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[RP] Quant vient l'Obscurité...

Tigre-d-o
Tigre scrutait les gens, certains hésitaient visiblement à partler ou à dire quelque chose... d'autres s'en retournaient à leurs occupations, visiblement pas au courant du tout de ce dont on parlait. Tigre avait remarqué, ainsi que deux de ses chavaliers, quelques mouvements plus bizrres. Sans le savoir, certains hommes sur la place étaient suivis. Des mouvements de mains, de capes, anodins aux yeux des passants donnaient des renseignements aux chevaliers postés un peu partout.
D'autres avaient encore fait irruption dans la petite ville.
Les abords exterieurs des remparts etaient surveillés discretement...
Soudain le regard de Tigre croisa la tête de Petit, caché dans l'ombre sur un coin de la place.
Tigre hurla une phrase et dans les secondes qui suivirent, 2 paires de mains gantées de métal avaient soulevé Petit du sol et il fut jeté sans ménagement aux pieds de Tigre qui avait déjà dégaîné son épée.


Te voilà ! où est Drau ! réponds immédiatement !

La pointe de l'épée de Tigre était sur le cou de Petit. La voix était dure, froide, glaciale... Tigre regarda Toinin et lui fit un signe de la main...
Deux chevaliers sonnèrent dans des cors de façons assez curieuse.
Dans les minutes suivantes, toutes les portes se virent gardées, à l'extérieur, par une dizaine de chavaliers supplémentaires, venus des sous bois. les remparts virent apparaître d'autres archers et arbaletriers.

Tigre serrait Saluz contre lui en essayant de ne pas trop laisser monter sa fureur. il savait que si Petit s'était montré, c'est pour se repentir ou l'aider... ou alors pour le mener dans la mauvaise direction.
Il se pencha, souleva la tête de Petit et lui murmura :



Si tu me mens, si il est arrivé quoi que ce soit à Drau... je te promets que toute ta famille va mourir dans des souffrances que je ne te conseille même pas d'imaginer ! ta vraie famille et ces fous que tu as adoptés et que tu as écoutés à tort ! et toi, tu y assisteras ! Ensuite, tu vivras avec ce que tu auras vu, et jamais tu ne t'en remettras !

Tigre relâcha la tête de Petit et vociféra des ordres à ses chevaliers dont certains avaient commencé à enfoncer certaines portes bien précises...
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--Petit


Petit n'eut pas l'occasion de réagir qu'il s'était retrouvé a terre, au pied de celui qui fut pour lui le "tavernier", a présent il était l'homme qui lui faisait le plus peur au monde. Si Fagin l'avajt impressionné, il n'y avait la rien de comparable a la terreur pure qu'il ressentait a ses paroles.

Le jeune garçon regardait Saluz d'un air désespéré, se rendant compte qu'il avait Charybde pour se jeter dans les bras de Scylla. Il se trouvait pris entre deux feux et ne savait plus que faire.

La pointe de l'épée de Tigre l'ayant quitté, aussi que les mains de celui-ci, il pû rassembler un peu ses esprits. Mais, tremblant, il ne disait toujours rien. On eut pû croire qu'il allait calancher dans l'instant tant il était pale et couvert de sueur froide. Mais se ressaisit et se redressa un peu. Après tout, le tavernier avait l'air suffisamment expérimenté et avait assez d'homme, peut être qu'il pouvait réussir.

Il déglutti péniblement et s'adressa, plus mal a l'aise que jamais a Tigre.


Monseigneur Tigre, votre Dame va bien, je vous le promet, mais si les autres se rendent compte que vous approchez, ils vont la tuer.
Je vous en conjure, ne faites rien, ils ont besoin d'elle je crois, ils ne lui ferons pas de mal si vous les laissez faire.
Laissez moi m'en occuper. Je ne suis pour rien dans cet enlévement et je veux l'aider, vous aider.


Le pauvre garçon était a présent tout courbé, craignant a chaque instant qu'une lame s'abatte sur sa nuque. Il regarda Tigre les yeux plein de larmes, parce qu'il s'en voulait atrocement, et craignait autant pour Dame Drau que pour sa famille dont il imaginait ce que lui ferait cet homme.
Tigre-d-o
Le regard de Tigre avait de quoi glacer le sang. Le mélange de fureur, de haine, de détermination et d'inflexibilté que Petit pouvait y lire ne réflétait même pas le centième de ce qui habitait Tigre à l'instant même où il entendît les paroles du garçon décomposé de terreur à ses pieds.

