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[RP] Quant vient l'Obscurité...

Tigre-d-o
Tout se passa très vite. Tigre avait la vue partiellement masquée par son casque. Il n'avait pas compris d'où venaient les chiens. Il entra dans la piece. Trois hommes gisaient déjà à terre, deux autres étaient acculés contre un mur. Deux chevaliers les tenaient au bout de leur épée. Les chiens aboiaient en mordant les mollets, sans distinction.
Tigre vit entrer le jeune homme qu'il reconnut comme celui qu'il avait vu sur la place du marché, avec ses animaux savants. Il fit sauter d'un coup sec et precis l'épée qu'il tenait à la main et le colla au mur en le regardant avec surprise et inquiétude.
Sa voix, rendue métallique par l'effet du casque résonna dans la pièce :

Qui es tu, montreur d'animaux ? que viens tu faire ici ? tu es des leurs ? Réponds !

L'épée de Tigre maintenait le jeune homme plaqué au mur, à côté des deux brigands encore vivants. Cinq autres chevaliers avaient fait irruption dans la piece et commençaient à fouiller, renversant tout. L'un d'eux decouvrit le passage menant à la cave.
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--Dereb
Le contacte du métal froid contre sa gorge calma imédiatement Dereb. Mais les paroles de l'homme au casque lui firent perdre son sang froid. Il fit un large mouvement de la main montrant la scène.

J'ai une tête a être avec eux ? Répondez franchement. Vous êtes bête ou vous le faite exprès ?

La pression du métal s'accentua un peu et le jeune homme commança a manquer d'aire.

Si... Si j'était avec eux.... Mes chiens et moi vous auraient attaqué vous non ? Pas eux... Messire... vous me faite mal...

Le jeune montreur de bête regardait avec angoisse ses compagnons. Zin avait était maitrisé a grand peine et Flam se débatait encore. Quand Celui-ci reçut un coup de manche qui l'assoma a moitier, Dereb poussa un gémissement pitoyable.

S'il vous plait... ne leur faite pas de mal... se sont mes seuls amis... Dans un sursaut de colère celui se cria : Mais quoi ?! On ne vous a pas attaqué !! C'est eux... Ne leur faite pas de mal ! S'il vous plait !

Mais Zin, ne cessant de se débattre, réussit a se dégager et dans un mouvement de défense planta ses cros dans l'avant bras d'un des hommes qui lui donna un vigoureux coup qui l'envoya bouler. Dereb, voyant cela n'arriva pas a contenir sa peur de perdre son amie.

Arretez !!! Je ne sait pas ce que vous voulez faire mais on peut vous aider !! on est pas avec eux je vous promé !!!

Le regard du jeune garçon passait anxieusement de l'homme a Zin et Flam qui gisaient sir le côté.
Tigre-d-o
Tigre relâcha le jeune montreur d'animaux, cria quelque chose à ses hommes et posa un genoux à terre, caressant les deux chiens qui gémissaient.

Excuse mes hommes, montreur d'animaux ! je n'aime pas qu'on fasse de mal à nos amis les animaux ! Occupe toi de tes chiens, ensuite viens me dire ce que tu sais à la cave !

Tigre bouscula le soldat qui avait maltraité le chien et descendit prestement à la cave, où quelques soldats l'avaient précédé avec des torches. Du bruit se fit entendre. Tigre criait. Des bruits sourds de murs frappés à coups d'épée ou de masses se fit entendre. Deux hommes remontèrent en courant et sortirent, visiblement chargés d'une mission.
Tigre réapparut et avait enlevé son casque. Il tendit un bout de tissu ensanglanté au jeune homme qui caressait ses chiens.

Peuvent ils suivre une trace ? Fais leur sentir ceci ! C'est un bout de la chemise de ma compagne...

Tigre s'assit sur un reste de chaise. Dans un accès de rage il hacha menu tout ce qui se trouvait dans la pièce. Les deux brigands encore vivants virent la lame de la hache les frôler de près. Il les regarda avec une haine évidente et se posa en face d'eux.

