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[RP] Quant vient l'Obscurité...

Tigre-d-o
Tigre avait suivi Petit à travers les bois et les ronces, d'un pas aussi rapide que possible. Une petite troupe avait pris position. Toinin était resté sur la palce du village, surveillant les malandrins, avec son plan en tête. Il regarda Petit, sûr que le gamin ne mentait pas. La cabane était bien cachée. Tigre mit un grand coup de pied dans la porte, qui s'arracha sous la violence du choc.
Tigre s'attendait à ce qu'elle soit vide. Fagin n'était pas stupide. Il commença même à douter qu'il soit dans une cabane... Cependant, la cabane avait été visitée récemment. Il ressortit, après avoir regardé le sol de terre, sûr qu'il ne recelait pas de trappe.
Il fallait espérer que ceux de ses complices connus et capturés sachent quelque chose.
Tigre fit un signe à ses hommes qui se mirent en devoir de démolir consciencieusement la cabane. Tigre s'était assis sur un rocher, pensif, et , pour la première fois depuis le début de cette histoire, décontenancé, impuissant. Il ne voulait pas céder à la rage.
Il décida que les bois seraient surveillés sur leur orée extérieure... de sorte qu'y entrer ou en sortir soit impossible sans être vu. de même que l'espace séparant les bois de la ville.
Il regarda Saluz, qui était là, bras ballants. Il ne savait quoi lui dire. Petit avait l'air aussi désolé que terrorisé. Comment en vouloir à ce gamin dont la seule faute avait été la naïveté. Comment du haut de son jeune âge aurait il pu lutter contre tant de rouerie et de fourberie.
Soudain il eut un éclair...

Petit ? Fagin voyait il parfois des gens qui n'étaient pas d'ici ? As tu déjà entendu parler de sicaire ? de Lion de Judas ? de réformés ? Réfléchis bien ! c'est important ! Pends ton temps !

Il le regarda, avec une lueur d'espoir, tout en rédigeant une missive qu'il remit à un de ses soldats qui y jeta un oeil avant de regarder Tigre avec une énorme surprise et une hésitation évidente dans le geste et le regard.

Tigre le regarda avec un sourire et ferma les yeux. En les rouvrant, il regarda le soldat en lui disant :

Gehe schon ! Ich weiss was du denkst. Wir haben keine Wahl. Ausserdem fürchten sie uns mehr als umgekehrt ! Beeile dich. Wir brauchen eine schnelle Antwort. Nimm Zehn Leute mit dir. Wir durchsuchen die Wälder bis zur Finsternis.

Tigre se leva alors que les autres chevaliers présents se regardaient, assez incrédules devant cette décision surprenante. Aucun d'eux ne broncha. Le messager partit avec une dizaine d'hommes en direction de Pontarlier...
Tigre le regarda s'éloigner, visiblement en proie à un doute, puis se retourna vers Petit qui n'avait pas encore répondu... alors que saluz semblait chercher dans sa mémoire un repère quelconque.
_________________
--Toinin
Sur la place de la ville, Toinin était resté avec quelques hommes. Il regardait les 3 malandrins bien mal en point. Il hésitait, pris entre le désir de montrer la détermination qui était celle de son Seigneur, et ce devant tout le monde, et celle de tempérer et de montrer à ces gens qu'ils ne devaient craindre que le crime et le mensonge, le vol et l'injustice.
Il savait d'expérience qu'il ne serait respecté que si il était craint... mais aussi que la justice était plus efficace que la terreur... à terme.
Cependant, le temps pressait. Ce qu'il fallait, c'était retrouver Dame Draugaran, et cela ne laissait guère de temps à l'éducation démocratique des peuples ! Il releva la tête, balayant du pied le sol devant lui. Il ne lui appartenait pas de faire justice, ni de tuer ces hommes. Il voulait les faire parler... Mais savaient ils seulement quelque chose ?

Soudain, il eut une idée. les faire participer aux battues dans les bois avec promesse de vie sauve pour ceux qui trouveraient des indices utiles, ou ceux à qui la mémoire reviendrait. Les chevaliers étaient assez nombreux pour qu'aucun d'eux ne tente de s'enfuir ou de rejoindre le fameux Fagin. De toute façon, il donnerait l'ordre au archers et arbalétriers de les abattre si ils s'avisaient de fuir.