Tigre ramassa petit par le col et le souleva d'une main pour mettre sa tête à hauteur de ses yeux. Les pieds de Petit étaient à une bonne distance du sol.
Tigre siffla plus qu'il ne parla :

Qui crois tu être pour oser me parler ainsi ? qui crois tu être pour me dire ce que je dois faire ou pas ? Tu crois vraiment qu'un seul de tes comparse va sortir vivant de cette ville, vermisseau ? Ne me dis pas que tu as la naïveté de croire ça ? hein ? tu es bête à ce point ? Je t'aurais donc si mal jugé ?

Tigre lâcha Petit qui retomba à ses pieds. Il le toisa avec une regard qui cachait mal un profond mépris et une confiance bien plus que limitée.

DES NOMS, PETIT ! DES NOMS ET DES ADRESSES ! ET NE MENS PAS !

La voix de Tigre était sourde, contenue, emplie de fureur. Les gens encore restés sur la place n'osaient pas bouger. Le pied de Tigre venait de s'enfoncer dans les côtes de Petit, violemment.
Tigre avait tendu la main à l'un des chevaliers qui lui avait immédiatement donné une impressionante hache dont le pommeau était garni d'une tête de Tigre dont les yeux étaient sertis de deux rubis étincelants.
Tigre leva la hache en regardant Petit...

DES NOMS SI TU TIENS A TES MAINS !
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Saluzozette
NON !!

Saluz n'avait pas vue Petit au moment ou celui-ci lui avait fait signe. Un peu en retrait, elle avait observé la scène, tiraillé entre le désire de croire Petit et l'envie de retrouver Drau. Quand Tigre avait commancé a menacer la famille de Petit, Saluz avait scillé. Tigre ne ferait pas ça. Ce n'était pas possible. Et quand Tigre avait carrément empoigné la hache, le sang de la jeune fille n'avait fait qu'un tour.

Espérant arréter le geste de Tigre, Saluz se jeta a genoux près de Petit gémissant. Elle posa précipitament ses mains sur celles de son ami.

TIGRE !! ARRETE !! TU NE TOUCHERAS PAS AUX MAINS DE PETIT SANS COUPER LES MIENNES DABORT !!

Elle regarda son ami Tigre avec de la colère plein les yeux.

Tu te rend compte de ce que tu est en train de faire ?? Tu a dabord menacé la famille de Petit ! La famille ! Elle n'y est pour rien là dedant ! Si tu t'approche a ne serait ce qu'a une mille de sa maison et je te promait que tu le regrettera. Tu est devenu complétement fous ! Je te l'ai jamais dit mais ce sont des soldats qui on tuer ma mère et mes frères ! Si tu fait du mal a la famille de Petit, je ne te pardonnerais jamais, tu m'entend ? JAMAIS ! Fait très attention a ce que tu fait. Et Petit est mon ami ! tu ne le touchera pas avant qu'on ai retrouvé Drau !

Puis, se retournant vers Petit. Elle le foudroya des yeux.

Petit, j'ai confiance en toi. Mais si tu t'avise de t'éloigner de moi ou de nous conduire sur une mauvaise route je ne ferait plus rien pour toi. Ne gache pas ta dernière chance.

Elle lui pris les mains. Ces mains qu'elle venait de sauver. Son regard s'adoucie un peu et elle les serra très fort.

J'ai confiance en toi. Ou est Drau ?

Elle se releva et aida Petit a faire de même. Fouillant dans sa besace, elle sorti une courte-pointe qu'elle posa sur les épaule de celui-ci. Puis, elle se retourna une dernière fois vers Tigre, le bras autour des épaules de Petit. Elle le defia du regard et sorti de son sac une petite dague très affuté.

