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[RP] Quant vient l'Obscurité...

Tigre-d-o
Tigre vit arriver ses hommes et soutint le regard des archers en noir. Il sourit quand Saluz intervint.
Il dégaina son épée et trancha net la tête de celui qui se trouvait devant lui, sous le regard médusé des chevaliers présents. ensuite, il prit tranquillement une longue branche et planta la tête au sommet de cette pique improvisée, puis alla trancher la tête des deux autres archers morts, répétant son geste.
enfin, il approcha du dernier, qui avait une flèche plantée dans la jambe. Il la tordit, arrachant un gémissement de douleur à l'homme, en lui souriant férocement.
se retournant vers un de ses hommes, il tendit la main et se vit tendre un arc et une fleche. Il regarda l'homme en noir et recula de quelques mètres en le mettant en joue.
Tu a quelque chose à dire ?
puis regardant Saluz avec un air désolé mais déterminé, il lui dit :
Saluz, c'est allé trop loin. Je ne peux plus me permettre d'avoir de la pitié, ni même de la compréhension. Je suis vraiment désolé !
L'homme en noir ne disais rien, fixant Tigre. La flèche partit, puissante, se plantant en plein front de l'archer noir.
Tigre rendit son arc à son homme, trancha cette dernière tête, la planta sur une autre pique, puis se retourna vers ses hommes et hurla :

Ich will vor der Finsterniss alle Köpfe auf stabe sehen ! die vier sollen sofort am Rande des Waldes aufgestellt werden ! Alle sollen sehen was passiert wenn mann uns anngreift ! Und macht Schell; Der wald soll Meter für Meter, Baum fûr Baum, Fels für Fels und Busch für Busch durchsucht werden ! Jetzt !

Les hommes s'égaierent dans tous les sens et deux d'entre eux s'éloignerent avec les piques. Tigre se retourna, essuia son épée avec des herbes, puis se dirigea vers l'endroit où il avait entendu du bruit.
Il reconnut un des chiens de Dereb, surpris de le voir, et soudain habité d'un espoir vague. Il s'accroupit et tendit sa main vers le chien, en souriant à Saluz et Petit.
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Draugaran


Draugaran reprenait douloureusement conscience alors qu’il se tenait une conversation devant elle. Elle avait mal partout, et avait un peu de mal a respirer. La jeune femme voulut s’essuyer la joue qui saignait lui semblait-elle, mais sa main refusa de bouger, surprise, elle baissa le regard et se rendit compte qu’elle était couchée sur le côté, la main entre ses chevilles, le tout serré et emprisonné par une corde. Elle était toujours bâillonnée et enfermée, sa situation avait empirée. C’est tout ce qu’elle avait gagnée dans sa tentative ridicule d’évasion.

Autre chose avait changé, un homme en noir s’ajoutait au deux autres, elle n’aima ni sa voix ni son regard et se rendit vite compte qu’il était autrement plus dangereux que Fagin et Pierlouis. Plus calme aussi. Elle avait entendu par bribe leur conversation tandis qu’elle cherchait ses repères, et compris que l’homme en noir venait la chercher, qu’il avait besoin d’un forgeron, et que c’était tombé sur elle. Et surtout qu’il y avait conflit entre les deux partis.

Le temps de recouvrer tous ses esprits et d’élaborer un plan et elle se mit a grogner furieusement en essayant de se redresser et fixant l’homme en noir. Qui remarqua son manège et entra dans la cellule pour lui retirer son bâillon.
La jeune femme ne perdit pas une seconde et se mit a hurler le plus fort possible.


PRENEZ GARDE MESSIRE CES TRAITRES VEULENT CAUSER VOTRE PERTE ! ILS COMPLOTENT CONTRE VOUS ! JE NE SUIS PAS FORGERON ! ILS M’ONT TROUVE DANS UN BORDEL ET M’ONT PAYE POUR QUE JE JOUE CE ROLE DANS CETTE CAVERNE AU FOND DES BOIS A QUELQUES METRES D’UNE MINABLE CABANE EN BOIS !

Bon le coup du bordel était un peu gros mais aller dans le sens de l’homme lui serait salutaire, et elle espérait que la localisation du lieu ne serait pas trop évidente. En espérant que quelqu' un entende, si ce n’est le lieu, au moins du bruit. Après tout, elle était sure que Tigre était a sa recherche et qu’il ne devait pas être loin. Et il ne devait pas être seul.

