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[RP] Quant vient l'Obscurité...

Saluzozette
Saluz avait bien voulut rendre son épée au sodat et prendre Phoenix, sachant combien elle comptait pour Tigre. Elle regarda le nouveau venu avec une indiférence froide.

Tigre !

Avant que le soldat ne descende dans le trou, Saluz interveint.

Je peut descendre moi ? Je veut faire quelque chose.

Saluz regarda l'homme d'un oeuil mauvais, puis Tigre sans une once de peur ou de doute. Elle voulait y aller et avec Phoenix battant sa hanche, elle ne risquait rien.
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Tigre-d-o
Tigre regarda Saluz et posa la main sur son épaule en faisant signe à Aymeric de descendre. Deux soldat retinrent Pierlouis.

Non Saluz, s'il te plaît ! reste près de moi ! J'ai besoin de toi ici ! Aymeric, tu diras à Yana que Pierlouis ne lui est plus d'aucune utilité ! Il comprendra ! De toute façon, je doute que je malandrin ait un quelconque intérêt pour lui ! Par contre, Fagin... arrange toi pour qu'il ne soit pas mort quand je l'aurai en face de moi !

Il regarda Aymeric avec un sourire, confiant dans les capacités du chevalier descendant d'Hugues de Payns...
Il le regarda descendre, sûr de lui et attendit...
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--_aymeric
Aymeric descendit l'échelle lentement, sans se presser. Arrivé en bas, il jeta un oeil rapide vers Draugaran, visiblement mal en point et sous la menace d'un homme mal à l'aise et très nerveux. Il regarda Draugaran et la salua de la tête en portant le poing à son coeur. Il espéra que la jeune femme avait reconnu les couleurs et les armes de son compagnon.
Il toisa ensuite Yana avec calme et un sourire carnassier.

Messire Yana.... Etrange rencontre en vérité. Vous dans une contrée aussi éloignée ? et allié à d'aussi pitoyables manants ?

Il désigna Fagin du menton avec un mépris évident;

Son comparse que vous nous avez envoyé de vous sera plus d'aucune utilité j'imagine ? Nous l'avons donc gardé là haut, qu'il s'aère un peu ! Il pue !

Il regarda Yana qui ne bougeait pas, surveillant également discrètement Fagin et surtout la main qui tenait le couteau. Il savait que Yana l'avait à présent reconnu, malgré les années qui l'avaient rendu plus mature, et surtout plus large d'épaules.

Bien... mon Maître voudrait savoir ce que tu vas oser lui proposer... J'imagine que tu as conscience de ta position... Tous les hommes que tu as amenés ont malheureusement du opter pour la fonction peu enviable de garnitures de piques. Tu n'aurais jamais du essayer de le faire tuer ! Tu ignorais visiblement notre présence autour de la ville ! Son père est mort récemment. C'est lui qui est en face de toi maintenant, et je crains qu'il ne soit un peu moins diplomate que son père, si tu vois ce que je veux dire...

Aymeric était solidement campé sur ses jambes, imposant. Il attendit la réponse en essayant de rassurer Draugaran de regards furtifs
--Yana_


Yana s'était planté au niveau du centre de la caverne, éloigné de l'entrée et plus avancé que Fagin. Il fixait le trou. Un homme passa, mais pas un second. Qu'importe, il n'en avait cure de ce brigand de comptoir. Mais il aurait été plus tranquilisant de l'avoir sous la main.

Il ne bougea pas et détailla l'homme qui avançait, bien que surpris de sa présence ici, car il l'avait reconnus, il n'en montra rien. Mais en lui même il enrageait. Il aurait dû s'en douter.


Je vous retourne la question Aymeric, que faites vous ici ?
Je vous cède cet incapable avec plaisir. Les brigands ne sont plus ce qu'ils étaient, dans le temps ils étaient efficaces, mais de nos jours tss tss tss.


Il secoua la tête en regardant Fagin. Puis se tourna a nouveau vers le messager. Qu'il écouta, à nouveau impassible.

J'ignorais que vous étiez là en effet, sinon pense bien que mes archers ne l'auraient pas ratés. Me voila dans une belle panade on dirait. Cela te plait sans doute. Dit il en souriant.