Avise toi de toucher a un seule de ses cheveux et je n'hésiterais pas a me planter cette dague entre les côtes. Fait attention.
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Tigre-d-o
Tigre regarda Saluzozette avec étonnement et avec un petit sourire. elle avait du cran et de la détermination. comment lui dire qu'il n'aurait évidemment jamais fait cela ? Comment lui dire devant tout le monde que faire peur est un moyen efficace de délier les langues, comment lui montrer que son seul but était de retrouver Drau et qu'ils étaient sûrement épiés par les comparses de Petit et de celui qui les commandait...
Des tentations très contradictoires traversèrent l'esprit de Tigre. Ils ne fallait pas faiblir. Il ne fallait pas non plus que Saluz se trompe sur son compte, ni le déteste, ni n'aie peur de lui.
La bouillante petite le regardait d'un air de défi qui était adorable. Il avait remarqué que ces deux là s'appréciaient beaucoup.
Tigre se tourna vers Toinin et vers ses hommes qui n'avaient pas eu le moindre geste menaçant envers qui que ce soit, souriant discrètement à la vue de la dague de Saluz et de son intervention qui avait d'une certaine façon détendu l'atmosphère.

Saluz, tu n'as rien à craindre, et Petit non plus si la mémoire lui revient vite ! très vite ! Range ta dague s'il te plaît. Tu risques de te blesser et d'énerver mes archers. Je ne lui veux pas de mal.

puis , en lui faisant un clin d'oeil discret, il lui murmura :

Saluz, ce que je vais faire est nécessaire, essaie de me faire confiance, ne panique pas et ne crois rien de ce que je dis... c'est juste pour faire peur à ceux qui nous regardent ! Je t'adore et je n'en veux pas à Petit, je sais ce que je fais ! je te supplie de me faire confiance et de me pardonner. Je t'expliquerai plus tard, promis

Tigre prit la dague de Saluz d'un geste brusque et la lui rendit, puis la tira vers lui avant que Toinin ne la mette sur son épaule.

Tigre regarda Saluz et dit : "Emmenez cette petite effrontée en lieu sûr, et faites moi parler celui ci !"
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--Toinin
Toinin attrappa Saluz comme si c'était une plume et lui murmura immédiatement en se retournant :

Dame saluz, ne vous inquiétez de rien ! MOn maître, votre ami Tigre ne vous veut aucun mal ! ni à votre jeune ami Petit ! Il veut juste impressionner les gens ! Débattez vous un peu ! ça fera plus vrai. Je vais vous mettre en sécurité dans notre camp et reviendrai ici pour fouiller la ville ! Nous ne ferons rien qui nuise aux gens innocents de cette ville ! Vous connaissez Tigre, il ne protège que ce qu'il aime ! Il n'est pas homme injuste ni inconsidéré ! et il ne coupera jamais les mains de personne... !

Toinin emmena la petite d'un pas rapide en pensant furtivement : "n'empêche que je ne veux pas être celui qui a organisé cet enlèvement, parce que lui, il va souffrir !"
Toinin se retourna vers Tigre qui lui fit un signe discret alors qu'une autre petite troupe à cheval entrait sur la place...sous les yeux affolés de Petit.
--Petit


Si Petit avait cru mourir tout a l'heure, a présent il ne désirait rien de plus que de tomber raide dans l'instant. Le regard de Tigre le tétanisa et c'est a peine s'il battit des jambes quant ce dernier le souleva de terre.

Il n'osait même plus respirer et gémit lamentablement lorsqu'il heurta le sol a nouveau. Il eut a peine le temps de se mettre a quatre pattes que le pied de Tigre lui arracha un râle de douleur et qu'il roula au sol. Essayant de retrouver le souffle, les pupilles dilatées de terreurs, il ne pû dire un mot que déjà le tavernier se saisissait d'une hache. Incapable de bouger, il plaqua ses mains contre lui, et se ramassa d'avantage dans un gémissement misérable, cette fois s'en était fait de lui.

Mais la douce et courageuse Saluz intervint, et posa ses petites mains sur la siennes glacées. Il en fut légérement rassuré, et dissimulé derrière elle, il reprennait son souffle encore perturbé par le coup qu'il avait reçut.

Il sursauta quant elle se tourna vers lui, étonné de son regard. Il hocha la tête les yeux pleins de larmes, incapable de parler. Elle l'aida a se relever et se retrouva avec une courte pointe sur les épaules, qu'il serra fébrilement, toute chaleur l'ayant quitté, glacé d'effrois comme il était. Et ne remarqua qu'a peine son bras sur ses épaules.