La jeune femme se mit a tousser après cet effort vocal et s’attendit a se prendre un coup sur la tête pour qu’elle se taise mais il ne se passa rien, surprise, elle releva la tête, et regarda l’homme en noir, puis les deux brigands, après tout, la deuxième partie de son plan avait peut-être marché.

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--Agents


Le maître de l’Obscurité ne regretta pas d’avoir libéré la fille de joie de son bâillon, ainsi il avait vu juste, on l’avait trompé. Il mit ses hurlements sur le compte de la peur et la colère, les deux foutriquets n’ayant sans doute pas perdu leur temps en l’attendant. Il se tourna vers les deux hommes jetant un nouveau froid sur la pièce.

Alors comme cela vous comptiez me livrer une gourgandine en lieu et place d’un forgeron ? Il sourit sadiquement. Vous pensiez peut être que je n’y perdrait pas au change ? Vous n’êtes que deux petits idiots !

Saisissant un couteau, l’homme en noir coupa les liens de Draugaran et la leva en empoignant ce qu’il restait de son col, puis la tira hors de la cellule. Mettant son visage au niveau du sien, il lui fit quitter le sol et la transperça de son regard. Après quelques minutes de silence interminable, il tapota de la pointe de sa lame le bandeau de la jeune femme.

Et tu arrive a attirer le client avec ça ? Tu n’oserais pas te jouer de moi n’Est-ce pas ? Non tu as trop peur, cela se voit. Choisit mieux tes clients la prochaine fois, ajouta-t-il en la jetant négligemment dans sa cellule.

Il n’aimait pas les femmes, qu’il considérait toute comme celle-là qui s’était retrouvé dans cette situation a cause de ses vices, et il ne pouvait douter de la véracité de ses propos, ce genre de créature étant gouvernée par la peur et sachant reconnaître leur vrai maître.

Le maître fit de nouveau face aux deux idiots qui espéraient le tromper et croisant les bras, un sourire cruel sur les lèvres, attendit des réponses. Il faut dire que toute cette histoire lui paraissait louche, sans doute étaient-ils de mèche avec les soldats au dehors.
Maintenant qu’il était dans la souricière, il voulait savoir ce qui l’attendait. Et riait en lui-même, car ce n’était pas lui qui allait perdre de plumes dans cette affaire.
--Toinin
Toinin inspectait l'orifice dans le mur, alors que Dereb regardait l'étrange personnage soigner son chien de façon apparemment efficace.
Les soldats déplaçaient les pierres avec précaution.
Soudain Toinin fit signe à tout le monde de se taire.
Il tendit l'oreille et entendit de façon distincte une voix féminine. Il n'en crût pas ses oreilles. Une cabane dans les bois, une entrée de repère...toute proche... Il resta quelques instants comme suspendu, puis, toujours le doigt sur la bouche, il fit signe a deux des hommes de rester en faction devant cet endroit du mur.
Il se retourna vers Dereb en lui faisant signe de le suivre en silence et s'éloigne un peu du mur.

Merci ! ton renseignement est capital ! et tu avais bien entendu ! J'aimerais que tu restes ici. Mes hommes ne comprennent rien à votre langue. Pouvez vous rester là et continuer à écouter ? Si d'autres renseignements vous parvenaient, faites le nous savoir ! Je vais immédiatement rejoindre Tigre. Nous vous sommes redevables mon garçon ! Votre chien sera soigné comme il se doit... et nul doute que vous serez récompensé grandement ! Même si je devine que ce n'est pas l'appât du gain qui guide vos actes... Vous avez su reconnaître une cause juste... c'est preuve d'intellignece ! C'est précieux !

Toinin monta sur son cheval et galopa en direction de la forêt proche.
En approchant, il vit les piques plantées en évidence. S'arrêtant devant une des sentinelles, il désigna la pique ornée de la tête percée d'une flèche.
Il le regarda avec un mélange de dégoût et de tristesse.
Il savait que les chevaliers n'agiraient pas ainsi, et devina tout de suite que Tigre avait décidé de ne plus tergiverser.
Le soldat lui indiqua que Tigre avait essuyé des tirs d'archers inconnus, et que les bois étaient fouillés consciencieusement !
Toinin se fit indiquer la direction de la cabane où devait se trouver Tigre, puis se retourna vers le garde et lui dit qu'il voulait être averti quand ce que Tigre avait demandé par message serait mis en place, et de ne surtout pas agir avant qu'il lui ait parlé...
Toinin n'aimait pas ce qui se passait. la cruauté n'avait jamais arrangé les choses, et si il comprenait la rage de Tigre, il ne pouvait cautionner ses actes. Du reste, le père de Tigre n'aurait jamais admis ce genre de choses, ni son vieil ami Jehan du reste.
Fallait il que Tigre fut désespéré et guidé par sa seule colère, alors que la solution était proche...