Je suppose que cette entraineuse appartient a ton Maitre ? ajouta-t-il en désignant Draugaran du pouce. Traitons donc, c'est très simple, je veux sortir d'ici et repartir tranquillement. Pour se faire, je lui rend sa gueuse, et en prime, celui qui l'a mit dans l'état où elle se trouve.

Mais avant, puisque ce cher Odenwald est ici, Gunther doit en être. Je veux les voir tous les deux. Nous pourrons évoquer le bon vieux temps.


Yana souriait tranquillement, amusé par les regards que lançait Aymeric. Et impatient d'avoir ces deux connaissances en face de lui.
--_aymeric
Aymeric ne sourcilla pas un seul instant en écoutant Yana. Il trouvait que ce dernier ne manquait pas d'air. Il savait que ce personnage ne manquait ni de courage, ni d'intelligence... Tout juste regretta t'il qu'il eût choisi ce chemin malhonnête pour exercer ses nombreux talents. Comment avait-il pu ?

je suis flatté Yana... Ainsi l'âge n'a pas encore altéré ta mémoire ? Fort bien ma foi ! Je te prie cependant de ne pas continuer à manquer de respect à Dame Draugaran ! je ne sais pas qui tu crois avoir en ton pouvoir, mais il semble que plus d'un t'aie menti ! C'est d'ailleurs fort amusant. Je ne pense pas que tu aies quelque chose à vouloir ou à exiger Yana. Et je doute que Günther et le Seigneur d'Odenwald ne cèdent à ton caprice et descendent ici ! Dis à ce rat puant d'enlever le poignard de sous la gorge de Dame Draugaran, commençons par là ! Je ne continuerai pas à discuter tant que ce ne sera pas fait... Pour le reste, tu sais qu'aussi bien Günther, que moi, et certainement Michael n'avons qu'une parole ! Ta vie sera épargnée... bien que, crois moi, il nous en coûte grandement !

Aymeric regarda Yana avec un certain sourire, puis jeta un regard nettement plus dur vers Fagin...
Tigre-d-o
Tigre s'était penché au dessus du trou. Rien ne s'était encore passé, aucun cri, aucun signe de lutte... Il semblait donc qu'Aymeric ne soit ni en danger, ni en mauvaise posture. Mais plus imortant, Draugaran était toujours vivante.
Tigre avait fait apporter une litière confortable, et un chariot attendait aussi près que possible. Sa belle ne devait certainement pas être fraîche comme une rose, et son bras avait certainement souffert. Il rageait en silence et regardait Pierlouis à la dérobée.
Günther allait et venait, en proie à une nervosité qui ne lui ressemblait pas du tout. Deux autres chevaliers étaient arrivés, porteurs d'une missive.

Tigre lut le parchemin et réfléchit un instant. Il regarda le ciel à travers les cimes des arbres. Il fit quelques pas, revint et regarda les deux chevaliers qui attendaient.

Non, nous n'en aurons plus besoin maintenant. Inutile de fatiguer les hommes avec ça. En revanche, qu'ils effacent les traces de notre passage dans ces bois et en ville. Qu'on donne une sépulture aux hommes de Yana et aux brigands... Que ceux qui ont été capturés aillent se faire pendre ailleurs ! Mais dites leur bien que si ils réapparaissent ici, la potence les attend... Que les archers et arbalétriers quittent les remparts. Que les gens que nous avons lésés soient dédommagés. Regagnez vos positions. Je n'ai besoin que de ceux qui sont ici...

Les deux chevaliers parurent soulagés de cette décision et rebroussèrent chemin. Tigre jeta un oeil vers Günther qui hocha la tête, tranquilisé.
L'attente devenait lourde à supporter
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Saluzozette
La galce qui c'était formé quelque instant autour du coeur de Saluz, commençait a fondre. Elle ressentait de nouveaux de la peure pour son amie et de l'agacement d'être tenu a l'écart. Elle avait la très désagréable impression de ne servir a rien. A ce moment un déclic eu lieu. La nouvelle Saluz avait pris une décision importante. Elle apprendrait le plus possible et saurait autant de choses. Elle ne serait plus la petite qui doit tout aprrendre. Enfin... jusqu'a ce qu'elle ai tout appris. Du moin, dans ce qui pourrait lui servire pour sauver des vies et au moins aider.

