elle reconnu Petit. Que faisait-il la celui-là ? Il n’avait sans doute pas pu leur échapper non plus. Elle ne pouvait admettre qu’il participât a cet enlèvement. Le brave garçon lui apportait de l’eau qu’elle bût avec soulagement, au moins elle n’allait pas se déshydrater.

Elle se demandait si il pourrait la libérer à l’insu des autres quant il approcha sa main. La jeune femme ne put réprimer un mouvement en arrière, tant elle était tendue et rendu méfiante par l’attitude de l’homme masqué. Elle se calma, voyant bien que Petit ne lui voulait pas de mal, et le laissa faire.

Ainsi il n’y était pour rien comme elle le pensait, mais cette nouvelle ne la rassura pas tant que cela, en effet cela voulait dire qu’il n’avait pas la confiance des autres, et qu’elle ne pourrait pas le manipuler pour le faire se retourner contre ses ravisseurs.

Elle ne réagit pas mais sourit intérieurement quant il lui assura de faire son possible pour l’aider, un brave garçon vraiment. Mais elle se recroquevilla nerveusement en entendant la porte, devinant qui se tenait devant celle-ci.
Une fois Petit parti, elle se sentit plus vulnérable que jamais, cependant elle n’était pas prête a l’admettre et défia du regard l’homme qui s’était approché a pas lents, tel un chat jouant avec une souris.


Qui êtes vous ? Et que me voulez vous a la fin ? Je doute que ce soit seulement la fortune de Tigre que vous convoitez, il y a des moyens plus simples pour cela et vous le savez aussi bien que moi. Qui vous engage ? Les Spartes ? Un tavernier, boucher, forgeron ? QUI ????…

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Tigre-d-o
Tigre avait vu arriver Saluzozette qui courait vers lui et pleurait. Il alla vers elle et la serra dans ses bras.

Saluz ! N'aie pas peur ! Ce sont mes hommes. ils sont là pour moi, pour nous aider à retrouver Draugaran et aider les gens de cette ville qui en ont besoin et qui le demanderont ! Ils n'envahissent personne et ne veulent de mal qu'à ceux qui nous font du tort ! ne pleure pas ! sens toi en sécurité près d'eux !

A côté de Tigre un homme sourit en enlevant son casque. Saluzozette reconnut Toinin, l'homme qui refaisait le toit. Il sourit en la regardant et lui tendit un anneau muni d'un aigle comme celui sur le bouclier de Tigre.

Tigre fit un signe de tête à Toinin et regarda les autres chevaliers qui l'accompagnaient et qui penchèrent le torse pour saluer Saluz.
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--Toinin
Le solide homme regarda la petite Saluz avec un bon sourire rassurant. Il lui passa l'anneau au doigt en disant gentiment :

Saluzozette, tous nos soldats reconnaissent en cet anneau un signe de ... comment dire ? d'appartenance et de devoir de respect et d'obéissance. N'aie pas peur d'eux ! Ils t'aideront quand tu le demandera. De toute façon Tigre a donné des instructions claires et nous sommes quelques uns à surveiller que tout se passe bien. N'ai aucune crainte ! Nous sommes ici avant tout pour protéger Tigre et les siens comme son rang le réclame. Et là, notre seul souci est de retrouver Dame Draugaran ! Rien d'autre !

Il regarda la petite dont les larmes avaient cessé de couler et qui regardait autour d'elle sans trop comprendre ce qui se passait vraiment.
--Fagin_


[Dans la cave, encore]

L’éclopée frôla l’hystérie, une fois lancée, a cause de l’angoisse, la faim ou l’envie de se passer les nerfs, se dit-il . Sauf que cette fois, ce ne fut pas une bonne engueulade ou un câlin qui la calma mais un revers de main bien senti.
Fagin n’avait certes pas envie d ‘écouter sa logorrhée interminable. Heureusement il avait pris les devant et profitant qu’elle soit sonnée, il sorti de sa poche un bâillon de cuir qu’il serra bien. Ainsi il ne lui briserait plus les oreilles.


Maintenant écoute moi bien, je ne veux plus t’entendre ne serait ce que respirer trop fort c’est clair ! Tu saura ce qu’il adviendra de toi en temps voulu, en attendant… il lui saisit le menton entre deux doigts et la fixa d’un air mauvais, je vais détacher ton bras, a toi de voir si tu veux le garder libre. Déplait-moi et ta situation empirera d’autant.

La gardant a l’œil, il sortit de son autre poche une petite clef avec laquelle il déverrouilla le fer qui retenait le bras droit de sa captive. Le membre gelé retomba et heurta mollement le sol, arrachant un gémissement a sa propriétaire. Un éclair d’inquiétude passa dans le regard de l’homme qui saisit le bras et le palpa brutalement. Non il n’était pas endommagé, seulement engourdit, il soupira de soulagement.