Gens de Pontarlier, notre seule quête est de retrouver Draugaran, que vous connaissez tous ! Ceux d'entre vous qui désirent se joindre à nous pour fouiller les bois sont bienvenus ! Quant à vous trois, vous aurez la vie sauve si vous trouvez des indices nous menant au repère de ce fourbe qui vous sert de chef. Nos archers vous abattrons si vous cherchez à fuir, sachez le ! Nous voulons votre chef, et nous voulons la compagne de Tigre !

Il fit signe au 3 hommes de se relever, et la troupe s'engagea dans la rue qui menait à la sortie sud de la ville.

A l'orée des bois, à quelques centaines de mètres, des archers vêtus de bruns et de vert, indécelables dans les arbres, avaient pris place alors que d'autres attendaient Toinin et ses instructions.
La puissance et l'organisation de cette petite fraction de l'armée Souabe aux armes des von Odenwald laissait les villageois sans voix. Ils oscillaient entre admiration et crainte. Les soldats semblaient se désintéresser d'eux, concentrés sur ce qu'ils avaient à faire.

Un cavalier approcha de Toinin et lui tendit un parchemin. Toinin lut ce dernier, montra une surprise franche, le replia pour le mettre dans sa manche, et se mit a donner des ordres qui provoquèrent une légère et inhabituelle hésitation dans ses troupes. les villageois présents ne comprenanaient rien à ce qui se passait, n'osant pas trop bouger pour l'heure...
--Fagin_


Fagin était fou de rage de se trouver dans cette position humiliante, comment avait-il pu se laisser berner ainsi. Mais il ne bougeait pas, conscient que la garce n’hésiterait pas a mettre ses menaces à exécution. Son camarade aussi d’après le regard qu’ils échangèrent tandis que ce dernier se déplaçait lentement vers la cellule.

A l’instant où il y entrait, Fagin sentit un relâchement dans l’épée qui lui touchait le dos, et profita de l’occasion en se tournant rapidement, saisissant la lame avec sa main gauche tandis que la droite frappait violemment le bras blessé de son adversaire qui gémit sous l’impact.

L’homme tira à lui l’épée que Draugaran lâcha sans résister. Pierlouis quant à lui la saisit par derrière, lui tenant la nuque dans sa large main et le bras valide dans son dos. Fagin laissa alors sa colère parler et frappa sans distinction le visage et le ventre de la jeune femme qui ne pouvait se défendre.


« Maugrebleu mais tu va arrêter de lutter saleté ! Quant Est-ce que tu va comprendre que tu ne peux rien contre nous !! » hurlait-t-il comme un dément, sans discontinuer de frapper.

Enfin il se raccoisa, Draugaran étant inerte et Pierlouis la laissa tomber au sol comme s’il s’était agit d’une poupée de chiffon. Elle était un peu amochée mais après tout, on lui avait juste demandé de la livrer vivante et opérationnelle. Fagin avait pris soin dans sa colère de ne pas endommager les bras et les jambes, seuls membres utiles, quant a ses tripes, elle se débrouillerait avec.

Il contempla sa victime d’un air satisfait et se détourna.


« Range moi ça dans sa cage et ficelle là bien cette fois », lança-t-il a Pierlouis qui la tira par le bras et lui lia pieds et main ensemble avec une corde solide puis la bâillonna a nouveau, avant de refermer la cellule. Étant inconsciente, elle les laisserait tranquille pour un moment.

« Je commence a croire que tu as raison, reprit Fagin qui s’était servi une chope et la buvait accoudé a la table. Nous ferions mieux de la tuer et de disparaître.

« sauf que c’est trop tard, maintenant on est poursuivit et ils vont pas tarder a nous tomber dessus », objecta Pierlouis qui se joignit a lui.[color=brown] « On est coincés ici pour un bout de temps. Vaut mieux la garder en vie au cas où. »[/color]

Fagin, malgré le pessimisme de son compagnon, souriait d’un air satisfait. A tel point que Pierlouis se demanda s’il n’était pas devenu fou.

« ça a l’air de bien t’amuser en tout cas » lança-t-il.