Elle regarda dans le trou avec appréantion. Mais aucuns sont ne montaient de la cavité. Saluz ne savait pas si cela était un bon ou un mauvais signe. Cela pouvait vouloir dire que tout ce passait bien ou que tout le monde était.... non. Ce n'était pas possible. Saluz sourit de sa propre bétise. Elle leva un regard confiant vers Tigre, et retourna auprès de Petit.
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Tigre-d-o
Tigre se relava, puis approcha de Saluz et de Petit avec un sourire rassurant.

Merci d'avoir été là Saluz ! Tu m'a été très utile. C'est bientôt fini tu sais ! Je suis sûr que Drau sera heureuse de te voir et de savoir à quel point tu as tout fait pour la retrouver et pour m'aider ! Quant à toi Petit, je n'oublie pas que tu m'as sauvé, mais j'aurai quand même deux trois choses à te dire !

Tigre sourit à nouveau et retourna vers le trou où il semblait que quelque chose se passe, Günther ayant approché en tendant l'oreille.
Tigre espérait voir apparaître Aymeric, Yana, ou encore mieux, Draugaran... Mais il douta que sa belle puisse sortir seule de cette grotte avec un seul bras et certainement affaiblie... et peut être blessée davantage. Elle s'était certainement défendue et n'en était sûrement pas sortie victorieuse.

Il se retourna vers Pierlouis, toujours sous bonne garde et lui jeta un regard à glacer le sang.
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Draugaran


Draugaran s'était donc retrouvée ligotée et sous bonne garde bien que cela eut été inutile. Elle était complêtement engourdie par la faim, la soif, et les douleurs qu'elle ressentait partout, a tel point que l'envie d'abandonner et de ne plus résister a l'évanouissement devenait plus forte a chaque instant. Mais elle ne voulait pas donner cette satisfaction a ces ravisseurs, et espérait voir Tigre descendre.

Mais c'est un inconnu qu'elle vit apparaitre. Nul doute qu'il était envoyé par Tigre qui devait être juste au dessus. L'homme la regardait fréquemment et elle lui rendait ses regards, tendue comme un arc a l'idée d'être executée si près de sa libération.

L'échange était assez tendu et elle ne saisissait pas tout, déconcentrée par la lame qui appuyait méchamment sur son cou par moment. Fagin était manifestement très nerveux et ne cessait de remuer. Mais enfin la lame s'abaissa et s'éloigna quant le soldat le regarda. Soulagée, elle le remercia du regard, et attendit anxieuse le dénouement de cet entretien. L'homme paraissait fin négociateur et elle doutait de moins en moins de l'issue, tout en redoutant une réaction de Fagin.

Celui ci l'avait lachée et elle s'était laissée tomber a genoux, la station debout lui tournant la tête. Garder l'oeil ouvert lui était difficile mais elle voulait pouvoir se défendre si ça tournait mal.

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--Yana_


Yana ne s’était toujours pas départi de son sourire agaçant, il le savait et en jouait, tout en écoutant Aymeric. Il connaissait sa réponse avant d’avoir posé la question mais il n’avait pas pu s’en empêcher. Mais peu lui importait finalement, tant qu’il se sortait de cette maudite caverne vivant. Il n’obtiendrait rien d’autre mais au moins avait il cette assurance là.

Il hocha la tête à Fagin pour qu’il fasse ce que disait Aymeric, puis retourna la tête vers se dernier.


Alors, cher ami, comment allons nous procéder ? Je sors et je vous laisse vous débrouiller avec ses deux là ? Je doute que la « damoiselle » soit en état de grimper a l’échelle. Terriblement regrettable, dit il avec un sourire mauvais.
Enfin, j’espère que là haut ton maître va tenir parole. Ajouta-il en s’avançant lentement pour rejoindre l’entrée près de laquelle était Aymeric.