Si vous voulez avoir un souffle d'espoir que je vous laisse la vie, vous allez me dire TOUT ce que vous savez de votre maître ! Nous savons qui il est , dumoins son nom. Nous savons aussi pour Pierlouis... où sont ils allés ? où sont vos autres caches ?

Tigre les avait tous deux attrapés par les cheveux, la force décuplée par la fureur. Son regard passait de l'un à l'autre, dur, implacable, déterminé.

Dans la rue, des clameurs se firent entendre. Plusieurs soldats apparurent au bout de la rue, munis de petits béliers. Deux autres traînaient derrière eux un homme ensanglanté, que ses deux comparses reconnurent comme un des leurs...
Tigre les regardait. Il n'avait rien laissé au hasard. la souricière avait été mise en place. La terreur qu'il lisait dans le regard des deux malandrins lui confirma qu'il avait fait ce qu'il fallait.
Il les regarda à nouveau :

PARLEZ ! MISERABLES PETITS POURCEAUX ! MAINTENANT !
Puis se tournant vers le jeune homme et ses chiens, il dit d'un ton plus amene :

Je ne sais toujours pas si tes chiens peuvent suivre une piste, montreurs d'animaux ! je suis pressé ! de plus, j'aimerais connaître ton nom !
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--Toinin
La petite Saluz s'était précipitée avec légèreté et insouciante vers le souterrain qu'elle semblait connaître. Günther la regarda courir sans avoir le temps de réagir !

Attends nous voyons ! comment veux tu que je courre aussi vite que toi harnaché de la sorte ! Tudieu ! En voilà une qui est trop vite pour mes vieux os !

Günther "Toinin" sourit et regarda ses hommes, hilares. Il leur fit signe de la tête et 6 d'entre eux le suivirent sur les traces de Saluzozette qui s'était arrêtée un peu plus loin en faisant de grands gestes. Elle était dans un coin humide, marécageux, très touffu.
Günther et ses hommes approchaient, pataugeant dans la boue...
Saluzozette
Saluz agitait les bras pour indiquer aux hommes sa position. Au milieu de la bous, elle avait retrouvé le passage vers lequel l'avait mené Rio un jour de beau temps. Elle n'y était pas entré de peur de se perdre mais s'était promis de revenir la visité plus tard. Le temps était venu maintenant. Elle regarda Toinin avec un peu de gêne.

Je doit te dire... Je ne sait pas ou ça menne... Même pas si ça va quelque part...

Elle s'engagea dans l'étroite fissure dans le mur et se contorsionna, doutant que Toinin et ses hommes en armures n'arrivent à entrer. Elle se contorssiona tant qu'elle pus mais fut bientôt incapable d'avancer. Elle se dit que SI ils tentait de fuire, Fagin et Drau, surtout avec son bras, n'arriverais pas a passé. Elle fit donc demi tour et resortit de la crevasse dépité. Devant les regards intérogateurs des hommes présent elle baissa la tête.

Non... Ca ne menne nul part... Je suis désolé...
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--Dereb
Dès que l'épée fut hoté de sa gorge, Dereb se précipita vers ses amis sans se soucier de l'homme se tenant le bras. Il verifia Que les deux chiens n'avaient rien. Zin était un peu blessé a la patte arrière droite mais rien de grave. Heureusement, Flam n'avait rien. Tellement occupé a soigné ses chiens, il n'entendit pas la première question mais répondit de mauvaise grâce a la deuxième.

Je m'appelle Dereb... Tant qu'on m'a pas expliqué se qui se passe je n'aide personnes, merci bien mais si c'est vous les méchants.... Ce que je ne fait que supposer !!... Je disait, si c'est vous les méchants, je préfère mourir et mes amis avec moi plutôt que de servir votre cause. Mais si c'est eux... S'exclama t'il en fixant son regards sur les deux homme tremblant pitoyablement contre le mur. Alors mes amis et moi somme a vous éccouter et a peut être vous obéir. Cela dépand de vous. [/b]
Tigre-d-o
Tigre regarda Dereb avec un sourire, mais pas forcément amical.