« Tu ne comprend pas vieux frère, ne t’ais-je pas parlé du pigeon que je devais envoyer a mes commanditaires ? Je l’ai fait avant de partir de la maison, ils ne devraient plus tarder a arriver ici. Et là crois moi, la situation va changer »

Son comparse sourit a son tour en frappant du poing sur la table. Décidemment, le Fagin était plein de ressources. Il n’avait maintenant plus de doute quant a l’issue de cette aventure, et bu avec d’autant plus de plaisir. Il ne savait pas qui étaient ces types au juste, mais présageait que si Fagin mettait tant de cœur a honorer son contrat avec eux, ce n’était pas des tendres.

Il ne leur restait plus qu’a attendre les secours.

--Petit


Petit se rendit vite compte que la cabane était vide et se laissa glisser au sol le dos contre le tronc d’un arbre, il entoura ses jambes de ses bras et regarda les soldats démonter la cabane planche par planche. Il était épuisé, et avait toujours aussi peur, même si la présence de la jolie Saluz le rassurait un peu. Mais il n’osa pas l’approcher, et resta là a réfléchir a un autre endroit.

Il sursauta violemment et se recroquevilla d’avantage quant Tigre l’appela, callant ses mains contre lui. Il le regarda plein d’appréhension, et fut soulager qu’il ne fit que lui poser des questions. Il se mit en devoir de réfléchir, et se redressa finalement pour se lever et lui faire face, a une distance suffisante tout de même par peur de réaction de ce dernier.


Messire Tigre, je n’ai jamais entendu parler de ce dont vous parlez. Qu’Est-ce ? Oh mais ! Attendez, j’ai entendu Maître Fagin parler de « commanditaires » l’autre jour.
Mais je n’en sais pas plus,
ajouta-t-il en baissant la tête. C’est tout ce que j’ai entendu d’approchant. Je suis désolé…

Et il l’était vraiment, désolé de ne pas être capable de retrouver Dame Drau alors qu’il se l’était promis, désolé de faire de la peine à la douce Saluz avec cette histoire , et désolé d’avoir perdu l’amitié du tavernier. Dépité, il se recula d’avantage, et attendit la réaction qui allait suivre avec résignation.

Soudain, il aperçut un scintillement et, tournant la tête dans sa direction, il vit une flèche qui se dirigeait droit sur Tigre. Ne prenant pas le temps de réfléchir il hurla


ATTENTION MESSIRE TIGRE !!!!

et se jeta sur ce dernier, le faisant chuter en arrière, lui-même emporté par son élan. Il roula au sol et gémit en tenant son bras. Par chance, la flèche n’avait fait que l’effleurer, ne faisant qu’une égratignure peu profonde. Mais son bras ne le préoccupait pas plus que cela. Il vit la flèche plantée dans le sol juste a côté de Tigre qui était donc indemne. Le jeune garçon soupira de soulagement et se releva tant bien que mal, s’assurant que Saluz n’avait rien. Il n’y avait pas eu d’autres flèches et tout le monde allait bien, pourtant, Petit n’était pas rassuré.
--Dereb
Dereb resta les bras balans quand la réponce de l'homme lui parvint. Il resta ainsi pendant un long moment avant de voir rouge. Cet homme était royalement énervant. Il était en train de parler quand Dereb vit rouge. Il siffla ses chiens et s'en fut du pas décidé. Puisque c'est comme ça qu'on le traitait, il partait sur le champ de cette ville peuplé de fous. Pourtant, Il ne pouvait s'ôter de la tête l'immage du jeune garçon terrorisé. Il dessida qu'il irrait voir plus tard si on avait pas besoin de lui. En attendant, il s'assit sur une pierre contre la muraille et croqua dans une pomme. Gromelant et fulminant contre l'homme il entrepris de soigner la patte de Zin.
Soudain, il stoppa son geste en l'aire et tendit l'oreille. Des voix ténu lui parvenait a intervals irréguliers semblant venir de la muraille.

Il était question de tuer quelqu'un et de recherche ainsi que de lettres. Dereb ne réussit pas a saisire un nom ou n'importe quoi qui puisse le renseigner sur la personne ou la chose dont parler les voix. Mais il n'eu pas de mal a faire le rapprochement entre la chose et l'homme au l'armure. Il sauta sur ses pieds et se précipita vers la maison de laquelle il venait de partir. Si il y avait la moindre chance qu'il y ai un rapport entre les voix et la femme enlevé, Dereb ne pouvait ne pas agire.