En traversant les bois, Toinin vit la soldatesque fouiller les bois et remarque un groupe d'hommes vêtus de noir rassemblés et gardés par des chevaliers. IL se demanda un instant qui ils pouvaient être avant de voir devant lui, au loin, Saluzozette, Petit , un chien... et Tigre qui semblait chercher quelque chose.
--Fagin_


Fagin n’en revenait pas et fixait d’un air mauvais Draugaran, tandis que le maître la saisissait. Comment cette garce trouvait-elle encore l’énergie pour inventer cette histoire ? Il lui réglerait son compte plus tard. Pour l’heure le plus grave était que l’homme en noir la croyait, c’était ridicule ! Le brigand se mit donc en devoir de se défendre.

Mais vous n’allez tout de même pas la croire Messire Maître ? Je vous jure que c’est un forgeron ! Et la meilleure que j’ai pu trouver ! Elle vous ment ! Nous n’essayons pas de vous rouler ! Pourquoi ferais-je ça puisque je veux être l’un des votre ?

Elle essaie de vous monter contre nous cette garce ! Laissez moi lui régler son compte ! Renchérit Pierlouis qui s’avançait vers la cellule toujours ouverte, l’air menaçant.
Avoue le ou je t’égorge !

Il écarta le maître d’un mouvement d’épaule et s’apprêtait a se pencher sur la jeune femme quant l’homme le saisit par l’épaule et le plaqua contre le mur. Le brigand surpris, ne réagit pas et le regarda, bientôt mal a l’aise sous le regard glacial du maître qui le fixait, son visage ne trahissant pas ses pensée.

Il tenta d’échapper a sa poigne mais l’homme le tenait bien, il jeta un regard a Fagin qui lui aussi était pétrifié, comme s’il était tenu lui aussi. Baissant le regard, Pierlouis dégluti péniblement.


J’vous demande pardon messire. Mais elle ment j’vous jure !

Soulagé, il sentit la main de l’homme se détendre et le lâcher. Visa, il s’éloigna un peu, jetant un regard furtif et plein de haine a Draugaran. Puis regarda le maître qui semblait réfléchir, les regardant tour à tour, lui et Fagin. Réfléchissant lui aussi Fagin repris de plus belle.

Messire Maître, nous ne savons pas ce qui se passe au dehors, mais nous ne sommes pas alliés a l’homme qui la recherche, dit-il en désignant Draugaran du menton. Il nous tueras sans doute s’il nous trouve, et vous aussi. Sans nous, vous ne vous en sortirez pas vivant et nous ne nous en sortirons pas sans vous. Nous devons nous allier. Et nous servir d’elle pour cela.

A son tour il s’avança et la saisit par les cheveux pour la mettre debout. Puis lui passa la lame d’un couteau sous la gorge.

Avoue que tu ment, ou je te tranche la gorge !
Draugaran


Draugaran n’aurait jamais cru que sa peur lui servirait un jour, elle qui avait tendance a ignorer se sentiment et de passer par-dessus. Mais cette fois, elle était vraiment effrayée. Elle avait faim, était épuisée, souffrait de partout, sa respiration était sifflante et elle tremblait de froid, autant que de peur. Et plus le temps passait plus elle se désespérait de sortir de ce trou.

Tandis que l’homme en noir la tenait et que ses pieds battaient l’air, elle était pétrifiée par son regard comme jamais, jamais elle n’avait subit cela, et ne s’était senti aussi transparente, pourtant, étrangement, il ne lut pas bien en elle et son plan semblait fonctionner. Elle étouffa un cris quant l’homme la projeta dans la cellule, elle heurta violemment le mur et remercia Fandango pour l’avoir rendu résistantes aux chocs suite a ses nombreuses bagarres avec lui.