Voila ce que je te propose : je sors de là sain et sauf, et je pars. Je ne reviendrais pas par ici, votre présence est indisposant au possible. Je vous laisse ces encombrants personnages, faites en ce que vous voulez, ça ne m’intéresse pas. Qu’en dis-tu ? Le marché me parait honnête.

La main sur l’échelle de corde, Yana regardait Aymeric, sur qu’il ne refuserais pas un accord pareil. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas été aussi honnête et cela ne lui plaisait guère. Mais cette fois, il n’avait pas tellement le choix.
--_aymeric
Aymeric regarda Yana, sans se départir de son calme...

Allons allons Yana... que crois tu faire là ? Il est hors de question que ça se passe ainsi ! J'exige que ce soit d'abord ce pleutre qui semble tant te craindre qui sorte d'ici !

il désigna Fagin du menton en gardant la main sur son épée.

Quand il sera en haut, alors seulement tu pourras sortir ! Tu sais que je viens avec la parole de Michael, celle de Günther et la mienne. Cela devrait très largement te suffire !

Aymeric regarda durement Fagin et lui montra l'échelle de cordes

Toi ! Monte ! et dépêche toi ! J'ai assez supporté ta vue et ton odeur nauséabonde ! Va rejoindre ton comparse ! Et commence à prier pour ton Salut ! Je doute que mon Seigneur soit de bonne humeur !

Il regarda Fagin et Yana, puis se dirigea vers Fagin en dégainant son épée.
Serais - tu sourd, malfaisant petit rat pestiféré ? MONTE !!
--Fagin_


Fagin ne comprenait pas trop ce qui se passait. Et il aurait sans doute déjà égorgé Draugaran s’il n’avait pas pensé que le Maître rusait pour les sortir de la tous les trois. Bien que le doute se faisait de plus en plus présent, il n’osait pas faire quoique ce soit qui pourrait compromettre sa situation.

Suivant les oscillations de son esprit ralenti par la perte de contrôle qu’il avait sur les événements il appuyait nerveusement sa lame sur la chair de Draugaran, reportant sur elle toute son angoisse.
Il n’aimait pas du tout l’homme qui parlementait avec Yana et la façon dont il parlait de lui, alors qu’il était en position de force, mais il se contraint a ne rien faire.

Il s’éloigna de la jeune femme quant on lui ordonna de le faire, mais sa frustration ne cessait d’augmenter. Il avait bien l’impression que le maître allait l’abandonner là et il en resta muet d’incompréhension et d’appréhension.

Il n’en cru pas ses oreilles quant l’homme exigea qu’il sorte. Peut être allait il s’en tirer finalement. Mais il fut vite détrompé par le ton et les paroles qui suivirent. Et préféra rester ici finalement plutôt que d’affronter ce qui l’attendait dehors. Il se campa donc derrière Draugaran qui était a présent a genoux, hésitant a se venger avant de tomber entre des mains qui le tueraient sans doute.

Mais le soldat lui ôta vite toute velléité de la tête en dégainant son épée. Paniqué, il saisit la chevelure de Draugaran, dans l’idée de se servir d’elle comme bouclier. Cependant, le regard de Aymeric, lui fit vite renoncer et il la lâcha, jeta son couteau et leva les mains.

Lentement, il se déplaça, mains toujours en évidence, vers l’échelle et la monta après un dernier regard effaré a Yana. L’ascension lui parût a la fois trop courte et interminable. Quant il sortit enfin du trou, le soleil se couchait, et les visages qu’il vit lui semblèrent d’autant plus menaçants. Il remarqua Pierlouis qui était pâle comme la mort et chercha son regard, puis il erra sur celui des autres protagonistes, muet d’effrois et ne sachant que faire, sinon rester immobile, les mais en évidence.
Tigre-d-o
Tigre regardait avec intérêt et ne put réprimer un sourire satisfait lorsqu'il vit apparaître Fagin, visiblement apeuré et résigné. Il savait qu'Aymeric de Payns avait de qui tenir, et que sa droiture et son inflexibilité faisaient merveille. Il regardait ses hommes, et d'un signe du menton désigna les deux brigands.