C’est qu’il en avait besoin, de ce bras, et de l’autre aussi, mais pour celui là, il faudrait attendre. Cela, sa victime ne devait pas encore le savoir, non, pas encore. Une fois qu’ils auraient l’argent, lui et ses complices pourraient passer a la suite, et sauver leurs vies… Fagin balaya ses pensées d’un geste et après avoir jeté un dernier coup d’œil a la forme prostrée a ses pieds, il sortit de la cave nauséabonde pour retrouver l’air frais.


[Dans les rues de Ponta]

Quelle ne fut pas sa surprise de voir des hommes en armes de toute part. Il pensa qu’une guerre se préparait encore et pesta contre les responsables de cette situation. Débouchant dans une rue, il aperçut de loin le tavernier qui semblait déclarer quelque chose, et il était entouré de soldats, il était donc un chef de guerre ? Voila qui avait échappé a l’attention de Fagin. Intrigué, il s’approcha donc nonchalamment pour savoir qui attaquait cette fois.

A son approche, il entendit « J'ai ici une bourse bien remplie, qui permettra au moins l'achat d'un champs à quiconque… ». La suite le fit blêmir. Ainsi, tout ces hommes étaient là pour le retrouver lui ! Il ne s’était pas attendu a ce que les choses tournent ainsi. Cependant, il n’oublia pas ce que tout brigand ne peut ignorer : le tavernier avait proposé une récompense. De quoi s’acheter un champs, se n’était pas rien, et vu la tournure des événements, il courait trop de risque a garder le forgeron avec lui.
Il était face a un dilemme. Sa planque était sure, et personne ne pourrait trouver sans aide. Mais le plan nécessitait le déplacement de sa victime dans un autre lieu hors de la ville une fois la rançon payée. Cela devenait impossible. Il fallait qu’il consulte Pierlouis.

Fagin, le plus normalement du monde, suivit le mouvement des villageois que se retiraient pour rejoindre leurs occupations quotidiennes. Il fit de nombreux détours, pour enfin rejoindre sans attirer aucunement l’attention la demeure de son ami.
Saluzozette
Saluz n'était pas du tout rassuré par les douces paroles de Tigre et de Toinin. Elle regarda néenmoins avec curiosité l'anneau que se dernier venait de lui donner. Elle remarqua que le signe sur la bague était le même que sur les vétements des chevaliers qui, malgré leur sourires avenant, laissaient toujours un sentiment d'inquiétude dans le coeur de Saluz. La jeune fille retira l'anneau et le glissa précipitament tout au fond de sa besace, loin de sa main. Puis, ne quittant pas des yeux Toinin qui avait l'aire d'être le chef de la troupe, elle se serra contre Tigre et décida de ne plus le quitter d'une semelle.
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--Petit


Petit, après avoir été donner a boire a Draugaran, s'était retrouvé pris dans une discussion qui lui plaisait de moins en moins entre Fagin et Pierlouis. Les problèmes arrivaient a grands pas, et il ne savait pas comment ils allaient bien pouvoir s'en sortir.

Il ne savait comment, il s'était retrouvé a jouer l'appat. Le plan de Fagin était a la fois simple et compliqué. Son rôle a lui était le moins plaisant, sinon le plus risqué. Il devait attirer le maximum de troupes du tavernier dans une mauvaise direction.

Durant le chemin qu'il faisait a travers la ville pour se jeter dans la gueule du loup, il hésitait a les mener vers la véritable maison, mais il craignait que Dame Drau soit tuée si Fagin s'apercevait de quelque chose. On lui avait caché la plupart des choses, mais il savait qu'il la lui fallait vivante, et opérationnelle. Si tout se passait bien elle ne risquait donc rien.

Il s'en tiendrait donc au plan, et, si le tavernier ne le tuait pas avant, se débrouillerait pour la faire libérer lui même.
Il déboucha le coeur battant sur le lieu de réunion de Tigre, il était là et son expression effraya Petit. Mais il remarqua la jolie Saluz. Son coeur se serra a l'idée de perdre son amitié, hélas, il était déjà trop tard. Cependant, il espérait que celle-ci aurait un peu pitié de lui, et le protégerait contre l'hire du tavernier.

Se glissant dans la foule, il s'approcha d'un mur, près d'une ruelle, dans l'angle de vue de la jeune fille. Il lui fit un signe discret, espérant qu'il ne soit vu que d'elle, et attendit là, priant pour qu'elle le rejoigne discrètement. Et que personne ne remarque son manège.
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