Elle n’en fut pas moins un peu sonnée et se tourna prestement pour cracher de la bile. Elle resta a terre, a genoux, pour suivre la conversation, espérant qu’elle s’envenime et qu’ils en viennent aux mains. Si seulement on l’avait entendue ! Elle n’en pouvait plus et était sur le point de craquer. Mais elle ne le pouvait pas devant eux, hors de question ! Elle essayait donc de rester impassible, guettant le moindre signe de la part de l’homme en noir.

La jeune femme était si concentrée qu’elle ne vit pas Fagin approcher et hurla quant il la saisit par les cheveux. Elle suivit le mouvement, se leva pour le suivre et trembla violement quant elle sentit le couteau sous sa gorge. Cette fois elle était foutue, à moins qu’elle parvienne a berner encore le maître. Elle n’avait que cette option.

Draugaran tressaillit encore quant la lame se fit plus présente, elle ne pouvait plus garder le silence, et devait vite agir, sauf que là elle ne maîtrisait plus rien. Elle ne parvenait plus a réfléchir devant le regard glacial et si calme de l’homme en noir et sous la menace du couteau, seul son instinct la guidait encore. Ne pouvant plus résister, elle éclata en sanglots, ce qui la surpris elle-même, n’étant que peu sujette a ce genre de manifestation. Mais cela lui faisait du bien aussi continua-t-elle.

Elle sentit que Fagin, sans doute décontenancé, relâchait son emprise, et elle en profita pour se dégager rapidement et se jeter aux pieds du maître, pleurant toujours et tirant sur sa cape, le regardant d’un air pitoyable.


PITIE PITIE MONSEIGNEUR, NE LES LAISSEZ PAS ME TUER, JE NE MENT PAS ! Parvint elle a crier entre deux sanglots. COMMENT POURRAIS JE MENTIR SEULE FACE A TROIS HOMMES ALORS QUE CHACUN DE VOUS POURRAIT ME TUER DANS L’INSTANT ?

Elle s’agrippait a la jambe de l’homme, le regard levé vers lui pour qu’il puisse voir qu’elle ne mentait pas, puisqu’elle osait le regarder dans les yeux.

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Tigre-d-o
Tigre vit approcher Günther à cheval. si il avait quitté les murs de Pontarlier, et à cheval, c'est qu'il y avait quelque chose d'urgent à communiquer.
Günther descendit de cheval et se précipita pour narrer l'épisode du mur et ce qu'il avait entendu.
Tigre regarda Günther, les yeux brillants, puis se retourna vers Saluz et Petit. Vous entendez ? elle est vivante !
Günther souffla et regarda Tigre avec des reproches évidents dans les yeux. Il le prit par le bras et lui souffla quelques mots à l'oreille.

Tigre regarda Günther, d'abord surpris, puis un peu énervé.

Mon père ? Mon père n'a jamais été confronté à ce genre de situation ! Mon père n'aurait pas admis qu'on le menace ! Et mon père est mort Günther ! Nous sommes en face de gens qui ne reculent devant aucune infamie ! Je ne veux pas qu'ils puissent imaginer une seule seconde que je vais hésiter Günther ! Tu m'entends ? Et si je dois bruler cette forêt pour trouver leur repaire, je le ferai ! Ils ont voulu me tuer Günther ! Je ne leur ai rien fait ! et je répondrai à leur cruauté par la mienne ! Pendant des années j'ai essayé d'oublier ce pour quoi toi et d'autres m'avez formé ! J'ai essayé d'oublier ces crimes dictés par l'intérêt et les alliances ! A t'il été question de justice ? d'équité ? A t'il été question d'autre chose que de défendre des positions, justes ou non ? J'ai vu des hommes bons et justes, honnêtes et courageux, disparaître parce que sur je ne sais quel échiquier invisible, ils étaient dans le chemin ! Crois tu que je vais m'embarasser de questions face à des bandits sans scrupules qui ont enlevé ma compagne et qui tentent de me tuer simplement parce que je la cherche ?? Non Günther ! Je sais ce que tu penses... Ils croient me faire peur et me faire douter ? Eh bien qu'ils voient que je ne les crains pas et que je n'hésiterai pas !
Tigre regardait Günther avec détermination, mais aussi avec compréhension et respect. Günther posa la main sur son épaule et lui répondit de ne pas se laisser égarer.

Une trentaine d'homme avaient convergé vers la cabane, puis s'étaient mis a fouiller consciencieusement en cercles concentriques. Le chien s'était soudain précipité vers un amoncellement rocheux.