Quand il arriva a la maison, il eu la mauvaise surprise de la trouver vide. Il tourna les talons illico et couru vers la place du marché pour voir si on ne pouvait pas le renseigner. Heureusement, il apperçut un homme portant le même motifs que l'homme énervant. Il se précipita sur lui.

Escusez moi... j'ai entendu.... des voix... parlait de.... tuer et de lettres.... Ou est... ou est votre chef ?....

Essouflé, il n'arrivait a sortir que des phrases achée et incompréensibles pour toute personne un peu dure d'oreille. Il esspérait que l'homme n'était pas dans se cas et su'il n'aurait pas a répéter.
Saluzozette
Saluz évoluait dans un monde paralelle pendant qu'ils retournait dans la foret et ne se réveilla que quand la flêche siffla. Sursautant quand Petit cria elle se jetta dans les bras de Tigre en pleurant de peur.

Sa va Tigre ? tu n'a rien ? Tu est sur ??

Séchant ses larmes et se retournant rapidement après s'être assuré que son meilleur ami n'avait rien, elle s'assit a côté de Petit et regarda la plaie. Elle sourit et lui demanda doucement :

Et toi ça va ? Montre moi ton bras Petit. Attend. Elle déchira un pans de sa tunique pour faire un bandage sommaire. Elle serra bien fort, arrachant un gémissement a son ami. Désolé Petit mais il faut arréter le sang, je n'y connait rien en médecine alors je ne sait pas si c'est grave ou pas. en attendant, il faudra faire avec. Elle se pencha et chuchota a l'oreille du garçon. Et merci beaucoup, c'est très courageux ce que tu a fait.

Puis, elle aida Petit a se relever et s'approcha de la flêche. Mais n'y connaissant rien en arc non plus elle ne put aider plus que ça. Elle se releva en secouant la tête, désolé.

Je suis désolé, pour changer, je ne connait rien aux arcs... Je serre vraiment a rien...
_________________
--Toinin
Toinin regardait le jeune homme essoufflé lui dire des choses qui n'avaient ni queue ni tête... des voix, des lettres ? Il le regarda reprendre son souffle et le toisa calmement avec un sourire, heureux d'enfin entendre quelqu'un qui semblait vouloir donner des renseignements.

Je suis Günther. Calme toi et reprends ton souffle. Dis moi où tu as entendu cela ? mène nous vers l'endroit !

Il mit la main sur l'épaule du jeune homme, dans un geste apaisant.

Et merci de nous aider ! je commençais à désespérer des gens de cette ville. Tout leur semble indifférent et ils se laisseraient manger sans bouger le petit doigt ! Foi de Günther, je n'ai jamais vu tels moutons !
Tigre-d-o
Des flèches fusèrent vers l'endroit d'où était venue celle qui visait Tigre. Des cris se faisaient entendre un peu partout dans les bois. Tigre entendit que l'on avait capturés deux archers inconnus. Il était toujours au sol, regardant Saluz et Petit.
Quelques uns de ses hommes s'etaient groupés autour de lui avec leurs boucliers. Il se releva et regarda le bras de Petit que Saluz enveloppait d'un bout de tissu.
Il regarda la flèche, sans comprendre ce qui avait bien pu se passer. Ainsi donc, c'est bien ici qu'il fallait chercher ! Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est que d'autres complices de Fagin seraient déjà sur place et seraient postés en embuscade. Comment avaient ils pu ne pas les voir ? Comment avaient ils pu permettre que l'on puisse les défier ?
Il fallait être fous pour s'en prendre à une armée... Tigre commença à se demander qui était en face de lui. Le mot qu'avait utilisé Petit lui revenait sans cesse à l'esprit : "commanditaires". Quels commanditaires ? A qui s'en prenait t'on ? A la conseillère, à la future Mairesse, à sa compagne... à la forgeronne si habile et si connaisseuse des armes ? Répondre à cette question permettrait de rayer de la liste des adversaires possibles certains noms.

Tigre en avait assez. Il ne supportait plus ces bassesses, ces esprits retors, ces soifs de pouvoirs, ces rapports sans cesse belliqueux. le monde était il donc impossible à vivre autrement ? Fallait il sans cesse recourir à la force, à la violence ?