Schön stramm fesseln ! Ich werde mich später um dieser Umkraut kümmern. Beide auf's Lager bringen und sie sollen weder geschont noch gefüttert werden.

Tigre avait regardé Fagin en prononçant ces mots de façon sifflante et dure. Il lui décocha une giffle phénoménale sans un mot avant de se tourner vers Günther"Toinin".
Il savait que les deux captifs paniqueraient encore plus de ne point comprendre ce qu'il avait dit. Il s'en occuperait plus tard.

Je vais descendre maintenant, Günther ! Il faut que je m'occupe de Draugaran ! Aymeric est en bas. je ne risque rien. Quand Yana apparaîtra, garde le au chaud ! Nous avons des choses à nous dire ! Et essaie toi aussi de calmer ta colère. Tu sais comme moi que nous ne pouvons malheureusement pas l"éliminer comme ça... et Aristote m'est témoin que j'en serais pourtant aussi soulagé que toi ! Patience mon ami ! Patience !

Il posa la main sur l'épaule de son fidèle second et descendit l'échelle de corde, muni d'une besace contenant des onguents et de l'eau.
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Draugaran


Draugaran subit sans réagir les tentatives de Fagin pour se sauver la mise. Quant il fut remonté a la surface, elle regarda les deux hommes restant d’un œil éteint, puis détourna son regard vers le trou. Enfin elle fixa le sol à ses genoux, la tête basse, luttant contre l’endormissement. Elle ne prêtait plus attention a ce qui se passait entre les deux hommes, et les sons lui parvenaient assourdis.

Soudainement, un bruit la tira de sa torpeur et il lui semblât sortir d’un long sommeil, peut être avait elle lâché prise quelques secondes, elle ne savait. Relevant lentement la tête, elle regarda l’échelle sur laquelle un homme évoluait. Elle ne voyait plus très clair et n’espérait plus voir Tigre aussi ne le reconnut elle que lorsqu’il parvint au bas de l’échelle. Incrédule, elle le regarda et eut du mal a reconnaître l’expression de son visage. Mais c’était bien lui.

Le soulagement fut si grand, qu’elle se détendit subitement, a tel point que l’obscurité contre laquelle elle luttait depuis si longtemps n’eut aucun mal a l’envahir. Un dernier regard embué de larmes à Tigre, à défaut de pouvoir parler a cause de son baillon à Tigre et elle bascula sur le côté contre les jambes de celui-ci, cédant a un bref évanouissement.

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Tigre-d-o
Tigre prit à peine le temps de jeter un oeil vers Yana, qui attendait calmement sous le regard d'Aymeric . Il n'était préoccupé que par Drau qui venait de s'écrouler ligotée et baillonée.
Il se précipita et s'agenouilla à ses côtés, le relavant doucement tout en tranchant ses liens et enlevant doucement le baillon. Il prit la gourde contenant de l'eau fraîche et lui humecta les lèvres.
Il eut du mal à ne pas remonter immédiatement pour s'occuper de Fagin, mais résista et essaya d'évaluer l'état de sa belle. elle était mal en point, affaiblie, avait reçu des coups et avait le visage tuméfié... Son bras était certainement plus mal en point encore qu'avant l'acte criminel de Fagin.

Il la prit dans ses bras et la souleva avec toutes les précautions et le calme dont il était encore capable malgré sa fureur contenue. Il se dirigea vers l'échelle de cordes puis se retourna vers Aymeric et Yana...

Merci Aymeric ! Je vous attends en haut... Yana, tu ne partiras pas sans m'expliquer pourquoi tu es responsable de ce désastre ! Tu n'arrêteras donc jamais de faire les mauvais choix ?

Il tenait Draugaran contre lui, la calant aussi doucement que possible, lui bisouilla le front et monta vers la surface en appellant Saluz

Saluz ! Je vais avoir besoin de toi ! Il faut que tu m'aides s'il te plaît.

Le sommet de l'echelle de cordes approchait, et Tigre aperçut le ciel au dessus de la chevelure souillée de sa belle, dégoûté par la veulerie de certains, le couer au bord des lèvres, écoeuré... sachant déjà que tout allait devoir recommencer... tout ce qu'il avait cherché à éviter si longtemps...
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