Tigre regardait s'approcher un autre groupe. les hommes en noir étaient sous bonne garde, les mains liées dans le dos, tous blessés. Un des sergents approcha pour dire qu'ils n'en avaient pas trouvé d'autres, et qu'ils prétendaient que leur "maître" était parti seul dans cette direction (il montra la direction qu'avait prise le chien).
L'un des hommes en noir regarda Tigre avec un rictus moqueur. Günther lui assena une giffle d'une force incroyable avant de lui prendre les cheveux et de le regarder droit dans les yeux. L'homme lui cracha au visage.
Un des soldats lui décocha un coup de masse dans le dos, ce qui fit tomber l'homme avec un cri de douleur, face en avant.

Tigre regarda Günther et lui essuya le visage :

Tu vois qui ils sont ? Je dois les respecter ? Moi ?? J'ai dit que je veux voir toutes leurs têtes sur des piques !

Günther baissa la tête, et dans un murmure lacha :
fais comme tu veux... nous ne pouvons plus reculer à présent.

Tigre regarda les hommes en noir, cherchant à deviner si ils avaient un chef... Ils ne portaient aucun signe distinctif, rien qui puisse les distinguer les uns des autres... sauf peut être...

Tigre approcha de l'un des hommes. Un éclat métallique avait attiré son attention sous le tissu déchiré de sa tunique. Il arracha une médaille suspendue à une chainette d'argent.
Il la regarda et blémit un court instant, puis se retourna vers Günther et lui tendit la médaille.
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--Yana_


Le maître de l’Obscurité agacé par les simagrées de la ribaude, se débarrassa d’elle d’un coup de pied dans les côtes.

Tais-toi femelle ! Et vous ! Vous allez arrêtez de vous jouer de moi immédiatement ! Vous maintenez que cette créature du sans-nom ment ? Dit il en désignant Draugaran qui rampait au sol en gémissant. Elle a plus de trempe que vous deux réunis et soyez heureux que je ne vous passe pas par le fil de mon épée sur le champs.

VOUS SAVEZ QUI JE SUIS,[i] hurla-t-il pour la première fois en désignant son médaillon représentant une volute de fumée noire sur fond argent. Signe on ne peut plus vague pour une organisation très discrète, et redoutée par les rares personnes la connaissant. Il sourit, constatant que son geste avait eu l’effet escompté, et repris son calme agaçant. [/i]

Messieurs, vous avez été confondus, et je suis bien tenté de vous tuer là, mais j’ai l’impression que vous allez encore m’être utile. Apprenez que là dehors, tout prêt, se trouve l’homme qui vous poursuit, et il aura tôt fait de nous mettre la main dessus. En conséquence de quoi, je vous invite fortement a trouver un moyen de nous faire sortir d’ici avant qu’il n’y parvienne.
Quant a celle là,
dit-il en se tournant vers Draugaran, vous allez …

Il regarda autour de lui, la jeune femme ayant disparut de son champ de vision, elle n’était plus là ou il l’avait laissée. Faisant un tour complet, il la vit tout près de la sortie, rampante comme un insecte qu’il aurait bien écrasé, mais il se contenta de la saisir par les cheveux et de la traîner jusqu’à la cellule, où il l’enferma de nouveau après l’avoir bâillonné pour ne plus l’entendre brailler.

Une véritable anguille, mieux vaut l’enfermer, dit il aux deux brigands en les rejoignant à la table qu’ils avaient rejoint. Maintenant je vous écoute, comment pensez vous vous sortir de ce mauvais pas ? Il n’y a pas d’autres issus ?

Il les regardait, un méchant sourire aux lèvres, comme si la situation l’amusait et qu’il n’était aucunement concerné par ce qui se déroulait.
--Toinin
Toinin avait pris le médaillon et avait jeté un regard négligent dessus. Puis, regarda à nouveau. Ses yeux se fixèrent et trahirent l'espace d'un moment furtif, une inquiétude réelle. Il regarda Tigre...

Eux ?? Eux ici ? Aussi loin de leurs bases ? Mais pourquoi ? Que cherchent ils ? Pourquoi Draugaran ?