Son messager était parti et il se demanda si sa décision ne serait pas le prélude à des malentendus irrémédiables.

Merci Petit ! Je me souviendrai de ça ! Tu as mal ? Je peux voir ton bras ?

Il regarda ensuite Saluz avec un sourire.

Merci à toi aussi Saluz, d'être là et de m'aider ! Ta présence m'est précieuse tu sais !

Il serra les deux jeune gens contre lui, puis se retourna vers ses hommes, aux aguets, scrutant les fourrés et les arbres. Plus loin, un petit groupe s'approchait. Sur un cheval, deux corps étaient posés, criblés de flèches. Juste derrière, deux hommes marchaient péniblement, l'un d'eux blessé à la jambe, l'autre au bras.
Tigre les regarda approcher, essayant de voir si leur visage lui était familier ! Au moins trouver qui ils étaient ! A quel groupe de brigands ils appartenaient... pour quel "commanditaire" ils travaillaient.
Tigre sentait confusément que le temps pressait. Il lui semblait ressentir la douleur de Draugaran. Au moins était il sûr qu'elle savait qu'il la cherchait..
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--Dereb
Dereb repris petit a petit son souffle et pus enfin paler normalement. Mais il était tellement nerveux qu'en parlant il faisait de grand gestes et indiquait la direction de laquelle il venait.

Près de la muraille, j'ai entendu des voix... Non je ne suis pas fous ! Elles parlait de tuer quelqu'un, ou quelque chose... Je ne sait pas, je n'ai pas pus entendre grand chose malheureusement et je m'en escuse. Les voix semblait venir de la muraille, il doit y avoir une salle ou une grotte mais beaucoup trop profonds pour que l'on puisse l'atteindre en creusant. De plus, il doit y avoir des bouches d'aérations et c'est peut être par là que j'ai entendu. Elles parlaient aussi d'écrire des lettre pour prévenir quelqu'un mais je n'ai pas pus en saisire plus... C'est par là, suivez moi !

Chicostof qui jusque là s'était fait tout petit bondit soudain de la sacoche de Dereb et fila rapidement dans la direction opposé vers la sorti de la ville.

Chicostof !! Mais qu'est ce qu'il fait ? Il est fous ! Flam tu veut bien le suivre s'il te plait ? et vous me revener entier hein !.

Regardant le chien filer dans la même direction, Dereb sentit une pointe d'inquiétude pour ses camarades. Mais il n'avait pas le temps de se lamenter ou de les suivre. Le temps était peut être conté. Il se retourna de nouveau vers l'homme et lui fit un signe de main.

Venez. C'est par là.

Il les mena vers la muraille ou l'attendait toujours Zin qui ne pouvais presque pas marcher, machant nerveusement le trognon de pomme que Dereb avait jeté là. Le jeune homme s'approcha du mur et écouta attentivement. Mais il ne lui vint plus rien. Soudain il s'aperçut que Jay aussi avait disparu. Il grommela dans sa barbe et regarda les hommes.

C'est ici mais... Je n'entend plus rien...
--Toinin
Toinin regarda le mur, puis Dereb. Il ne pouvait négliger aucun renseignement, ni aucune piste. Il remercia derab et quelques soldats, après avoir écouté Toinin, se mirent à déchausser les pierres, sans faire trop de bruit, afin de voir d'où venait ce bruit.
Toinin savait que parfois les sons se propagent de manières étranges, mais au moins on pouvait espérer glaner quelque renseignement utile en écoutant... si toutefois les voix revenaient, ce qui n'était pas sûr...

Au bout d'un moment, alors que quelques pierres avaient été ôtées, un homme à chaval apparut. Il était vêtu avec de riches habits de velours. Toinin le regarda, puis désigna Dereb et son chien des yeux.

L'homme descendit, prit un sac dans ses fontes et approcha du chien avec un regard paisible.

Je suis Rhienhardt, je soigne les gens et leurs compagnons... Puis je tenter de soigner le votre, jeune homme ?

L'accent de l'homme était amusant, mais son français excellent. Il n'avait pas attendu la réponse pour se pencher sur la patte du pauvre chien, puis se releva et sourit avant de dire :
Ce ne sera pas grave ! rassurez vous !