Mais trop vite elle fut éloignée de lui, et il se sentit a nouveau bien vulnérable, il réalisa qu'il donnerais n'importe quoi pour qu'elle reste auprès de lui. Il regarda déséspéré une troupe a cheval entrer. Maintenant, il désirait plus que tout retrouver Dame Drau pour pouvoir passer encore du temps avec Saluz.

Ignorant la peur et l'angoisse, il se jeta aux pieds de Tigre et accrocha ses mains a sa cape.


Messire Tigre, je vous en supplie ! je vais vous mener a eux, faire tout ce que vous voulez, mais par pitié ! ne venez pas en nombre, sinon s'en sera fait de Dame Drau, ils la tuerons ! ils me l'ont dit !

Plus pale que jamais, il tremblait et parlait plus fort et de façon plus déterminée qu'il ne l'aurait voulu. Il regardait Tigre le visage couvert de terre et de larmes, le regard déséspéré et sincère. Il devait l'écouter.
Saluzozette
Saluz n'était pas du tout décidé a faire semblant de se débattre. Pour ne pas arrangé la tache de Toinin, elle donnait des coups de pieds et se tortillait dans tout les sens.

Lâchez moi !!! Lâchez moi je vous dit !!!! Mais lâchez moi !!

Elle eu beau bouger dans tout les sens, la poigne de fer de Toinin, la maintenait bien contre lui et elle ne pouvait rien faire. Elle était furibonde contre Tigre et elle lui lança un regard plein de reproche avant de baisser les yeux, incapable de soutenir le regard de Petit. Puis, il disparurent au détour de la rue. Les recherches de Drau s'arétaient là pour Saluz
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Tigre-d-o
Tigre regarda Petit avec méfiance, ne semblant pas croire ce qu'il disait, sûr de ne laisser aucune chance aux ravisseurs. Si ceux ci étaient intelligents, ils comprendraient vite où était leur intérêt. Tigre se tourna vers deux de ses chevaliers et entama avec eux un petit conciliabule. Il consulterent une liste sur un parchemin, et visiblement un plan.
En quelques instants, une série de rues se trouvèrent, en chacune de leurs extrémités, gardées.
Les remparts étaient visiblement bien occupés par les hommes en rouge et blanc, calmes, organisés et visiblement aguerris et habitués à la discipline. Leurs instructions étaient visiblement claires.

Tigre regarda à nouveau Petit. Ses hommes lui apportaient un casque ciselé, et garni de deux ailes. Ils portait son épée Armagedon sur lui, alors que Phoenix, forgée par Drau était dans ton dos, ainsi que son bouclier. Il enfila des gantelets en maille, ajusta sa hache à son flanc. Il finit de s'équiper, vérifia ses armes fit des signes à d'autres chevaliers qui prirent position aux entrées de la place...

Je suis prêt Petit ! Conduis moi ! et ne t'avise surtout pas de me piéger ! J'y perdrai quelques plumes... mais toi, tu n'en sortirais pas vivant ! Alors réfléchis bien à ce que tu vas faire ! J'ai étudié le plan de la ville, j'ai trouvé ton dessin qui m'incite à te croire. J'ai passé une partie de la dernière journée et de la nuit à étudier les endroits possibles ! Je n'en ai vu que 3 ! Emmene moi ailleurs que là et je te tue sans aucune rémission !
Tigre montra son parchemin à Petit, qui vit tout de suite que Tigre avait compris et avait repéré la maison de Pierlouis ainsi que la planque de Fagin. Tigre regardait Petit attentivement, scrutant la moindre de ses réactions.

Tigre leva la main et les deux chevaliers qui l'accompagnaient sortirent leurs épées et se mirent de part et d'autre de Tigre.Tu sais Petit, tu t'es laissé impressionner... et je le comprends, mais maintenant, tu vas devoir comprendre que le chef de ces coupe jarrets que tu sembles admirer et craindre ne sait rien de ce que je sais de lui. Moi aussi je sais faire parler les gens, moi aussi je sais leur insuffler la crainte... et j'en ai moins besoin que lui. Maintenant sauve ta vie et mène moi à Drau !
Tigre regarda Petit droit dans les yeux, durement sans un sourire... et posa son casque sur la tête, ne laissant apparaître que l'éclair furieux de son regard.
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--Toinin
Toinin tenait fermement Saluz en pestant contre les coups qu'elle lui donnait maladroitement mais avec une certaine vigueur. Il espéra qu'elle ne se fasse pas mal sur la cote de mailles qu'il portait.
Il prit la direction de la sortie ouest de la ville, droit vers la Perle. Une fois sorti, il posa délicatement Saluz à terre.