Günther regarda les hommes en noir, puis sortit lui même son épée et trancha les têtes sans la moindre hésitation sous le regard de Saluz et Petit, épouvantés.
Tigre s'était mis à vociférer des ordres dans tous les sens. Les chevaliers et archers présents semblèrent être plus motivés encore. Le combat semblait devenir différent, avec des enjeux bien au delà du fait de retrouver la compagne de leur Seigneur ou sa simple protection.

Soudain un des sergents qui furetait près de l'amas de rochers se mit à crier. Toinin et Tigre approchèrent.
Habilement dissimulé dans les rochers, caché par des taillis et des buissons, un petit orifice permettant le passage d'un homme s'offrait à leurs regards.
Tigre regarda tout à tour Toinin, ses hommes et le chien qui était resté assis là, l'air très content de lui.
Toinin retourna chercher la tête de l'homme qui portait le médaillon, l'attacha à une corde, et le fit descendre lentement dans l'excavation.
--Petit


Petit suivait les événements, de plus en plus anxieux, les hommes en noirs étaient effrayant, mais le tavernier l’était bien plus encore. Voila qu’il se mettait a couper des têtes, et son expression le faisait reculer. Il serra plus fort la main de Saluz qui elle aussi changeait, elle avait l’air plus sure d’elle, plus déterminée. Petit voulait en faire de même, ne pas paraître faible.

Un homme de Tigre arriva a cheval et annonça des nouvelles qui le rassurèrent quant au devenir de Dame Drau. Tigre lui aussi parut soulagé, mais ce ne fut pas pour longtemps. Ce fut au tour de l’autre homme de tuer les agents. Il se passait apparemment quelque chose de plus inquiétant qu’ auparavant.

Petit regarda, horrifié, la scène, et une fois que cela fut terminé, il s’approcha de Tigre, entraînant Saluz avec lui, et trouva le courage de lui demander :


Messire Tigre, qui sont ses hommes ? Vous les connaissez ? Vous croyez que Dame Drau va bien ?

Un soldat se mit a crier et Petit suivit Tigre et Toinin, qu’il regarda d’un air effaré faire descendre une tête dans le trou. Se pouvait il que Dame Drau se trouve là dedans ? Et Fagin ? Il se prenait maintenant a redouter ce qui allait se passer. Tenant toujours la jolie Saluz, il mit sa main sur son épaule, et attendit, plein d’espoir et de craintes.
Tigre-d-o
Tigre regarda Toinin descendre la tête dans le trou. Puis il se tourna vers Petit, à qui il n'avait pas eu le temps de répondre. Son regard mélangeait la tristesse, mais aussi la crainte et la détermination. Il s'assit alors que ses soldats amenaient des cordes qu'ils attachèrent solidement aux arbres alentour...

Petit, Saluz... j'aimerais que vous repreniez le chien de dserb. Allez nous attendre à la Perle. Ne craignez rien. Ces hommes en noir ont tous été tués. Et pour te répondre... oui, nous savons qui ils sont...

Le regard de Tigre se perdît vers les sous bois devant lui. Des souvenirs visiblement douloureux le remuaient. Il regardait les deux jeunes amis, puis expliqua doucement :

Vous avez tous deux déjà entendu parler de l'Ordre des Lames n'est ce pas ? Cette Garde rapprochée Imperiale, composée de chevaliers valeureux et épris de Justice... sans doute moins de l'Ordre du Grand Horloger, qui s'etend de l'Empire Ottoman aux confins des pays du Nord, de l'extrême pointe de l'Angleterre au sud des Royaumes hispaniques... l'Ordre compte des amis partout et défend la Justice et les droits des peuples, au delà des pouvoirs Royaux, Impériaux, et a fortiori comtaux ou ducaux... L'Empire comptait jadis une sorte d'armée secrète, dont je faisais partie et qui servait à débarasser l'empereur et ses alliés de présences encombrantes, et d'organiser des révoltes et des prises de pouvoir. Cependant, des abus se firent fréquents, et un des chevaliers de cet Ordre, Yana, a suivi un personnage puissant que nous ne connaissons pas. Yana a commencé à faire sa propre justice et organiser son propre pouvoir. Il a crée ses propres hommes de mains, ces hommes en noir. Son ordre est maléfique et vise à déstabiliser tout ce qui représente la Justice et la Vérité. L'ODL et l'Ordre de l'Horloger sont ses ennemis... Il a toujours eu besoin de pouvoir, d'armes, d'argent. C'est pourquoi il a fait capturer Draugaran. Elle connaît la façon de fabriquer certaines armes. Ces gens n'ont aucune pitié, ni scrupule... C'est pourquoi il faut les tuer, sinon soyez sûrs qu'ils ne vous rateront pas...
Sachez enfin que Yana, qui est certainement au fond de ce trou avec Fagin, Pierlouis et Drau... eh bien Yana a tué le frère de Toinin... Il y a des années de cela, en le torturant auparavant.
Yana est dangereux, inflexible... je l'ai bien connu. Il a appris certains rites aupres de mages en Orient... Il a des pouvoirs qui le conduiraient droit aux bûchers de l'inquisition si seulement ils savaient son existence... Mais tant de choses sont restées secrètes... Trop de gens ont intérêt à ce que rien de tout cela ne se sache... Tout le monde profite de tout, au gré des besoins. Les amis d'aujourd'hui sont ennemis demains, et les ennemis aujourd'hui, peuvent devenir des alliés indispensables demain...
Allez à la Perle maintenant ! je vous verrai plus tard. Ce qui va se passer ici ne doit pas être vu ! Partez ! s'il vous plaît !