Tu apprendras avec les années qu'on est tous tour à tour "méchants" et "gentils" comme tu dis, Dereb ! Sache juste qu'il y a dans cette ville une bande de coupe jarrets, de voleurs sans foi ni loi, sans scrupules, qui ont enlevé ma compagne et osent exiger une rançon ! Elle est blessée, et je ne suis là que pour la retrouver !

Il toisa le jeune homme.

Tu as du cran... et je respecte cela ! Fais ton choix maintenant ! Et si tu choisi de nous prendre pour des méchants, alors sors d'ici et occupe toi de tes chiens ! Rien ne t'oblige à nous aider, mais rien non plus ne te permet de me juger Dereb !!
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--Toinin
Toinin regarda Saluz avec un sourire. Il fit signe à ses hommes de signaler l'endroit afin qu'il soit surveillé ou colmaté. Ensuite il prit Saluz pour lui eviter de marcher dans la boue et retourna vers son cheval, suivi des chevaliers.

Merci saluz ! Cette fissure nous avait échappé ! On va chercher d'autres endroits à surveiller, tout le long des murs, ou ailleurs ! Tu n'as jamais vu d'endroits curieux, d'amas de rochers, de cabanes isolées en te promenant dans les bois là bas, ou de ce côté là ?

Günther montrait les bois de l'autre côté du lac, ainsi que ceux qui s'etendaient au dela du Doubs, au sud... Des cavaliers apparaissaient de temps à autres, fouillant les fourrés de leurs lances. Il paraissait imossible d'approcher ou de sortir de la ville sans être vu. Le temps passait et Günther regarda Saluz avec un mélange de confiance et d'inquiétude.

Il faut retrouver Draugaran ! Et vite ! sinon Tigre va s'énerver, je le connais ! Il a déjà du mal à se contenir. Je crains qu'il ne perde contenance et commence à devenir ... Mieux vaut ne pas y penser ! Et Itsnotbad qui n'est toujours pas arrivé !

Il regarda le ciel, comme dans une prière, fermant les yeux... puis se signa avant d'écrire quelques lignes sur un parchemin qu'il tendit à l'un des soldats à qui il murmura une phrase incompréhensible avant que ce dernier ne prenne un autre chaval pour s'eloigner au galop vers la route de Grandson
--Fagin_


Fagin et Pierlouis, une fois leur déménagement terminé, se concertèrent, jetant des coups d’œil à Draugaran. Ils ne savaient plus quoi en faire et avaient de surcroîts des avis divergents. Fagin voulait la livrer a ses commanditaires coûte que coûte, mais Pierlouis, lui était d’avis de s’en servir pour se sortir de cette galère, quitte a la tuer si les choses tournaient mal.

« Mais enfin tu est fou ! S’écria Fagin, qui se tourna un instant vers l’objet de la dispute, avant de reprendre plus bas, même si nous en sortons vivants, sans elle, nous sommes morts.

« tu n’es qu’un lâche, qu’Est-ce que tu veux qu’ Ils nous fassent ? »

« Et toi tu ne sais pas de quoi tu parles ! Le rouquin tapa du poing sur la table à laquelle ils étaient assis et se mit a tourner dans la caverne, tu ne les as pas vu a l’œuvre, ces types sont d’une autre trempe. Ils ne se contenterons pas de nous tuer. »

« Le tavernier n’est pas mal dans le genre non plus, objecta Pierlouis qui suivait du regard son camarade, il commençait a s’inquiéter des fameux commanditaires de Fagin. Dans quelle Galère nous as-tu fourré ? Qui sont ces hommes que tu redoute plus que le diable qui nous poursuit ? »

Fagin s’arrêta net devant la cellule ou se tenait celle qui était censée lui sauver la peau mais qui causait encore d’avantage sa perte. Il la fixa un moment, ne laissant paraître que sa colère dans un rictus mauvais. Il se demandait quelle était finalement la pire calamité, ses commanditaires, ou elle. Enfin, il se détourna est revint vers Pierlouis qui s’était levé.