Ecoute moi Saluzozette ! C'est important ! Tu vas rester avec moi ! J'ai besoin de toi ! Tu vas continuer à nous aider ! Nous avons eux beaucoup de renseignements depuis hier ! Les bourses sonnantes réveillent bien des langues ! le chef de ces brigands qui a si mal influencé ton ami Petit, s'appelle Fagin. il a quelques complices rusés, mais qui sont attirés par le gain. Certains ne lui sont pas aussi fidèle qu'il ne le croit ! Nous surveillons tout ! Tu vas m'aider à vérifier, si ce de côté ci des remparts, il y a une porte cachée ou dérobée donnant sur le lac. Nous surveillons les barques depuis l'autre berge, et essayons de ne rien laisser au hasard...
Tu sais, mo maître t'aime beaucoup ! Je l'ai vu naître et étais l'homme de confiance de son père. je le suis discretement depuis des années et veille sur lui, bien qu'il n'en aie pas vraiment besoin. Saluz, ... celui que vous appellez Tigre ici, est un Seigneur extrêmement puissant maintenant... Son père est mort et c'est lui qui lui succède. Son Duché est pratiquement aussi vaste que celui de Bourgogne, et bien plus puissant. Tigre est un des hommes les plus justes et droits que je connaisse. il a horreur de la guerre et de la violence ! Mais il ne faut pas toucher aux gens qu'il aime ! Est tu prête à continuer à chercher Draugaran avec moi ? Tigre est avec Petit et deux de ses neveux... Il le protège ! Il cherche juste à lui faire peur et à lui apprendre à mieux choisir ses amis... c'est tout ! Crois moi !
Pouvons nous y aller maintenant ?


Toinin regardait la petite qui se calmait doucement et qui le regardait avec de grands yeux étonnés. Il la posa sur son cheval blanc , aux flanc duquel un bouclier semblable à celui de Tigre pendait.
Il se tourna vers elle et lui sourit avec gentillesse et compréhension.

maintenant je peux te le dire Saluzozette : mon vrai nom est Günther... Et je suis le conseiller de mon Seigneur... que vous appellez Tigre. Il te dira lui même son nom... Le moment est venu je crois. De toute façon , il n'a plus le choix maintenant !
--Petit


Petit, plus mort que vif, se rendait bien compte que Tigre ne le croyais pas. Pourtant, il désirait ardemment l’aider, ne serait ce que pour pouvoir revoir la jolie Saluz. Et puis il avait une dette envers Dame Drau, qui l’avait protégé lors de son propre enlèvement. Ces pensées se bousculaient dans sa tête tandis que Tigre s’était désintéressé de lui. Il aurait aimé pouvoir en profiter pour disparaître dans le sol.

Mais bien trop vite, le tavernier se tourna de nouveau vers lui. Il le regarda se préparer, le regard craintif, puis voyant la carte indiquant l’emplacement de la demeure de Pierlouis, il se rendit compte qu’il avait eut de la chance de ne pas s’être trouvé avec les autres, car si Tigre l’avait trouvé avec eux, il ne serait déjà plus de ce monde.

Il regarda, toujours aussi craintivement les deux gardes se placer, et se demanda si Tigre n’était pas un roi pour être ainsi entouré de tant d’hommes qu’il ne pouvait les compter. Il l’écouta, toujours tremblant, et hocha péniblement la tête, ne sachant que dire, mais que pouvait il bien dire ?
Le jeune garçon se reprit cependant et ouvrit la marche en direction de la maison d’où il venait.

Le pire était sans doute a venir, car Fagin, se retrouvant piégé, le tuerait sans doute dès qu’il ouvrirait la porte, et si ce n’était pas lui, il n’y avait pas a douter que Tigre le ferait en suivant. Et si jamais Dame Drau était déjà morte ? Cela il ne pouvait l’imaginer, car sa famille serait tuée elle aussi. Elle devait être vivante. La situation de Petit était cauchemardesque et il ne voyait pas d’échappatoire. Il se préparait donc a finir sa vie dans cette rue.