Le regard de Tigre était devenu sombre, triste... Il regardait Günther "Toinin" qui avait baissé les yeux, lui aussi en proie à des souvenirs douloureux.
Les soldats attendaient.
L'un d'eux s'approcha avec des chevaux, installa Saluz et Petit dessus et les emmena en direction du Lac, vers la Perle...
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Saluzozette
Saluz suivait ces événements sans une once de compassion pour les hommes en noir, ni aucuns autres sentiment. Elle regarda le chien d'un dénomé Dereb qu'elle n'avait jamais vu, s'approcha de lui et lui donna un coup de pied. Le chien parti en courant et en couinant de douleur.

Comme ça, il vas retrouver son maitre tout seul, comme un grand.

Puis, elle fixa son regard froid sur Tigre. Quand elle parla, sa voix ne ressemblait plus en rien a la voix de la petite Saluz qu'il fallait protéger ou défendre. Elle était froide et insensible. Saluz articula lentement mais fort de façon a ce que tout le monde entende.

Je ne vais nul part.

N'attendant pas la réaction de Tigre ou de Petit, elle se retourna, et s'approcha d'un garde et lui pris son épée. Celui-ci ne réagit pas bizarrement. Puis, Saluz regarda Toinin qui ne la reconnaissait pas et lui demanda :

Ou avez vous entendu les voix ? si caverne il y a, c'est de l'autre côté de la muraille que nous trouverons l'entrée. Elle se tourna de nouveau vers Tigre. Il est hors de question que j'aille a la Perle. Je ne veut pas attendre gentiment assise sur une chaise de savoir si vous êtes mort ou pas. Je vient avec vous et c'est même pas la peine de discuter.
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Tigre-d-o
Tigre regarda Saluz un instant, puis Petit qui ne bougeait pas. Il se dit que finalement, elle ne risquait pas plus à rester là qu'à aller ailleurs.

Il dégaina Phoenix, accrochée dans son dos.

Tiens saluz ! Prends mon épée ! c'est Phoenix. Elle a été forgée par drau. Rends son épée à ce soldat s'il te plaît. La cache est sous nos pieds quelque part ! L'entrée au départ de la ville a été obstruée ! Ils ont provoqué un éboulement ! Toute la ville a tremblé, tu ne te souviens pas ? De toute façon, ils ne peuvent pas s'échapper ! Ne t'en fais pas !

Il regarda la petite avec un sourire un peu inquiet, puis de dirigea vers le trou auprès duquel Toinin attendait, main sur l'épée, un quelconque réaction...
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--Yana_


Yana regardait les deux idiots par la faute de qui il était dans cette situation pénible quant Fagin leva le bras, semblant désigner quelque chose derrière lui, de peu ragoûtant d’après son expression. Intrigué, il se retourna lentement sur sa chaise et regarda tranquillement, pour voir le membre descendre. Une fois qu’il fut tombé au sol, l’homme se leva et la saisit par les cheveux, s’il en ressentit quelque chose, cela se vit pas.

Il la regarda un moment, impassible, puis se tourna vers Fagin et Pierlouis qui n’avaient pas bougés. Les rejoignant, il posa la tête sur la table, et regarda Pierlouis, qui en eut des sueurs froides. La bouche de Yana se fendit en un sourire sadique.