« Tout ce que tu as besoin de savoir, c’est qu’Ils sont très dangereux et puissants. Ils voulaient que je leur fournisse des armes de qualité et quantité, d’où cet endroit. Mais si jamais ça tournait mal, je devais leur envoyer un pigeon, sans lettre, et ils arriveraient pour la récupérer. »

« c’est bien beau tout ça, mais si jamais l’autre nous retrouve avant, qu’Est-ce qu’on fait ? Demanda Pierlouis, croisant les bras. »

« Tu me sous estime mon ami, je n’ai pas choisi cet endroit pour la beauté du site". Fagin sourit, mystérieux étendant les bras. "Cette grotte est très ancienne. Elle devait servir de cache a la population du village au temps des invasions. On a de quoi tenir un siège de plusieurs jours et il est impossible d’entrer en masse, vu l’étroitesse du passage. Et même si quelque un parvient a faire descendre une échelle on aura qu’a la couper ou tuer le gars, un par un on est sur de les avoir. »
Pierlouis émis un long sifflement.

« et bah, là je suis impressionné. Mais, et le passage ? Si il trouve, on est foutu. »

« Là encore, tu te fourvoie, le gars qui a relié la caverne a la maison avait tout prévu, a mi-chemin, il y a un levier. Je l’ai bien étudié, et il se trouve que ça sert a provoquer un éboulement important, sur plusieurs centaine de mètres apparemment. Je vais de ce pas le déclencher, au moins nous serons tranquilles de ce côté-là. »

« tu m’a convaincu, mais c’est pas l’envie qui me manque, de calmer définitivement cette garce ! » Le gaillard se tourna vers Draugaran, et signifiant d’un geste a son ami qu’il le laissait aller, il s’approcha de la cellule pour mieux dévisager l’objet de son mépris.

Il s’appuya un bras au mur et la regarda avec un sourire carnassier. Il avait envie de la tourmenter un peu, histoire de se passer les nerfs, car si Fagin était un colérique, lui était un sadique, et cette situation, bien que délicate, lui plaisait bien. Elle était appuyée le dos au mur opposé aux barreaux et semblait grelottait toujours. « Frileuse, comme toutes les donzelles », pensa-t-il.

Un grondement soudain l’assourdit un moment, et un nuage de poussière les enveloppa quelques instants. Surpris, il appela Fagin,et entendit un grognement en guise de réponse. Histoire de se rassurer, il rejoignit tout de même son ami qui se trouvait a l’entrée du tunnel envahi de poussière et de gravats. Les deux hommes toussotèrent de concert et attendirent de voir le résultat de l’opération.
Enfin, il purent constater que tout était bel et bien bouché. L'éboulement avait du être entendu de l'autre côté également, et rendait vaine toute tentative d'entrer par là, puisque des tonnes de pierres lourdes obstruaient l'étroit passage sur ses deux tiers.

Satisfait, Fagin se retourna et fit une moue en voyant toute la poussière qui s’était déposée partout. Il se tourna vers Pierlouis et sourit d’un air entendu, puis se dirigea d’un pas léger vers la cellule. Le fourbe donna un grand coup balais dans les barreaux, pour faire sursauter l’éclopée…. Qui ne réagit pas.
--Petit


Petit était resté en retrait quant les animaux et leur propriétaire déboulèrent d ‘une ruelle. Il avait observé, anxieux, les événements, et cru défaillir quant il entendit Tigre hurler et tout briser dans la maison, sa compagne ne devait plus s’y trouver.
Puis il avait vu l’homme capturé par les soldats. Il ne le connaissait pas, mais les autres, qu’il ne connaissait pas plus que cela oui, ce qui était sans doute bon signe. Ils parleraient sans doute et tout s’arrangerait. A moins que Fagin ait bien gardé ses secrets, ce dont ne doutait pas le jeune garçon.