Il s’immobilisa soudain devant une porte et regarda Tigre, mais n’osa pas parler. Il se recula et se heurta contre un soldat qui était venu se placer derrière lui. Il resta pétrifié, regardant Tigre et la porte, ne respirant plus, attendant la catastrophe.
--Fagin_


Fagin, accompagné de Pierlouis, une fois Petit partis, n’avaient pas perdu leur temps. Pendant que ce dernier se saisissait de leur captive sans ménagement et sans prendre le temps de lui bander les yeux, Fagin s’était rendu dans le fond de la cave et avait fait bouger une pierre dans un mur, qui ouvrit un passage. Personne a part lui ne connaissait ce mécanisme et il faudrait se douter qu’il y en ait un et chercher pendant des jours pour le trouver.

Allumant une torche, il entra dedans, suivit par Pierlouis et son fardeau qui se débattait vainement. La passage était long, étroit et glissant, compte tenus du fait qu’il passait sous le Doubs pour rejoindre, quelques lieues plus loin, le bois touffus entourant le lac.
Le tunnel conduisait directement a une caverne, creusée par l’homme au beau milieu de rien. Le seul passage de sortie était un trou dans la roche, et il fallait une échelle de corde pour entrer et sortir.
Le trou était indécelable dans l’amas rocheux qui se dressait dans le bois.

A quelques centaines de mètres, une petite cabane abandonnée servait de refuge a Fagin et ses complices. C’est là que se retrouvèrent son propriétaire et Pierlouis, qui avaient laissé Draugaran dans la caverne. Fagin savait que personne ne se douterait qu’ils se trouvaient ici, le tunnel étant indécelable et n’apparaissant sur aucune carte mais il leur faudrait partir vite pour livrer leur colis.

Ils avaient tout laissés derrière eux, mais la cabane était pleine de victuailles, qu’ils transportèrent dans la caverne sous terraine afin que personne ne pense la cabane habitée. La caverne était plus sure, et ils attendraient là que les choses se calment pour repartir.
Saluzozette
Saluz s'était un peu calmé mais sa colère par contre était toujours bien là. Elle écouta néenmoins Toinin avec attention, enrigestrant tout, sauf son nom. Quand il se tut elle pesta et croisa les bras sur sa poitrine.

Seigneur ou pas, ami ou pas, on ne me balade pas comme un vulgaire fétus de paille... Et puis, Tigre c'est Tigre pour moi et je ne l'appelerais pas autrement.

Continuant a gromeler dans sa barbe et hésitant a croire ce que lui disait Toinin, Saluz écoutait se que celui ci lui disait avec plus ou moins d'attention. Pourtant, quand L'homme lui dit que Tigre protégait Petit elle tiqua.

Mouai... et ben il a pas l'aire... Mais il a pas intéré a lui faire quoi que se soit par ce que mes positions tiennes toujours...

Pourtant, elle ne pus ne pas noter l'accent de vérité dans la voix de Toinin. Elle soupira et gromela encore.

Bon... Evidemment que j'ai confiance en lui... mais quand même... ch'ui pas une botte de paille !

Son attention s'arréta de nouveau sur les dire du messire dontlenomestimprononcable et elle souritun peu, contente de pouvoir toujours servir.

Un passage secret ! Moi je sait ou il y en a un ! Suivez moi !

Emporté par l'importance de sa mission, la jeune fille n'attendit même pas que Toinin lui réponde ou lui donne son accord. Elle partie en courant vers le lac sans écouté les protestation de celui-ci.
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--Dereb
Dereb était impressioné par le nombre d'homme en armes dans les rue de cette petite ville. Jya avait nerveusement planté ses serres dans l'épaule du jeune garçon et Chircostof s'était roulé peureusement en boule dans la sacoche de celui-ci. Zin et Flam par contre y allaient de coeur joie avec les aboiments. A chaque rue, le jeune garçon était obligé de les retenir par les paroles sans quoi ils sauterait joyeusement sur tout ces gros tats de féraille qu'était les hommes dans leurs armures.