Toinin regardait les pierres disparaître les une apres les autres et se pencha pour regarder le vide qui se profilait derrière.
--Petit


Petit subissait décidément une bonne douche écossaise, la jolie Saluz s’occupait de son bras, et il en était tout ému.

J-je vais bien, c’est pas grand-chose…

Il lui tendit son bras et sentit la douleur passer quant elle lui fit le bandage, mais ce n’était rien comparé a son cœur qui semblait vouloir sortir de sa poitrine. Il cru bien défaillir quant elle lui chuchota a l’oreille et devient plus rouge qu’une pivoine. Il en était devenu muet et ne parvint qu’a hocher la tête, évitant ce regard qui le troublait.

Puis ils s’étaient relevés et Tigre avait demandé a voir sa blessure, mais Petit ne s’en souciait pas, ce n’était qu’une égratignure et il y avait plus important.


C’est inutile messire Tigre, je n’ai pas mal, mer…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il se retrouva le visage écrasé contre l’armure de ce dernier de même que Saluz. Il s’écarta quant il le relâcha et regarda les hommes arriver.
Il ne savait plus a quel saint se vouer avec le tavernier, lui avait il pardonné ou le tuerait -il s’ils ne retrouvaient pas Draugaran ? Car il doutait de plus en plus, et ces hommes tout vêtus de noir, à l’air sinistre ne le rassurait pas. A mesures qu’ils avançaient ils lui faisait même peur tant ils avaient une expression étrange. Il n’avait jamais vu des hommes comme ceux là.


[b]Messire Tigre, je ne les ai jamais vu, ni personne leur ressemblant. C’est peut être eux les commanditaires. [/b]

Il regarda Tigre et les hommes en noir successivement, puis Saluz qui était juste derrière. Il lui pris la main et se mit devant elle au cas où, et attendit de voir la suite des événements.
--Chicostof
Chicostof avait décidé d'agire.
Contrairement a ce que pensait beaucoup de gens, il n'était pas si bête que ça. Il était même très intelligent. Il avait très bien comprit de quoi il retournait. Et comme une comère, il était très interressé par la tournure des évenements. Seulement, cet idiot de Dereb avait pris la mauvaise route.
L'action, Chicostof l'avait bien comprit ce passait près de l'homme a l'amure. Il avait donc, dessidé au moment opportain de fausser compagnie a son ami. Et, comme il l'avait espérer, Flam le suivait aussi.
Courant au côtés de son compagnon de route, le furet ne put retenir un petit grognement d'excitation. Ils couraient tout deux vers la fôret et arrivèrent très vite en vu des premier arbres. Là, Chicostof se servit de son flaire qui était beaucoup plus dévelopé que celui de son compagnon.
Ils virent rapidement les hommes armé. Chicostof grimpa rapidement dans un arbre. Mais Flam, beaucoup moins discret fit un boucan de tout les diable en s'applatissant dans les buissons.
--Agents




Les agents de l’Obscurité auteurs des tirs et saisit par les soldats avançaient tant bien que mal avec leurs blessures. Mais pourtant, ils n’avaient pas l’air de se s‘inquiéter de leur position de faiblesse, et affichaient un sourire déplaisant. Ils regardaient fixement leur cible, malheureusement manquée, et ignoraient tout le reste, comme si cela n’avait pas d’importance.

Bientôt, ils se trouvèrent face à l’homme et le toisèrent tranquillement, leurs visages n’expriment rien.


[Au même moment, plus loin.]

Un des maîtres de l’Obscurité vêtus de noir comme tous ses compagnons, se glissait discrètement dans les bois et entrait dans la caverne où l’attendait Fagin. Lui et ses semblables étaient arrivés juste avant les soldats dans le bois et les agents avaient du faire diversion pour qu’il puisse entrer sans prendre le risque de se faire repérer, même s’il était a assez loin.

Si le visage et l’attitude du maître ne montrait rien, il n’ en était pas moins en colère. Les choses tournaient mal, et ce maudit Fagin en était responsable. Comment allaient-ils pouvoir sortir de ce guêpier maintenant ! Il était condamné a attendre que le bois se dégage pour sortir avec son coli. Un comble !

Arrivé en bas, l’homme s’avança vers Fagin, ignorant l’autre homme, et lui décocha une buffe retentissante.