Dame Drau n’avait pas été retrouvée, il allait donc mourir. Le tavernier devait penser qu’il lui avait menti en le menant ici, et cela signait son arrêt de mort, il priait donc Aristote pour qu’il lui vienne en aide, ainsi qu’a sa famille. Et a la douce Saluz. Il avait toujours sa couverture sur les épaules et la serrait fébrilement, asseyant d’y trouver de la force.

Soudain, il entendit un bruit formidable, et sentit le sol trembler sous ses pieds. Déboussolé, le malheureux pensa que c’était Aristote qui exprimait là son mécontentement envers lui, et dans un geste de désespoir, fuis. C’était stupide et il le savait, mais il ne pensais qu’a échapper a la colère divine, bien plus effrayante que celle de l’homme a la hache.
Il courut comme un perdu dans la ruelle qu’avait emprunté le montreur de bêtes, mais n’alla pas plus loin, heurtant violemment un soldats qui le ramena, piteux et hors d‘haleine, devant Tigre.
--Dereb
Nous y allons.

Dereb avait bien écouté le récit du messire armée qui se tenait devant lui et s'était relevé en soupirant. Il y eu une vague protestation mais Dereb avait pris sa décision. Il aida Zin a se relever et appela Flam. Se n'est pas qu'il n'aimait pas la cause de cet homme mais il n'aimait pas du tout le ton supérieur que prenait celui ci. Il se dirigeait vers la porte quand un soldat armée poussa rudement le jeune garçon qui tremblait comme une feuille a l'intérieur. Il resta sur le pas de la porte pendant quelques minutes puis poussa un long soupir en jetant un regards désolé a ses chiens puis fit demi tour et se dirigea vers le jeune garçon et l'homme.

Et lui ? Qui c'est dans l'histoire ?

Dereb regardait le garçon avec pitié. Il semblait terrorisé et tremblait de tout se membres en serrant pitoyablement une courte-pointe sur ses épaules. Ce n'était pas dans les habitudes du jeune montreur de bête de faire trop de familiarité, surtout avec quelqu'un qui ne lui était pas du tout familier. Aussi tapota t-il sans chaleur l'épaule du jeune garçon histoire de lui redonner un peu de vigueur.
Tigre-d-o
Tigre avait lâché les deux malandrins quand le sol s'était mis à trembler. Il réalisa immédiatement qu'il avait vu juste. Il devait bien y avoir un passage dans la cave. Nul doute que les brigands avaient coupé la possibilité de les rejoindre par là. Rester ici ne servait plus à rien.
Il regarda Petit, qu'un soldat venait de jeter à ses pieds, puis le releva avant de regarde Dereb, dont l'attitude lui déplaisait souverainement.

Il se tourna vers les soldats à qui il adressa quelques ordres brefs. Ils s'emparèrent des deux malandrins et les emmenèrent vers la place. Ensuite se frotta les yeux, semblant réfléchir, avant de regarder Dereb.

Tu me fatigues Dereb ! Je n'ai pas à me justifier , surtout à ton encontre ! Je ne suis pas non plus ici pour te présenter tout le village ! Tu penses et fais ce que tu veux ! Je te salue !

Tigre sortit et prit Petit par le bras de façon assez ferme.

Ni Draugaran, ni Pierlouis, ni Fagin ne sont encore dans les murs de la ville... Tu vas me montrer tous les endroits hors des murs que tu connais ! Toutes les planques ! Toutes celles que tu connais, et celes que tu soupçonnes. Tu ne m'as pas menti et c'est mieux pour toi !

Tigre allait vers la place ou les deux malandrins étaient agenouillés devant les gens présents sur la place, avec celui qui avait été amené plus tôt par les soldats.