Espérant ne pas trouver de ces hommes qui abituellement n'aimaient pas trop les comédiens, Dereb décida de passé par las rues sombre et mal famé de la ville. Soudain, au détour d'une rue, il découvri un homme beacoup mieu amré que n'importe lequel des petits soldat au'il avait vue au paravent. Devant lui, un jeune garçon tremblait de tout se membres.

Ce méprisant sur les grognements de Zin, le jeune montreur de bêtes cru que le petit était en mauvaise posture fâce a ces hommes d'armes. Bien que courageux, Dereb voyait bien que seul contre eux trois, il n'aurait aucunes chance. Il dessida donc de rester en retrait dans l'embrasure sombre d'une porte.

Mais Zin en avait dessidé autrement. Elle se jeta dans la lumière, suvie de près par Flam et cogna violament contre la porte de la chaumière. Aidé par son compagnon et devant les homme et les garçons médusé, ils enfoncère la porte et investire tout deux la maison.

Devant ses évenements, le sang du montreur de bêtes n'eu pas le temps de faire un tour qu'il se précipitait déjà au près de ses compagnon. Il dégaina au passage l'épée d'un homme et se précipita au milieu du combat qui faisait déjà rage contre les hommes a l'interieur de la maison.
Draugaran


Draugaran, bien que bâillonnée et affamée; avait au moins récupéré son bras. Il lui avait fait un mal de chien pendant des heures mais finalement, le sang ayant refait son chemin dans ses veines, il lui était totalement revenue. Elle avait alors passé des heures a tirer sur les fers emprisonnant ses jambes. Mais rien n’y avait fait et elle épuisait ses forces pour rien.

La jeune femme n’avait aucune idée de combien de temps elle avait passé ici, ni quel jour, quelle heure il était. Et dans le doute, son estomac considérait toujours qu’il était midi douze, ce qui la rendait folle. Elle commençait a envisager de manger le cafard qui se promenait dans sa paillasse quant soudain la porte s’ouvrit laissant entrer 2 hommes.

Elle reconnue là Fagin et Pierlouis, qui lui libéra les pieds et la jeta sur son épaule pendant que l’autre courrait comme un perdu droit vers le mur, dans l’obscurité. Elle le cru devenu fou, et se contorsionna pour voir ce qu’il faisait. Elle s’immobilisa en entendant un bruit sourd et n’en revint pas quant a la lueur de la torche elle vit un passage là ou auparavant elle n’avait vue que du noir.

Mais elle n’en oublia pas pour autant de se débattre et de grogner a défet de pouvoir crier tandis que Fagin refermait le passage. Elle voyait enfin son visage sans masque et n’aima vraiment pas ses traits. Ce qui lui donna la hargne nécessaire pour continuer la lutte. Seulement, le colosse qui la tenait ne cillait pas, et elle se faisait mal au bras pour rien. Elle cessa donc au bout d’un long moment et cru bien ne jamais sortir de ce trou, tant le chemin lui parut long.

Enfin ils avaient débouchés dans une sorte de grotte, vaste, aménagée et ou l’air circulait correctement. Elle pu observer tandis que Fagin allumait des torches un peu partout et que Pierlouis la baladait. Sans prévenir, ce dernier la jeta sur une nouvelle paillasse mais la laissa libre… derrière des barreaux.
Cette fois, elle se trouvait dans une cellule. Petite, voir exigu, mais au moins elle voyait ce qui se passait autour d’elle.

Draugaran remarqua avec surprise en face d’elle, une autre cellule, beaucoup plus vastes, contenant… une forge. Elle grogna de surprise et compris enfin ! Fagin comptait se servir d’elle pour fabriquer des armes. Il devait se monter une armée de brigands, elle ne voyait que ça.
Du coin de l’œil, elle remarqua également un lieu aménagé, très confortable, destiné sans doute a ses geôliers.

Elle arriva a deux conclusions : ils n’allaient pas la laisser mourir de faim, et Tigre, s’il était a sa recherche, ne la retrouverait pas facilement. Mais pourquoi tant de précipitation ? Il y avait du y avoir un problème, d’ailleurs, Petit n’était plus là. Tourmentée par la soif, plus que par la faim, et souffrant a son bras, elle arrêta là ses réflexions et s’assit dans la paille, attendant que ses ravisseurs reviennent. Ce qu’elle attendait et redoutait a la fois, car elle ne doutait pas qu’ils soient énervés et passent leurs nerfs sur elle.

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