Tu va enfin avoir une utilité. Tu va prendre l’échelle et remonter a la surface. Je te conseille fortement de ne pas faire le malin, si tu veux rester en vie.
Tu va leur dire que je veux que l’un d’eux descende avec toi pour parlementer. Un seul ! Qu’il parle pour son chef.


Puis il se tourna vers Fagin.

Toi tu va m’attraper l’autre et bien me la ficeler, et tu la tiendra sous la menace de ton arme, tu lui tranchera la gorge si je t’en donne l’ordre, où si je me fais tuer, sans cela ne fais rien, ou tu sera le suivant.

En ayant terminé, il se leva et se mit a marcher de long en large tandis que Pierlouis, bien que réticent, s’exécutait, et montait le long de l’échelle la peur au ventre. Il se signala avant de sortir en criant qu’il venait en paix et qu’il était porteur d’un message. Enfin il sortit a l’air libre, la lumière du jour lui blessant les yeux. Il se tourna vers celui qui semblait être le chef les mains levés bien en évidence.

Messire, on m’a demandé de vous dire ceci : l’un de vous doit descendre avec moi pour parlementer. Un seul homme qui parlera au nom de son chef.

Ayant délivré son message, il attendit, l’air anxieux.

Au même moment dans la caverne, Fagin avait saisit Draugaran qui bien que toujours consciente semblait aboulique, il lui ligota le bras et sa taille, ainsi que ses chevilles, puis, se plaça devant la cellule, bien a l’écart de là ou se déroulerait sans doute la discutions.

Tous étaient prêts, et attendaient des nouvelles du dehors.
Tigre-d-o
Tigre regarda l'homme, méfiant. Une dizaine d'archers avaient bandé leur arc et visaient le brigand.
Tigre se retourna vers Petit, l'interrogeant du regard. Günther avait un regard haineux...

Tigre se retourna à nouveau vers l'homme qui venait de sortir de la grotte, visiblement peu à l'aise.

Négocier dis tu ?? Négocier alors que tous vos hommes sont morts ? Sais tu qu'en ce moment même , les membres de votre bande de petits voleurs sont rassemblés sur la place du village, livrés à la vindicte des habitants ? Sais tu que ce bois ne compte plus un seul de vos amis vêtus de noir vivant ?
Dans quel état est Draugaran ? Je ne me trompe pas si je pense que tu es Pierlouis ? Et j'imagine que vous n'avez pas étés avares de rudesse à son égard ? De toute façon, elle me dira ce qui s'est passé... Vous subirez les tourments qu'elle a subis multipliés à l'infini... Qui est en bas avec vous ? Le seul Maître des Volutes Noires ?


Tigre giffla Pierlouis, nullement impressionné par la stature puissante du brigand.

REPONDS !

La main de Tigre était serrée sur la poignée de l'épée qu'il tenait à la main.
Pierlouis vit les traces de sang sur la lame et sut immédiatement qu'il était à deux doigts de voir sa tête rouler au sol.

Günther intervint et regarda Tigre...

ne le tue pas tout de suite... il mérite mieux ! si je descends, je risque de provoquer une catastrophe pour ta compagne... tu ne peux pas descendre non plus...

Il se tourna vers les chevaliers autour de lui, regarda Tigre, puis regarda un chevalier encore à cheval. Sa cape était ornée de la croix garnie du triangle et du compas, mais aussi une étrange broche figurant deux dragons entremêlés.
Tigre hocha la tête avec un sourire et regarda l'homme sur le cheval.

Aymeric... tu vas descendre. Je veux que tu t'assures que Draugaran est vivante. Si elle ne l'est plus, tire sur la corde et tue qui tu pourras. Reste près de l'issue surtout.
Si Draugaran est vivante, ET en bonne santé, demande au Maïtre ce qu'il veut. Tu le connais... méfie toi de lui. Il ne tentera sans doute rien, malgré ses défauts, il a un certain sens des réalités et de la parole... Si il prétend vouloir parlementer, il ne prendra pas ce genre de risque. Je ne pense pas qu'il tienne à perdre la vie... Je te fais confiance Aymeric !

L'homme sourit, descendit de son cheval, et approcha de Pierlouis en lui prenant fermement le bras qu'il serra d'une poigne inatendue qui surprit Pielouis. Aymeric s'inclina devant Tigre et poussa Pierlouis vers le trou.
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