Qui sont ces 3 là Petit ? les connais tu ? Leur as tu déjà parlé ? Ils sont terrorisés et n'arrivent pas à articuler le moindre mot ! Ils ont fait dans leurs braies ! Ils ne savent sans doute rien. J'hésite à leur trnacher la gorge pour l'exemple ou à les laisser là pour leur montrer, à eux et tous les amis de Fagin, que une fois dans les emmerdes, il ne fera rien pour vous ! Il vous a manipulés et utilisés !

Tigre regardait les 3 hommes, parlant assez fort pour que tous puissent entendre. Il hésitait vraiment, quoi que cela lui répugne.
Il savait qu'il fallait absolument trouver la cache de Fagin , sans doute dans les bois.
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--Toinin
Toinin sentit imperceptiblement gronder le sol, en même temps qu'une clameur se fit entendre dans la ville.
Les soldats se regardèrent, inquiets. Toinin attrappa Saluz et avec quelques hommes se précipita vers les remparts, entrant dans la ville, se précipitant vers la place au moment où Tigre y arrivait avec Petit.
Il poussa un soupir de soulagement puis avisa les trois hommes agenouillés sur la place, au milieu des badauds.
Il pesta sur le silence des gens de la ville, sur le silence des 3 brigands. Il se dit que finalement, les moutons ne sont faits que pour être égorgés...

Il approcha de Tigre et lui murmura quelques mots à l'oreille. Puis fit un signe sur les remparts, 'où les sentinelles rouges et blanches se firent moins nombreuses, sauf vers le rempart est d'où était venu le bruit d'éboulement.

Quelques flèches fusèrent dans les airs, et à l'extérieur de la ville, les soldats convergèrent vers les bois à l'est de la ville.

Tigre jeta un oeil à Petit.

Allons y Petit ! Montre que tu as choisi le bon camp !

Il se tourna vers Saluz et lui sourit.

Saluz, on va retouver Drau ! même si il faut abattre cette forêt et en retourner le sol !!
--Petit


Petit fut surpris d’être relevé par Tigre, lui qui s’attendais plutôt a avoir la tête coupée. Et il regarda l’homme aux chiens avec surprise, il n’avait pas l’air impressionné par le tavernier, lui-même aurait aimé être aussi brave.

Le jeune garçon serra les dents quant Tigre le saisit par le bras et l’entraîna dehors, certain qu’il allait rejoindre les trois autres. Mais il constata vite que ce n’était pas le cas. Tandis qu’ils progressaient vers la place, il réfléchissait mais ne voyait qu’une cabane, ou il s’était rendu quant il avait trouvé le chien de la jolie Saluz, d’ailleurs, où était-elle ? Il espérait qu’on ne lui avait pas fait de mal pour l’avoir défendu. Il ne savait plus quoi penser du tavernier et était en droit d’imaginer le pire.

La scène qui s’offrit a lui sur la place le laissa muet d’angoisse et de terreur. Bien qu’il ne connaissait pas ces hommes, il se voyait à leur place. Si eux, des hommes accomplis et de leur trempe se trouvaient dans cette position et dans cet état, que pouvait il lui-même ? Mais de peur de les rejoindre prématurément il déglutit et prenant son courage a deux mains, répondit a Tigre d’une voix blanche :


Messire Tigre, je ne les connais pas, je vous le jure, je ne les ais même jamais vus. Maître Fagin a un réseau très important et ne dit rien a personne, je ne connais que quelques personnes, pas la totalité des gens qui travaillent pour lui.
Mais pitié Messire Tigre ne les tuez pas, ils n’y sont pour rien ! Ils étaient 2 autres à enlever Dame Drau, mais ce n’était pas eux ! Ceux là ne méritent pas de mourir !


Petit regardait successivement les 3 hommes et Tigre, dont il ne parvenait pas a soutenir le regard. Il était pâle comme la mort et tremblait violemment sous son étreinte. Enfin, il vit la douce Saluz et son cœur fit un bond, soulagé, il se calma un peu.