Espèce de crétin ! Tu n’est pas capable de remplir une simple mission, et tu veux être des nostres ? Lui siffla-t-il d’un ton glacial. J’espère au moins que la marchandise est bonne.

Il lâcha Fagin et se dirigea vers la cellule que lui désignait le brigand en se frottant la joue. Il avait le don pour jeter un froid et les deux malandrins qui plus tôt se sentaient si puissants n’en menaient pas large. Il regarda pendant une minute et se tourna vers eux, son regard cette fois menaçant.

Qu’Est-ce que c’est que cette loque ? Ne t’avais-je pas demandé de me livrer le meilleur forgeron de cette ville ? Je ne suis pas là pour ramener une fille légère, cassée de surcroît ! Te moque tu de moi ?! Tu me déçois beaucoup Fagin !
Saluzozette
Saluz commençait a en avoir par dessus la tête de tous ces nouveaux venus qui pensaient être les rois du monde. Son caractère changea du tout au tout en l'espace de quelques secondes et, serrant toujours la main de Petit dans la sienne elle réfléchi rapidement a la situation. Elle n'entendit que trop le bruissement derrière elle mais s'obligea a rester immobile, fixant les nouvelles tête, visiblement hostile. Elles semblaient ne rien ressentir. Tirant Petit par la main, elle se plaça aux côtes de Tigre avec une froide détermination qu'elle ne se connaissait pas. Elle apostropha les inconnus de manière assez brusque mais néanmoins le plus poliment possible.

Bonjour. Qui êtes vous ? Que nous voulez vous ? Que vous a t-on fait ? Répondez s'il vous plait.

Sa voix était froide et presque dénué de sentiment a par de haine. Les fixant toujours, elle se demanda quel état le bruit entendu derrière elle quelques minutes avant, espérant qu'il ne s'agisse pas d'un de ces personnages embusqué. Elle espérait que quelqu'un vérifie. Elle sera de nouveau la main de Petit et lui lança un regard, espérant qu'il n'avait pas trop peur. De son côté, Saluz ne ressentait plus rien que de la haine pour les personnes vétu de noir. Elle les toisa, grognant en elle même contre celui qui ne lui avait toujours pas rendu Skyddar et son bouclier. Elle n'avait qu'une seule envie c'était de planter son épée dans le corps de celui qui avait tiré la flèche.
_________________
--Fagin_


[Toujours dans la caverne]

Fagin dès qu’il avait vu le maître entrer, s’était tout de suite senti mal a l’aise, comme a chaque fois qu’il se trouvait face a ces hommes. Cela n’était arrivé que peu de fois, fort heureusement. Mais en même temps, il les admirait, et avait émit le souhait d’être des leurs. Il avait envie d’être craint comme ils les craignait lui. Quoi de plus normal ?

Jusque là il était assez fier de son coup, mais maintenant que l’un des maîtres se trouvait là, il doutait, et ne douta plus du tout quant ce dernier le frappa. Il se retint de bondir sur son agresseur et se contenta de se frotter la joue d’un air stupide. Pierlouis quant a lui préférait plus sage de ne pas se faire remarquer puisque apparemment il n’existait pas pour l’homme en noir.

Il n’aima pas le ton que ce dernier pris et répondit a la place de Fagin qui semblait encore choqué. Il s’avança et se redressa devant lui.


Messire, je ne sais pas qui vous êtes mais vous avez intérêt a vous calmer, vous êtes seul contre deux ! Nous avons fait ce que vous demandiez non ? Cette garce EST le meilleur forgeron de la ville, et peut travailler, nous l’avons vu faire.
Et si elle est dans cet état c’est qu’elle l’a cherchée,
ajouta-t-il, moins assuré.

Oui , intervint Fagin enfin revenu a lui. Vous allez avoir du mal a la maîtriser m’est avis, c’est une véritable furie. Mais c’est celle qu’il vous fallait.
Et je ne pouvais pas prévoir que tant de gens se mettraient a sa recherche. De toute façon vous allez nous débarrasser d’eux non ?


Il regarda Draugaran qui commençait a se réveiller, puis le maître, sur qu’il les sortirait de là et qu’il toucherait ses écus sonnants et trébuchants même s’il ne devenait pas un agent de l’Obscurité. Il y gagnerait forcement et c’était bien là le plus important.
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