Messire Tigre, je connais une cabane dans les bois, j’y suis allé parfois, elle est bien dissimulée et il n’y a pas de sentier qui y conduise, Maître Fagin s’y cache peut être. C’est le seul endroit hors de la ville que je connaisse, je vous le jure messire Tigre.

Il attendit que celui-ci le lâche et sourit timidement a Saluzozette, dont la présence le força a se montrer courageux. Le frêle garçon pris donc la tête et se dirigea vers la sortie de la ville, se demandant ce qu’il adviendrait finalement des autres. Il passa les portes de la ville et pris la direction de l’est, dans laquelle se dirigeait déjà un grand nombre d’hommes.

Il serpenta dans les bois touffus pendant un bon bout de temps, qui lui parut infini. La progression se fit difficile a un certains endroit, car la végétation y était très dense et épineuse. Pourtant, dans cette nature sauvage, une petite cabane en bois apparut soudain, entre trois arbres aux branches basses. On aurait pu passer devant sans la voir.

Petit s’arrêta devant et se tourna vers Tigre, le regard inquiet. Et si jamais il s’était trompé ? Il ne connaissait que cette cabane, et il devait y en avoir bien d’autres. Si elle était vide, s’en était fait de lui.
Draugaran


Draugaran avait écouté tant bien que mal la conversation des deux hommes. Elle n’en pouvait plus de faim et de soif et avait mal partout après ce voyage mouvementé, aussi sa concentration lui faisait défaut, luttant dans le même temps contre l’évanouissement qui lui tendait les bras.
Quant Fagin s’était planté devant elle, son intention avait été de bondir en avant et de l’attraper au col, mais cela en était resté a la théorie, car elle ne parvint pas a trouver l’énergie pour bouger, se satisfaisant d’un grognement.

Ensuite, l’autre était venu se repaître de sa vue, ce qui acheva de l’énerver. Elle ne pouvait pas les laisser abuser de la situation. Ignorant son visiteur elle réfléchisait a un moyen de se sortir de là quant le bruit de l’éboulement suivit de la nuée de poussière l’atteignirent. Son bâillon l’empêcha d’en absorber trop mais elle sa bouche s’en trouva d’autant plus sèche, que n’aurait elle pas donnée pour un peu d’eau.

Mais il y avait plus important. Car l’un des deux approchait. L’idée fusa dans sa tête et elle ferma l’œil. Quant l’homme frappa les barreaux elle parvint de justesse a ne pas tressaillir. Faire la morte était la seule solution pour attirer leur attention sur sa soif, et pour qu’ils s’approchent assez.

L’Œil toujours clos, elle sentit qu’on la secouait, puis lui enlevait le bâillon. Elle reconnus la voix de Fagin crier a l’autre d’apporter de l’eau, ce qui lui aurait fait pousser un soupir de soulagement si elle avait pu et quelques secondes après, elle sentit enfin couler entre ses lèvres le liquide tant espéré. Elle se risqua a entrouvrir l’œil et avisa tout de suite son épée au flanc de Fagin. Elle termina de boire tout son saoul et ne bougea toujours pas.

Au moment adéquat, elle leva prestement le bras et se saisit de l’épée qu’elle pointa immédiatement sur la gorge de son geôlier. Le tenant en respect elle se releva et le fit reculer hors de la cellule. Une fois dehors, elle avisa Pierlouis et le regarda fixement. Elle l’aurait bien tué sur place mais elle lui réservait un autre sort, elle avait dépassé le stade de la vengeance expéditive.


Laissez moi sortir d’ici ou je tue ce minable, lui dit elle d’une voix calme mais enrouée. Et je t’assure que j’en ai la capacité, même d’une seule main. Alors maintenant, tu va venir vers moi, voila, et entrer la dedans.

Elle lui désigna la cellule d’où elle venait de sortir. Elle le suivit du regard, mais elle sentait ses forces l’abandonnait a nouveaux. Elle devait faire vite.

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